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Le Monde de Mel G
24 abonnés
456 critiques
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4,0
Publiée le 31 juillet 2015
Ce troisième opus est très bien réalisé.En effet dans ce film,le trio principal court littéralement après le temps.Par ailleurs un nouveau membre de la famille de Harry (interprété par Gary Oldman) fera son apparition bien qu'il ne soit pas le bienvenue du moins au départ.Si le temps est assez au coeur du film,la vérité l'est autant. Avec ce film,nous voyons aussi un autre côté de Hermione qui n'est pas pour me déplaire personnellement.
Une meilleure réalisation, beaucoup plus sombre et tenace. On quitte le monde enfantin et place à une histoire très surprenante et novatrice. Pour un 3 ème épisode c'est vraiment bon !
Au départ, je n'appréciais pas vraiment ce troisième opus de la franchise "Harry Potter", réalisé cette fois par Alfonso Cuarón et sorti en 2004, mais maintenant, à force de le voir, force est de constater qu'il fait partie des meilleurs ! Nous retrouvons nos trois amis qui vont cette fois devoir affronter la menace qui vient de la prison d'Azkaban, Sirius Black, un dangereux fugitif, s'en étant échappé. Clairement plus adulte par rapport aux deux premiers films de la saga mais pas encore totalement mature, on est un peu dans un entre-deux, similaire à l'évolution des acteurs (sortis de l'enfance mais pas encore adultes) finalement. Et je pense que j'avais du mal avec cet épisode de transition étant plus jeune car j'aimais beaucoup l'univers réellement magique et innocent des deux premiers films et j'avais du mal à passer avec cet épisode à un univers soudainement plus sombre (autant dans son histoire que dans son aspect esthétique d'ailleurs). C'est également le premier film de la saga qui commencera à réellement présenter des similitudes notables avec le roman homonyme. Si les deux premiers films étaient en effet très fidèles aux deux premiers tomes de la saga littéraire de J.K. Rowling, ici, nous avons quelques changements qui n'affectent pas vraiment l'intrigue mais qui empêchent d'approfondir certains personnages et certaines relations, ce qui est assez dommage. Mais d'un autre côté, c'est également le problème avec les adaptations cinématographiques, on ne peut pas tout retranscrire à l'écran et le film ne s'en sort honnêtement pas trop mal à ce niveau-là, puisque nous avons le principal et l'ambiance plus sombre, déjà présente dans le livre, est très bien retranscrite à l'écran, notamment grâce à une très bonne mise en scène ! Le rythme est ici très bon, surtout qu'on sort du schéma des trois premiers films, ici la trame est un peu moins "enfantine" et surtout très bien construite, notamment avec cette double fin grâce au retourneur de temps. Concernant les acteurs, ils vieillissent aussi et les adolescents peuvent maintenant être jugés en tant que "vrais" acteurs et j'avoue avoir un peu de mal avec le jeu de Daniel Radcliffe qui en fait quelques fois beaucoup trop. "Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban" fait donc partie des meilleurs, enfin à mon sens, de la franchise !
Non mais quelle idée saugrenue d'être allé chercher Alfonso Cuaron, réalisateur tout sauf Britannique d'une poignée de films intimistes on ne peut plus éloigné du genre blockbuster, pour réaliser ce troisième volet. Merci pour ça J.K.Rowling. Autant j'apprécie les deux premiers volets autant il faut admettre que la réalisation Chris Colombus n'a aucune personnalité malgré ses talents de conteur, ses films sont des films de commande point final, même s'il fait l'affaire pour des films pour enfants. Mais comme le public grandit avec les personnages un changement de style s'imposait. Ce troisième opus a enfin une personnalité, peut-être bien la plus marquée de la saga: débraillée à l'image des tenues vestimentaires (adieu le noble et le traditionnel comme les chapeaux pointus) mais aussi malicieuse: entre gags visuels récurrents, montage plus rythmé (le film passe comme du petit lait soit tout l'inverse du second), ellipses et transitions astucieuses et ruses de mise en scène juste pour le style, la saga fait sa crise d'adolescence en même temps