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    La Malédiction des pharaons
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    27 critiques spectateurs

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    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2011
    Après avoir revisité Frankenstein et Dracula la Hammer ressort son trio fétiche Fisher/Cushing/Lee pour un nouveau film sur le personnage de la momie. Le film est très sympa mais il faut reconnaître que le charme de la Hammer agit beaucoup moins bien dans cet univers de mythologie égyptienne. Peter Cushing est moins présent et c’est dommage étant donné son talent et son charisme si particulier. Christopher Lee se retrouve évidemment à nouveau dans la peau de l’attraction incarnant une momie qui se mange pas mal de chevrotine, sa version n’ayant pas le côté hypnotique qu’a celle de Boris Karloff. La musique est bien réussie instaurant une ambiance bienvenue que les décors et la photo ont du mal à créer cette fois-ci. Bref, on passe un bon moment même si on regrette que le film n’ait pas le même niveau que les films cités.
    Alexarod
    Alexarod

    238 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 février 2017
    Pas la peine d’en faire des montagnes car c’est un film tout ce qu’il y a de plus typique de la Hammer, à ceci près qu’on n’est pas sur du Dracula et Van Helsing. Hormis ça on retrouve les 3 habituels : Lee s’opposant à Cushing sous la houlette de Fisher.
    La durée d’1h20 n’empêche pas les longueurs, les décors de studios sont médiocres, la musique pourrait être reprise d’un Dracula, Lee apparaît peu et n’est guère reconnaissable, Cushing a son lot de combat où il est dominé, la trame est prévisible à souhait pour peu qu’on ait vu 2 films de la Hammer, la fin est trop abrupte, la mise en scène est claire, les dialogues vieillots, le rythme lent…
    Tout au plus j’ai apprécié la critique sous-jacente du modernisme, des progrès de la « science » contre l’occultisme des religions, passées ou pas, de l’opposition entre Europe dominante et Arabie arriérée. Le tombeau d’Anenka est pas mal, même s’il est éclairé on ne sait comment. Puis au final on passe un moment pas encore désagréable, un film qui fait passer le temps et qui n’a dû qu’apporter un peu d’argent aux studios anglais.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 032 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2015
    Bon, je rompts mon planning ( j'ai tellement de critiques à vous faire que je suis obligé de m'en faire un ^^ ) pour vous parler d'un métrage que je viens de voir et que j'ai tout simplement adoré : "La Malédiction des pharaons". Remake de "La Momie" par Terence Fisher et la Hammer, film de Karl Freund sorti en 1932 sous les ordres de la Universal, voilà un métrage qui fait plaisir à voir. Véritable mirroir de l'âge d'or de la Hammer, boîte de production mythique de films fantastiques, "La Malédiction des Pharaons" est un sacré film, une oeuvre culte, saisissante et puissante. On y retrouve bien entendu tout ce qui a fait le succès des métrages de la Hammer : le gothique, la violence, l'épouvante, la musique, la réalisation de Terrence Fisher et bien entendu, le casting. Fisher, comme à son habitude, nous livre une réalisation impeccable, et forte d'une intensité dont lui seul avait le secret. Les plans sont tous bien choisis, l'atmopshère palpable, l'action renversante. On sent toute la tension qui règne, le tout étant appuyé par une bande-sonore divinement efficace et effrayante. On ne change pas beaucoup de registre comparé à celles habituelles, sauf que l'on rajoute, tout de même, un poil de sons égyptiens. Une bande-sonore qui aura, d'ailleurs, largement inspiré celle des remake "La Momie" de la Universal, avec Brendan Fraser et Arnold Vosloo. Magnifique et parfaite dans son utilisation, elle amène une ambiance particulière au métrage, et réaffirme encore plus celle qu'il était en train de se forger. Réalisation de Terence Fisher musique typique de la Hammer : succès ( la plupart du temps ) garanti. Ensuite, l'écriture. Elle est vraiment de qualité. Reprenant la plupart des éléments scénaristiques de l'original, Jimmy Sangster, notamment réputé pour avoir scénarisé quelques épisodes de la saison 1 de "Wonder Woman", et les deux premiers "Dracula" et "Frankenstein" ( autrement dit, c'est grâce à lui que la Hammer a connu nombre de chef-d'oeuvres ), part d'un matériau de base très efficace pour finalement partir dans une autre direction ( tout en gardant en tête l'histoire d'amour ), s'approchant plus d'une vengeance teintée de film policier, un peu à la manière d'un "Chien des Baskerville", avec les mêmes acteurs phares, trouvant sa propre originalité dans le thème. L'histoire des momies est quand à elle plus approfondie dans cette version que dans celle de la Universal ( de 1932 ), si mes souvenirs sont bons. Ensuite, le casting y apporte énormément. Pour jouer la Momie, la Universal avait choisi un colosse : Boris Karloff, grand rival du premier "vrai" Dracula, Bela Lugosi. Pour la Hammer, il fallait dénicher figure aussi impressionnante que celle employe par le passé. Pas de ruskof dans le cas présent, seulement un ancien Dracula, un homme au physique exceptionnel, un ancien agent des services secrets : Christopher Lee, un géant d'un mètre 96 alors célèbre pour son rôle de vampire précédemment cité. Pour lui faire face, le gigantesque Peter Cushing. Pas dans la taille, non, dans son jeu d'acteur. Véritable homme charismatique, il emporte une nouvelle fois le film sur ses rivages, le portant à bout de bras, et combattant un Christopher Lee en momie plus vrai que nature, et plus colossal que jamais. Ce dernier paraît disproportionné, indestructible, créant une tension suplémentaire dans un film qui n'en manquait pas. Leur affrontement demeure dans les meilleurs combats de la Hammer : violent, impressionnant, électrisant. Les maquillages sont de qualité, à n'en pas douter. Voilà un très bon film de la Hammer, en plus d'un excellent remake. A voir, c'est un classique du cinéma fantastique !
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Un remake de l'excellent "La Momie" de Karl Freund par les mythiques studios Hammer, qui n'évite malheureusement pas, bien que modifiant un peu le scénario par rapport au film d'origine, la prévisibilité. De plus, l'ensemble est loin d'être aussi envoûtant que le classique Universal et le grand Christopher Lee n'y est pas aussi mémorable dans le rôle de la Momie que le grand Boris Karloff...
    Mais Terence Fisher était un réalisateur solide et talentueux, pour preuve ce flashback saisissant par son sens du détail autour d'une cérémonie funèbre de l'Egypte antique avec exécution de servantes et d'esclaves entre autres...
    Et puis si Christopher Lee n'est pas au meilleur de sa forme, le charismatique Peter Cushing est toujours au taquet. En outre si le film contient quelques coups de mou, on s'ennuie jamais.
    Résultat, un Hammer mineur mais honorable...
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    895 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2013
    La Hammer est revenue en trombe dans les années 50 avec notamment Le Cauchemar de Dracula, devenu instantanément un classique du genre vampirique. La même équipe réitère donc l'expérience en s'attaquant à un autre genre oublié, celui de la momie vengeresse, signant ainsi le remake du classique La Momie avec Boris Karloff. Pourtant, c'est surtout sur le suite du film culte de Karl Freund, La Main de la Momie, que ce remake va plutôt se pencher, conservant quelques éléments pour introduire une histoire sensiblement différente... Reprenant donc la même équipe que Le Cauchemar de Dracula, à savoir Terence Fisher à la mise en scène et Peter Cushing, Christopher Lee et George Woodbridge devant la caméra, ce pseudo-remake intitulé en France La Malédiction des pharaons a malheureusement bien plus vite vieilli que son prédécesseur. Doté d'un budget assez restreint, le long-métrage a beau user d'artifices aussi vieillots que réussis, jouant notamment sur les ambiances et les coups de théâtre violents, le tout sonne aujourd'hui très faux. Que ce soit les décors en carton-pâte à la limite du stéréotype ou encore les éclairages théâtraux enlevant toute crédibilité aux différentes atmosphères, le film ne convainc pas, moins que le film de 1932 en tout cas, ce dernier ne dépérissant quasiment pas grâce au noir et blanc. L'histoire reste donc ici foncièrement la même, avec une momie réveillée par un adorateur du dieu Karnak afin de tuer les profanateurs de la tombe de sa défunte épouse. Ces assassinats rares et sans suspense sont contrebalancés par les excellents maquillages confectionnés par l'habitué Roy Ashton, la musique de Franz Reizenstein et la prestance de l'immense Christopher Lee derrière les bandelettes (malgré une démarche un brin ridicule, on le préféra ainsi plutôt dans ce long flashback où il campe un effrayant prêtre de Karnak). Finalement assez cheap, pas très palpitant et surtout très inégal dans sa rythmique, La Malédiction des pharaons n'est hélas pas un film très marquant parmi les chefs-d’œuvre de la Hammer.
    Wagnar
    Wagnar

