Avis : The Fountain - Page 7

Alors oui The Fountain est esthétiquement beau (un peu trop surréaliste selon moi), doté d'une mise en scène réussie accompagnée par une BO pas mal et des acteurs qui interprètent assez bien leurs rôles. Cependant, le scénario est incohérent, nous perdant totalement dès le départ du film alors que le synopsis semblait intéressant. Il est rare que je n'arrive pas à comprendre un film, mais c'est le cas ici. Je me suis accroché pour le finir, avec sa conclusion qui est abracadabresque. Bref incompréhensible malgré une approche psycho-philosophique sur la mort qui aurait pu être intéressante.

Connaissant peu le cinéma de Darren Aronofsky, si ce n’est son anticonformisme avéré, sa filmographie plaide malgré tout en sa faveur ; et si la grande majorité de ses œuvres ont rencontré des critiques élogieuses en la matière, The Fountain semblait soulever des avis bien plus partagés. Mais, notre intérêt éveillé, on succombe à la tentation de découvrir ce véritable ovni cinématographique, dans tous les sens du terme ; la mise en scène d’un récit aux tendances oniriques comme métaphysiques va alors nous subjuguer, de par son fond comme de sa forme. La réalisation visuelle magnifique d’abord, associée à une BO enchanteresse, va nous transporter au sein d’une ambiance unique, poétique et émouvante … car le sujet bien qu’obscur dans un premier temps, ne va cesser de véhiculer un flot d’émotions palpable et saisissant, au fil de la quête de Tom (Hugh Jackman). Concernant cette même quête, entremêlant trois époques distinctes mais intimement liées, on y découvre un amour intemporel entre deux êtres terriblement attachants ; Hugh Jackman dans le rôle-titre est captivant, tandis que sa partenaire à l’écran j’ai nommé la ravissante Rachel Weisz en fait de même. Le contraste entre ces deux protagonistes est lui des plus exquis, la calme déstabilisant de l’un contrebalançant à merveille le cœur à vif de l’autre ; néanmoins, l’intrigue de The Fountain comme sa mise en scène stylisée n’aident pas à la compréhension globale du spectateur, ce qui reste très regrettable. Malgré tout, la qualité évidente de ce film à des lieux de toutes conventionalités nous transporte sans mal au gré de son histoire passionnante, aux tenants et aboutissants si prenants. Finalement, celui-ci se conclut au gré d’un final époustouflant, forçant notre admiration, bien que le ton alambiqué du long-métrage donne lieu à un dénouement des plus mystérieux … mais l’on en ressort apaisé, au même titre que le principal intéressé. En conclusion Darren Aronofsky signe là une œuvre formidable, qui à défaut de constituer un divertissement pleinement satisfaisant, est à elle seule une expérience cinématographique dont on ne ressort pas indemne.

Belle manière de présenter l'âme humaine et ses expériences incarnées dans différentes vies, celle-ci devenant de plus en plus expérimentée, perdant ses peurs, notamment de la mort, passant de l'expérimentation du pouvoir, à l'amour humain à la compréhension de sa nature d'âme. Les acteurs sont sympas, la réalisation et la mise en scène très professionnelles et originales sans être exceptionnelles. Les effets dramatiques sont un peu lourds et théâtraux, à la limite du caricatural. Manque un peu de substances pour ceux qui comprennent le film, aurait pu être un tout petit peu plus didactique pour les autres....

Une belle histoire d'amour à travers les âges. Hugh Jackman incarne à merveille ce personnage souhaitant sauver sa femme (superbe Rachel Weisz) d'une maladie encore incurable.

L'ensemble est très philosophique et spirituel et les décors sont très dépouillés. C'est justement l'un des inconvénients du film : le futur proposé est trop peu recherché alors que le présent et la passé tiennent la route niveau décors.

Si le scénario se veut intelligent, en revanche, la réalisation et les dialogues sont un peu répétitifs. A signaler néanmoins une très bonne musique, bien adaptée à l'histoire et qui transcende l'impact du film.

