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    Paris, je t'aime
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    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2012
    Difficile exercice que le film collectif composé de différents courts-métrages, le risque de rendre une copie inégale et hétéroclite étant quasiment inévitable. Ce "Paris Je t’aime" n’échappe pas à la règle puisque, sous couvert d’une déclaration d’amour à la Ville Lumière, arrondissement par arrondissement, on découvre (ou redécouvre) des metteurs en scène au talent plus ou moins affirmé offrant leur vision de la capitale française en respectant un cahier des charges commun… avec des bonheurs divers et surtout avec un cloisonnement dommageable. Impossible dès lors de ne pas faire une critique séparée de chacun des courts-métrages. On commencera par les courts réussis, avec en tête "Les Tuileries" des Frères Coen qui ont su soigner l’image et le rythme et surtout qui retrouvent l’amusant Steve Buscemi en touriste américain maltraité. "La Madeleine" (avec Elijah Wood et Olga Kurylenko) étonne par son ton résolument gothique et sa touche de fantastique qui s’adapte finalement très bien à Paris. "Bastille" ose le pari du tragi-comique (un homme va annoncer à sa femme qu’il la quitte mais cette dernière lui annonce une grave maladie) avec une pertinence inespérée. Malgré un traitement un peu manichéen, "Place des Fêtes" (avec la magnifique Aïssa Maïga) bouleverse par son final injuste. Plus léger, "Le Père Lachaise" (de Wes Craven) est une rafraîchissante bouffée d’oxygène… dans un cimetière. Souvent cité en tête de liste, "Faubourg St Denis" s’avère plutôt original avec un traitement osé (alternance entre rythme lancinant et montage haché), un final plutôt malin et une superbe Natalie Portman.), "Quartier Latin" (signé Fred Aubertin et Gérard Depardieu qui apparaît) est l’occasion d’un superbe échange entre Gena Rowlands et Ben Gazzara. Enfin, Tour Eiffel et son histoire de mime remporte la palme du moment le plus poétique. En second lieu, on retrouve les courts plus imparfaits, à l’image de "Pigalle" qui, malgré un quartier emblématique et une histoire amusante, perturbe avec son couple mal assorti (Fanny Ardant et Bob Hoskins). "Les quais de Seine" (avec la débutante Leila Bekthi) aborde un sujet glissant traité avec trop de naïveté mais ponctué par un final attendrissant. "Loin du 16e" bénéficie d’un scénario au final plutôt inattendu mais s’avère assez "orienté" dans sa réflexion. "Montmartre", qui ouvre le film, est assez symptomatique des films d’auteurs français avec une réflexion assez nombriliste et des personnages pas forcément très crédible mais bénéficie d’une certaine légèreté appréciable. Plus prétentieux dans leur mise en scène, "Le Parc Monceau" (avec Nick Nolte et Ludivine Sagnier) se fend d’un long plan-séquence, prétexte à l’évolution de la perception des spectateurs quant à la relation entre les 2 personnages mais au final assez anecdotique, et "Quartier des enfants rouges" amorce une relation intéressante entre une actrice (Maggie Gyllenhal) et un coursier qui ne débouche sur pas grand-chose. Enfin, nous en arrivons aux courts ratés avec "Le Marais" (de Gus Van Sant) basé quasi-exclusivement sur le monologue étrange et décalé d’un jeune gay (Gaspar Ulliel) qui m’a plutôt ennuyé. Idem pour le "14e arrondissement" et son interminable monologue en voix-off en accent américain dont l’intérêt ne m’a pas semblé évident. Quant à La Place des victoires (avec Juliette Binoche), son ton misérabiliste et son traitement onirique m’a profondément gonflé. Mais le plus mauvais court reste "Porte de Choisy", aussi caricaturale dans sa représentation de la communauté asiatique qu’incompréhensible dans son propos, le tout aggravé par la présence insupportable de Barbet Shroeder en VRP. "Paris Je t’aime" est donc un film imparfait au ton terriblement européen (certains réalisateurs étrangers s’étant visiblement trop laissé à leur culte pour la Nouvelle Vague qu’il tente maladroitement de reproduire) qui n’a pas su soigner son montage entre chacun des courts-métrages (une faute que la suite "New-York I love you", ne reproduira pas) mais d’où ressort une folle envie de visiter Paris et de tomber amoureux. …
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 novembre 2006
    comment mettre une critique à ce film ?????? telle est la question que je suis en train de me poser !!
    voici la réponse : Un film trés trés ennuyant du début à la fin !!!! des acteurs trés nuls !!!!!! et pour finir des histoires sans aucun intérêt !!!!!
    Telle est la réponse de la question du début.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Aucune étoile cela peut être ressenti comme injuste sauf si cette notation reflète le degré de plaisir que l'on a pu éprouver à voir un film et non la mise en cause du jeu des acteurs et des idées présentent dans celui-ci. Et bien oui, aucun plaisir, beaucoup d'ennui. Dés que quelque chose devient un peu interressant, on passe à un autre court-métrage. Ces court-métrages là sont TROP court. Jai vraiment résisté pour ne pas m'endormir. Dommage car 3 ou 4 courts métrages auraient été suffisants et auraient mérités d'êtres développés.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mars 2020
    Difficile d’écrire un avis objectif sur 16 sketchs qui ont chacun des réalisateurs différents avec leurs méthodes propres, des personnalités fortes & des choses variées à prouver ; pas tellement des sketchs (c’est trop péjoratif) que des “microfilms”, d’ailleurs, car leur credo, c’est la densité.

