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    Dracula et ses femmes vampires
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    11 critiques spectateurs

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    AMCHI
    AMCHI

    5 032 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2016
    J'ai appris après avoir terminé ce Dracula que c'était en fait un téléfilm et non un film pour le cinéma apparemment mais quoiqu'il en soit cela ne se ressent pas vraiment et le style est assez proche de la Hammer à la même époque.
    Réalisé par Dan Curtis qui a officié plusieurs fois dans l'horreur et surtout scénarisé par Richard Matheson (romancier à qui l'on doit des classiques du genre notamment l'excellent "Je suis une légende") cette nouvelle adaptation du roman de Bram Stoker est plutôt bon surtout dans ses 20 premières minutes qui correspondent à la partie se déroulant chez Dracula puis une fois que le récit saute à Londres là par contre ce Dracula (auquel bizarrement a été rajouté "et ses femmes vampires" au titre français, 3 femmes que l'on verra peu) flanche quelque peu et Dan Curtis semble moins inspiré dans l'atmosphère de son film d'épouvante.
    Toutefois cette adaptation est loin d'être déplaisante à regarder, Jack Palance campe un Dracula assez convaincant quant à Nigel Davenport c'est un excellent Van Helsing ; le final est pas mal aussi.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Avec Dan Curtis, le lord vampire recouvre son potentiel érotique de séducteur né dans un siècle où le romantisme noir des premières décennies a rencontré la naissance de la psychanalyse. Dracula version 1973 a l’audace de faire de son personnage éponyme un homme d’âge mur incapable d’oublier son premier et seul amour, au point de rester bouche bée lorsqu’il découvre, sur une photographie, la réincarnation contemporaine de son aimée. Le réalisateur met donc en scène un Dracula amoureux dont la sauvagerie apparaît peu à peu comme l’expression d’un amour fou que la seule possession de la fiancée peut contenter. Pour l’incarner, Jack Palance a cette grâce et ce mystère qui font de lui un corps tiraillé entre Eros et Thanatos : sa carrure massive que recouvrent cape et costume noirs accueille la légende tout en en proposant une déclinaison fort bienvenue, à mi-chemin entre un dandy et le Barnabas Collins de Dark Shadows. C’est un vampire élégant et raffiné qui n’a pas besoin de pratiquer les arts pour apparaître comme un artiste ; peu à peu, le film donne l’impression de d’être contaminé par celui-ci, allant jusqu’à construire un intérieur richement meublé aux murs rouge-sang, d’une couleur similaire à celle du velours des cercueils. Pas d’effusion d’hémoglobines ici, seulement la noblesse d’une pratique séculaire – le vampirisme est ici dépeint sous les traits d’un art érotique non loin de l’acte sexuel, puisqu’il conduit les aimés à une dépossession intérieure allant jusqu’à la jouissance finale – que la partition musicale composée par Bob Cobert vient poétiser, que de magnifiques fondus enchaînés viennent dynamiser à la manière d’une éclipse, mettant en présence deux images autonomes et qui trouvent pourtant par ce procédé de montage l’opportunité de se réunir, à l’instar du désir et de la mort. Curtis s’efforce également de déformer l’image par le recours à des angles de caméra insolites et déstabilisants. On pourra reprocher à Dracula et ses Femmes de délayer une collection de personnages secondaires qui ont pour unique fonction de faire obstacle au ravissement de la jeune fiancée, pourvus d’une écriture assez faible et de dialogues démonstratifs. D’où cette impression de longueur qui envahit parfois l’écran, entre deux apparitions du Lord. Cette nuance n’entache en rien la qualité intrinsèque du film de Curtis, relecture soignée et à l’esthétique superbe qui aurait gagné en efficacité s’il avait su se concentrer sur Jack Palance, dont chacune des scènes envoûte.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2014
    Doté d’un scenario assez subtil de la part du grand romancier Richard Matheson, [b]Dracula et ses femmes vampires[/b] nous montre le Comte Dracula comme un personnage romantique, plein de souffrance et qui s’avère magnifiquement interprété par un Jack Palance bien touchant. Quant à la prestation de Nigel Davenport, elle est également à saluer tant le comédien se trouve être inspiré dans le rôle du docteur Van Helsing. La mise en scène de Dan Curtis est en plus bien élégante (bien qu’elle soit dans un style très télévisuelle), par contre j’ai trouvé que les décors et la photographie manquaient de richesse et de beauté. Autre bémol, elle concerne les prestations bien médiocres des actrices présentent tout au long du film, bien qu’elles soient pour la plupart évidemment bien charmantes.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 090 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2022
