Avis : Romuald et Juliette - Page 2

Il est peu dire qu'on a du mal à y croire et je ne suis pas un inconditionnel de Firmine Richard, mais bon... Il y a tellement de générosité dans le propos et le scénario est suffisamment sympathique qu'on ne peut s'empêcher de regarder « Romuald et Juliette » avec un regard attendri, d'autant que le film n'éclipse pas certaines réalités du quotidien, la dimension sociale n'apparaissant pas ici trop lourde ou pesante. Après, c'est sûr qu'on l'oublie sans trop de mal, mais que ce soit la prestation de Daniel Auteuil, la vivacité de certains dialogues et situations ou encore le rythme agréable instauré par le montage, voilà une œuvre que l'on ne regrette pas d'avoir vu, aussi anecdotique soit-elle. A noter enfin, pour le plaisir, l'étonnant défilé de futurs noms du cinéma français à travers de courtes apparitions : Isabelle Carré, Pascal N 'Zonzi, Gilles Cohen, Carole Franck, Lionel Abelanski et même José Garcia !

Coline Serreau livre encore une fois une comédie pleine d humanisme en croquant la rencontre d un PDG piégé par ses collaborateurs et de la femme de ménage de son entreprise qui va l aider à se remettre en selle. Le film repose surtout sur une Firmine Richards extraordinaire jouant à fois sur l épuisement et la volonté incroyable de cette femme qui se démène pour les autres au point de s oublier elle même. Autour d elle et d un Daniel Auteuil jouant très bien l homme sur de lui qui tombe de son arbre l interprétation des seconds rôles est en revanche assez inégale.

Une bien jolie histoire.Un véritable conte de fées moderne,qui enchante tout du long.Coline Serreau parvient à nous faire partager sa vision optimiste de la vie,et c'est un bonheur!"Romuald et Juliette"ne cherche pas à ètre vraisemblable.Il est mème illusoire en réalité de voir un amour exister entre un PDG blanc égocentrique,et une femme de ménage noire mère de 5 enfants.Non,l'important n'est pas là.Mais bien dans le message de tolérance.Ici,il est possible de faire fi des clivages sociaux,de la couleur de peau,ou de l'argent gagné.Avec des acteurs épatants comme Daniel Auteuil(toujours top)et Firmine Richard(spontanée),c'est encore mieux.Ca fait du bien parfois de voir la vie en rose...

L'une des très rares bonne comédie sentimentale française !
C'est un film très attendrissant et sans prétention qui nous fait passer un très agréable moment.
Je le conseille pour les moments où vous n'avez pas envie de vous prendre la tete, où vous avez besoin de votre dose de bons sentiments ... sans vouloir pour autant visionner un film médiocre !

Un concentré d'optimisme lucide est l'ingrédient principal de ce puissant anti-dépresseur qui devrait être remboursé par la sécurité sociale.
A passer en boucle les jours de pluie et/ou de blues

LA CRISE. C'est ça l'humour tant ravageur de Coline Serreau. Elle met le pied à l'étrier à Firmine Richard, la bonaventure, mais il y a des limites. Je veux bien être tolerant..... grottesque et même pas drôle.

Un film nécessaire qui nous éclaire sur l'homme. C'est le propos favori de colline Serreau. Dépendre la société avec ses travers. La crise (tournée plus tard) en est un prolongement encore plus fort, st-Jacques la Mecque aussi. Il y a toujours une rédemption possible dans ses films et c'est l'espoir d'un changement. Auteuil toujours génial

Aaahhh ... le film « Romuald et Juliette » est une très bonne comédie sociale rafraîchissante qui a réussi à bousculer le tabou dans les années 80 : le racisme ambiant dans le monde du travail, le mariage mixte, les classes sociales et les rapports entre les Blancs et les Noirs. Film très drôle, histoire d’amour moderne ... On dirait presque un conte qui raconte une rencontre improbable d’une femme de ménage noire, mère de 5 enfants issus de 5 pères différents, et d’un directeur blanc d’une entreprise des yaourts Blanlait, qui vit avec une femme et leurs deux enfants dans un appartement luxueux des quartiers riches ! Il y a de bons sentiments, des situations légèrement cocasses sur le décalage, disons, le choc culturel et sociétal.

Firmine Richard, inconnue à la sortie du film, joue le rôle d’une femme de ménage de 45 ans, travaillant la nuit dans l’entreprise Blanlait. Son rôle est touchant par son grand dévouement pour bien s’occuper de ses 5 enfants mais aussi pour bien travailler dans une entreprise Blanlait. Malgré elle, elle sera le témoin d’une conspiration organisée par les cadres collègues pour virer le directeur de 35 ans, joué par Daniel Auteuil (« Les Sous-doués », « Jean de Florette »). Il sera traqué par la brigade financière. Justement, Juliette essaie de lui ouvrir les yeux. Après l’avoir gentiment éconduite, il finit par solliciter par son aide pour prouver son innocence et va ... même se réfugier chez elle dans un deux pièces de HLM de banlieue. Une complicité se crée entre eux ... Ils sont très drôles ... un beau duo, euh non, un beau couple qui essaie de se comprendre, qui apprennent à se connaître ! Film à la fois drôle, naïf et fluide ... qui ne cherche pas à compliquer des intrigues, pour nous faire rire !