    Le but, c’était d’évoquer Paris à sa façon, du point de vue des sentiments les plus profonds, ce qui est en soi un sujet inépuisable & extrêmement inspirant, surtout quand un faux air de compétition s’immisce entre les innombrables artistes devant & derrière les caméras. L’expression “il y en a pour tous les goûts” peut alors être appliquée au film sans cliché.

    On ferait peut-être un tour de l’œuvre plus efficace en la mettant dans une case littéraire plutôt que cinématographique, car étant libérés des soucis duratifs du cinéma (la continuité, l’équilibre, l’évolution), les cinéastes mettent tout sur le scénario (notamment la chute) ou bien sur l’audace graphique, deux moyens non pas de faire des films, mais de construire un monde le plus compact & planant possible – en même temps. Les 16 petites histoires sont des nouvelles qui rechignent à quitter le papier de pages qu’elles n’ont jamais connues.

    Pas de “critique” à proprement parler donc : juste de quoi avertir qu’on ne peut PAS s’attendre à la vraie nature de Paris, je t’aime, qui mène successivement sur le convenu, des sentiments bruts & des histoires à la fois un peu trop nombreuses & trop rapides pour le regard du cœur – autant de fausses pistes que le film nous apprendra à apprivoiser.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Très en vogue dans les années 60/70, les films "à sketchs" avaient quasiment disparu, jusqu'au passionnant "11'09''01 - 11 septembre". Bâti sur le même principe (un thème unique, une durée égale pour tous), "Paris je t'aime" est aussi un formidable catalogue de la diversité du cinéma. Diversité de genres : film de vampire, de kung-fu, fantastique, comédie sentimentale, mélodrame... Diversité de styles : onirique, intimiste, social, politique... Diversité de narrations : flash-back, voix off, plan séquence, accélérés, steady-cam...

    Le format de cinq minutes nécessite de rentrer directement dans le sujet, de pratiquer l'ellipse ou l'implicite, et la répétition exige du spectateur une concentration que la durée de l'ensemble (2 heures) rend parfois difficile. Du coup, les (rares) films médiocres (celui de Nobuhiro Suwa avec Juliette Binoche, d'un onirisme pachidermique, ou celui de Richard LaGravenese avec Fanny Ardant et Bob Hoskins, alambiqué et prétentieux) semblent durer bien plus longtemps.

    Mais la majorité des films sont au minimum intéressants (Gus Van Sant, les frères Coen, Olivier Assayas) et certains sont de vrais petites merveilles. Alexander Payne ("Sideways") filme Margo Martindale en visite à Paris, tandis qu'on entend sa voix qui dans un français scolaire et phonétique raconte la tristesse de sa vie de factrice solitaire. Alfonso Cuaron ("Harry Potter 4") réalise un plan séquence, long traveling latéral qui suit Nick Nolte et Ludivine Sagnier en train de s'engueuler indistinctement en français et en anglais, laissant un doute sur la nature de leur relation, doute qui ne se dissipera que quand s'arrêtera la caméra.

    Le réalisateur allemand Tom Tykwer ("Cours Lola, cours") rentabilise étonnament ses cinq minutes pour raconter le début, le déroulement et deux fins hypothétiques de l'histoire d'amour de Natalie Portman et de Melchior Belson, qui joue le rôle d'un non-voyant (Sortir avec Natalie Portman et ne pas la voir, quel gâchis...)
    Sylvain Chomet ("Les triplettes de Belleville") quitte l'animation pour filmer des personnages qui semblent quand même échappés du cellulo, dans un rythme et une esthétique proche de "Zazie dans le métro", avec comme fil rouge entre les deux films la Tour Eiffel.

