Avis : Le Viager - Page 5

Comédie sympathique un peu désuète. Les personnages sont cocasses. Ce film nous fait passer un bon moment.

Pierre Tchernia reste surtout connu pour avoir été l'un des pionniers de l'ORTF dont il aura été un des animateurs les plus célèbres jusqu'à la fin des années 1970. Il avait pourtant une solide formation dans le domaine cinématographique ayant été diplômé de l'IDHEC en 1948. Il concrétise les acquis de cette formation initiale en 1971 à près de 43 ans avec ce qui reste l'un petit joyau de la comédie française. Avec son complice René Goscinny qu'il assiste dans la transcription en images filmées de ses bandes dessinées, il signe un scénario en béton armé reposant sur le morbide pari sur la mort que constitue le viager. Que se passe-t-il quand le crédirentier (Michel Serrault) ne se décide pas à mourir ? Pire encore quand la bonne affaire a été proposée à son frère (Jean-Pierre Darras) par un médecin (Michel Galabru) dont le diagnostic d'une mort prochaine ne pouvait qu'être pris pour argent comptant ! L'idée géniale posée, elle permet à des esprits aussi fertiles que ceux de Tchernia et Goscinny d'imaginer toutes les situations ubuesques et hilarantes qui peuvent découler de ce postulat initial. L'équipe constituée de Michel Serrault, Michel Galabru, Jean-Pierre Darras, Rosy Varte, Odette Laure, Noël Roquevert et de tous les autres assure sans faille une composition des personnages fidèle aux caricatures imaginées par les deux auteurs. Le plus compliqué reste à coup sûr la mise en scène qui peut mettre à mal tout cet outillage de premier choix. Pour son premier essai, Pierre Tchernia qui réalisera trois autres films dont deux tout aussi réussis, fait preuve d'une maitrise incomparable qui nous fait regretter qu'il n'ait pas davantage œuvré dans un art qui semblait fait pour lui. Très inspiré de l'esprit de la bande dessinée, "Le viager" sidère encore aujourd'hui par son rythme et sa précision des détails qui nous guide allégrement dans quarante ans de l'histoire française du XXème siècle. La direction d'acteurs, elle aussi est parfaite, chacun étant poussé dans ses retranchements pour donner le meilleur sans tomber dans l'excès qui guettent la nature parfois trop généreuse de quelques-uns d'entre eux. Vu et revu, "Le viager" donne toujours autant de plaisir, son propos étant indémodable tout comme la mise en scène de Pierre Tchernia qui n'affiche aucune faiblesse.

Super petite comédie française très bien huilée et servie par une belle brochette d'acteurs et d'actrices en grande forme. Le film a un peu mal vieilli certes, mais cette histoire est un vrai régal et on suit ces personnages hypocrites et jubilatoires tout au long de l'aventure.

Impérissable comédie populaire co-écrite par René Goscinny et Pierre Tchernia. C’est ce dernier qu’on retrouve derrière la caméra pour nous conter la retraite d’un homme usé - Louis Martinet (formidable Michel Serrault) vivant dans une petite maison tropezienne mise en viager auprès d’une famille parisienne, les Galipeau. L’affaire semble juteuse… elle est surtout désopilante, faîtes-mois confiance... Vu, revu et re-revu, sans jamais m’en lasser.

Un formidable classique de la comédie française, une formidable fresque historique magnifiquement habitée par un casting de trés haute qualité. Cinéma toujours un peu burlesque des années 70. Une trés belle photo. Un Michel Serrault attachant et touchant. Un beau film, drôle et marqué par le génie de Tchernia !

Après s'être fait remarquer à la télévision comme animateur d'émission, Pierre Tchernia passe pour la première fois à la réalisation ici. Pour le coup, il s'associe à son ami de toujours, le scénariste René Goscinny ("Astérix", "Lucky Luke", "Izogoud") pour écrire ce "Viager" qui est un régal de bout en bout. Entre humour noir et gags burlesques, tous y trouveront leur compte, étant donné que le casting se compose de Michel Serrault, Claude Brasseur, Michel Galabru, Jean-Pierre Darras, Rosy Varte ou encore Odette Laure. A noter les apparitions, dans de tous petits rôles, de Pierre Richard, Paul Préboist, Yves Robert et le débutant Gérard Depardieu, qui allair acquérir la célébrité bien plus tard.

