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    Shampoo
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    BlindTheseus
    BlindTheseus

    243 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2008
    Film assez plaisant nous faisant revenir à cette époque bénie ou il n' y avait pas besoin de "note-book" pour faire ses courses ni d'ailleurs quoique ce soit, et ayant le mérite d'être franc et enfin de nous dire certaines choses sans les dire - Toutefois peut-être pas compréhensibles pour tout le monde... - ; et enfin tellement loin de ces faux journaux / fausses radios / faux médias culturels de faux jeunes tellement branchouilles et tellement... faux.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 036 abonnés 4 187 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2016
    Un film un peu décevant quand même que ce Shampoo, qui, à mon sens a gagné en intérêt depuis sa date de sortie, car il est vraiment le reflet d’une époque !
    En effet le métrage propose une ambiance seventies de premier ordre. Costumes, coiffures, décors, mœurs, c’est vraiment une pépite pour les amoureux de cette époque, tout y est, et cela donne une tonalité colorée, délurée, franchement pas mal, et qui curieusement possède une belle modernité. Là-dessus Shampoo marque des points, et cultive une atmosphère singulière, portée par un luxe dans la réalisation certain, avec des décors élégants, une photographie soignée, et une mise en scène appliquée d’Hal Ashby. Le film à une certaine classe.
    Autre bon point, les numéros d’acteurs. Ceux-ci sont réussis, avec un casting féminin particulièrement séduisant, notamment Goldie Hawn, superbe à l’époque et qui n’avait pas encore abusée de chirurgie, Julie Christie dans un rôle surprenant, et, à noter quand même malgré son petit rôle, Carrie Fisher, qui nous gratifie d’une apparition étonnement sexy ! Côté masculin Warren Beatty est manifestement dans son élément, entouré de quelques acteurs de talent là aussi, en particulier le toujours solide Jack Warden. Les numéros d’acteurs sont pour beaucoup dans l’intérêt du métrage, et ils sauvent souvent un scénario des plus plats.
    Malheureusement c’est là que le bât blesse, et pour un film qui s’appuie surtout là-dessus, c’est gênant. Comme souligné par certains le film manque cruellement d’enjeu. Le film se réduit essentiellement à suivre les mésaventures amoureuses du héros, mais dans un style décousu, sans vraiment de construction, et surtout sans beaucoup d’humour. Le film n’est pas franchement drôle, quelques situations sont amusantes, mais finalement rien de tonitruant, pour un métrage qui se rattrape par une fin pas mauvaise, mais enfin, je n’ai pas été emballé. Ça ressemble à un vaudeville, un peu plus satyrique certes, mais moins rythmé et moins drôle aussi. Pas mal de redondance, et un certain désintérêt qui pointe devant un film qui donne l’essentiel du temps le sentiment de ne pas aller quelque part.
    Franchement Shampoo, à mon avis, mérite vraiment le détour pour ses acteurs et son ambiance rétro de belle facture, qui tient beaucoup à la qualité formelle du métrage. Malheureusement le fond est moins convaincant, et m’amène à baisser la note d’un film qui reste une curiosité. 3.
    Estonius
    Estonius

    2 353 abonnés 5 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juillet 2020
    . Aucune intrigue, aucun enjeu, aucun humour, le néant, le vide, on ne raccroche à rien. On sauvera éventuellement quelques minois féminins bien coiffés puisque c'est parait-il le sujet de ce film qui ne distille que de l'ennui. Pour l'anecdote et le plaisir des starwars's fan, ce film est le premier où l'on voit jouer Carrie Fischer.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 664 abonnés 12 092 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Un titre qui sonne comme un bon vieux salon de coiffure! Mini vague et mise en pli, Warren Beatty est à l'apologie de sa vie et nous « dècoiffe » dans cette comèdie des 70's de Hal Ashby qui connaîtra une carrière estimable sur les ècrans de tèlè. « Quand il baise, c'est pour le plaisir et non pour le fric ! » Quand il coiffe, c'est autre chose! Un film qui èvoque les relations sexuelles compliquèes entre un coiffeur pour dames (Beatty en est ègalement le producteur et le coscènariste) et quelques-unes de ses clientes, avec Julie Christie (craquante), Goldie Hawn et Lee Grant! Une telle libertè de ton a de quoi abasourdir, et sèduire, avec un petit côtè vieillot de la chose au niveau des coupes de cheveux et des soirèes mondaines! Avec pas moins de 4 nominations aux Golden Globes 1976, "Shampoo" attire plutôt la sympathie et jouit d'une interprètation à l'avenant (la personnalitè de Warren Beatty y contribue largement. C'est comme on dit, un travail de pro qui connait son boulot...et booste entre temps sa libido). Les portes de salons de coiffure sont dèsormais grandes ouvertes, avec l’un des premiers rôles de Carrie Fisher, tout en « Lacoste » , qui n’a pas sa langue dans sa poche...
    cylon86
    cylon86

