Avis : Chaplin - Page 3

Sorti des cartons : « Chaplin ». Voilà presque 20 ans que je n’avais pas vu le film. Ayant quelques connaissances sur Chaplin, il m’est venu l’idée de dégourdir la VHS pour en découvrir le traitement de sir Attenborough. Une petite déception : après visionnage, le traitement est ponctué de quelques plans mythiques de la filmographie de Charlot, le poulet de « La ruée vers l’or » ; l’arbre qui abat les soldats dans « Charlot soldat » ; le discours de fin dans le « Dictateur ». Le tout est enrobé, enveloppé de ses conquêtes féminines. Et pourtant, tout avait bien commencé avec la mère qui perd sa voix et l’audace de l’enfant Chaplin relayant celle-ci sur scène ; les premières scènes sous la direction de Mack Sennet ; là, on y voyait un Charlot en couleur comme on pouvait se l’imaginer de l’autre côté de la pellicule et l’imitation réussie de Robert Downey Jr et dans la pantomime et dans la précision des gags ; la découverte de son costume, LE costume. Le metteur en scène a opté pour la poésie... pourquoi pas. Il y aussi des moments brefs dans le travail de Chaplin : le claquement d’une porte d’une voiture pour comprendre « le son » dans ce muet auquel il s’accrochait tant pour « City Lights » ; les images visionnées de Hitler. Si la séquence mythique du globe terrestre n’est pas montrée, elle est suggérée sur une plage avec un gros ballon de plage dans les bras de Charlie ; la musique « les petits chaussons de satin blanc » de « Limelight » est évoquée très brièvement. J’aurais aimé qu’on le voie plus dans sa réflexion, dans l’élaboration de ses films, le voir tourner, diriger et ne pas craindre son autorité parfois de mauvaise foi. On en a un bref aperçu avec « Les temps modernes » à travers sa recherche musicale au point de gâcher sa relation avec Paulette Goddard ; « Le Kid » a été évoqué par sa fuite dans l’Utah avec ses bobines et ses kilomètres de pellicules dans l’hôtel. Cette fois, la trouvaille était d’illustrer cet épisode de façon burlesque, en accélérant les images. Mais quel dommage de ne pas être resté un instant sur sa relation avec Jakie Coogan. Bref, l’air de rien, tout est assez survolé, voire par moments à peine suggéré pour ne pas dire ignoré. Dommage. Certes la vie trépidante amoureuse de Chaplin était à considérer mais elle me paraît prendre trop de place ; certes, son rapport avec Hoover était judicieux montrant ainsi une Amérique ingrate. Certes, Attenborough ne néglige pas l’engagement politique de Charles Chaplin. Quid des foules enthousiastes lors de ses voyages, ou des queues provocants des embouteillages comme ce fut le cas devant la sortie de ses films. Pas un mot sur Verdoux qui est aussi à l’origine de son départ des Etats-Unis ; pas un mot sur la mort de Charlot à travers « Limelight ». Oui, le parti pris d’Attenborough est assez surprenant. Il est vrai qu’il est toujours difficile de prendre un point de vue précis quand on veut réaliser un biopic d’un homme dont la vie a été aussi riche et intense. Mais quand même, il y avait des étapes qui me paraissaient indispensables.
A vouloir trop embrasser une vie entière, au final, le film passe pour être gentillet, trop lisse, pas assez fouillé.

Chaplin,explorait dans une biographie pleine d'émotion,de justesse,de sensibilité avec un dévouement inégalable.Dérriere la légende,découvrez l'homme,celui qui à passer une jeunesse plutot difficile dans les milieux londoniens,qui à collectioné plus d'une aventure avec les femmes qui ont queqlues peu compliqués sa vie,celui que certains ont qualifiés de "communistes",également l'homme qui n'avait aucunement peur d'affirmer ses opinions dans ses films souvent satirique de la société américaine et qui s'est posté en véritable ennemie de John Edgar Hoover dés leur première rencontre,tout cela jusqu'à son explusions des USA et son retrait en Suisse.Attenborough signe un véritable album-souvenir complet et plaisant et doté d'une scène final poignante qui nous laisse comme dernier aperçu l'homme vulnérable qu'était Chaplin avec ses sentiments et le GRAND homme du cinéma qu'il était et restera a tout jamais.Les acteurs sont impliqués,Robert Downey J.r est notamant très clinquant en "Charlot"et l'apparition de Géraldine Chaplin en maman de celui-ci reste symbolique.Sublime !!!