C'est le premier film que j'ai vu au cinéma, alors autant dire que "Le viager" tient une place particulière dans mon coeur. Hormis cet aspect sentimental, on peut constater qu'il a bien vieilli. On reste impressionné par la performance de Michel Serrault, et par un scénario très fin. Sur un ton très bon enfant, il est truffé d'humour noir, dénonce les comportements cupides et va jusqu'à faire réfléchir sur le comportement de certains français pendant la seconde guerre. Une petite perle du cinéma comique français.

S'il y a un film qui se moque éperdument du précepte "il ne faut pas rire de la mort", c'est bien Le Viager. Il ne prend pas position, on peut donc en rire à notre aise, mais il est aux antipodes de faire l'éloge de la vertu, transformant une famille dite de "bons Français" successivement en hypocrites souhaitant la mort d'un honnête homme par intérêt (une caricature du viager, en somme), des résistants dans la France de Vichy, des collaborateurs après la Libération, puis ni plus ni moins que des criminels. Une dérision dans l'histoire qui trouve son égale dans celle des acteurs, dont les rôles semblent avoir été hilarants à tenir. Le tout forme un voyage historique sans prétention depuis l'époque où Saint-Tropez était un quelconque village dans le Sud, et où Hitler était un peintre en bâtiment, à en croire Galabru. Une oeuvre gentille mais pas innocente où la naïveté (celle de Serrault, le crédit rentier) veut être punie par l'immoralité.

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Le Viager garde un caractère bon-enfant par son côté rétro et par la présence du gratin du cinéma de l'époque (Galabru et Serrault en tête) mais il faut reconnaître que, tout plaisant qu'il soit, il est loin de déclencher des éclats de rire. Assez moyen finalement même si le postulat de départ était intéressant.

Plus connu pour ses talents d’animateur télévisé, Pierre Tchernia a néanmoins réalisé quatre films. Son premier long-métrage, sorti en 1972, constitue une véritable farce à la fois drôle et tendre. Sur la base d’un scenario co-écrit avec René Goscinny, il décrit les déboires d’une famille ayant acheté en viager une propriété à Saint-Tropez. Le propriétaire, un homme malade sensé mourir rapidement (l’irrésistible Michel Serrault), devient finalement centenaire au grand damne des potentiels héritiers. Doté d’une incroyable galerie d’acteurs de l’époque (Michel Galabru, Jean-Pierre Darras, Rosy Varte, Claude Brasseur, Jean Carmet, etc.), le récit accumule les gags avec une certaine fluidité. Il contient également plusieurs clins d’œil à l’Histoire de France lui donnant ainsi une certaine consistance. Bref, une comédie populaire distillant avec ironie une critique de la cupidité.

Un très bon film où les comédiens s'en donnent à coeur joie dans leur rôle. On passe un excellent moment !

Une excellente comédie a la française , dans la bonne tradition du genre. Un scénario décapant à l 'humour acide. des acteurs excellents , au top de leur forme. Cela n'a pas vieillit d'un poil. On se régale, on savoure.

Une comédie plutôt sympathique qui doit sa réussite à son scénario habile, à ses acteurs parfaits et aussi au maquillage des acteurs : même si celui de Serrault est beaucoup mieux fait que celui des autres, permettre à des quadras de vieillir comme cela 40 ans avant Benjamin Button, c'est une prestation qui mérite le respect. Enfin, l'humour décalé de Pierre Tchernia fait mouche...

Une excellente comédie populaire avec un sujet amusant. Cette personne qui vend sa maison en viager et qui enterre un à un les membres de la famille qui attend son trépas. Les acteurs s amusent jouant bien l outrance. Le film fait parfois vieillot mais il est resté sympa à regarder.

Michel Serrault et Michel Galabru suffisent à faire de cette comédie gentillette un bon divertissement. Le début du film est même absolument hilarant. La deuxième partie tombe quelque peu dans la lourdeur.