    2 219 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2012
    George est coiffeur, c'est aussi un séducteur qui va se retrouver dans une soirée avec sa petite amie, son ex et sa maîtresse avec lesquelles il va devoir jongler. "Shampoo" pourrait passer pour un film délirant mais le scénario écrit par Robert Towne et Warren Beatty reflète une certaine vision de l'Amérique en cette période florissante des années 70. Politiquement incorrect, le film est rempli d'excellents dialogues qui atteignent leur apogée lors d'une scène où un vieux politicien demande à Julie Christie ce qu'elle aimerait faire et qu'elle répond en désignant Warren Beatty : "Je veux lui sucer la bite". Réjouissant malgré une mise en scène assez conventionnelle et parfaitement interprété.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 août 2019
    Dans le Beverly Hills marqué par la cohabitation entre la bourgeoisie des années 60 et l’émergence de la contre-culture hippie, un Dom Juan moderne (Warren Beatty en mode choucroute et décolleté jusqu’au nombril) tente de jongler entre ses multiples liaisons et ses ambitions professionnelles. Le personnage, légèrement insipide, est un pur objet de désir et les trois femmes qui l’entourent sont plus ou moins interchangeables (névrosées, superficielles et prêtes à tout pour avoir Warren). Côté scénario, c’est le calme plat, une sorte de chronique très Nouvel Hollywood, sans enjeux réels, qui a le mérite d’éviter le pur vaudeville mais n’a pas grand-chose à proposer à la place. Une fois ces défauts acceptés, le film a quand même son petit charme et vaut comme photographie douce-amère d’une certaine époque et de ses contradictions. Sans plus.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    559 abonnés 2 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2019
    La société dans laquelle évoluent les protagonistes de Shampoo est marquée par une atrophie du désir qui, derrière l’omniprésence de la chose sexuelle, brime les individus en les enfermant plus profondément encore dans leur caste, dans leur classe sociale. Le choix du salon de coiffure comme microcosme à partir duquel se retranscrivent les dérèglements à l’œuvre fonctionne à merveille, tant ce lieu de passage et de parole constitue un creuset social devenu entre-temps sociologique pour le réalisateur et son équipe. Tout de blanc composé, le salon s’affirme telle la projection idéale du système politique en place : vierge de toute corruption, transparent, reflet du beau. Or, la figure de Nixon vient harceler ce cadre idyllique et le mettre en péril, à la manière d’un arrière-plan qui pourchasse la liberté individuelle. Car qu’est-ce que la coiffure, sinon la revendication d’une personnalité capable de faire ses propres choix et de les assumer ensuite à la vue de chacun ? Il s’agit d’un art inutile, et pourtant si nécessaire, de l’art à proprement parler, celui qui s’érige en marge de la politique et qui, néanmoins, bâtit sa révolution esthétique à partir des exactions du pouvoir en place. Notre coiffeur et don Juan, George Roundy, n’arrête pas de lutter contre l’argent en tant que réalité imposée aux êtres : humilié par un banquier, il jette son manteau dans une poubelle avant de renverser cette même poubelle, en veillant à récupérer son manteau. Roundy est placé, dès le début, du côté du peuple, à la grande différence des femmes et des hommes rencontrés sur Beverly Hills, qui ne sont occupés que par leur apparence médiatique. Ce conflit entre libertin et dominants, aussi virulent puisse-t-il être – tout en étant fort drôle, voir à ce titre la scène d’amour interrompue par la lumière du réfrigérateur, condamnation ironique de la société de consommation – s’achève néanmoins sur de l’immobilité ; et derrière l’entrelacs des cultures et des niveaux sociaux brille finalement une stérilité des plus cyniques, constat désabusé d’une société américaine obsédée par la reproduction des élites (bien que médiocres) et des barrières dressées entre les individus. Shampoo rêvait de laver les inégalités dans une même communion sexuelle, il n’aboutit qu’à parer la caste dominante de la plus belle coiffe, entretenant ainsi son pouvoir de fascination. La mise en scène, à la fois très soignée – le cadrage, les plans, la photographie, tout cela est réalisé de main de maître – et libérée – pensons ici aux courses de moto – fait planer sur le film une distance critique et satirique délectable. Shampoo est une œuvre aujourd’hui injustement méconnue, dont la verve contestatrice n’a pourtant rien perdu de sa superbe. À (re)découvrir.
    Plume231
    Plume231

