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inspecteur morvandieu
14 abonnés
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1,5
Publiée le 22 janvier 2024
Nostalgique du Japon où elle est née, Amélie est une jeune belge intégrant une multinationale de Tokyo. Confrontée à l'organisation et à la culture du travail japonaises, elle découvre à ses dépens des règles sociales et communautaires qui la conduisent de déboires en humiliations. Moins maladroite que méconnaissante des principes de travail japonais, Amélie l'ingénue reçoit les brimades avec un certain sens de la résignation et de la dérision. Sur la forme, le sujet d'Amélie Nothomb est tout à fait original et annonce probablement plein d'anecdotes cocasses. Mais la comédie insolite de Corneau s'avère vite étriquée, tant du point de vue de l'espace, circonscrit à l'étage d'une tour, que du scénario. Sa dimension sociologique se limite à des relations collégiales antagonistes déterminées par l'autoritarisme des chefs de service et par la soumission qui leur est due. De ces rapports conflictuels et de l'incompréhension entre l'occidentale et ses employeurs, on fait vite le tour. D'une part parce que les personnages, univoques jusqu'à la caricature, manquent singulièrement d'épaisseur, d'autre part parce que la mise en scène est une suite de situations redondantes, d'entretiens bavards et de reproches continuels. Les dialogues sont généralement médiocres (les commentaires "off" de l'héroine traduisent un humour et une ironie un peu ternes) d'autant que la post-syncronisation -en français! Une hérésie- du film n'est pas convaincante et enlève de son authenticité au sujet. On sauvera de ce film monocorde et sans saveur la composition attachante de Sylvie Testud, toute en expressions craintives ou hébétées.
Une description étonnante de la société japonaise, mais néanmoins amusante. Alain Corneau, à défaut de savoir bien filmer (quelle horreur, de violents panoramiques à partir d'inserts !)manie bien l'humour de la situation, situation de confrontation entre cet échantillon occidental et la compagnie nippone. Une torture mentale amusante car totalement caricaturée, mais qui permet de voir des personnages amusants ou de merveilleuses actrices (Sylvie Testud, grande performance et mignonne ; Kaori Tsuji magnifique et sadique). Stupeur et Tremblements surfe sur l'univers asiatique, très intéressant, et le chouchoute volontiers. Quelques longueurs et des erreurs dans la direction des acteurs comme dans l'écriture de certaines scènes ne permettent pas au film d'être mémorable. Un bon divertissement, pas trop fade, mais pas trop appétissant non plus.
L'histoire d'une occidentale qui veut travailler à Tokyo et qui va être prise par une grande multinationale japonaise ou le systéme hiérarchique est respécté à la lettre. Film intéréssant puisqu'il expose les conditions de travail au Japon qui sont bien différentes de celles qui prévalent en occident. Chacun à son supérieur hiérarchique dans cette immense tour de verre qui à une magnifique vu sur le reste de la ville japonaise. Sylvie Testud n'est pas exceptionelle dans le sens ou à mon avis elle éxagére son jeu, ça se voit et ce n'est pas agérable. J'ai même parfois l'impression qu'elle se force alors qu'elle devrait jouer plutot sincére. En revanche, excellente intérprétation pour Kaori Tsuji ( elle m'excusera de ne pas réussir à retenir son nom ) qui joue son rôle à merveille. Bien pour le reste des supérieurs qui hurle quasiment continuellement. Et j'apprécie cette sorte de guerre entre Amélie et Fubuki. Mais plusieurs choses génent, d'abord la musique, du clavecin si je ne m'abuse ( Bach ), qui ne vas pas du tout avec le film. La réalisation n'est pas trés original et ressort trés classique. Et enfin, le fait de faire travailler Amélie et demander de recomencer à l'infini n'est pas trés intéréssante et m'a particuliérement lassé du film ( motif qu'on retrouve dans le diable s'habille en prada et qi éxaspére plus qu'autre chose ). En un mot assez moyen.
