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Bertie Quincampoix
69 abonnés
1 737 critiques
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3,5
Publiée le 8 janvier 2022
Réalisé par le cinéaste japonais Hideo Nakata en 2002, quatre ans après son film-culte d’horreur Ring, Dark water prend la forme histoire d’épouvante qui nous plonge dans le quotidien d’une mère de famille divorcée et de sa jeune fille. Contraintes de louer un appartement dans un immeuble vétuste, elle et sa fille vont rapidement être témoins de phénomènes inquiétants en lien avec la présence abondante d’eau dans leur nouveau domicile. Très efficacement mis en scène, souvent angoissant, Dark water est d’abord et surtout un film respectant les codes du genre, mais il est aussi l’histoire plus intime de la perte d’un être cher et du temps qui passe, autant qu’un long-métrage sur les névroses du Japon contemporain. Solide et effrayant.
On passe tout d'abord par une heure et quart de terreur, épouvante, on tient fort son fauteuil, on tremble, arrive la fin du film où l'on comprend, on s'emeut, on est presque choqué ... Merci Hideo Nakata, bien que non fan de Ring (sauf Ring o, qu'il n'a dailleurs pas realisé), je suis resté scotché sur ce film, que j'ai évidemment regardé plusieurs fois pour m'en imprégner... tout est bien choisi, bien filmé, bien joué... le film qui m'a le plus effrayé : j'ai désormais peur des sacs rouges !!!! qui aurait cru posssible d'effrayer un spectateur pendant une heure et demie avec de l'eau et un sac ? Encore bravo ....
Très bon film japonais , par le créateur de Ring , histoire terrifiante , ce film prouve encore une fois que les japonais sont capable de produire de très bon film horrifique , a la hauteur d'un film américain comme Amityville ou autre culte ...Très bon film , beaux fantôme aux cheveux , juste trop beau . A voir .
Encore une perle du cinéma asiatique dans ce style qu'ils affectionnent tant. L'ambiance lugubre et humide est omniprésente et donne une réelle impression d'oppression de plus en plus étouffante. Seul la fin un peu trop métaphysique m'a un peu déconcerté.
pas mal... ce film est plus un drame horrifique à ambiance qu un film d horreur... l histoire est intéressante au début puis vire au mélodrame larmoyant qui tente de nous tirer les larmes... la mise en scène est très lente... les acteurs sont plutôt bons... en revanche la fin n est pas terrible... elle est tirée par les cheveux... elle arrive en plus de manière abrupte puis on a un gros cut pendant le dénouement et après on se retrouve 10 ans plus tard dans l histoire... bref dans l ensemble c est un assez bon film mais un peu mou et dans lequel on explique pas grand chose à la fin... PS: Elisa Lam a probablement vu ce film avant de mourir...
Encore un film d'horreur asiat absolument génial, dans la même veine que Ring. Là aussi, le réalisateur excelle par la suggestion faisant monter la tension tout au long du film. En revanche, il est vrai que la scène avec le fantôme gâche un peu. Mais bon, ce n'est pas bien grave.
Merci, j’ai maintenant peur des fuites. Dans tous les sens du terme : les plombiers ont remplacé la dame blanche… (pas évident si vous avez un appart qui comporte une douche sans bac à douche). Cette phobie va être dure a gérer mais heureusement je suis assez stable pas comme la dame du film. Nous avons effectué des recherches sur un blog des années 2000 pour comprendre la fin : laissez moi vous avouer qu’elle est très très décevante. C’est un peu comme si le film était résolu par le pouvoir de l’Amour (ça me déplaît pas normalement mais là un gosse est mort quand même) (ou plusieurs on a pas compris) (peut-être même la mère au final) (le concierge ?)
On reprend les ingrédients de "Ring" (la petite fille notamment), on exploite le filon de l'eau qui coule partout pour plonger dans une ambiance inquiétante mais il ne se passe pas grand chose: la partie horreur est laissée de côté malgré une ou deux scènes, la partie drame (spoiler: la femme divorcée qui élève seule sa fille ) ne m'a pas convaincue.
C'est trop bien,mais c'est long et très lent.Par contre c'est super bien filmé,l'ambiance est bien rendue ,mais j'aurai voulu voire des voisins.Mais il est quand même flippant ce film.ça fait du bien quand c'est la fin.
"Dark Water", derrière les événements étranges et fantastiques qu'il décrit (au sens littéraire du terme), fait preuve d'une subtile poésie à travers l'exploitation du thème de l'amour maternel. L'horreur est là pour révéler la véritable idée du film, simple et touchante. Empreint d'un certain symbolisme (l'eau pour la mère, le feu pour le père dont la mère veut se séparer...), ce film marque son spectateur et le déroute. Il varie les registres sans tomber dans le contraste exacerbé et risible. On passe de l'effroi à la compassion, du cri aux larmes. Bref, un film maîtrisé, terrifiant et émouvant.
Avec Dark Water, il est ici question d’épouvante et non d’horreur, et d’une forme de mélodramatique d’épouvante donc, magistralement mis en scène. Les quelques scènes horrifiques sont surtout là pour nous montrer le désespoir du fantôme, qui ne fait pas peur, mais qui souffre. Ce n’est pas un ectoplasme bête, méchant, avec un rire caricatural d’outre-tombe. Dans Dark Water, il n’y a pas une goutte de sang, et pourtant à de très nombreuses reprises, l’on frissonne de la tête aux pieds.
Dans Dark Water, c’est ici toute la place du patriarcat qui sert de base et de décor avec ce combat ordinaire d’une femme pour apporter de la dignité à sa fille. Nakata installe ici un véritable récit empathique, dans un film qui fait autant peur qu’il nous touche en plein cœur. La tristesse du fantôme est d’une certaine façon assez fabuleuse tant elle nous affecte par son niveau de souffrance et de désespoir. Tout au long de Dark Water, cette pluie omniprésente au-delà d’apporter cette touche mélancolique, avec des plans de déambulations très poétiques, vient comme une allégorie des larmes de la profonde désolation du spectre, qui devient celle du spectateur.