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    Une étrange affaire
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    3,6
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    34 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    Une oeuvre sur le pouvoir d'un être humain, sur la puissance aussi! Dans "Une ètrange affaire", le rèalisateur Pierre Granier-Deferre met l'accent sur une des nèvroses de notre èpoque : l'obsession de la rèussite professionnelle au dètriment de l'èpanouissement personnel! il y a dans ce long-mètrage de 1981 un affrontement remarquable entre Michel Piccoli (meneur d'homme manipulateur) et Gèrard Lanvin (esclave consentant). Leur affrontement dans le film est fort intèressant car très actuel! Ces deux personnages ont des relations entre-eux assez ambiguës (servant / maître), de gens qui sont soumis mais qui aiment être soumis à celui qui aime dominer et qui exerce le pouvoir en abusant! Pour faire simple, c'est comme dèsosser un être humain jusqu'à la moelle, le presser comme un vulgaire citron et puis repartir content pour aller presser un autre citron! Manageur, charmeur et dictateur, Piccoli va littèralement bouleverser la vie de Lanvin! Une mètamorphose qui n'ira pas sans drame! Entre les deux, Nathalie Baye, formidable, recevra pour sa composition de femme marièe son premier Cèsar! Celui de la meilleure actrice dans un second rôle! Quant à Ariane Lartèguy, son sex-appeal monstrueux opère beaucoup même si elle ne joue que quelques minutes dans le film! On s'ètonne que le cinèma français n'ait utilisè que trois fois cette attachante et magnifique comèdienne...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2008
    Le meilleur film d'un excellent artisan du cinéma français. Magistralement écrit et interprêté, cette ETRANGE AFFAIRE nous plonge dans les enfers de la manipulation et de la fascination. Où comment travail et ambition alliènent jusqu'à la destruction un cadre moyen (Gérard Lanvin dans l'un de ses meilleurs rôles). Grinçant et sarcastique, le ton décallé introduit le trouble dans un univers sage, et ose dans la dernière partie de vraies scènes profondément malsaines, où, nu, le Gourou se mesure à sa victime consentante à l'intimité détruite. Ames damnées, Jean François Balmer et Jean Pierre Kalfon se surpassent. Quant à Piccoli, magistral, exceptionnel, il trouve là son rôle le plus grand. Une très belle oeuvre, à voir et à revoir
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2008
    Sur un vague air de Claude Sautet, Pierre Granier-Deferre signe «Une étrange affaire» (France, 1981). Dans le quotidien morne de Louis, jeune publicitaire (Gérard Lanvin), l’arrivée d’un président (Michel Piccoli) vient bousculer ses habitudes. De ce postulat, Granier-Deferre extrait un film plus profond qu’il n’y semble. Entre les plans aux allures de nature morte, le cinéaste développe l’intrigue d’un homme dont le travail devient pour lui plus intime que son couple. S’il en vient à perdre sa fiancée, c’est qu’il devient moins réticent au corps nu de son patron qui se rase qu’au corps dénudé et excitant de sa femme. Ce qui, dans le film, fait sa profondeur, c’est le processus engagé par le milieu du travail qui s’opère comme un mystère. L’interprétation, parfaite faut-il le dire, de Michel Piccoli renferme un délire, une sorte d’hallucination. Son personnage apparaît comme le messie d’un murmure, dont l’apparence ne se fait qu’après en avoir tant parlé. La curiosité de son personnage s’accroit à mesure que Louis se corrompt dans son métier, perd la notion des valeurs et se plonge dans son œuvre davantage que dans sa vie. Il y a dans la relation quasi-paternelle des deux hommes, une sorte de vampirisation. Plus le jeune publicitaire s’assujettit au volonté du vieux patron, plus il s’affaiblit. Et une fois le travail pompé, le patron disparait. De lui ne restera plus qu’un halo furtif dans un appartement vide. La pâle tiédeur avec laquelle Granier-Deferre met en image ce monde où les valeurs s’intervertissent voire s’écroulent ankylose quelque peu le film. La valeur politique de l’étrange affaire du film le soutient suffisamment. Mais c’est cette apparente nonchalence formelle qui obstrue l’œuvre. Toutefois a qui sait percevoir le rapport moribond qui lie Louis à son patron, «Une étrange affaire» saura révéler sa vertu politique, peut-être avec plus de poésie qu’un film de Chabrol.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    54 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2013
    Une petite immersion en France des 80' dans la "bande à Bertrand" et dans la vie de Louis. On se régale quand on est amateur du genre, et même sans on ne peut qu’apprécier le très bon jeu et le charisme de Michel Piccoli, ainsi que l'interprétation de Lanvin ou même des 2nd rôles. Un film habile pour un sujet toujours d'actualité sur l’ascendant psychologique ou encore le monde du travail. Dommage que la fin nous laisse sur notre faim.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 septembre 2008
