Avis : Jeu d'enfant - Page 6

Je n’ai rien contre la petite série B horrifique, surtout quand le second degré est assumé, mais là on est plutôt dans la série Z, avec un fond fantastique qui rappelle les plus mauvais épisodes de Charmed ou Buffy et une scène finale très très chargée en comique involontaire. J’imagine qu’on peut y trouver un plaisir nostalgique (c’est très marqué années 80), mais quitte à rire devant un film d’horreur, autant revoir Gremlins, qui a bien mieux vieilli je trouve. Je mets la moyenne pour le pitch complètement kamikaze et pour cette poupée finalement assez marrante, qui jure comme un charretier, même décapitée.

Les poupées c'est deja assez terrifiant symboliquement mais quant un tueur prend vie dans l'une d'elle ça donne la naissance de Chucky, nom connu dans le monde de l'horreur. Ce premier volet est plaisant surtout dans sa première demi heure où la suggestion que la poupée est animée est stressante. Après on peut remarquer un relachement. Mais c'est assez drôle d'avoir mis ça en scène.

Inspiré de faits réels bahaméens de 1906 relatant des phénomènes paranormaux suite à l’offre d’une poupée vaudou à un jeune enfant, Jeu d’enfant est le premier volet de la saga horrifique mettant en scène la poupée Chucky, contenant l’esprit d’un tueur en série nommé Charles Lee Ray, présenté lors de la scène d’introduction sous les traits de Brad Dourif (Vol au-dessus d’un nid de coucou, Dune, L’Exorciste III). Réalisé par Tom Holland (Vampire vous avez dit vampire ? ; Fatal beauty), le film comporte également les acteurs Catherine Hicks (Touche pas à ma fille, 7 à la maison) dans le rôle de la mère Karen Barclay, ainsi que Chris Sarando (Un après-midi de chien, La sentinelle des maudits, Vampire vous avez dit vampire ?) dans le rôle du flic Mike Norris.

Tandis que le jeune Andy reçoit en cadeau cette innocente poupée de la série Good Guys imitant le physique d'un petit garçon roux en salopette (soit l’apparence exacte du jeune garçon), d’étranges phénomènes se déroulent et des morts inexplicables surgissent. Si Andy affirme que Chucky lui parle directement, personne ne le croit et les drames inexplicables persistent. Jeu d’enfant a marqué son époque pour avoir fait d’un jouet inoffensif un véritable instrument de mort, en contraste total avec son visage d’ange et les publicités qui le présentent comme l’ami préféré des enfants, figure qui sera notamment reprise dans la série Chair de poule.

Cruel et envahi par la vengeance, Chucky se veut par contre relativement vulgaire, avec une VF très crue qui rend le film plus comique qu’autre chose lors de certains passages, réduisant ainsi l’angoisse procuré par l’intrigue. Chucky n’attend pas tellement avant de montrer sa véritable nature et arbore un faciès qui a du mal à convaincre. Il ne se montre véritablement effrayant qu’à la toute fin avec les yeux qui ressortent de son visage ravagé par les flammes. Si Jeu d’enfant est un film qui peine à être intense à cause d’un manque de crédibilité, et reste un grand classique de l’épouvante valorisé par un thème musical à glacer le sang.

La poupée vaudou possédée par le cœur de l’âme d’un vilain, c’est culte comme scénario d’horreur, ça restera du domaine de la peur d’enfant.

Je comptais décorer ma chambre avec des figurines ; pour le coup j'ai vite changé d'avis.

Vu à l’époque, j’avais trouvé la série B fort bien troussée, mais pas exceptionnelle non plus. A revoir près de trente ans plus tard, je trouve que le métrage s’est bonifié. Le charme des productions des années 80 marche à plein, les effets spéciaux – pourtant très simples – sont toujours efficaces et les séquences horrifiques sont vraiment bien réalisées. Il y a donc convergence entre un très bon script de Mancini, retravaillé par Tom Holland et une réalisation maîtrisée. Les acteurs sont bons et la prestation vocale de Brad Dourif en Chucky participe beaucoup du plaisir ressenti durant ce petit film décidément bien fichu. Pas étonnant qu’il soit devenu culte avec le temps.

Une idée de magie vaudou pour une poupée sadique et mortellement drôle.
ce premier volet est excellent et lance le début d'une nouvelle peur pour les plus jeunes.

