Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
DaeHanMinGuk
145 abonnés
2 209 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 17 avril 2020
Depuis "Kennedy et moi", je suis un fan du réalisateur Sam Karmann et je dois dire qu'avec son deuxième film "A La Petite Semaine", il ne me déçoit pas. On assiste à une belle peinture du milieu de la petite délinquance. Chapeau à l'interprétation et plus particulièrement (les autres acteurs sont formidables mais déjà reconnus) au très prometteur Clovis Cornillac ... Il joue son rôle de "naze" à la perfection ! Un film qui mérite d'être vu et qui permet de passer un bon moment sans se prendre trop la tête. Deux petits clins d'oeil sympathiques pour finir : la présence de l'acteur Sam Karmann dans tous les films qu'il réalise (comme, avant lui, Alfred Hitchcock ou M. Night Shyamalan) et la présence du DVD de "Kennedy et moi" dans une scène du vidéo-club de "A La Petite Semaine".
Ca commence bien mais ça s'essouffle vite. Le film manque de rythme malgré des acteurs excellents. Le scénario est plutôt bien conçu, mais on tourne rapidement en rond. Pas assez d'action et d'épisodes forts. Du coup, on finit par s'ennuyer et décrocher.
(Bruit de ronflement)Ah ça y est? C'est fini, il était temps! Qu'est ce que je me suis embêté, et il n'y a vraiment rien de récupérable dans ce film, et surtout pas l'exécrable jeu de Clovis Cornillac, qui devient pathétique vu le niveau de son jeu. Seul Jacques Gamblin s'en sort. Heureusement, que deux-trois passages empêchent le film de sombrer plus ba que le Titanic(le bateau, pas le film). Après, tout le reste est à oublier encore plus vite que vous l'avez vu. Un sous-film ennuyant à éviter par tous les moyens.
3 351 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 14 octobre 2020
Jean Gabin a été libéré de prison un matin et est rentré chez lui en bus. Quand il y arrive il est stupéfait de voir des immeubles de grande hauteur tout autour de lui. Les choses ont tellement changé pendant son absence (Mélodie en sous-sol 1963). Henri Verneuil était un metteur en scène qui a su nous faire prendre conscience des changements en cours dans ses personnages. Sam Karmann de son côté met ses acteurs à l'épreuve sans se soucier des détails. Il suffit de regarder à quel point la scène où Etienne Chicot montre les bijoux à Jacques Gamblin est maladroite. Un Melville, un Becker ou un Corneau auraient su créer plus d'intérêt pour le spectateur. L'histoire est portée par les acteurs et quelle belle équipe ils sont. Gérard Lanvin en tant que prisonnier qui vient d'être libéré, Jacques Gamblin en tant qu'acteur en herbe se dirigeant vers l'âge mûr et Clovis Cornillac en tant qu'escroc le plus impulsif et autodestructeur depuis des siècles sont tous super à regarder. Un remake qui mérite trois étoiles...
Difficile de classer ce film qui n'est pas vraiment un polar mais un film bien de chez nous. Les acteurs sont justes et crédibles (mention à Gamblin, Lanvin nous a déjà habitué à ce registre), en revanche la prestation de cornillac tombe parfois trop dans la caricature un peu pénible à la longue. La réalisation caméra épaule donne parfois mal à la tête mais l'ensemble du film donne une histoire d'embrouilles et d'amitiés diverses plutôt bien menée avec des personnages très hauts en couleurs. A voir sans toute fois s'attendre à un grand film.
Je peux vous dire que ce film est vraiment beau et bien réalisé. Je suis resté accroché tout le long et il permet ainsi de nous évader pendant 1h40 sans nous mener dans des scènes de pan pan et de 3d (genre matrix). En effet l'histoire est touchante, le film bien tourné, les acteurs splendides et dignes de leurs noms; bref, un film a voir absolument car il fait honneur au cinéma français !
La semaine qui arrive s'annonce déterminante pour trois petits malfrats parisiens. Il y a Jacques, tout juste sorti de prison et bien décidé à raccrocher; il y a Francis, balançant entre ses petits trafics et sa nouvelle passion pour le théatre; enfin, Didier, fambeur et impétueux, semble le moins disposé à renoncer à son existence de voyou et de rmiste. Ensemble ou séparément, Sam Karmann observe ses personnages vivant au jour le jour, sans réelle perspective et dont il fait des portraits d'autant plus convaincants que Lanvin, Gamblin et Cornillac font une composition sympathique et juste. Mi-étude de moeurs, autour du point de ralliement qu'est le bistrot d'un ancien taulard, mi-comédie de caractères, le film de Karmann se nourrit de petites péripéties sentimentales, psychologiques ou policières qui ont en commun de décider, peut-être, du sort et de l'avenir des uns et des autres. Cette tranche de vie de trois paumés -entourés de seconds rôles intéressants- forme une comédie vivante où la fantaisie, née de comportements et d'attitudes pas toujours exemplaires ou responsables, se mèle à la pointe d'amertume qu'introduit l'échec global de ces personnages souvent désemparés.
L'histoire est prenante, la réalisation est réussie, les acteurs sont bons (Cornillac en tête). Un film français simple et réaliste, sur fond d'amitié et de magouilles.
Très bonne comédie dramatique, Lanvin est parfait dans ce rôle et Gamblin fait un très bon duo avec lui. Les dialogues et l'intrigue sont vraiment crédibles, rien n'est en trop. Un film français simple qui sait rester réaliste, à voir !
Pour ceux qui préfèrent les petits troquets bien sympathiques et chaleureux aux chaînes internationales qui nous envahissent... Une sorte d'"happy hour" à la française !
Un truc de déjà vu papillote dans lair de ce film de Sam Karmann, mais les changements de ton, de la brise légère aux courants dairs graves transforment les préjugés en torts. Est-ce un thriller ou bien reprendrez-vous encore un peu de drame ? A la petite semaine passe au compte-gouttes les sept journées dun trio de nouveaux gars, de la sortie de prison dun des trois à lentrée des deux autres. Le premier, ex-détenu déambulant discrètement dans sa réadaptation, retrouve lamour, ce quil en reste (peu de choses et des déceptions), visite ses amis et proches sans démarche de rédemption ; le deuxième, grand gavroche encore chez maman, roucoule sur les planches et cherche une vocation de comédien ; le troisième, pitbull sur ressorts, des tics nerveux qui camouflent des obsessions qui camouflent des peurs. Les trois, sur un champ de course, le premier marche, le deuxième slalome et le troisième fonce. Si ces gars là sont attachants, Karmann nous a dans sa poche et vice-versa. Il a compris que pour le bien futur de la chronique citadine, une mise en scène dans le mouv, cest ce quil y a de mieux pour quon se passionne naturellement de sa petite semaine de grands jours. Eveillée dans son raisonnement, branchée dans son traitement et une dynamique dynamite chez ces personnages, le film, sauvegarde aussi les rouages intimistes de la sobriété et expédie le classicisme à la semaine prochaine. Tout est o.k.