Avis : Les Sentiments - Page 3

J'ai trouvé ce film peu innovant, le scénario a déjà été vu. Selon moi, le seul intérêt de voir ce film est le jeu des acteurs qui est impéccable et le charme de Melvil Poupaud.

Une histoire banale d'adultère transposé chez des bourgeois dans un univers bucolique, colorée et en chanson. Je ne trouve pas très cohérent le couple adultère que forment Bacri/Carré, plutôt creux, la femme enfant et le type vieillissant à l'affut de belles petites fesses. Par contre Melvil Poupaud/Nathalie Baye, on est vraiment passé à coté de quelques choses de très intéressant, ils auraient crevé l'écran...
Bref passable si rien de mieux, et en ce moment c'est pas trop évident de trouver des perles.

Disons le tout de suite, le film ne luit pas par son originalité. Un couple de quinquagénaire voient arriver dans la maison d’en face un jeune couple, et très vite une relation amoureuse naît entre le « sénior » et la jeune femme. Ils baisent en cachette, vivent une bluette infantile, avant de se faire prendre la main au panier et de devoir essuyer les pots cassés. Malgré deux ou trois gags marrants, et le dynamisme du quatuor d’acteurs, Jean-Pierre Bacri et Isabelle Carré en tête, le film se révèle creux. Les efforts de la mise en scène, style pseudo comédie musicale d’accompagnement, n’apportent pas l’originalité souhaitée et bien au contraire, la chorale en délire devient rapidement horripilante. On ne s’ennuie pas totalement mais on s’énerve du manque d’audace de l’ensemble pour un sujet vu et revu et l’on finit avec de la déception doublée d’incompréhension face à ces sentiments qui s’essoufflent bien vite et ne mènent nulle part. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)

"Les Sentiments", comédie romantique française réalisée par Noémie Lvovsky (Camille Redouble) et sortie en 2003. Une très bonne distribution avec un bon quartet d’acteurs : Le grand et regretté Jean-Pierre Bacri, Isabelle Carré qui est absolument formidable dans ce rôle. Nathalie Baye et Melvil Poupaud. Une réalisation de qualité.
Un scénario simple et efficace, bien porté par le film.
Un seul bémol, le choix, (qui n’est pas mauvais en lui-même) de faire intervenir un chœur pour accompagner la tragédie. Les interventions de l’ensemble Vocal Sequenza 9.3 deviennent assez rapidement fatigantes.
« Les sentiments » reste un beau film.

Un marivaudage qui enchante par sa liberté de ton et qui échappe souvent aux conventions du genre,avant hélas d'en être rattrapé dans une seconde partie plus prévisible."Les sentiments"(2002)est un film de Noémie Lvovsky ayant sa fantaisie et criant son amour pour François Truffaut(pour le côté idéalisation de la rencontre amoureuse)et pour Maurice Pialat(la douleur de la séparation).On sent aussi la patte de Claude Berri,producteur,à travers le personnage de Jean-Pierre Bacri,quinquagénaire ayant le démon de midi,et retrouvant sa jeunesse sexuelle.Nathalie Baye donne de la chaleur à son personnage d'épouse bafouée.L'autre couple du film,composé d'Isabelle Carré et Melvil Poupaud,est le contrepied du précédent,de par sa jeunesse et son amour pur.La jeune femme blonde irradie,et développe une candeur et une énergie folle.Ca nous permet de voir comment l'amour peut se fâner au fil des années et du quotidien...Par contre,je n'ai pas trop compris l'intérêt des choeurs grecs et des ritournelles,servant plus d'effet auteuriste qu'autre chose.Et tous les tics du vaudeville bourgeois sont à l'oeuvre.

Sensation étrange et très mitigée pour ce film de Noémie Lvovsky. En effet, j'ai vraiment failli arrêter au bout de 20 minutes mais le film mérite tout de même de s'accrocher car cette histoire entre deux couples qui vont se déchirer vaut le coup d’œil notamment grâce à la prise de risque de la réalisatrice avec ses chansons mais aussi et surtout le talent de Bacri, Baye et Carré entre autres...

Une comédie dramatique "bourgeoise" de plus... Mais pourquoi faudrait-il que "ces choses-là" n'arrivent jamais qu'aux "pétés de fric"...? Ah bien oui, les prolos, les tireurs de diable par la queue sont systématiquement présumés avoir d'autres soucis... Commençons par dire que le "Chœur Antique" tant décrié par les critiques pourrait bien être la seule VRAIE BONNE idée de ce film qui en manque cruellement... "dérangeant" sûrement au départ, il trouve très vite sa place essentielle... Distanciation, ironie, esthétique, le "grain de folie" qui accompagnera la déraison du "coup de foudre fatal" à la Carmen... Ce "grain de folie" propre à l'inestimable Nathalie BAYE -certainement l'une des plus immenses actrices françaises de tous les temps, point. Il faudrait interdire à BACRI de jouer du BACRI, mais autant reprocher à Jouvet de jouer du Jouvet, à Simon de jouer du Simon, à Gabin... etc... spoiler: La dernière image de BACRI pleurant toutes les larmes de son corps sauve TOUT BACRI.
Isabelle CARRE a failli me faire fuir dès le début... l'horripilante gourde au joli cul aurait pu faire une carrière à la Bardot... il y a 60 ans. Le degré zéro. Reconnaissons que son personnage de détestable petite conne "pas de tronche" qui a réussi à se faire épouser par un toubib prend un peu d'épaisseur au fur et à mesure du récit. POUPAUD est inexistant, mais rien de nouveau là-dedans, Poupaud n'ayant jamais été qu'une lisse erreur de casting.
Un joli film qui laisse sur une note très douce-amère, ce n'est quand même pas si mal, même si tout le monde n'est pas TRUFFAUT.

