Avis : The Fountain - Page 8

Peut être l’un des plus beaux films d’amour que j’ai vu de ma vie, mais aussi le film le moins connu d’Aronofsky et c’est une honte !
Difficile de décrire cette œuvre qui se déroule sur plusieurs époques, de l’inquisition espagnole à nos jours, voire même au-delà dans un futur cosmique, et traite du mythe de l’Arbre de Vie et du combat d’un homme à travers les âges pour sauver la femme qu'il aime. Pour moi, il s’agit avant tout d’un hymne à l’amour éternel, à cet amour passionné qui va guider le personnage principal sur plusieurs siècles toujours dans le but de sauver sa bien-aimée, comme plusieurs vies vécues par le couple avec toujours ce même dénouement dramatique et cette lutte perpétuelle contre la mort. Un film profondément philosophique donc sur le thème de la vie, de l'amour, et de la mort.
Visuellement le film offre des images à couper le souffle, une folie douce plein de créativité, d’onirisme et d’émotion, comme une ode à la vie. La bande son amplifie encore cette poésie, elle est l’œuvre du génie Clint Mansell qui nous envoute et nous entraine avec lui jusqu’au dénouement final, tout en orchestration symphonique et en intensité.
Et puis viennent les deux acteurs, quasi seuls durant 1h30. Rachel Weisz est superbe, toujours touchante et juste. Mais c’est Hugh Jackman, plein investi, qui porte réellement le film et livre une prestation tout en pudeur et en nuance. Il est bouleversant dans son combat et son amour démesuré pour sa femme. C’est beau tout simplement.
En conclusion, je dirais que, comme un tableau ou une sculpture peuvent nous toucher en plein cœur, nous émouvoir, sans parfois trouver les mots pour décrire nos émotions, « The Fountain » procure ce genre de sentiment. Il ne touchera pas tous les spectateurs, certains passeront sans doute à coté ou trouveront son scénario ridicule, mais d’autres, comme moi, y verront une œuvre d’art à la puissance émotionnelle immense qui prend vie devant nos yeux et une formidable histoire d’amour qui défie le temps.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)

Déçu d'Aronovsky dans ce film qui heureusement dure 1h30 ! Plus je n'aurais pas put. Ennuyant, difficile à cerner et fort étrange, j'espérais bien mieux. Pour vois dire, sans le résumé de notre cher allociné je n'aurais même pas compris qui était ce gars dans cette bulle (ressemblant soit dit en passant à une boule à neige, avec des effets spéciaux également fort mauvais). Parfois sans queue ni tête, ce film pas toujours compréhensible ennuie. Aronovsky devrait se contenté de drame type Black Swan et Requiem for a Dream, cela lui réussi bien mieux que ces thèmes alambiqués où il essai de faire de la philosophie à deux francs six sous (en l'occurrence ici, en évoquant la mort et l'arbre de vie).

THE TREE OF LIFE. Et si Darren Aronofsky se foutain un peu beaucoup de nous. Un labyrinthe ou se mélange esthétisme et confusion de genre. Son poème viscéral s'égare dans le temps.

Film sympathique.
Une histoire d’amour/fantastique sur l’immortalité, assez comparable à The Tree of Life.
Commençons par la réalisation d’Aronofsky, comme souvent dans ces films : plutôt magnifique, des plans superbes à couper le souffle, un esthétisme hors du commun.

La bande son : géniale. Encore une fois, il engage Clint Mansell (musique de Requiem, Moon) pour la musique : un des meilleurs de notre époque qui livre une fois de plus une superbe performance, la musique accompagne le film et s’inscrit dans sa lignée.
Les acteurs : Jackman dans le rôle de Tommy : je ne suis pas fan de cet acteur mais doit avouer que sa performance était des plus convenables, il interprète 3 personnages arrivant à les distinguer mais aussi à les mêler inextricablement. Rachel Waisz dans le rôle d’Izzy est superbe, pas facile d’interpréter un rôle si proche de la mort sans le rendre caricatural, elle reste très juste et envoie de l’émotion à tout va tout en restant simple et naturelle.

Maintenant le cœur du film : le scénar/message : là c’est en même temps l’originalité, le point fort et le point noir du film. L’histoire d’amour lié à l’immortalité pour vivre pour toujours avec son autre moitié est bien pensée, le message sur le cycle de la vie est juste et beau mais… pourquoi envoyer autant de scènes semblant lourdes de signification pour au final délivrer un message aussi simple mais néanmoins juste du cycle de la vie : « mourir pour renaître, mourir pour permettre la vie ».
J’ai l’impression que le réal a voulu ici tenter de livrer une œuvre imprégnée de signification pour faire croire à un film plus compliqué qu’il n’est réellement, on peut ainsi se passer de beaucoup de scènes notamment finales pour livrer le même message, je dirais qu’il en a trop fait : cela laisse un goût amer d’incompréhension illusoire du film assez irritante pour des prétentieux cinéphiles comme nous ^^.
Mais encore une fois, ce message est très beau et j’y adhère totalement, le cycle de la vie et l’inutilité de « l’immortalité ici sur Terre » sont deux thème intéressant et à mon goût justes.
Ce film est donc un bon film dans l’ensemble, Aronofsky en a juste un peu trop fait. 3,5/5.

Aronofsky n'était pas loin du chef-d'oeuvre on ne peut nier la beauté de ce film (certains moment ne sont pas sans rappeler du Jodorowsky) malheureusement The Fountain perd trop de temps avec les scènes se passant à notre époque, ces moments là sont moins poétiques et surtout banals par rapport au reste. Cependant The Fountain reste visuellement très beau et nous émerveille.