J'aurais voulu adorer the fountain, mais hélas, ce n'est pas le cas, tant sans faux. Alors que le film avait déja recu un accueil glacial des critiques, je me suis tout de même laissé tenter par le film, le thème me paraissant fascinant. Hélas, la déception a été importante. Il faut néanmoins reconnaitre trois qualités incontestables à ce film : son esthétique, quelques scènes étant réellement somptueuses à plusieurs moments, sa musique, envoutante et personnelle, mais surtout son magnifique duo d'acteurs : Hugh Jackman, qui ne cesse d'étonner, et Rachel Weisz, gracieuse et émouvante au possible. Toutefois, alors que 2001 ne contenait que deux de ces qualités (l'esthétique et la musique), l'un est un chef d'oeuvre inoubliable et absolu, l'autre est un film manqué. La faute à une ambition peut être trop grande, faisant ressortir de nombreuses lacunes et des défauts certains, notamment dans le scénario. Bien que l'immortalité soit un thème passionnant, ainsi que l'amour à travers les ages, Aronofsky s'enferme dans un bourbier dont il lui est semble impossible de sortir, tellement l'ensemble est confus, notamment au niveau des rapports entre les différentes époques. C'est d'ailleurs la fin qui nous laisse surtout cette impression. Alors qu'elle est pourtant visuellement superbe et nous éblouit, elle ne nous convainct pourtant pas, cette dernière étant quasi incompréhensible, et c'est même parfois un peu irrité que l'on assiste à ce défilé d'images, certes somptueuses, mais sans doute trop appuyés, et ne laissant au spectateur qu'une réelle amretume. The fountain aurait pu être un chef d'oeuvre, c'est un film raté. Toufefois, ne pas trop lui jeter la pierre, l'entreprise était très louable, et c'est pourquoi on redonnera volontiers sa chance à Darren Aronofsky, brillant technicien. Peut être aura t'il compris cette fois qu'il est quasiment impossible de faire de bons films avec un scénario inconsistant...

je pensais avoir déjà laissé une critique sur ce film mais non, je répare cette erreur. Je le qualifie de poesie visuelle. Il n'y a pas de meilleure appellation selon moi. Les teintes jaune-ocre du film, la musique juste captivante (franchement achetez le CD de la BO il n'y a pas une seule piste a jeter tellement c'est mythique), la façon emotionnelle dont le film est traité, c'est tout simplement un veritable OVNI. Je l'ai loupé au cinéma, je m'en suis mordu les doigts. Sorti ici dans presque le total anonymat, je suis restée sans voix devant ce chef d'oeuvre en le decouvrant en DVD. Il ne plaira pas a tout le monde, je dirais qu'il faut une certaine ouverture d'esprit pour aimer et pour adherer à cette oeuvre graphique mais il est unique en son genre. On encense Black Swan, certes un bon film du même realisateur (et surtout porté par N qui fait un travail impeccable sans reproche), mais The fountain le depasse dans tous les domaines. H. JACKMAN est genial dans ce role qui sort de ses standards habituels.

Un film d'une rare beauté, et d'une rare poésie .
Aronofsky prouve grâce à ce film qu'il est un grand réalisateur.
Dommage qu'il n'ai pas eu la reconnaissance qu'il mérite .
L'amour qui transcende le temps et l'espace, un message qui peut sembler simple au premier abord, mais avec la maestria du réalisateur, donne un nouveau souffle à un cinéma qui hésite souvent entre bel images mais scénario vide, ou l'inverse.
Hugh Jackman prouve aussi qu'il n'est pas que wolverine ou Australia !

Un film trop étrange, totalement inintéressant et quelconque. Le scénario est franchement tiré par les cheveux, l'intrigue est incompréhensible et pas du tout prenante. Les personnages sont loin d'être attachants. Quant à Hugh Jackman et Rachel Weisz, ils nous proposent une interprétation très faible et sans magie. Bref, "The Fountain" est un gros navet.

Darren Aronofsky nous livre ici une fresque épique et onirique dont l'esthétique merveilleuse sert magnifiquement une intrigue particulièrement émouvante et portée par le jeu grandiose des deux comédiens.

J'ai du mal à saisir pourquoi la moitié des critiques est si dure. J'imagine que c'est le genre de film qu'on adore ou qu'on déteste, sans entre-deux. Pour ma part, l'histoire d'amour a transcendé le scénario un peu chaotique et le manque de lucidité dans la réalisation. Le personnage du moine m'a peu convaincu mais les deux autres, et plus particulièrement le Tom d'aujourd'hui m'a accroché. J'ai perçu le conquistador et l'homme de l'espace comme un accompagnement de l'histoire principale et je pense que c'est un des éléments qui a fait qu'au final j'ai apprécié le film, car j'ai pu raccrocher mon intérêt au héros du monde moderne, criant de sincérité. Si on se laisse trop emporter par les deux autres facettes d'Hugh Jackman, l'ensemble du film perd un peu de son sens car aucune des deux histoires n'apportent suffisamment de réponse ou de concret que pour donner un vrai sens au film alors qu'au final il y en a un bien distinct une fois toutes les pièces rassemblées : l'acceptation.