Le meilleur acteur du siècle, qui interprète le meilleur acteur du siècle précédent... impossible de décrire la puissance d'une telle rencontre.

Qui mieux que Robert Downey Jr peut interpréter Chaplin
Robert a eu lui aussi un vie sulfureuse dans sa jeunesse, et il colle aussi à la vie de Chaplin qui a connu des épisodes sulfureux avec de jeunes filles trop jeunes
Bon film qui retrace le chemin parcouru par Chaplin et son talent immense.

Remarquable film extrêmement bien mis en scène sur cet immense clown qui a été adulé par les foules pour ses films, mais malheureusement très controversé dans sa vie personnelle. Grand acteur qu'est Downey Jr (comme toujours).

J'ai adoré ce film ! Robert Downey Jr incarne Chaplin à la perfection, il est juste incroyable ! J'ai trouvé génial le fait d'intégrer le comique exactement à la manière de Chaplin dans ce biopic sur sa vie. spoiler: Je pense notamment à la scène dans laquelle ils cachent les pellicules de son film pour que son ex-femme ne mettent pas la main dessus comme elle en a le droit durant leur divorce: hilarant !
Les mimiques de Downey Jr sont exactement les mêmes que celles de Chaplin. Le fait de prendre la même actrice pour jouer le rôle de son premier amour, une femme qu'il n'a jamais oublié, et d'Oona, son dernier amour est une idée que j'aime beaucoup comme celle d'intégrer au casting la petite fille de Chaplin, Géraldine Chaplin, pour incarner à l'écran la mère de celui-ci et donc sa grand-mère à elle. Même s'il y a quelques infidélités à la véritable histoire de Chaplin, ce film n'en reste pas moins génial. Je ne me lasse pas de le regarder. En fait, plus je le regarde et plus je le trouve super bien fait. spoiler: Rien que dans le générique au tout début, quand on voit Chaplin/Downey Jr retirer sa moustache et se démaquiller, il semble nous dire: "Je retire mon costume et maintenant ce n'est plus Charlot que vous allez voir mais moi, Charlie". Tellement simple mais tellement génial.

J'ai également adorer Kevin Kline dans son rôle de Douglas Fairbanks, à la fois drôle et touchant.
Richard Attenborough a fait très fort avec ce film ! Je suis fan !

Je suis un grand Fan de Mr Chaplin, il est facile de comprendre que toute personne aimant le cinéma pour la joie qu'il nous envoie passe par cette homme qui à vécue le rien et le tout, ce film est un grand hommage, même si les points fort de ça vie ne sont pas expliqué et qu'on pousse l'histoire sur les relations amoureuse de l'homme, le tout bercé d'une musique magique, vous passerez un très bon moment de cinéma, fan ou amateur, très bon film à vous.

J'ai trouvé le film lui même assez moyen, la trajectoire de Chaplin est rendue peu claire, tout est survolé alors même qu'il y a des longueurs, mais Robert Downey Jr est excellent! (surtout en jeune Chaplin, après comme le reste du film il perd en efficacité, mais quand même !) Il réussit à être touchant sans être pour autant très sympathique sur tout le début du film, ce qui montre une vraie finesse de jeu!

Hollywood et les Etats-Unis de manière plus générale n'ont jamais eu un rapport des plus harmonieux avec le génial comique débarqué de son Londres natal en 1914 pour connaître la carrière que l'on sait. Charlie Chaplin quoique très adapté au mode de vie américain ne s'est jamais privé d'en critiquer les abus et la forme d'hypocrisie qui se cache derrière une pudibonderie trop souvent mise en avant pour éviter les sujets tabous. C'est donc assez tardivement que le génial vagabond a eu le droit à son biopic et encore, a-t'il fallu que ce soit un réalisateur anglais qui s'en charge. Richard Attenborough lui-même très intégré à Hollywood livre un portrait assez bien documenté mais suffisamment consensuel pour ne pas compromettre l'accueil du film. Les frasques sentimentales de Chaplin et son goût immodéré pour les très jeunes femmes sont largement évoqués, un peu au détriment de son œuvre. Grâce à ce survol d'une longue vie qui se déroule essentiellement pour ses moments les plus intenses à l'époque du muet, Attenborough livre une vision sans doute assez juste de ce que pouvait être l'ambiance à Hollywood quand les pionniers inventaient tous les jours un art nouveau. La partie du film décrivant la courte mais fructueuse collaboration avec Mack Sennett (Dan Aykroyd) est à cet effet particulièrement bien sentie. Le tout soigneusement mis en scène et présenté dans un ordre chronologique rigoureux manque toutefois un peu de profondeur et ne nous éclaire pas réellement sur l'âme tourmentée de celui qui restera à tout jamais un des plus grands génies du cinéma.