    Mais les deux plus beaux bijoux de cet écrin sont hispaniques : Walter Salles ("Carnets de voyage") suit la matinée de Catalina Sandino Moreno (la "Maria pleine de grâce") depuis la crèche de banlieue où elle calme son enfant d'une berceuse latino-américaine, jusqu'à l'immense appartement du XVI° où une patronne réduite au hors champ lui laisse la garde de son bébé, qu'après une hésitation elle apaise de la même berceuse. Limpide et nerveuse, la caméra suit au plus près Ana, saisissant les émotions qui l'agitent.

    L'autre est l'oeuvre d'Isabel Coixet ("The Secret Life of Words"), et nous montre le moment où Sergio s'apprête à annoncer à sa femme qu'il la quitte ; mais elle vient de recevoir les résultats des analyses qui la condamnent... La réalisatrice espagnole utilisent tous les moyens du cinéma : flash-back, voix-off, musique, précision du cadre, pour créer en cinq minutes l'histoire du naufrage d'une vie.
    Et puis, Paris. Paris filmé sous tous les angles, à toutes les heures, du XVI° à Belleville, loin des cartes postales chères à Spielberg ou aux autres cinéastes américains restés coincé à l'ère de l'Inspecteur Clouzeau. Pas un simple décor, mais un vrai lieu, à l'instar du trottoir du quartier Montceau squatté par Alfonso Cuaron ou de la rue de Montmartre captée par Denis Podalydés et réduite à d'improbables places de stationnement. Disparate, international et polyphonique, "Paris je t'aime" est bien plus qu'un simple exercice de styles, mais bien un passionnant état des lieux du cinéma contemporain.

    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    didbail
    didbail

    21 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2007
    Un film qui demande beaucoup de disponibilité d'esprit. Toutes les 5 minutes, on change d'histoire, de personnages, de style.
    Au bout du compte, on est un peu saoûlés, et seuls 2 ou 3 sketches surnagent de ce maelströem.
    RGciné1895
    RGciné1895

    17 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2012
    Des scènes pas mal, et d'autres beaucoup moins. Quelques passages incohérents... Bref un film pas spécial à part son casting!
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    21 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2013
    Une série de sketches qui plairont ou pas suivant le goût que l'on a du genre, mais toujours originaux dans le traitement cinématographique. Des scenarii plus ou moins élaborés, mais qui surprennent. Du film quasi social au film fantastique, de la poésie au surréalisme, le spectateur aura de quoi passer deux heures sans s'ennuyer. C'est au moins un des points forts du court-métrage qu'il n'oblige pas à faire subir une éventuelle torture culturelle à quiconque ne l'apprécie pas. Des curiosités parmi le casting notamment Depardieu et Marianne Faithfull.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    589 abonnés 2 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Film choral par excellence, Paris je t'aime réuni un casting quatre étoiles de toute nationalité, de toute popularité, pour un rendu inégal et décousu. Certaines scènettes valent le coup d'œil, a l'image de celle des frères Coen, fidèle à leur style, d'autres sont emplies d'une émotion spontanée et transcendante, d'autres encore sont des objets originaux, encore d'autres ennuies de par leur simplicité. Il manque une connexion établie, un fil directeur autre que Paris et l'amour, pour transcender cet hommage à la ville lumière et au plus convoité et sublime des sentiments.

