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    Sylvie et le Fantôme
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    3,4
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    16 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    6 009 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2012
    Comédie fantastique d'une rare poésie, « Sylvie et le fantôme » est de ces oeuvres qui, sans être forcément exceptionnelle, ne vous en laisse pas un moins un souvenir délicieux. Délice de l'interprétation (Odette Joyeux, François Périer, Pierre Larquey, Jean Desailly, Jacques Tati, Louis Salou et Julien Carette : quand même qu'il y a pire!), délice des dialogues, délice d'un scénario charmant et plein de grâce, délice d'une mise en scène aussi discrète qu'élégante... Je pourrais continuer comme cela pendant des heures, mais mieux vaut aller à l'essentiel : que Claude Autant-Lara nous offre ici une perle de légèreté comme nous n'en voyons que rarement : profitez bien, et surtout dégustez.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2012
    Ce conte aux trucages èpoustouflants est l'un des meilleurs films de Claude Autant-Lara! Pendant le bal organisè pour ses seize ans, Odette Joyeux pleure le spectre dont elle est èprise et qu'elle croit disparu à jamais! Un acteur, un amoureux et un prisonnier èvadè se succèdent alors dans le rôle du spectre, lequel ne parvient plus à contacter la belle èplorèe! il faut savoir que cette comèdie fantastique et romantique ne comporte pas moins de cent plans d'effets spèciaux (un record pour le cinèma du milieu des annèes 40). Elle a permis à Autant-Lara de rèunir pour la dernière fois l'èquipe de ses trois prècèdents formidables succès: "Le mariage de Chiffon", "Lettre d'amour" et "Douce". Ce très beau film rèvèlait aussi un jeune homme au physique dègingandè dans le rôle de l'esprit èpris: Jacques Tati, qui allait s'imposer par la suite comme un grand metteur en scène! De plus "Sylvie et le fantôme" s'articule avec harmonie sur les dialogues de Jean Aurenche! Et que dire de la magnifique partition de Renè Cloërec! Dècidèment Claude Autant-Lara semble exceller un cinèma dèsuet et nostalgique...
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2021
    Le film démarre avec un gros handicap, celui d'avoir un scénario aussi impossible que farfelu puisqu'on est dans le registre de ce qu'il est convenu d'appeler la poésie fantastique, genre difficile s'il est. Pourtant le pari est presque réussi, le film parvient à nous enchanter et à nous étonner (les scènes où Tati doit apprendre à se balader avec son suaire sont savoureuses) On pourra néanmoins regretter certains dialogues décidemment trop théâtraux. En ce qui concerne l'interprétation elle est dominée par Odette Joyeux, impeccable, à ce point que l'on oublie qu'on lui fait jouer le rôle d'une gamine de 16 ans, alors qu'à l'époque en avait 32 ! Le reste de la distribution est très correct (Larquey, Carette, Perier, Desailly, Tati et même l'inconnue Claude Marcy qui nous joue une étonnante comtesse. En revanche les gosses sont très mal dirigés, Lise Topart en tête, véritable tête à claques. A regarder d'un œil naïf, un peu comme quand on lit les contes d'Andersen.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2009
    Un film tendre, charmant, très bien écrit et dialogué, qui se distingue très fortement de la filmographie de Claude Autant-Lara plus connu pour sa corrosive verve anti-bourgeoise. Les comédiens sont tous excellents, mention spéciale à Jacques Tati dans le rôle du fantôme, dont les énormes talents de mime transcende le fait que son personnage ne parle pas, à François Périer, émouvant dans le rôle d'un délinquant sentimental, et bien sûr à la délicieuse Odette Joyeux. Les effets de transparence sur le fantôme et son chien sont remarquablement bien réussis. L'ensemble ne manque pas d'humour, ni de fraîcheur. Une véritable bouffée d'air pur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mars 2009
    Le film est prenant, bien que d’une facture désuète. L’histoire est belle et émouvante ; elle est surtout très riche au niveau symbolique.