Chucky fait parti de ses grands classiques du cinéma d’horreur, que l’on revoit encore aujourd’hui avec le même plaisir. C’est difficile d’en parler je trouve, surtout que j’imagine (et j’espère) que la plupart d’entre vous qui liront ces lignes auront vu le film (sinon dépêchez-vous avant qu’on vous fouette !). Après “classique” ne rime pas forcément avec “chef d’oeuvre”, car je ne considère pas ce film comme tel, mais ce sont en général des films qui ont de nombreuses qualités et qui méritent d’être vus ! Osez me dire, vous qui avez vu ce film quand vous étiez petit, que vous n’avez pas flippé votre race après la nuit? Bon aujourd’hui on est grands, on a plus trop peur, mais je peux vous dire que si vous foutez une poupée (quelle qu’elle soit) dans ma chambre et bien vous pouvez être sûrs que je vais pas fermer l’oeil de la nuit ou que je vais vous la faire bouffer. Je remercie Chucky pour les nombreux cauchemars qu’il m’a offert durant mon enfance ! En même temps, je crois que le point le plus impressionnant du film c’est quand même l’animation de la poupée ! C’est vraiment crédible, à 100 % ! Après au niveau du scénario et de l’histoire, c’est très très classique et c’est même parfois un peu tiré par les cheveux mais le tout fonctionne donc je pense qu’on ne peut pas trop s’en plaindre. D’autant plus que pour ce genre de film, c’est pas spécialement le premier point sur lequel on s’attardera. Niveau acteurs, rien d’extraordinaire (même si je pense que ça vient plus de la VF que des acteurs), et (même si j’ai un doute pour savoir si on le considère comme un acteur ou pas) bien tout simplement le personnage de Chucky est génial. Franchement il a beau eu nous faire peur, c’est tellement bon de le voir tuer des gens, parler vulgairement et faire des blagues douteuses (C’est à ce moment-là que tout le monde me prends pour un psychopathe). Bref, même si dans l’ensemble cela va au plus simple (sauf du côté de la réalisation où l’utilisation des plans en vue subjective de Chucky et l’utilisation du hors champs sont un régal d’efficacité), ce Chucky premier du nom est un vrai petit moment de bonheur pour tout amateur de film d’horreur qui se respecte. Petit on a eu peur, et maintenant… bah on a peur aussi mais Chucky on l’aime bien et il nous fait rire !

"Jeu d’enfant" est le premier des "Chucky", saga bien connue des fans d’horreur soft, et même si ce n’est pas un grand film, il faut lui reconnaître une certaine efficacité avec une recette simple. Le casting est globalement sympathique. On hérite d’acteurs corrects, qui nous offrent leurs numéros sans grande surprise mais avec efficacité. On regrettera tout de même que Brad Dourif n’apparaît finalement pas, car c’est un acteur toujours bien sympathique, mais bon, c’est ainsi ! Je relève une prestation convaincante du jeune garçon, ce qui n’était pas gagné, et une Catherine Hicks aux réactions qui ne sont pas surjouées, ce qui est très positif. Au final "Jeu d’enfant" dispose d’un casting concluant avec des personnages simples mais bien écrits. Le scénario lui aussi continue cette sobriété. Le film est court, il suit une recette sans grande surprise, avec toutes les étapes attendues dans ce genre de long- métrage. C’est dynamique, le petit soupçon d’humour noir est bienvenu et fonctionne, la gradation est elle aussi pas mal du tout jusqu’au final solide. De manière générale j’ai trouvé ce film d'horreur mené avec soin, mais manquant tout de même d’originalité, et, en dépit d’une poupée qui nous gratifie d’une méchanceté réjouissante, de piment. Ce film reste finalement prévisible et manque un peu de saveur. La réalisation est signée Tom Holland, qui se débrouille bien. Il y a quelques moments très réjouissants (le passage dans la voiture notamment), et de manière générale on sent un metteur en scène compétent qui apporte dynamisme et fluidité à un film qui aurait pu être à la peine en la matière, étant donné le tueur en question. Souvent ça manque beaucoup de naturel, mais ici Tom Holland surmonte habilement les difficultés. Pour le reste en revanche "Chucky" reste moyen. Les décors, la photographie, le travail sur l’ambiance, tout cela manque un peu de style et s’avère acceptable mais sans grand intérêt. Quant à la poupée, elle dispose d’un look tout de même bien fait, et l’animation ne démérite pas du tout pour un film de 1988. Au niveau de l’horreur, ici c’est clairement très soft, et il vaut mieux voir "Chucky" en se disant qu’on va rigoler un peu plutôt qu’en se disant qu’on va frissonner. Il y a aussi un manque d’effort sur la bande-son, dommage. Au final "Chucky" premier du nom est un petit film sympathique, qui se regarde sans déplaisir aucun. Bien porté par son rythme, doté de quelques bonnes idées, et aidé par une poupée charismatique tout de même (et excellemment doublée en français au passage), "Jeu d’enfant" est un petit film d'horreur vraiment pas mal qui mérite le visionnage. Après on n’évolue pas dans un grand film d’horreur non plus