un homme marié et une femme mariée.....chabadabada chabadabada...
c'est l'histoire d'un coup de foudre interprété par Jean Pierre Bacri qui assume son boulot de comédien et surtout par Isabelle Carré jolie et sexy comme c'est pas possible.
J'ai apprécié l'entretien avec les aventures d'une grosse spoiler: bite
qui se balade sous terre prétexte,à laisser deviner une éventuelle deuxième chance, mais j'ai un peu regretté le rôle ingrat dévolu à Nathalie Baye qui est cocue,qui ronfle,qui picole et qui voit un chinois derriere la porte

La 1ère partie du film est agaçante : Ce couple improbable de médecin débarquant en campagne est tout à fait irréaliste.... Ils ne feraient pas long feu en campagne.
Isabelle Carré incarne une nunuche écervelée "limite COTOREP", dénuée de sens moral, incapable de résister au 1er venu, et là encore, ce genre d'épouse de médecin.... on n'y croit pas un moment.
Nathalie Baye qui au 1er abord à l'air un peu plus mûre et réaliste dès qu'elle fait la connaissance de sa voisine se met à vouloir l'imiter. Du coup on a l'impression qu'elle joue à côté de la plaque (une sorte de fausse adolescente).
Jean-Pierre Bacri est le seul à paraître plausible... Dommage qu'il cède à un de ses défauts récurrents.... il aime bredouiller un peu trop quand il est pris en défaut. (Je sais c'est pas très grave mais c'est dans tous ses films).
Finalement la chorale moi, je l'ai appréciée, elle venait souligner le côté irréaliste et m'indiquait que le réalisateur n'était pas dupe (qu'il le faisait exprès).

La 2ème partie (après la révélation) est elle, beaucoup plus intéressante et dès ce moment les acteurs deviennent tout à fait plausibles et très justes dans leurs rôles. Cette 2ème partie sauve le film qui sans elle, aurait été bien mièvre.

La cinéaste nous plonge énergiquement dans dans son petit monde burlesque et coloré, pour nous faire assister en même temps qu'une chorale, à une explosion de sentiment. L'excellent quatuor de comédiens nous hypnotise par la justesse de leur jeu et leurs fraicheurs (Isabelle carré est MAGNIFIQUE).
Reste un minuscule point négatif, les chansons sont parfois abrutissantes et assourdissantes ...

Vraiment pas convaincu par le jeu de Bacri. Le film devrait plutôt s'appeler "Le retour de la libido" que "les sentiments".

Un sentiment mitigé. Même si la mise en scène est plutot appliquée et que ce film compte de biens jolis moments, l'ensemble est tout de même un peu clich, et même si les personnages sauvent un peu ce film de la banalité, l'ensemble n'est pas entièrement convaincant. Par contre, acteurs remarquables. Cela aurait pu être mieux.

Si on voit bien ce que Noémie Lvovsky a voulu faire - disons montrer la jolie part de folie qu'il a, à tout âge, dans le fait de tomber amoureux -, force est de constater que "les Sentiments", après un impeccable départ, fait plus que décevoir : toutes les fantaisies joyeuses, voire incongrues (les couleurs éclatantes, le choeur opératique commentant l'action - pénible, celui-là -, l'hyper-activité quasi-générale), qui permettent de parer une histoire banale d'une distance vaguement moderniste, ne dissimulent plus rapidement la vacuité du propos, ou du moins son incertitude. Et lorsque la catastrophe surgit, et que tout ce petit monde en sort brisé, l'ombre gigantesque du sublime "la Femme d'à côté" finit par écraser ce tout petit film.

“Les Sentiments” est un très beau film avec d’excellents acteurs. J’aurais mis plus d’étoiles s’il n’y avait pas cette chorale insupportable qui vient régulièrement interrompre le film. La musique est à mes yeux un élément majeur dans un film et dans ce film, la bande son laisse à désirer…

Beaucoup de finesse mais le parti pris de montrer la chorale qui fait l'illustration musicale n'apporte vraiment rien et relève plus du gadget qu'autre chose. Les acteurs sont très bons, et Carré nous bouleverse.