    3 403 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2011
    C'est pas Aristote qui disait qu'un entier devait avoir un début, un milieu et une fin ? En tous les cas, moi personnellement je pense (bien sûr il y a quelques exceptions à la règle!) qu'un film, en particulier une comédie, doit faire bien sentir qu'il a ces trois ingrédients essentiels. Le problème c'est que l'histoire donne l'impression qu'il n'y a pas de début et on n'entrevoit qu'une fin qu'aux toutes dernières minutes du film. En fait pour être court et clair, on s'emmerde faute d'une histoire bien précise et emballante. Il y a quand même reconnaître quelques qualités indéniables comme la description que donne Hal Ashby des soirées angelenas qui est très juste ou encore le casting. Warren Beatty n'a pas eu à se forcer dans le rôle d'un type qui se tape toutes les femmes qu'il croise, c'est toujours un plaisir de voir Julie Christie actrice que j'aime beaucoup et Jack Warden joue de manière très nuancée et pique la vedette à tout le monde. Mais dans l'ensemble et en dépit de ses quelques qualités, "Shampoo" est une oeuvre très facilement oubliable (que j'ai même failli oublier d'en écrire la critique!).
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    60 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2022
    Comédie romantique à la gloire de Warren Beatty. Ici tout tourne autour de lui et de son légendaire sex-appeal. C'est parfois amusant parfois vieillot. Mise en scène dynamique et dialogue amusant. Ça se regarde bien mais je pense que ça va s'oublier vite aussi...
    globi C.
    globi C.

    8 abonnés 451 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mai 2016
    Un coiffeur pour dame doué propose bien plus que des coupes à sa clientèle à laquelle il ne refuse jamais ses services, même si au final il en souffre. on retrouve ici un Warren Beatty comme un poisson dans l'eau et fort bien entouré. De plus le ton léger et ironique donne au film une ambiance agréable. Au final on peut juste regretter la portée limitée du propos.
    emma emma
    emma emma

    27 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2021
    Shampoo pourrait bien être moins futile qu’il n’y parait, et joue en permanence sur les faux semblants.
    Le film se passe sur une journée, celle de l’élection de Nixon en novembre 1968, pendant que les grands électeurs comptent les voix.
    George (Warren Beatty) est employé dans un salon de coiffure branché de Beverly Hills. Séducteur, il couche avec pratiquement toutes ses clientes, et jongle ces derniers temps entre Jill (Goldie Hawn), Jackie (Julie Christie), et Felicia (Lee Grant).
    Grâce à ses maitresses, il va rencontrer Lester (Jack Warden incroyablement drôle), homme d’affaire mêlé de politique qui pourrait l’aider à se mettre à son compte. Lester (engagé dans la campagne Nixon) étant lui-même le mari de Felicia et l’amant de Jackie.

    Dans ce film, il est question d’amour (un peu), et de sexe (beaucoup).
    George représente une certaine image de la jeunesse américaine des années 60, insouciante et bercée d’illusions: il a la mèche folle et l'air ahuri; son sèche cheveux est une extension phallique de sa virilité (il le trimballe dans la ceinture de son jean comme un flingue); sa gestuelle quand il coiffe est hyper sexuelle; les femmes le supplient de les coiffer comme elles le supplieraient de les aimer. spoiler: En plus de ses 3 conquêtes, il va aussi séduire Lorna, fille de Felicia et Lester (premier rôle d’une Carrie Fischer à peine sortie de l’adolescence)..