Peut-être le plus beau film sur l'amour éternel... La réalisation est incroyable, épaulée par une symphonie belle à en chialer. Le film émerveille (du jamais vu pour les scènes se situant dans le futur), émeut (la maladie de l'être aimé) et pose une réflexion sur l'amour, la vie, la mort et la quête de l''immortalité. Le réalisateur surdoué Darren Aronofsky ajoute un chef d'œuvre à sa filmographie déjà très éclectique. Bouleversant !

Il n'y a pas dix mille interprétations possibles : l'histoire des conquistadors concerne la vision de Izzy, le présent est l'instant T, là où l'on apprend la maladie et on fait face à la perte de l'être cher, et l'aspect nirvana est le futur, le combat que l'on mène pour accepter la mort de quelqu'un. A certains instants, j'ai trouvé ce film prétentieux, mais je préfère amplement celui-ci à "Tree of life". A découvrir l'esprit posé et en connaissance de cause, sinon on l'appréciera jamais à sa juste valeur.

«The Fountain» est de ces films que l'on peut admirer ou détester tout en avançant, que l'on soit d'un bord ou de l'autre, des arguments recevables. Tout dépend de la façon dont on a été touché par le récit porté à l'écran, malgré d'indéniables maladresses les qualités esthétiques, thématiques et formelles étant bien là : certains les jugeront poussives ou emphatiques, c'est compréhensible. Pour ma part j'ai été conquis! Pourtant j'étais tout sauf un admirateur de Darren Aronofsky, «Requiem For A Dream» et «The Wrestler» ne m'ayant pas franchement laissé un bon souvenir. Mais là bizarrement ça marche! Peut-être par ce qu'il s'est livré corps et âme à ce projet périlleux qui bien des fois failli ne pas voir le jour : fini le moralisme lourdingue et démonstratif, et pas encore de sentimentalisme mièvre et consensuel. Ce moment d'abandon lui a malheureusement valu l'incompréhension de tout un pan de la critique et du public, pourtant c'est à mon sens de loin son meilleur film, et ça le restera peut-être s'il n'ose pas réitérer (et dépasser) l'exploit. D'une poésie débridée, d'une esthétique magnifique, «The Fountain» est certainement l'une des plus belles histoires d'amour portées à l'écran, combat d'un couple qui doit affronter la maladie et la mort, quête d'un homme déterminé à conquérir la vie éternelle pour sauver son épouse. Les symboles sont nombreux, empruntés aux religions occidentales, orientales et pré-colombiennes, dans ce qui demeure une oeuvre intimiste malgré l'ambition du sujet traité. Point d'esbrouffe ici, les acteurs sont émouvants au possible, jouant leur rôle avec justesse et implication, et donnant à cette fable un caractère universel des plus appréciables. Les trouvailles visuelles sont à couper le souffle et certains plans à tomber par terre, d'autant plus que les trucages sont parfois réalisés avec trois fois rien ! Oeuvre singulière, d'une richesse visuelle et thématique rare, d'une émotion à fleur de peau, «The Fountain» se révèle être un film terriblement attachant, et une grande réussite pour Aronofsky qui s'est battu avec ténacité pour que son projet aboutisse. Tout simplement beau à pleurer... [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/

Un film fabuleux qui se laisse partir en sucette dans les dernières minutes, perdant une demi-étoile au passage. Le synopsis rédigé par Allo-Ciné est faux, sachez le. Si vous comprenez le film comme cela, vous n'aurez aucune chance d'apprécier. Il n'y a pas trois époques, il n'y en a qu'une, qui se dépasse en rêves et en mythes, comme trois façons de voir la mort. La mort, thème central du film, est abordée avec une sensibilité incroyable, fantasmée par ici, redoutée par là. Et lorsqu'inéluctablement elle survient, le film devient émotion pure. J'en ai versé ma larme, ce qui est, je vous l'assure, quasiment une première. Vraiment dommage qu'Aronofsky lache alors le tempo du film, maitrisé jusqu'ici, et bâcle une fin qui aurait mérité d'être plus courte et moins ésotérique. Il ne faut toutefois pas oublier
ce qu'il a donné auparavant : un chef d'œuvre !

Quel film! ce film est une véritable perle! L'histoire, portée par une bande son des plus belles jamais réalisées, m'a transporté, m'a bercé durant 1h30. Quel film! Je le répète tellement je suis sorti de ce film surpris, apaisé, avec une vision différente de la vie et de l'amour. La morale de ce film qui est tellement juste, tellement vraie, est transmise par un jeu d'acteur des plus remarquables. Ce film ,plein de poésie, est tout simplement magnifique. Si je pouvais mettre 18 étoiles, je le ferais sans hésitation. Il est simplement dommage que ce voyage mystique ne soit pas accessible pour tous, laissant ce film grandiose incompris pas beaucoup.