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    La Baie des Anges
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    matthieu_amat
    matthieu_amat

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2007
    Méconnu, ce film qui est le deuxième de Jacques Demy est un des ses plus grands. Le début est véritablement exemplaire. Passé le beau générique, il faut à peine trois minutes à Demy pour poser clairement ce dont il sera question et produire une situation permettant d'impulser le drame. Le thème du film est la passion pour le jeu. L'histoire est celle d'un jeune homme, Jean Fournié qui, c'est le cas de le dire, se prendra au jeu, et verra pour un temps son destin, noué aux hasards des tables de casino, avec celui de Jackie, dont la vie est toute entière vouée à cette passion. Le film a ainsi pour objet un problème moral (la passion, la liberté, le type de vie qu'il faut mener), et décline, par rapport à celui-ci, la situation dramatique par excellence: le couple. «La Baie des Anges» possède une ligne narrative simple et pour la servir une mise en scène précise, rigoureuse, et un noir et blanc superbe (les cheveux noirs de Jean et la blondeur platine de Jackie, les vêtements de l'un et de l'autre, les robes de Jackie...). On est forcé de penser à Robert Bresson, au vu de la rigueur descriptive, du choix de traiter une question morale (sans faire de moralisme), des thèmes de l'argent, du hasard et de la fatalité. Le personnage masculin évoque celui de «Pickpocket»; comme lui, il veut mettre à l'épreuve le destin est fait figure de «passionné lucide». Claude Mann est remarquable dans ce rôle pour son premier long-métrage. Quant à Jeanne Moreau, elle éblouit, comme ses cheveux, blonds pour la seule fois de sa carrière, fascinants comme l'argent et réfléchissant la lumière à chaque plan. L'impression esthétique singulière que produit «La Baie des Anges» y doit beaucoup. On peut aussi y voir un indice de plus de la prédilection de Demy pour les blondes: il tournera bientôt trois films avec Catherine Deneuve, une vraie fausse blonde cette fois. Enfin, le thème obsédant écrit par Michel Legrand vient avec bonheur accompagner la ronde des roulettes et le tourni des joueurs.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2013
    Qu’elle soit donc amoureuse ou liée au jeu, la passion finit toujours par être destructrice et terriblement séductrice dans la mesure où elle procure des poussées de bonheur et de joie suspendues de manière presque dérisoire au verdict d’une petite bille s’arrêtant enfin sur une roulette. Tantôt riches à millions, tantôt ruinés d’avoir tout perdu, dans les deux cas dans une rapidité étourdissante, Jackie et Jean ont un besoin vital et viscéral l’un de l’autre : lui parce qu’il est totalement amoureux, elle parce qu’elle prétend que sa compagnie lui est bénéfique et lui porte chance. L’argent gagné est aussitôt dépensé en restaurants et en hôtels de luxe, dans une belle décapotable et dans des vêtements chic, mais jamais épargné ou utilisé à des objectifs plus durables. C’est le royaume de l’instantanéité, de la vie qui se réinvente à chaque instant quand tout a été perdu et qu’il faut bien trouver une échappatoire.

    Dans la lumière blanche et aveuglante de la Côte d’Azur, le duo de joueurs apparait comme un couple de vampires vivant jusqu’au bout de la nuit, s’offrant un dernier verre au petit matin avant d’aller se coucher. Les robes de Jackie aussi blanches que sa coiffure blonde servent de paravent à une âme noire et tourmentée, qui sent la pourriture au fond d’elle, incapable de mettre un terme à sa passion du jeu. Alors que Jean l’exhorte à ne pas le quitter et à envisager un avenir commun, elle refuse le sentiment, complètement investie dans ce qui ressort comme son unique raison d’exister. La moralité n’entre pas en ligne de compte, les manières d’être et d’agir peuvent sembler au-delà de toute logique ou raison, mais nous sommes bien au-delà de tels registres.

    Sur une heure vingt minutes, le film offre une mise en scène rigoureuse, au scalpel, qui va à l’essentiel, et s’accomplit comme une tragédie, celle de deux êtres dévorés et liés par des nécessités pourtant différentes. L’appel final de Jackie se démultipliant dans les miroirs du vestibule du casino n’est pas un cri d’amour, mais l’appel à l’aide d’une femme qui sait qu’elle sombre, ne peut rien faire, sinon entrainer à sa suite un amoureux éploré.