que ses protagonistes -dont l'interprétation commence à être convaincante. Le film dépeint assez bien l'état d'esprit d'un adolescent et tous ces éléments y contribuent. Alors que l'univers a besoin de polish et de maturité, Cuaron en profite pour lui donner plus de densité: son traitement du noir bouché donne un aspect feutré du plus bel effet à l'image qui s'assombrit en même temps que l'univers et ses plans-larges et plans-séquences grandioses donnent enfin toutes ses lettres de noblesse à un Poudlard qui semble enfin déborder du cadre. Sans compter les paysages naturels des alentours du château qui ont autrement plus de cachet. Mais le mieux pour donner de la consistance à l'univers reste l'importance de l'anecdotique (un simple exemple: les fantômes qui ne servent à rien mais sont là et vivent leur vie), des personnages secondaires et leur petite vie et des simples scènes de quotidien, c'est primordial dans cette saga et ce n'est pourtant qu'à partir de cet opus qu'une bonne partie de ce qui est montré à l'écran n'est pas forcément utile au film lui-même. Bon après mon seul et unique problème avec le film est justement que Cuaron a tout le temps du monde pour faire ce qu'il chante mais reste pourtant bien vague concernant les maraudeurs et surtout les animagus ce qui complique les choses aux réalisateurs qui le suivront et devront bricoler des explications par eux-mêmes voire abandonner certains éléments. Mais concernant le film en lui-même, je l'aime du début à la fin. Comme tout le monde j'aime le design des détraqueurs mais contrairement à tout le monde j'aime encore plus le design contre-nature du loup-garou. Quant au casting la saga a toujours été un 10/10 et les nouveaux venus ne dérogent pas à la règle en particulier Gary Oldman, et sans me réjouir de la mort de Richard Harris je préfère tout de même le Dumbledore de Michael Gambon. Seule la musique est moins grandiose que par le passé mais les effets spéciaux sont désormais irréprochables. Certes la note de 4,5 est aussi relative à l'ensemble de la saga mais pour moi i n'y a pas photo: cet opus-là a de la gueule comme aucun autre.
Succédant à Chris Columbus, Alfonso Cuarón réalise de remarquable manière avec «Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban» son unique mais aussi le meilleur des épisodes de la saga. Visuellement, on change radicalement de ton. La photographie est plus sombre et s'applique extrêmement bien à cette histoire qui, sans être spectaculaire, est d’une belle noirceur. Une autre évolution significative du film concerne les trois rôles principaux, comme d’ailleurs leurs interprètes Daniel Radcliffe, Emma Watson et Rupert Grint, qui gagnent en maturité en entrant pleinement dans l’ère adolescente. Deux personnages particulièrement intéressants de la série font leurs apparitions sous les traits du génial Gary Oldman et de Davis Thewlis : Sirius Black et le Professeur Remus Lupin. A noter la présence mortelle et glaciale des «Détraqueurs», laquelle nous fait oublier l’absence de Voldemort bien que son ombre plane indéniablement sur cette troisième année à Poudlard.
Plus mature, plus sombre que les deux premiers volets, Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban ne se détourne pourtant pas le moins du monde de la brillante série de la romancière britannique J. Karen Rowling. En cela et pour bien d'autre raisons, notamment la réalisation soignée d'Alfonso Cuaron, il est tout simplement la plus aboutie des adaptations cinématographiques des aventures du jeune sorcier à la cicatrice légendaire.
Ce film est clairement le meilleur de la saga Harry Potter au cinéma. Réalisé par le brillant réalisateur mexicain Alfonso Cuaron (également réalisateur des excellents Children Of Men et Gravity), il impose une patte sombre et poétique à l'univers d'Harry Potter. Pour le scénario et les effets spéciaux, rien à redire. Pour les acteurs, c'est positif également : on s'attache facilement au personnage de Remus Lupin. Et pour la musique, c'est très bon : John Williams, toujours à la baguette, impose un style médiéval à ses compositions ce qui va bien avec le changement d'orientation de la saga. Le ''Harry Potter'' à avoir dans sa dvdthèque.