Un film d'horreur sous un ère comédie (sauf si on regarde ce film, en étant un enfant). Un scénario simpliste mais efficace. A de bon moments

Un bon film mais qui a un peu vieilli, notamment lors des transitions entre les scènes qui sont inexistantes. L'idée de la poupée tueuse est absolument géniale et demeure l'un des meilleurs thème de l'épouvante.

C'est sympathique mais ça a tout de même pas mal vieilli. Le film prend assez souvent des allures de série B... Mais ce que le film perd en réalisme il le gagne en humour noir, donc ça n'est pas si mal !

La fameuse poupée sanguinaire échappera au coté vieillot dans ce premier volet qui annoncera une saga bien culte. En 1988, le genre horrifique s'est trouvé une nouvelle vedette avec Chucky. La poupée s'amuse à s'éloigner de son image de "good guys" en cumulant les meurtres et nous amuse également par sa plastique de rêve et son agressivité débordante. Les cauchemars que l'on faisait étant gamin se transformeront en agréable coté nostalgique et comico-horrifique. Même si les mises en scènes, dialogues et autres évènements composants des parties de l'histoire flirtent de temps à temps avec le ridicule, Chucky reste avant tout une excellente idée (ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'il y a désormais six volumes...pour l'instant).

Depuis que j'ai six ans, j'ai bien du voir Jeu D'Enfant une vingtaine de fois sans jamais m'en lasser.
Et là, je viens de me l'acheter en DVD et le plaisir de le revoir fut tout aussi immense que quand j'étais gamin. Plusieurs scènes clés du film m'étaient restées ou revenaient au fur et à mesure que le film se déroulait sous mes yeux de cinéphile adultes et exigeants... C'est le plus merveilleux !!!
Et puis il faut dire que pour un film d'horreur qui a presque 20 ans, Jeu D'Enfant paraît plutôt très moderne dans ses effets spéciaux, sa musique, ses dialogues, son jeu d'acteur,... et son humour (Le fameux "Je t'emmerde" destiné à la vieille dans l'ascenseur restera dans les annales...).
Bref, la saga Chucky est vraiment excitante et j'ai hâte de découvrir le dernier opus sortie en 2005 !!!

Premier volet de la saga Chucky (qui en compte à l'heure de cette critique 7 opus), quelle en fut ma déception ! Le scénario est ultra-basique sans la moindre originalité, la réalisation soporifique et l'ambiance inexistante à moins que vous soyez fan des années 80 (motifs sur les tapisseries et brume dans les rues). Chucky tente de proposer une narration qui mêle l'humour noir et le slasher sauf que les différentes maladresses du film en partie du fait d'un manque de moyen évident font que les 2 genres souhaités disposent d'un mauvais traitement à l'image. En effet, l'humour noir (qui arrive relativement tard dans le film) n'est pas vraiment adapté au scénario général : spoiler: celui d'un enfant qui se sent seul et qui a besoin de se faire des amis alors que son père est décédé et sa mère toujours absente.
. Et la partie slasher n'est pas assez percutante : on a une succession de morts prévisibles sans originalité et qui laisse place à du gore beaucoup trop facile. Je retiens en point positif, l'aspect très timoré qui critique la société de consommation (notamment à travers l'industrie du jouet) et la fin assez jouissif avec une efficacité redoutable : dommage cependant que la tension monte à 10 mn de la fin du film. Décevant, soporifique, flegmatique... Bref, une copie à revoir