    Il y a dans toute l’œuvre de Jacques Demy l’idée que le hasard auquel s’en remettent la plupart du temps ses personnages souvent hésitants et indécis ne peut réellement nuire à leur destin. Dans La Baie des anges, la confusion s’opère entre les deux notions. Pire, c’est ici le hasard qui finit par déterminer le destin dont celui-ci devient l’esclave soumis, ôtant du coup à ces pantins le libre-arbitre nécessaire à leur libération.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 125 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juin 2018
    Avec "La baie des anges", analyse du vice chez deux êtres passionnès, Jacques Demy nous entraîne dans un tourbillon de passions, dans l'enfer du jeu de la Côte d'Azur où le hasard qui prèsidait "Lola" devient ici le meneur d'un jeu destructeur, l'homme s'efforcant à sauver son libre arbitre! En plongeant son hèros dans l'atmosphère enfièvrèe des casinos, aux côtès de Jeanne Moreau en blonde platine, Demy filme dans un noir et blanc superbe et très stylisè une histoire d'amour fou qui èvolue au grè des caprices de la roulette dont le chiffre fètiche est le 17! Un grand film tragique, mèconnu, parce que rarement visible, où la mise en scène de Demy est aussi belle que Jeanne Moreau, ange dèchu sublime, qui trouve ici l'un de ses plus beaux rôles, dans cette fascinante descente aux enfers...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 019 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2017
    En 1962, Jacques Demy encouragé dans ses premiers pas de réalisateur par Christian-Jaque rencontré à Nantes, sort à peine de "Lola" produit par Georges de Beauregard dont le succès critique l'a immédiatement positionné dans la catégorie des jeunes espoirs. Il prépare alors "Les parapluies de Cherbourg" son premier film musical en couleur qui s'inscrit dans une trilogie. Lors d'un voyage à Cannes en compagnie de Mag Bodard (productrice, femme de Lucien Bodard puis compagne de Pierre Lazareff) à la recherche de financement pour son nouveau projet, il est fasciné par l'univers du jeu, pièce centrale des divertissements de la jet set fréquentant les palaces de la Côte d'Azur. De retour à Paris, il concocte très rapidement le scénario de "La baie des anges", film très modeste dans sa conception qui reste encore aujourd'hui une des pièces maitresses de l'œuvre du cinéaste trop tôt disparu en 1990. Film d'atmosphère tout à la fois inspiré par l'imagerie des films noirs américains et par la rigueur de Robert Bresson, "La baie des anges" dresse le portrait quelque peu alangui d'un jeune employé de banque (Claude Mann) à la froide rationalité alliée à une certaine morgue qui se laisse progressivement happer par l'infernale ivresse qui rôde autour des tables de jeu, guidé et charmé par une grande bourgeoise déchue (Jeanne Moreau) devenue une sorte de junkie hantant les casinos français au gré des interdictions de jeu qui la poussent toujours un peu plus loin pour assouvir sa quête inextinguible d'adrénaline. Si l'on porte sur le film un regard trop rationnel, on s'apercevra très vite de l'incohérence structurelle du récit proposé par Jacques Demy dont l'approche stylistique vise plutôt à montrer l'extrême solitude du joueur en confrontation avec lui-même dans un rapport à la mort qu'il cherche à braver en remettant sans cesse en jeu son destin sur le tapis vert. Les casinos vus par Demy n'ont rien de gai et la faune qui les habite rappelle par instant les personnages désincarnés de "L'année dernière à Marienbad" d'Alain Resnais (1961). Jeanne Moreau, blonde platine à la manière des femmes fatales hollywoodiennes telles Lana Turner, Barbara Stanwyck (dans "Assurance sur la mort" de Billy Wilder en 1944) ou Jean Harlow est magnifique de versatilité et de sensualité comme elle le sera tout au long de sa filmographie ambitieuse et sans concession. De son côté Claude Mann pour sa première apparition à l'écran apporte avec bonheur toute la suffisance qui émane d'un personnage victime de sa présomption qui rendra assez vite les armes. A peine un plus tard, "Les parapluies de Cherbourg" feront partir Jacques Demy dans une toute autre direction stylistique qui le fera passer à la postérité. Que serait-il advenu s'il avait décider de creuser sa veine noire en parallèle à un Jean-Pierre Melville ?
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    La passion du jeu vue par Demy donne un film d'une vitalité et d'une nostalgie étonnante. Demy filme admirablement la baie des anges et ses personnages évoluent sur une très belle musique qui porte le filme. Quant à Jeanne Moreau, blonde flamboyante, elle n'a peut-être jamais été aussi magnifique, éclipsant du coup ses partenaires masculins.
    Caine78
    Caine78