    Devant la caméra de Dan Curtis qu’il connaît pour avoir déjà tourné avec lui et sur un scénario de Richard Matheson (le père de « La quatrième dimension »), Jack Palance livre un des Comtes Dracula les plus conformes au roman de Bram Stoker. Détaché de la suavité et de la sensualité que lui a imprimées Christopher Lee, il restitue au seigneur des Carpathes toute sa bestialité. On peut aisément imaginer que Richard Matheson, écrivain lui-même, n’a pas voulu dénaturer exagérément l’œuvre initiale. Ainsi cette production télévisuelle exploitée plus tard au cinéma en raison de son succès est sans conteste la plus fidèle au roman paru en 1897. En raison du temps imparti par un téléfilm de 90 minutes qui ne permettait pas de rendre compte de toutes les nuances du roman bâti à partir de la retranscription des journaux intimes de chacun des protagonistes, quelques personnages ont été occultés mais l’essentiel est bien présent au sein de cette production télévisuelle richement dotée en décors mais sans doute un peu moins en effets spéciaux. Un téléfilm indispensable aux adeptes de l’homme à la cape et aux longues dents. Jack Palance démontre ici une fois de plus qu’il était un acteur un peu sous-estimé à cause de son physique si particulier l’ayant cantonné le plus souvent aux rôles de durs et de méchants.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 950 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2017
    C'est l'une des très rares adaptations fantastiques pour la tèlèvision! Et c'est un certain Jack Palance qui incarne le cèlèbre Dracula dans ce tèlèfilm de Dan Curtis en 1973 où ce dernier donne sa vision personnelle du sujet! Vingt ans avant le "Dracula" de Francis Ford Coppola, le comte se trouvait dèjà ici confrontè à la rèincarnation de son èpouse dèfunte! A tous ceux, curieux de savoir si le père Palance est convaincant dans le rôle de Dracula ? La rèponse est oui même si l'acteur inoubliable de "I Died a Thousand Times" n'a pas les dents aussi scintillantes que Christopher Lee! spoiler: Au vu de l'histoire, sa prestation se veut plus douloureuse et sa mort, dans l'agonie la plus totale! C'est d'ailleurs le meilleur passage du film!
    Pâtissant d'une rèalisation amorphe et d'une interprètation palote (c'est pas nouveau) de Simon Ward, le film de Dan Curtis manque ègalement d'èclaircissements pour les novices! Reste un film qui revient aux sources mêmes du mythe par le biais du petit ècran! Peu après l'interprètation du comte vampire par Palance, Peter Cushing repassera de nouveau à l'offensive contre le mythique vampire dans "The Legend of the 7 Golden Vampires" rèalisè par Roy Ward Baker...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Le ''Dracula'' avec Jack Palance ne doit pas se manquer et si le scénario avait été mieux construit il aurait été incontournable pour le genre. Tel qu'il est il n'en reste pas moins un beau film soigné aux décors inquiétants. Simplement, il ne faut pas s'y risquer sans connaitre les coutumes de ''non vie'' des vampires car Dan Curtis est vraiment avare d'explications, à tel point que le docteur lui même ne veut pas les révéler si ce n'est au compte gouttes. C'est souvent le cas avec ces films, les explications manquent pour les néophytes et si il y en a trop elles agacent les passionnés du genre. Il y a heureusement de belles séquences visuelles comme dans celui ci qui est bien filmé. Un peu plus d'actions et quelques péripéties entre des rôles secondaires auraient quand même étoffé son intérêt.
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2014
    Malgré la mise en scène assez mollassone de Dan Curtis, "Dracula et ses femmes vampires" reste le premier film à caractériser si bien le célèbre comte comme un personnage romantique en souffrance qu'on attribue souvent cette judicieuse modification du grand Richard Matheson au roman original de Bram Stoker ! Quant à Jack Palance, idéal dans la cape du vampire, il est habité par une incroyable et touchante douleur.
    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2011
    Le classique de Bram Stocker adapté cette fois par Richard Matheson et mis en scène par Dan Curtis dans un style télévisuel très britannique. Cette version est bien inférieure à celle que John Badham tourna en 1979, sans parler de celle de Coppola.
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Il n'y a que peu de trouvailles (il y a bien comme idée Lucy serait la réincarnation de l'épouse de Dracula mais elle n'est absolument pas exploitée), la mise en scène ne fait pas des merveilles, la musique absolument pas marquante, les acteurs ne sont pas fameux et même Jack Palance est peu impressionnant dans le rôle du comte. Ce n'est pas parce qu'on est star qu'on peut forcément interpréter tous les types de personnages avec la même conviction. Une adaptation assez fidèle au roman (dont je suis fan), mais trop sage, trop minimaliste et peu convaincante. Je vais me repasser sans attendre le Cauchemar de Dracula, qui, bien que moins fidèle, était infiniment plus classe et mieux maîtrisé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    Fantastique SF ou des villageois pas très éclairés (des primates menés par une sorte de chauve débile et alcoolique) peinent à sacrifier même de nuit ce pauvre Dracula; désormais vierge. Heureusement Jonathan Harker compte les points pour aboutir sur un plan diabolique autrement dangereux... Tragique mais culte.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 juillet 2014
    Loin des séries B italiennes et moins pompeux que le Coppola, voici enfin une adaptation fidèle au roman de Stoker !
    Avec un Jack Palance qui rivaliserait volontiers avec Bela Lugosi et Christopher Lee à la course du meilleur suceur d'hémoglobine.
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