Un biopic maîtrisé et (relativement) juste sur la légende et précurseur du cinéma, mené grand train par un Robert Downey Jr incroyable de justesse et de sensibilité.

Une biopic sur ce génie comique bien trop sage et académique qui manque terriblement de singularité. Par contre, les scènes de Charlot interprèté par Robert Downey Jr sont blufantes d'authenticité. Il sait à la perfection jouer les clowneries de l'artiste mais aussi faire preuve de justesse et de finesse de jeu dans les scènes d'émotion. Bref le film ne vaut d'être regarder uniquement pour sa prestation.

Ce film est un chef d'oeuvre à tout points de vue! L'histoire de Chaplin est racontée d'une manière tellement incroyable sans subjectivité puisque l'on nous montre tant les qualités de l'Homme que ses défauts. Magnifiquement filmé des plans à couper le souffle mais aussi des instants de magies lorsque le réalisateur refilme des extraits des oeuvres de Chaplin ou des accélération qui nous rappellent les film en Noir et Blanc de ces années, on ne peut qu'être transporté dans cette époque de l'apogée d'Hollywood. Mais surtout, et c'est aussi ce qui fait la magie du film, l'interprétation de Robert Downey Jr est fabuleuse! On croit voir Chaplin ses mimiques, sa gestuelle et son allure de Charlot qui se raconte lui même. Il n'y a de la part de l'acteur aucune faute de jeu que ce soit lors de l'interprétation de Charlie Chaplin dans sa jeunesse ou à la fin de sa vie. Ce film nous émeut et nous bouleverse inconditionnellement! A voir au moins une fois dans sa vie.

Une biographie de Charlie Chaplin réalisé par Richard Attenborough en 1992. Une réalisation classique de très bonne facture, propre et soignée, une belle photo, une bonne mise en scène. Une bonne distribution, belle prestation d'acteur de Robert Downey Jr dans le rôle titre. Geraldine Chaplin y joue le rôle de sa propre grand-mère, Dan Aykroyd dans le rôle du célèbre producteur Mack Sennett et la belle Milla Jovovich y fait même une apparition. Une fresque historique qui traverse le 20 ième siècle, ponctuée par les films de Chaplin, les événements politiques et les éléments de la vie privée. Déboires amoureux, déboires politiques, financiers et personnels. Très belle reconstitution. Un très bon film, pour mieux connaitre la vie du célèbre inventeur de "Charlot" .

Ce biopic relatant la vie de Charlie Chaplin est intéressant car il nous montre le côté aussi bien artistique qu'humain de cet artiste aux multiples talents. Bien qu'elle soit maladroite il y a une recherche dans la mise en scène intéressante, et on sent bien toute cette dérive artistique de Chaplin. Robert Downey Junior est excellent dedans et a vraiment bien été choisi pour incarner ce personnage emblématique à la personnalité complexe et sensible. Le problème principal de ce film c'est la longueur car au bout d'un moment on finit par décrocher.

Un biopic époustouflant sur un acteur comique et dramaturge historique. Une plongée au cœur du début du siècle ainsi que du développement du cinéma à travers la vision d'un homme et de son personnage attachant : Charlot.
Une prestation d'acteur incroyable d'un Robert Downey Jr qui n'avait pas encore la carrière qu'on lui connaît. Une prouesse sachant qu'en interprétant le rôle celui-ci n'avait que 27 ans!!!
Sir Charlie Chaplin; parti de rien; né dans la pauvreté (4 jours avant Hitler dira t-il dans une de ses interviews) avec une mère internée en HP; qui dévouera sa vie à nous faire rire.