    6 071 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2011
    J'adore Demy habituellement, mais je dois avouer que cette « Baie des anges » ne m'a en définitive qu'assez peu parlé. Oh c'est sûr que c'est bien photographié, que l'étrangeté du personnage joué par une bonne Jeanne Moreau apporte un plus indéniable et que Demy a conservé un vrai sens de la mise en scène et de la narration (bien que nous soyons plus proches de « Jules et Jim » que des « Demoiselles de Rochefort »). Reste que cette plongée dans le monde des casinos m'a paru à l'image de ce milieu : vide, désenchantée et assez répétitive. Certains me diront alors que c'était justement la démarche de Demy. Pourquoi pas, mais encore aurait-il fallu proposer des personnages évoluant de manière plus évidente, cherchant à s'évader de cette superficialité plutôt que de s'y vautrer. Heureusement, cet aspect « démon du jeu » face auquel nous ne pouvons plus nous arrêter est assez bien montré et fait passer un peu mieux passer la pilule quant à deux personnages qui auraient pu se révéler rapidement insupportables. Sentiments mitigés donc devant ce Demy clairement mineur, mais pas inintéressant pour autant. Disons que pour un film estampillé « Nouvelle Vague », c'est plutôt pas mal. Pour le futur réalisateur de « Peau d'âne », c'est assez moyen. A vous de juger...
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2013
    La première chose qui saute aux yeux à revoir "la Baie des Anges" après des années d'oubli, et jusqu'à ce qu'un commentaire enthousiaste de Garrel m'y fasse repenser, c'est combien ce film âpre, linéaire, stressé, tranchant, ne ressemble à l'idée qu'on se fait d'un "Demy-film", avec ses circonvolutions acidulées. Et pourtant, entre les jeux du hasard, directement matérialisés par la petite bille de la roulette, et la passion absolue comme moteur de la déroute, la noirceur et l'étourdissement qui règnent dans tous les grands films de Jacquot de Nantes sont déjà là, absolument. Le déferlement des changements de situation au rythme des aléas du jeu, les ruptures et les collisions incessantes rendent le film peu "aimable", il est vrai, mais on peut toujours se rattraper avec la beauté de Jeanne Moreau, si loin ici des stars glacées que sa blondeur pourrait évoquer, et surtout avec l'intelligence absolue de la mise en scène, toute en gestes justes, en mouvements exaltés, en courtes explosions de joie, de sensualité ou de cruauté. Non, "la Baie des Anges" n'est pas um film qui se regarde avec plaisir, c'est pourtant un film impeccablement exécuté sur une descente foudroyante aux enfers, qu'on peut juste espérer rescapée par une dernière scène lumineuse, indiscutablement vibrante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 août 2013
    Fascinante intrusion dans l'enfer du jeu d'argent. Un morceau de roi que ce film restauré (surtout pour les spectateurs l'ayant vu un peu jeunes). Risquer son va-tout comme on dépose un vêtement au vestiaire avant d'aller danser. Etre là rivé, réjoui, effondré mais l'air crâne avant de composer, supplier après avoir rejoué des gains faramineux. Des conduites à risques qui décuplent la sensation d'être vivant. Si visuellement on est à la fête en noir et blanc entre Paris et la Côte d'Azur, sur l'aspect sonore, on croirait une comédie musicale sans en être une. Les dialogues sont fluides, le couple livré par rafales. Beaucoup de sensorialité. La concierge de l'hôtel, les rudes galets de la plage, les valises, on a l'impression de s'y frotter. Tout cela ramenant au cliquetis de la roulette, non pas sec, mécanique, mais crépitement léger, sonnerie grêle, murmure cristallin. Les réalités glissent sur gens et choses, le couple fait partie de l'alchimie, laissant sur le bord de la route la camaraderie du départ. Les deux grands fauves prévisibles se reconnaissent. Blondeur de croqueuse patentée contre carrure de jeune coq. Au négatif, on pourra trouver poussiéreuse l'autorité paternelle à l'heure des réseaux sociaux prolongeant l'adolescence (et encore la suite enseigne que le papa veuf est plus bourru que tyrannique). Des talons hauts chancelants, un bras qui accepte qu'on s'y suspende... Jacques Demy enveloppe Claude Mann et Jeanne Moreau d'une tendresse obligeant à se questionner sur les vertiges qui font se croire en apesanteur. A l'heure ultralibérale, "Jackie et Jean" mériteraient statuettes dans tous les casinos du monde.
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2013
    Passionnée de jeux, de casino et de luxe. Elle n'aime pas l'argent. D'ailleurs la preuve, elle le dépense tout de suite, aussitôt gagné. Lui a la sagesse du débutant: s'arrêter à temps. Jusqu'à ce que, pris par la dépendance, Jackie et le jeu le posséde.
    Gonnard
    Gonnard