    Les fantômes qui rôdent dans le vieux château représentent l’amour. Il y a d’un côté un vrai fantôme, l’amour en tant que notion pure et abstraite, et d’un autre côté, trois faux fantômes, qui sont l’amour tel qu’il se manifeste concrètement dans la vie réelle

    - Le « vrai » fantôme est celui du chasseur blanc, qui aimait la grand-mère de Sylvie, personnage féminin central du film. Il identifie l’amour pur, abstrait, désincarné. Il aimerait qu’on le voie mais ne parvient pas à se matérialiser, il arrive simplement à donner quelques signes indirects de son existence qui ne suffisent généralement pas à convaincre. Les enfants et les adultes n’y croient pas, ou, du moins, affirment tous ne pas croire en son existence. Pourtant, ils en ont peur, et cela trahit qu’ils ne sont pas si sûrs de sa non existence.
    Seule l’actrice principale, âgée de 16 ans, ce qui la place entre le groupe des enfants et celui des adultes, croit en lui et le recherche ; mais elle finit cependant par douter de son existence, après avoir vu plusieurs faux fantômes.

    - Les trois « faux » fantômes dans le film personnifient l’amour tel qu’il existe dans la vie réelle. Deux d’entre eux sont des amours authentiques, qui s’opposent par leur nature « bonne » et « mauvaise ». Le troisième est un amour factice, un rôle de composition donné avec une fatuité ridicule. Les amours authentiques sont en concurrence et ne sont pas tous payés de retour. De plus, le système social les rend parfois impossibles. En conséquence, l’un deux doit finalement partir (pour Sylvie) ou mourir (pour sa grand-mère).

    Il y a une analogie entre les trois faux fantômes du château et les trois hommes de la vie de la grand-mère (son premier mari, son amant, puis son nouveau mari), sauf que les destins de Sylvie et de sa grand-mère seront différents, car ce ne sont pas les mêmes types
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 janvier 2009
    Au sortir de l’Occupation française, Claude Autant-Lara, que l’Histoire a déterminé comme collaborateur au régime de Pétain, réalise «Sylvie et le fantôme» (France, 1945). La poésie du film, aux accents «cocteauesques» (le producteur du film, André Paulvé, est aussi celui de Cocteau), dans laquelle Jacques Tati prête sa figure longiligne pour incarner un fantôme muet mais éloquent de sentiments voile la vérité d’un pays, la France, abattu de honte par la collaboration et prestigieux de gloire grâce à la Résistance. Pendant que l’Italie, en la personne de Rossellini, invente le cinéma moderne avec «Roma città aperta», Autant-Lara se perd dans les méandres du lyrisme. Une fois ce constat établi, «Sylvie et le fantôme» apparaît comme une jolie œuvre de poésie. Sylvie, interprétée avec la délicatesse joviale d’Odette Joyeux, fête ses seize ans et cultive un amour pour l’ancêtre romantique de la famille, Alain de Francigny dont le portrait trône au sommet du manoir. En perte de richesse, le père d’Odette est contraint de vendre le tableau et de se déposséder progressivement des biens familiers. Dans ce manoir prestigieux, face à cette famille aristocratique que les changements historiques viennent à démunir, Autant-Lara traite de l’amour d’une jeune fille (porteuse d’avenir ainsi qu’elle nous est présentée face à un auditoire d’enfants) avec un fantôme (indice d’un passé révolue et qui s’égraine au présent). Cette amour de la fille pour le fantôme du passé sous-tend un rapport envieux de l’avenir au passé, autrement dit défend une démarche passéiste. Et la ruée finale des paysans locaux dans les salles du manoir ne suffit pas à déterminer «Sylvie et le fantôme» comme une œuvre progressiste, porteuse d’un changement et donc d’une nouvelle idée de l’art. Totalement désengagée du présent, comme peuvent l’être a priori les chefs-d’œuvre Cocteau, ce film de la Libération ne porte aucune germe d’avenir mais contient la douceur des belles fantaisies.
    Teresa L.
    Teresa L.