Un film d'une extrême nullité, un exemple supplémentaire que S.F. et philosophie ne font pas bon ménage. Mais là c'est encore pire c'est un récit mystique exécrable qui délire sur un élément biblique et profère des scénarios indécents qui ne mettent en scène qu'une fascination pour la mort dans un gros délire.

Voyage dans les méandres du cerveau et de la valeur du temps face à l'amour et à la mort. Film très visuel peut-être trop visuel. Un fabuleux travail esthétique qui malheureusement laisse en suspend une histoire qui aurait pu être prenante.

Je dors, tu dors, il dort, nous dormons, vous dormez, ils dorment. 9 heures, c'est un poil trop long pour le média cinéma, sinon c'est intéressant, je vous assure, c'est... Non, bon, hum... C'est chiant en fait. Hugh Jackman et Rachel Weisz sont dans un bateau... hum, une bulle, enfin un truc cool, moderne et simple à la fois, genre on aurait pu l'inventer y'a cents ans, mais on doit être trop stupides pour ça... 1h30 de sieste offerte par dvd acheté! Attention, les stocks sont limités, il nous en reste que 500.000 ! 4 dialogues pour 1h30 de film, j'en connais un qui s'est pas foulé, moi! Sur ce... bon film

Un film définitivement à part. Reposant entièrement sur l'émotion, il emmène le spectateur dans des univers visuels et des époques extrêmement variés. La symbolique est omniprésente, pourtant le spectateur est invité à se laisser guider non par sa raison mais par son coeur. Parce qu'il faut être honnête, la raison elle dit quoi ? Eh bien elle dit merde tout simplement. C'est longuet, limite soporifique, on est paumé avec ces changements permanent d'univers, la fin n'est pas vraiment une fin mais plutôt une pirouette à la con, l'association du milieu médical et de la conquête de l'Amérique relève du grand n'importe quoi, le rapprochement entre les saintes écritures et la figure de Bouddha est encore plus à mourir de rire, la débauche d'effets visuels masque mal finalement la vacuité de l'intrigue. En clair, ce film mérite soit aucune étoile, soit quatre étoiles, je vois mal un juste milieu possible. Pour ma part, je penche malgré ce que j'aurais cru vers le côté lumineux de la force. Je ne retiens que la beauté, l'émotion, le ressenti.

N'ayant pas compris grand chose au film et vu mon envi de quitter le cinéma a seulement la moitié du film, je peux difficilement mettre autre chose que 0 étoile.
Je suis cependant déçus de pas avoir compris le message du film, celui ci avait l'air intéressant. ( ou pas ... )

magnifique, ceux qui ne l'ont pas compris n'ont rien compris ! C'est un film profond, captivant, les jeux d'acteurs je n'en parle meme pas. Pour la traduction....veuillez le voir en VO svp...

Si Cloud Atlas et The Fountain présentent de multiples points communs, ces deux films ne peuvent, pour autant, être confondus. En effet, The Fountain souffre d'insuffisances qui nuisent tant à sa compréhension globale qu'à la compréhension du message qu'il entend délivrer.

Ces insuffisances se cristallisent sur un point essentiel : le scénario. Génial pour certains, escroquerie pour d'autres, il est loin de faire l'unanimité, et est, en tout cas, peu accessible.
Mais ce film en vaut le détour pour le travail très personnel réalisé par Darren Aronofsky (réalisateur de Requiem for a Dream ou encore Black Swam), abordant des thématiques universelles sous un angle original. Il présente également un intérêt de par l'excellent jeu des deux acteurs principaux (Hugh Jackman et Rachel Weisz), ainsi qu'au vu de son esthétique travaillée et de sa bande-son remarquable.

Ce conte philosophique sur l'amour, la mort, la spiritualité a connu de nombreux démêlés avec les studios (départ des acteurs pressentis pour les rôles principaux, division par deux du budget prévu initialement). Il fut, finalement, un total échec commercial !

Pas de surprise, je m'attendais à la déception. The Fountain est à ce jour le plus mauvais film de Darren Aronofsky ( en même temps il n'en a fait que trois, mais a t-il vraiment autre chose à dire après ce film prétentieux et outrageusement alambiqué ? ). Pi était intéressant, en dépit de son caractère abscons, Requiem for a Dream était le film efficace par excellence, et The Fountain est aujourd'hui un ratage, une sorte de trahison cinématographique. Le film est "construit" en trois étapes, ou plutôt trois époques: 1500 après JC, 2000 après JC, et 2500 après JC. Le premier défaut du film est alors dans sa narration multipliant les incohérences ( on y parle d'abord de Jésus Christ, puis du Bouddah, ce qui donne au film une dimension mysthico-grotesque ). Puis arrive le défaut suivant: la musique de Clint Mansell est une copie conforme des deux précédents films d'Aronofsky, le compositeur se contente de reprendre les thèmes de Pi et de Requiem et de les remixer. Enfin, l'esthétique racoleuse finit de nous achever dans les dernières vingt minutes du film, vingt minutes dans lesquelles les effets spéciaux plombent l'intrigue ( mais y en a t-il vraiment une ? ). En conclusion de cette critique, je dirais que le seule point positif de The Fountain réside dans sa genèse: Aronofsky aura mis six ans pour réaliser The Fountain, ce qui prouve que le projet était ambitieux, et donc en un certain sens respectable, d'où mon étoile...

Un film fantaisie où la réalité prend la forme d'un récit imagé qui apporte une touche poétique à l'intrique. Néanmoins le film est trop superficiel et se perd à vouloir trop en faire, de plus les acteurs ne sont pas terrible. Au final vraiment peu attrayant!!

Une œuvre métaphysique aussi ambitieuse que fascinante et enivrante, visuellement sublime, portée par l’interprétation séduisante du couple Rachel Weisz/Hugh Jackman.