Troisième année. Un changement d'orientation pas loin du séisme... Et, effectivement le film comfirme cette sensation, ayant franchi un fossé stylistique énorme qui renvoie les deux épisodes précédents aux rangs de basses oeuvres copiste. On se demande d'ailleurs comment les producteurs ont pu accepter sans broncher de telles audaces. Nerveuse, inquiétante, caméra à l'épaule dans les premières scènes, la réalisation capte l'histoire de notre jeune. Alfonso Cuaron propose une réforme en profondeur du décorum usuel, modifie les espaces baigne son film dans une photo joliment délavée, sculpte des montagnes là ou il y avait des plaines et taille dans le récit en privilégiant l'action aux longues explications, et en collant au plus près au cheminement intérieur de Harry. Cuaron shoote vraiment dans le fourmillière. Alors que notre trio d'acteurs grandit à vue d'oeil tout en améliorant leur jeu à chaque épisode, le réalisateur les plonge dans un film merveilleux, à l'atmosphère - pour la première fois - réellement anglaise. Les rencontres de quiddicth ressemblent plus aux grand-messes d'Arsenal qu'à un match de baseball, le climat y est atrocement sombre, et les gredins abandonnent progressivement leur robe de magicien pour des panoplies de street-boys lambda, la prochaine étape, c'est quoi ? Look grunge, clopes et sexe à donf' ? Bref, tout ça pour dire que le Harry Potter nouveau est arrivé. Avec moult fracas. La tonalité dépressive de cet opus inaugure bien ce qu'il advient de Harry dans les prochains livres, même s'il faudra beaucoup pardonner à Alfonso Cuaron pour accepter les éllipses et les révolutions de palais qu'il a fait subir à Poudlard. Vive la révolution ! Cette Harry Potter risque de défriser pas mal de fans. Mais le film y gagne tant en personnalité les grincheux n'auront qu'à relire le livre.
Loin de moi l’idée de remettre en question le travail remarquable de Chris Columbus sur les deux premiers opus de la saga, mais je dois dire qu’un changement de direction au sein d’une même franchise n’est pas toujours une mauvaise chose. Alfonso Cuarón, réalisateur du génialissime Gravity, reprend à sa sauce les aventures épiques du plus populaire jeune sorcier de tous les temps. Une petite touche de modernisme est apportée à cette réalisation, pourvue d’un dynamisme épatant. L’atmosphère très sombre au style gothique nous rappel légèrement les thrillers fantastiques à la mode Burton. Ces décors autant enchanteurs qu’horrifiants, ces créatures mythologiques, et cette évasion de chaque instant, en font la crème des crèmes en matière de divertissement (2h15 fulgurantes). La folie douce de J.K Rowling transpire de chaque séquence, et chaque réplique, dans cette adaptation magistrale. On nous entraine au cœur d’une forêt noire où se terrent les détraqueurs, spectres glaciales et gardiens de la prison d’Azkaban. Gary Oldman en loup protecteur est tout à fait attachant. Les énigmes gravitant autour de Poudlard, dénotent une fois encore l’intarissable imagination fertile de l’auteur britannique. Si la base scénaristique gagne en maturité, nos héros en ont fait de même avec les années. Daniel Radcliffe et ses fidèles amis ont murit ; cela se ressent et impacte directement sur le regard du spectateur, les émotions portées à l’image sous forme de regards plus solennels et de gestuelles assurées. C’est un fait, ce troisième opus surclasse ces prédécesseurs, et attise au passage l’intérêt grandissant pour la franchise. L’environnement musicale et la BO de John Williams est un festival de référence pour le genre fantastique. Comment s’en lasser ?! 5/5
3ème film de la saga, Le prisonnier d'Azkaban permet de lancer de nouveaux personnages qui deviendront très important dans la saga. Reste un film autour de Potter et son histoire sans grande invention et finalement assez limité lorsqu'on compare ce film au reste de la saga. On sent le réalisateur prisonnier de l'histoire. Bref : pour les fans mais loin d'être le meilleur film.
Plus mature, plus sombre que les deux premiers volets, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban ne se détourne pourtant pas le moins du monde de la brillante série de la romancière britannique J. Karen Rowling. En cela et pour bien d'autre raisons, notamment la réalisation soignée d'Alfonso Cuaron, il est tout simplement la plus aboutie des adaptations cinématographiques des aventures du jeune sorcier à la cicatrice légendaire.
On commence enfin à rentrer dans le vif du sujet avec ce nouvel opus qui se démarque par son côté plus sombre. Alfonso Cuaron remplace Chris Colombus et délivre un opus moins académique avec une réalisation plus affirmée et distinctive. Les jeunes acteurs sont de plus en plus convaincants et les effets spéciaux toujours au top, même si je ne suis pas tout à fait conquise par le look du loup garou.