    https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2010
    Film à sketches, donc déjà, il faut aimer le genre, c’est-à-dire sortir toutes les cinq ou dix minutes d’un univers pour entrer dans un autre. Ensuite, il y a beaucoup de sketches, d’où une impression de foisonnement un peu artificiel autour du vague prétexte des arrondissements parisiens. Enfin, il y a, comme toujours dans ce type de film, une inégalité de qualité parfois gênante. Signalons toutefois que le sketch des frères Coen surpasse de loin tous les autres.
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2020
    Le mieux est l’ennemi du bien. L’idée de montrer l’aspect à la fois unique et international de Paris était bonne. L’idée de faire appel à des réalisateurs, des acteurs chevronnés, de tous horizons, dont certains faisant des choses à contre-emploi était hyper bonne. Par contre, l’idée de ne pas sous-titrer en français et en anglais les dialogues était fort mauvaise. Elle revient à pécher par excès. La plupart des effets d’ironie dramatique contenus dans presque tous les dialogues tombent à plat pour un public qui n’est pas à la fois parfaitement biculturel et parfaitement bilingue. Les innombrables et subtiles références cinématographiques, littéraires et linguistiques porteuses de « double-entendre »(comme disent les anglophones) à la fois dans les répliques en français, en anglais américain, et en anglais britannique, ont de toute évidence été conçues par une équipe élitiste pour un public d’élus. Et c’est bien dommage. Car les situations réalistes et lyriques évoquées dans les scènes étaient susceptibles d’être appréciées par tous les publics. Un autre ennemi du bien. Le moyen. L’adjonction de courts métrages « gentillets » rend l’ensemble très inégal. Mais la qualité des images, l’oeuvre des frères Cohen, surtout, et celles d’Oliver Schmitz, d’Alfonso Cuaron, de Sylvain Chomet et de Wes Craven (en auteur pas en victime vampirisée), à elles seules, valent le déplacement.
    Carne
    Carne

    71 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2007
    Un pari démentiel relevé avec brio par une poignée de cinéastes inspirées mais l'ensemble demeure néanmoins assez inégale.
    Pour ma part, je retiendrais les segments des frères Coen (très déjanté, tout en jouant divinement avec les clichés), d'Olivier Assayas (assez sombre et pessimiste), d'Alfonso Cuaron (très surprenant), de Sylvain Chomet (bourré d'imagination et visuellement magnifique), d'Oliver Schmitz (très touchant et assez brutal), d'Alexander Payne (très émouvant) mais surtout celui de Tom Tykwer dont l'intrigue et la narration m'ont carrément chaviré.
    Mais dans l'ensemble, Paris Je T'aime est un très bon film dans lequel l'on ne s'ennuie pas une seule seconde et qui est porté par un casting d'un hétéroclisme fascinant (Nick Nolte avec Ludivine Sagnier, Fanny Ardant et Bob Hoskins, Elias McConnell et Gaspard Ulliel, Barbet Schroeder et Li Xin,...).
    Du tout bon !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2012
    J'étais assez curieuse de savoir pourquoi ce film avait fait tant de bruit. Je l'ai vite su..
    Paris je t'aime est une véritable merveille, jolie et douce comme un bonbon. Agréable surprise d'y voir Natalie Portman et Elijah Wood. Ce film dégage l'amour de toutes nationalités, le mélange des langues est superbe =)
    Personnelement, je n'ai pas aimé la séquence des mimes. En revanche, j'ai adoré Montmartre, Père-Lachaise, le quartier de La Madeleine, Place des fêtes, Bastille, le Faubourg Saint-Denis (Natalie oblige) mais surtout le 14eme arrondissement : Carol m'a beaucoup touchée..Je vous conseille vivement cette merveille =)
    (Oui je sais, j'en aime beaucoup^^)
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2007
    Un film qui n'en est pas vraiment un et qui ne tient pas ses promesses. Le tout n'est qu'une suite de minicourt-métrages assemblés sans queues ni têtes et très inégaux. Certains sont géniaux d'autres sans intérêts... Un casting impressionnant qu'on apprécie voir dans ces histoires avec des mises en scènes plutôt travaillés dans l'ensemble mais les scénarios ont par contre été plutôt baclés. Le problème ici c'est qu'il faudrait passer au crible chaque partie... Une oeuvre mosaïque très inégale mais qu'on regarde quand même avec plaisir ou par curiosité.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2009
    Objectivement, "Paris Je t'Aime" est un ratage : aucun fil rouge, aucune cohérence pour lier une interminable succession de saynettes trop courtes, au scénario soit paresseux, soit inexistant, et ne reflétant pour la plupart d'entre elles que des idées reçues sur la "ville lumière", presque des films de touristes. Et pourtant, au-delà du fait que quelques perles sont forcément dissimulées au milieu des cartes postales banales (la "palme" revenant à mon avis à Walter Salles, pour son regard juste sur l'inhumanité fondamentale d'une ville qui relègue ses pauvres immigrés loin de ses rues-musée, suivi de Twyker, qui propose un beau scénario magique en quelques minutes, et par Payne, qui arrive miraculeusement, malgré la lourdeur apparente d'une voix off fatigante, à saisir la magie de la vie dans une séquence bouleversante au parc Montsouris - je crois), cette ballade un peu désœuvrée et vaguement dilettante dans les rues d'une ville peuplée d'inconnus qui nous ressemblent a finalement un certain charme.
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