Ce qui est intéressant dans le film, c’est que la réalisatrice Coline Serreau s’amuse à alterner la vie quotidienne d’une femme de ménage et de ses 5 enfants avec une touche d’humanité , et le milieu aisé du directeur avec sa femme qui la trompe et ses enfants limite gâtés pourris ... Par exemple, les 5 enfants sont attachants, débrouillards, très soudés entre eux, ils n’auront pas d’argent de poche car ils savent que leur mère n’a pas les moyens financiers, ils doivent faire leurs devoirs pour réussir leur avenir alors que les deux adolescents reçoivent sans difficulté de l’argent de poche pour leurs sorties ... Ah oui, j’ai été surpris par la présence d’une actrice qui se verra propulsée dans le cinéma français : Isabelle Carré (« Marie Heurtin »), elle a une drôle de coiffure très années 80 ! Et encore une surprise, j’ai reconnu l’actrice qui jouera plus tard dans une série Tv « Avocats et associés »

J’ai adoré un plan de séquence, dès le début du film, qui montre le dévouement d’une mère, femme de ménage qui venait de terminer son travail dans la nuit. Une belle présentation d’une famille nombreuse avec une seule mère ! Le film « Romuald et Juliette » a été aussi pour moi une bonne dose de nostalgie des années 80 ! Quel plaisir de revoir l’intérieur des autobus avec des banquets oranges en cuir, des voitures et des vêtements à cette époque, et encore une enseigne vintage du magasin des vêtements « C&A » et le fameux TGV orange ! Bon, pour finir, on ressort de ce film avec le sourire aux lèvres !

Pas mal j ai apprécié ceux film même si remonte à quelques année pour moi toujours d actualité un bon moment passé

Jolie comédie sociale sympa et rafraichissante. Auteuil en pleine ascension et Firmine Richard épatante nous font sourire de bout en bout dans cette comédie sentimentale parsemée de sociale... C'est là qu'est le bémol ; d'une histoire d'amour black-blanc fallait-il en plus faire riche-pauvre ?! On comprend tous le message de tolérance mais à force ça devient surtout un film moralisateur. Cependant si on voit le film avec le bon degré il s'agit avant tout d'une comédie sentimentale de très bon goût.

Après le succès de « Trois hommes et un couffin », Coline Serreau revient en 1989 avec cette comédie sentimentale. Au-delà de la romance entre un homme d’affaires (Daniel Auteuil) et une femme de ménage (Firmine Richard), l’histoire cherche avant tout à aborder le thème de la tolérance au sein d’une société multiraciale. Bien entendu, il est indispensable de replacer ce film dans le contexte social et politique de l’époque qui voyait l’émergence, en France, du parti du Front National. Malheureusement, l’ensemble reste niaiseux et a surtout très mal vieilli. A noter les toutes premières apparitions furtives sur grand écran de José Garcia, Isabelle Carré, Lionel Abelanski et Carole Franck. Bref, un sacré tremplin pour un petit divertissement.

Une comédie appréciable et agréable, sans plus. De très bons acteurs permettent au film de sortir de la mélasse dans laquelle les a laissés la réalisatrice, Coline Serreau, avec son histoire peu crédible au fond. Les valeurs défendues dans ce film sont louables, mais elles sont mal défendues. On a du mal à y croire.

Qu'on se le dise ce n'est pas le meilleur film avec Daniel Auteuil, mais cette comédie a du bon, elle dépeint peut-être avec un peu trop de préjugés les relations entre les blancs et les noires et les coups bas dans le monde de l'entreprise.Néanmoins le scénario de ce film nous fait rêver tant la conclusion de celui-ci est belle. Sous couvert de dramatisme exacerbées et d'utopisme des fois un peu exagéré, ce film est dans la continuité de l'esprit de "3 garçon est un couffin", à savoir qu'il est à la fois marrant et touchant.A noter que Coline Serreau démontre qu'elle a du flaire en faisant jouer des petites scènes a Guillaume de Tonquedec (future vedette de "fais pas ci, fais pas ça") et à J.Garcia, le bouillant et sulfureux comiques connu comme le loup du blanc pour ces fresques et "conneries" en tout genre (Aller voir "Nulle part ailleurs" ou encore "Tout doit disparaître", "le boulet" ...).Mais revenons au film, aller le voir, on en reviens plus tolérant ou plus rêveur à vous de voir ...

Un film qui n'est pas si désagréable que ça à regarder, mais qui a terriblement vieilli et qui est truffé de clichés et de caricatures plus gros les uns que les autres. Sans parler du syndrome "années 80" et de ces brushing qui nous paraissent grotesques aujourd'hui, le film fait plus penser à du théâtre de boulevard qu'à une analyse sociologique...

Coline Serreau nous offre un véritable conte de fées, digne héritier de ses aînés américains signés Capra ou Lubitisch. Daniel Auteuil au mieux de sa forme nous livre une performance toute en énergie et en nuances, mais la palme revient à Firmine Richard qui débarque de façon fulgurante dans le cinéma français pour ne jamais y revenir. Quelle énergie que cette femme qui nous emporte avec elle dans sa petite famille! Pas étonnant qu’Auteuil tombe sous le charme faisant fi des préjugés et des kilos superflus de la belle plante venue des îles. Trois visions du film et à chaque fois le même plaisir ! A noter les débuts en figuration d’Isabelle Carré.