    Mais le film raconte surtout, condensé sur une seule journée, la perte d’illusion de ses personnages et de l’Amérique toute entière.
    Hashby et Towne (scénariste avec Beatty) décrivent une époque largement révolue.
    Et c’est là tout l’intérêt de Shampoo: le film balaie tout, fait table rase du passé, comme une bonne séance au bac à shampoing. À l’image de ses personnages qui roulent à toute berzingue sur les collines d’Hollywood, le film se prend un poteau en pleine tronche.

    Car même si le film (sorti en 1975) paraît contemporain de l’époque qu’il décrit, en réalité, tout à complètement changé en 6-7 ans :
    L’ère Nixon a vécu, et le scandale du Watergate est passé par là. Le diner d’élections auquel assistent les personnages est d’ailleurs interrompu inopinément par la police, comme le sera finalement la présidence Nixon.
    L’illusion hippie, largement décrite dans le film, s’est pris un mur avec la famille Manson. La tuerie d’Hollywood a eu lieu en 69 (l’une des victimes de la « famille » était d’ailleurs coiffeur de stars à Hollywood) et Goldie Hawn avoue au début du film à Warren Beatty avoir peur qu’un inconnu surgisse chez elle en pleine nuit pour la tuer..
    Le cinéma de son côté, a fait sa révolution, et le nouvel Hollywood est né. Shampoo est un merveilleux témoin de cette époque, de ces changements qui s’amorçaient depuis 1967-68.
    Le film est un chouette voyage dans le L.A. du début des années 70, la musique (Beatles, Beach Boys), les lieux, et les événements nous plongent dans l’époque avec facilité, et si tout cela tourne un peu à vide (certaines séquences s’étirent en longueur, le film est très bavard et le scénario manque d’éléments forts), on en ressort quand-même charmé par le propos, et conquis par l'ambiance psychédélique (les Hippies, les mini-jupes, les stroboscopes, les pétards, tout y est..)
    Judithtexas
    Judithtexas

    36 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 août 2022
    Une belle peinture de la haute société américaine dans les seventies... Attention à la BO ! Warren Beatty aurait eu une bonne idée en creusant le scénario car ici la dramaturgie manque de peps, on sait que le protagoniste veut monter son propre salon de coiffure, mais il trouve peu d'obstacles sur son chemin. Les personnages féminins sont parfaits et la réalisation audacieuse par moments. Mais globalement, je ne suis pas convaincue. Donc 2 étoiles!
    sebvde
    sebvde

    4 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2020
    Une comédie largement sauvée par l'énergie de ses acteurs et de sa bande son.
    L'histoire n'a pas vraiment de relief, par moment ça tourne un peu en rond mais c'est agréable à regarder et l'ambiance très seventies y est pour beaucoup.
    Cela une reste comédie mémorable avec de bons acteurs qui représentent bien dans ce film la liberté sexuel d'une certaine époque.
    stans007
    stans007

    14 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2022
    Sur fond d’élection de Nixon, et avec un Warren Beatty fatigué : il les coiffe – bien - elles sont contentes, il les baise. Compulsivement… C’est assez faible comme scénario, même quand on y ajoute un vieux friqué qui détone dans ce monde de plaisirs. Il y a quelques scènes amusantes dans ce qui se veut une satire sociale, qui permettent au passage d’admirer la mocheté et la prétention de certains intérieurs de Beverly Hills, mais question psychologie des personnages...!
    Boby 53
    Boby 53

    9 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2022
    Curieux film, on s'attend à unr vision ironique et détaillée d'un salon de coiffures pour dame, avec shampouineur hors paire et puis même s'il y a un peu de ça, c'est plutôt la vie d'un triste Don Juan au prise avec ses multiples conquêtes et le business américain à la veille de l'élection de Nixon. Film plus politique que prévu avec une fin pas très hollywodienne, ce qui fait son charme! Vu en 2022, l'ambiance très seventy date beaucoup, mais nous rappelle que tout n'était pas rose dans ces années là.
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