    un scénario original sur le thême de la manipulation et de l'assujetissement d'un petit cadre ambitieux, assez délicat car si on n'entre pas dans le film on peut rapidement décrocher mais la réalisation est bonne et l'interprétation de Piccoli énorme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juillet 2009
    Viens de voir ce petit chef d'oeuvre méconnu du ciné français début 80 avec un Piccoli dans la quintessence de ses rôles de malsain antipathique comme il en a tant joué mais jamais de manière aussi efficace, autant au service d'un personnage et d'une histoire, ici en l'occurrence une histoire de père de substitution. La séquence où Piccoli appelle Louis alors qu'il est nu dans la salle de bain est glaçante, extrêmement malsaine, tellement elle renvoie à la situation de Louis qui s'est affaibli au point de perdre sa fiancé, abandonner toute intimité pour se retrouver avec celle de son patron cul nu qui, de surcroit dans cette incroyable scène, lui reproche de lui avoir menti sur la mort de son père. Balmer et Kalfon nous mettent d'emblée absolument mal à l'aise avec leur rire en coin et leur complicité dérangeante et ça devient un régal de rôles secondaires de voir ses deux tronches du cinéma français littéralement "Piccoliïsé", déjà - avant Louis - vampirisé par le personage de Bertrand Mahler. J'ajoute un formidable texte dans la bouche de Piccoli dont quasiment chaque phrase nous donne envie de nous gratter le dos tellement elle instille en nous un inconfort. La tronche de Piccoli sortant de la voiture, vu du point de vue de Nathalie Baye qui en frisonne d'horreur rien qu'à la vue de ce Diable est une autre image gravée dans mon cerveau après cette première vision. Seul regret, je trouve légèrement trop hâtif le départ de Nathalie Baye, et la fin est un peu lâche.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Un film étrange, où Michel Piccoli, joue les gourous, fascinant et manipulateur. Face à lui, Gérard Lanvin est très convainquant en employé dévoué corps et âme. Mystérieux et dérangeant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Remarquablement porté par Michel Piccoli, dans le rôle d'un patron manipulateur et dominateur, et par Gérard Lanvin, dans celui d'un employé influençable se laissant dévorer de l'intérieur, ce film porte bien son titre tant il nous emmène sur des chemins inattendus. Fable sur un monde du travail qui prive les individus de toute vie personnelle et sentimentale ? Histoire d'une dérive de type sectaire ? Certainement un peu des deux. Pierre Granier-Deferre parvient en tous cas à créer avec talent une atmosphère qui prend aux tripes et dont on ne sort pas totalement indemne. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Une petite merveille de psychologie ; Piccoli est souverain, flanqué de ses deux collaborateurs Kalfon et Balmer, tous deux excellents ; Lanvin est très touchant, fasciné par ce père de substitution aussi séduisant que pervers. Mon film préféré.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2015
    j'ai bien apprécié ce film qui conte l'histoire d'un jeune publicitaire (incarné par un très bon Gérard Lanvin) qui se fait peu à peu aspirer, dominer puis avilir par un patron dominant, méprisant, davantage intéressé par avoir des collabaorateurs littéralement à sa botte que par le succès de l'entreprise, jusqu'à sa faire vraiment cirer lespompes et repasser les pantalons, s'inviter chez son collaborateur puis faire vivre celui-ci chez lui comme un escalve disponible pour tout et à touet heure (excellentisime Piccoli). Par expérience je sais que de tels patrons existent, comme existent des courtisans, qui voulant se fair ebien voir et monter dans la hiérarchioe rentrent par calcul dans leur jeu et s'y trouvent piègés, piétinés, puis jetés ayant eux mêmes finis par accepter le mépris qu'ils inspirent et c'est ce processus que le film de Granier deferre décrit parfaitement.Ce film rappelle un peu "le diable s'habille en Prada", en beaucoup plus noir et bien moins pétillant, à la différence près que dans ce film la Directrice sait détecter les vrais talents et les faire émerger pour lui succéder.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Le film repose avant tout sur un subtil trio avec un personnage fascinant interprété avec puissance et rigueur par le grand Piccoli enchaînant les films à cette période. Le couple Lanvin/Baye touché par ce personnage charismatique est une réussite (César pour Baye) et Deferre signe ici une histoire assez moderne et d'ailleurs l'un de ses meilleurs films avec évidemment "Le chat".