    220 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2011
    Une dénonciation un peu surannée du jeu, puisque faisant largement appel aux poncifs de l'avant-guerre : des gains immoraux, la porte ouverte à l'alcoolisme, le destructeur des relations sociales... La création de la Loterie nationale, première étape de la rédemption des activités ludiques, remonte tout de même à 1933. Si le thème semble donc désuet, son traitement ne fait pas plus saliver : un scénario qui tient sur une ligne, quasiment aucun rebondissement, les paysages de la Côte d'Azur boudés, une Jeanne Moreau déjà vieillissante... L'héroïne de "Jules et Jim" n'est en effet pas de première fraîcheur, alors qu'elle entame à peine ses 35 ans. Ses minauderies sont certes plaisantes mais ne parviennent toutefois pas à masquer son déclin physique. Sa coupe de cheveux, blonde platine, n'arrange rien, bien au contraire. Je trouve presque plus de charme à Claude Mann, malgré ses frêles épaules qui le font flotter dans les costards. En clair, l'ennui auquel conduit le scénario trop linéaire n'est pas compensé par le charme de Jeanne Moreau, l'intérêt du film s'en trouve donc réduit. A noter tout de même la présence, dans l'équipe technique, de deux futurs grands noms, Costa Gavras et Claude Zidi. Excusez du peu.
    MrFernand
    MrFernand

    5 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Un film romanesque, jeune et beau comme Jeanne Moreau à 25 ans.
    La fin sonne comme la fin du "Joueur" de Dostoievski : "Demain, demain, tout finira".
    Un moment de rêve, renforcé par la magie du noir et blanc, et celle des soirées habillées des années 50 et 60. Un petit bijou du cinéma français.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    526 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2016
    Ce qui reste de ‘’la baie des anges’’ c’est le personnage de Jeanne Moreau. Personnage très riche capable de tout comme de rien et qui vit toute chose intensément. Le film à le mérite de montrer que si l’amour du jeu peut être partagé par tous, son addiction est largement dépendante des personnalités humaines. On ne peut oublier Jackie, sa chevelure blanche comme son tailleur, son indifférence totale aux autres, son manque de respect y compris pour l’argent dont elle a tant besoin. Ce n’est pas le Demy que chacun connaît, celui ci est assez glaçant y compris dans la rigoureuse mise en scène du début qui est proche de l’ennui. C’est évidemment voulu aussi la fin montrée n’est pour moi qu’une apparence. Jackie continuera à jouer jusqu’à se perdre. Il est impossible qu’elle quitte le tapis de jeu avant d’avoir beaucoup gagné ou tout perdu. Cette fin heureuse sauvée par l’amour n’est qu’une fausse ‘’happy end’’.
    lucyinthesky4
    lucyinthesky4

    226 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    Un beau film sur la passion - amoureuse et du jeu. Pas typique de Demy en apparence, mais pétri de certaines de ses obsessions : la fatalité, la quête du bonheur, l'amour, l'angoisse de passer à côté de l'existence... La mise en scène est sobre et précise, constamment intelligente. Le récit est d'un réalisme psychologique très intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 décembre 2010
    C'est un film léger comme la chevelure peroxydée de Jeanne Moreau, toujours en mouvement, soulevée par le vent de la Baie des Anges. Les plans fixes, ce sont, comme des shoots, le moment où l'on entend la bille métallique tourner, et Jeanne tirer nerveusement sur sa cigarette.
    J'aime Demy. J'aime sa fasa façon de filmer. J'aime "La Baie des Anges".
    Ti Nou
    Ti Nou

    415 abonnés 3 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2020
    Deuxième long-métrage de Jacques Demy mais c’est le cinquième que je visionne (plutôt que l’ordre chronologique, j’ai préféré regarder en premier ceux qui me paraissaient le plus accessibles). Et je ne parviens toujours pas à m’intéresser à ses thématiques et à être ému par son style. Ce n’est pas cette histoire d’amour entre deux personnages superficiels en quête d’argent facile qui y changera quelque chose.
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