Chris Columbus quitte l'univers fantastique de Harry Potter pour laisser la réalisation à Alfonso Cuaron . Le résultat est très réussit . Cette troisième aventure cinématographique du célèbre sorcier donne une atmosphère plus sombre et plus moderne par rapport aux deux films précédents , qui nous entraine dans un nouveau voyage à couper le souffle.
pas le meilleur film de la saga, mais un excellent opus quand même, réalisation soigné, scénario en béton et acteurs qui joue plutôt bien. en général c'est un super divertissement !!!
Considéré par beaucoup comme le meilleur opus de la saga, ce qui n'est pas mon avis, Le prisonnier d'Azkaban marque un tournant dans la série. L'univers est beaucoup plus sombres et nos jeunes héros beaucoup plus complexes et profonds, normal puisqu'ils grandissent et entrent dans l'adolescence. De plus on a droit à un Gary Oldman en pleine forme pour incarner un personnage clé. L'histoire est prenante, peut être la plus intéressante des trois premiers opus, mais il y a des maladresses dans l'écriture du scénario (surtout en fin de métrage). L'univers visuel, comme les personnages, à évolué et favorise les extérieurs. Un épisode plus mature, pas à la hauteur du premier, mais qui arrive à donner de la fraicheur à la saga.
Ce Harry Potter est le meilleure tout simplement parcequ'il s'èléve au niveau du film d'auteur, dépasssant la pompeuse décoration des précedents, s'émancipant de l'imaginaire castrateur et grossier des livres, Cuaron impressionne par sa patte d'artiste intelligent, et de l'intelligence ce film en a à revendre. D'abord cette année scolaire marquée par une iconographie absconce chargée de sens, marque une rupture esthètique conséquente, allégeant les décors et les couleures, Cuaron trouve une grave fluidité, et son esquisse d'un monde neuf s'accompagne d'inventions tout bonnement incroyables. Mais l'esthétique ne fait evidemment pas tout, et on retrouve les avancées sommaires d'un récit laborieux longuement explicatif et ennuyeux, qui finit par perdre en menace et en mystère ce qu'il gagne en clarté. Mais la scène finale est un moment de pure magie, les effets spéciaux retrouvant un vrai sens poétique chose inhabituelle au cinéma. En écho, John William signe sa meilleure partition depuis des années, sombre et caverneuse, elle accompagne un film dense et profondément émouvant sur les retrouvailles de l'art et de la magie.
Si les deux premiers films étaient plutôt réussi (en particulier La chambre des Secrets), j'attendais avec une certaine impatience voire une petite inquiétude l'arrivée sur les écrans de l'adaptation de mon livre favori de la saga. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce troisième opus s'avère relativement différent : un nouveau réalisateur, un nouveau Dumbledore (Michael Gambon, remplaçant le regretté Richard Harris), quelques problèmes mineurs de production engendrant une sortie repoussée de sept mois, des acteurs grandissant à vue d'œil devenus trop vieux pour leur âge... Bref, on s'attendait au pire, le film est heureusement plus ou moins réussi... à condition de bien s'adapter au changement ! L'intrigue est lestée pour des raisons de timing, ce qui entraine quelques oublis voire des incohérences comme les Maraudeurs totalement zappés dans le long-métrage. Les décors sont partiellement modifiés, quelques personnages voient leur rôle nettement raccourci (Dumbledore en premier), sans oublier le changement le plus flagrant : les costumes, Cuarón optant pour un look plus réaliste (fini les toges noires), enlevant hélas par la même occasion ce ressentiment de magie... Proposant des plans incroyablement léchés, faisant valdinguer sa caméra de droite à gauche avec une aisance magnifique, le metteur en scène mexicain n'arrive cependant pas à dévoiler des effets spéciaux égaux, en témoigne cet immonde loup-garou imberbe ou encore quelques scènes ratées. On regrettera également la partie de quidditch raccourcie mais l'arrivée des excellents Gary Oldman et David Thewlis font mouche, les acteurs confirmés arrivant sans peine à s'imposer dans le monde du petit sorcier. En somme, un épisode beaucoup moins "magique" que ceux de Chris Colombus mais aussi plus sombre et finalement très distrayant.
Un Harry Potter est à chaque fois un peu plus réussi que le précédent (vivement le 4ème !). Cuaron ne se contente pas de retranscrire le livre, mais se l'approprie réellement. De plus les détraqueurs sont un peu plus effrayants que le gentil toutou à plusieurs têtes et le ver de terre des volets précédents.
Un troisième opus très bon, l'ambiance est un peu plus pesante, et on a un film plus sombre. La magie est toujours aussi présente, on a de nouveau éléments magique assez intéressant, une histoire avec beaucoup de rebondissement. Chris Columbus a réaliser la un très bon film.
Un troisiéme opus aussi bien que les autres. Tout y est toujours parfaitement maitrisé, que ce soit la mise en scéne ( cette fois ci confiée à Alfonso Cuaron ), les décors, les effet spéciaux, le jeu des acteurs... De plus ce troisiéme volet est bien plus sombre que les précédents, et c'est tant mieux.