    14 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Ce film m'a évoqué "Les dernières vacances" de Roger Leenhardt par son atmosphère "collective", si ce n'est qu'ici les enfants n'y ont aucune vie autonome ou presque. Joyeux, bien que trop âgée pour le rôle, l'incarne à merveille et Tati est insurpassable dans son rôle muet de vrai fantôme. Car, à l'original, vont se succéder trois succédanés, dont un délinquant et un amoureux potable. Le film me semble bien être du Autant-Lara (hormis pour les monomaniaques, point de salut) bien qu'un peu moins amer que d'habitude.
    -marc-
    -marc-

    14 abonnés 233 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2013
    Sylvie et le fantôme est sans doute une des meilleures réussites de Claude Autant-Lara. C'est un très joli film inclassable qui évolue entre humour léger et poësie.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2018
    Claude Autant-Lara réussissait bien les critiques sociales, et plutôt mal les comédies romantiques et fantastiques, comme ici. Nombreux, les personnages, incarnés par des acteurs très estimés, s’agitent beaucoup, et l’on finit par trouver le temps long, d’autant plus qu’il n’y a aucune scène d’extérieurs, et qu’on est gêné par les âges respectifs des comédiens : Odette Joyeux incarne une jeune fille qui fête son seizième anniversaire (l’actrice avait trente-deux ans, et cela se voit), François Périer est censé avoir seize ans (il en avait vingt-sept), et Jean Desailly, dix-sept (il en avait vingt-six). La photographie est bonne, mais parvient mal à dissimuler que tous les décors sont des maquettes ou des caches.

    Finalement, le meilleur est fourni par les grands acteurs plus âgés, Pierre Larquey, Gabrielle Fontan, Julien Carette, Paul Demange, et Jacques Tati dans le rôle du fantôme, qui ne dit pas un mot et déambule dans tout cela en surimpression, ce qui finit par lasser un peu. Il avait alors trente-sept ans, et ne fera ses débuts de réalisateur que l’année suivante.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Un chef d'oeuvre du fantastique du cinéma français. Un château mystérieux , une ambiance magnifique .
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Adapté par Jean Aurenche d'un roman de Claude Adam, ce film oublié tente de mêler comédie, romance et fantastique. Si les apparitions du fantôme sont très réussies, la romance et la comédie le sont moins, gâtées par un peu de préciosité et de mièvrerie. Un curiosité pourtant sympathique si l'on aime ce genre de naïveté désuète.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 août 2018
    SOS FANTOMES. C'est l'anniversaire de la belle Joyeuse et le chasseur blanc hante les travées du château. Cinéma très naïf de l'après guerre, d'une poésie d'une autre époque. Ne jamais revoir les fantômes du passé. Claude Autant Lara n'est qu'un souvenir. Ce qui ne me passionne pas, m'ennuie.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Si l'on met de coté les nuances politique d'après guerre le film a tout de la bleuette pour jeune ados des années 40, il a très mal vieilli.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    « Sylvie et le fantôme » appartient dans la catégorie romance avec fantôme, sous catégorie adolescents. Et là le casting tape à côté, que ce soit Odette Joyeux (délicieuse mais elle a deux fois les seize ans du rôle), François Périer (plutôt bon) et Jean Dessailly, peu convaincants en adolescents, car trop âgés. Reste un numéro étonnant de Jacques Tati avec des effets en surimpression plutôt réussis et du grand Carette qui en fait des tonnes avec des dialogues sur mesure. Ci et là quelques effets poétiques et une fin symbolique font penser à Cocteau (c’est le même producteur). Malheureusement le reste est d’une mièvrerie soporifique, agitée ci et là par du bruit intempestif et soutenu par une musique inintéressante de René Cloërec. Une ébauche de dilemme social se terminera de manière ultra téléphonée, bien dans la morale petite bourgeoise de l’époque. Mais c’était en 1946 et la France divisée avait besoin d’apaisement. Dans la catégorie adulte, un an plus tard (1947) « The Ghost and Mrs. Muir » (L’aventure de Mme Muir) de Joseph Mankiewicz est un chef d’œuvre qui range le film d’Autant-Lara dans un oubli forcément poussiéreux.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Voici un très beau film de Claude Autant-Lara qui mélange habilement le fantastique et la comédie romantique. A noter que cette oeuvre possède une magnifique photographie et une BO bien envoûtante.
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