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Un drame psychologique qui ne fait pas forcément dans la finesse mais qui frappe fort et juste. Il est assez étonnant de découvrir ce film, avec un G. Lanvin assez rare en jeune homme fanfaron et finalement complètement effacé, subissant son destin et livrant au final une belle prestation, qui joue à fond sur son côté écorché vif sur le fil du rasoir. Il faut dire qu'en face, il a des cadors entre M. Piccoli qui régale (Ours d'argent à Berlin), N. Baye magistrale (César du meilleur 2nd rôle féminin), J.P Kalfon magistral et un J.F Balmer qui récite tranquillement sa partition. Chacun évolue dans des rôles pas si figés, proposant quelques belles nuances psychologiques dans ce film qui se suit bien, quand bien même on perçoit un certain malaise au fur et à mesure du film. La mise en scène de P. Granier-Deferre est volontairement effacée, préférant laissé la place aux dialogues et aux acteurs. Un très bon film, au sujet intéressant (les liens qu'on entretient avec nos supérieurs et plus généralement le travail, ses impacts sur la vie de couple, l'effacement de soi derrière une personnalité plus forte) avec des personnages troublants et complexes. Très bon film, qui évite la pose auteuriste et qui pourtant, reste hyper intéressant. D'autres critiques sur
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mai 2007
    analyse assez juste, et déprimante, des rapports de domination dans notre société.
    mister
    mister

    15 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 août 2019
    film francais "social" typique d'une certaine epoque qui a tres mal vielli, dont tous les personnages sont des caricatures improbables. Le realisateur et le scenariste ne connaissent absolument pas le monde de l'entreprise, mais cela ne les empechent pas de nous assomer de leur cynisme, leur mepris et leur suffisance. Picolli joue un acteur de cinema, pas un chef d'entreprise, dont le role et le succes vient de sa capacite a faire travailler les gens ensemble. Le realisateur confond le CEO et le membre du Conseil d'Administration, ce qui confirme sa meconnaissance du sujet. Mais c'etait une epoque ou il etait de bon ton pour les pseudo intellos genre Liberation, de taper sur les cadres des entreprises, sachant que la majorite de ces "elites" vivaient des subventions et des aides payees par ces cadres qu'ils meprisaient. Lanvin et Baye sont lisses et soporiphiques. Film insupportable par son propos, sa betise, ses dialogues et ses situations tellement cliches. Les personnages sont tellement invraisemblabes, qu'il n'a rien a tirer de ce type de film.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2020
    Une histoire très originale, trouble et troublante. C'est l'histoire d'une fascination, d'une vampirisation et d'une disparition. Fascination d'un jeune homme, avide de reconnaissance, pour un père putatif, ou fascination homosexuelle latente, on ne sait trop. Vampirisation de l'individu par le monde de l'entreprise. Disparition à soi-même dans l'acceptation d'une soumission totale et disparition aux autres (épouse, famille) au profit d'une relation exclusive. Au final, c'est l'histoire d'un homme qui, désireux d'être quelqu'un, finit par n'être plus personne…
    Formidable richesse thématique pour ce film qui est l'adaptation d'un roman de Jean-Marc Roberts, "Affaires étrangères". Gérard Lanvin et Nathalie Baye y sont très bien, tandis que Michel Piccoli atteint un sommet dans sa carrière, en patron-gourou, monstre d'ambiguïté déstabilisante, de subtilité retorse, d'audace désarmante, de perversité soyeuse, de mystère inquiétant... Le scénario est parfaitement construit autour de lui. Seule la réalisation est sans surprise, hélas. Ce qui n'empêche pas l'ensemble de marquer fortement l'esprit.
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