Il faut reconnaître au propos une originalité certaine. Il faut reconnaître que la prestation de Sylvie Testud est impressionnante. Mais il faut reconnaître que passée la première demi-heure, le film tourne à vide, par manque de situations nouvelles et l'enlisement quasi-volontaire de l'héroïne n'a rien d'intéressant. Reste un portrait de la société japonaise, avec ce qu'il peut avoir de subjectif.
Il y a parfois des petits bijoux inattendus ... et ce film est un exemple merveilleux des films à petit budget, simples sans être simpliste, mais qui réussissent à vous surprendre et à vous charmer. Le scénario est excellent, les acteurs sont bons ( Sylvie Testud est top !) et l'inventivité de la mise en scène - certes modeste - est plaisante : ce cruel cauchemar devient un une sorte de rêve satirique croustillant d'humour pince-sans-rire. J'ai beaucoup aimé.
Stupeurs et tremblements et un super film, j'adore l'actrice sylvie testud qui joue super bien le rôle d'Amélie, j'aime aussi jes acteurs et les passages qui sont parfaitement identiques au livre qui est génial !!
Quand la Belgique (incarnée par Silvie Testud) s'invite au pays du soleil levant, on obtient une jolie fable sur le choque des cultures. Dans un raffinement très asiatique cette comédie se déroule toute en légèreté et fluidité, pleine de paradoxes. Un véritable bijou de narration et une actrice éblouissante dans ce rôle qui mêle ingénuité et force de caractère. Le huis clos n'est pas un exercice facile et la réalisation d'Alain Corneau s'en sort relativement bien.
Un très bon film. Il est on ne peut plus fidèle au parfait roman d'Amélie Nothomb, et Sylvie Testud campe à merveille l'écrivaine, tout comme les autres acteurs le font pour leurs personnages respectifs. De plus, ce film reflète parfaitement la réalité parfois douloureuse de la conception du monde du travail par les Japonais.
Amélie Nothomb sait y faire, pour faire passer la fiction pour la réalité ! Le film retranscrit à merveille l'ambiance du roman.
L'actrice qui joue Amélie excelle: elle a su sortir des répliques parfois très compliquées en japonais, uniquement en les ayant retenues phonétiquement (!) Celà écorche parfois les oreilles pour un japonisant, mais celà reste néanmoins une prouesse.
En ce qui concerne le film lui même, cette descente aux enfers japonaise est une véritable réussite, et le dénouement est excellent.
Ce film m'a vraiment déçu! Les personnages sont froids, Sylvie Testud a la même expression durant tout le film (qui est looong!), peu d'actions dans un scénario très pauvre et je ne parle pas de la bande son accompagnée d'un clavecin affreux... Ne perdez pas votre temps :)
"Stupeur et tremblements" est "Furyo" transposé dans le monde de l'entreprise. On retrouve le contraste entre Occident et Orient, notamment sur la définition de l'honneur, et l'ambiguïté des personnages. Sylvie Testud est épatante dans son personnage qui accumule les gaffes de par le décalage. Mais pour son premier rôle, c'est surtout Kaori Tsuji qui impressionne dans un rôle tout en ambigüité de supérieure hiérarchique impitoyable qui pourtant suscite sans arrêt l'admiration de sa collègue. Un film à la fois drôle et poétique, en tout point remarquable.
Un film ennuyeux. Mais pas que. Il est extrêmement orientaliste. "Dénonçant" les normes patriarcales et les traditions du Japon au nom d'autobiographie, il ne fait en réalité que construire le personnage d'une "femme occidentale libérée et rationnelle" en dichotomie avec la représentation ultra caricaturale des "hommes japonais oppressifs, sexistes et irrationnels" d'un côté et des "femmes japonaises soumises et pas émancipée" qui tante même de saboter la soi disant "résistance" du personnage principale - la femme occidentale. Le pire, c'est le discours fétiscisant qui ouvre et ferme le film : "Le Japon, ce pays merveilleux de la beauté extreme (la beauté du personnage féminin est extrêmement fétiscisée - la lèvre, les yeux etc.). Une comparaison d'un point de vue sociologique entre cette représentation des femmes asiatiques et "femme voilée" à faire.