Pour sa troisième année à l’école des sorciers, " Harry Potter " change ses habitudes. D’abord, Chris Colombus cède les rênes à Alfonso Cuaron; le premier avait suivi des enfants pendant deux épisodes, avec " Le prisonnier d’Azkaban ", nous découvrons des adolescents. Pour trancher, adieu partiel aux robes sans âge de Poudlard, bonjour aux baskets, jeans et sweat-shirts. Plus moderne donc, et plus sombre aussi, le troisième opus annonce le monde adulte: vengeance, violence, quête d’identité et mensonge. Sentiments profonds et durs que nos jeunes protagonistes découvrent tout au long des 2h20 du film. Sombre de par le scénario et de par les personnages; les détraqueurs, terribles gardiens d’Azkaban feraient presque penser aux neuf cavaliers du " Seigneur des anneaux ". Gai, n’est-ce pas? On est bien loin du gentil Dobby... La sensation de voir un rideau gris tomber sur le monde du jeune Potter est presque palpable. Alfonso Cuaron a quasiment gommé les couleurs, les couloirs de Poudlard ne sont plus sûrs et presque glauques, même la grande salle paraît terne, c’est dire ! Les jeux de caméra sont sans comparaison avec ceux des épisodes précédents, plus rapide, plus brutaux. Malgré de superbes transitions entre les saisons de l’année, le spectateur à presque l’impression d’être toujours en hiver. Restent quand même quelques valeurs sûres, les traits d’humour involontaires de Ron dédramatisent toujours bien les situations et la présence insupportable mais géniale du professeur Rogue (Alan Rickman). Enfin, chaque épisode apportant son lot de nouveaux personnages, on notera l’arrivée hilarante de Sibylle Trelawney, professeur de divination, loufoquement interprété par Emma Thompson, et celles nettement moins amusantes de Sirius Black et Remus Lupin. Quant aux autres, c’est avec plaisir qu’on voit évoluer lentement les camarades de classe d’Harry, Hermione et Ron ; à remarquer l’impressionnant changement chez Neville... Même le remplacement de Richard Harris, décédé l’année dernière, par Sir Michael Gambon dans le rôle d’Albus Dumbledore, se fait en douceur. Vous l’aurez compris, fanatiques inconditionnels des livres de J.K. Rowling, vous ne serez pas déçus, amateurs de grands spectacles (et des deux premiers épisodes) vous ne le serez pas non plus... Bref, allez-y en toute confiance!
Le film en lui-même vaut sans doute 4 étoiles mais l'adaptation en vaut trois selon moi. Tout d'abord les points positifs : L'intrigue est prenante et commence à s'adresser à un public de plus en plus mature, l'atmosphère est plus soigné et Cuaron apporte un second souffle à la série, il laisse sa marque ce que Chris Colombus n'a pas vraiment fait selon moi. Les effets spéciaux et les décors sont toujours de qualité et le spectacle est visuellement parfait. Au niveau des points négatifs, beaucoup trop de choses ont changé par rapport aux deux premiers et certains spectateurs peuvent se retrouver un peu déboussolés. Beaucoup de passages du livres ont été supprimé et la fin est moins rythmé que pour les deux premiers opus. Ce n'est donc pas le meilleur film de la saga même si cela reste un film de qualité.
L'histoire de ce troisième volet est toujours plus passionnante, mais l'on regrette ici le manque de fidélité du film par rapport au livre. Certains passages ont été occultés, d'autres déplacés dans la chronologie de l'histoire. Bien qu'il soit normal que le film ne puisse être aussi détaillé que le livre, certaines scènes auraient pu primer sur d'autres. Mais l'ensemble reste très convenable.
Les films Harry Potter grandissent en même temps que les personnages. Après les deux premiers opus Harry Potter à l'école des sorciers et Harry Potter et la chambre des secrets surestimés de Chris Colombus, les producteurs ont décidé de faire appel à Alfonso Cuaron récent réalisateur de Y Tu Mama Tambien qui racontait l'attirance de deux jeunes garçons de 17 ans pour une femme trentenaire. Pari audacieux donc et pari réussi. L'ambiance, l'atmosphère est beaucoup plus noire, plus sale, les personnages plus matures entrant de plein pied dans le monde de l'adolescence et ses tourments. Le film est réalisé de main de maître. La caméra virtuose de Cuaron est perpetuellement en mouvement, les effets spéciaux sont très bien faits. Un film pas que pour les enfants. Seul petit bémol, concentrer la densité du bouquin en simplement deux heures de film est impossible. On en a la preuve ici puisqu'on passe à côté de beaucoup d'éléments du livre. Néanmoins la fidélité et la trame du roman sont respectées mais le meilleur serait d'abord de l'avoir lu, Harry Potter reste pour moi un livre avant tout et les images ne pourront jamais en traduire la magie, l'univers et sa complexité autant que n'a pu le faire J.K Rowling. Ensuite, pourquoi pas, le film serait là pour illustrer, résumer, expliquer ce que l'on vient de lire. Celui-ci le fait admirablement bien en tout cas.
Changement de réalisateur, changement de ton ! Fini les niaiseries enfantines des deux premiers opus, place à un coté plus sombre, plus élaboré. Le scénario est travaillé et les scènes s’enchaînent avec fluidité. Ce film est virage complet dans la présentation de l'univers d'Harry Potter et rend enfin cet univers moins repoussant.