    63 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Sur un excellent scénario, Terence Fisher nous offre une superbe réalisation avec une musique magistrale (considérée par Christopher Lee comme sa préféré de chez les films de la Hammer). Le film bénéficie également d'une très bonne interprétation et d'un final original. Après avoir été la Créature de Frankenstein puis le comte Dracula, Christopher Lee joue le rôle de la Momie. Mais une Momie qui n'est pas juste une machine à tuer car c'est un être doté de sentiments humains comme lors du passage où elle fixe Isabelle d'un regard torturé ou quand elle l'emporte et hésite à la relâcher. Si on veut résumer ce personnage, c'est en fait une infortunée créature manipulée par un mage égyptien (tenant certes le rôle d'antagoniste mais qui agit en pensant faire justice), et qui au final n'aspire qu'à aimer. En parlant d'Isabelle, interprété par la belle Yvonne Furneaux, il n'est pas dit s'il s'agit de la réincarnation de la princesse égyptienne ou que sa ressemblance avec elle soit une coïncidence. Le spectateur est ainsi libre de se faire sa propre idée et c'est très bien comme ça. Terence Fisher livre ici l'une des plus belles réussites du cinéma de la Hammer. ainsi que l'un des meilleurs films sur le thème de la momie. Trois autres histoires de momies seront tournés ensuite mais n'atteindront jamais la qualité de celle-là.
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Cette version 1959 de la "Mummy" a pas mal vielli : les décors exotiques font très carton-pâte, le suspens est assez prévisible, et le méchant est dessiné à gros traits. Mais le charme des productions Hammer est présent. On y retrouve ainsi Peter Cushing en archéologue flegmatique, face à Christopher Lee en momie imposante. Quant à la réalisation de Terence Fisher, elle s'oriente plus vers l'aventure que l'horreur (les apparitions de la momie ne sont guère subtiles), mais offre quelques passages gothiques de bel effet (la séquence du marais notamment). A découvrir.
    bsalvert
    bsalvert

    319 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2011
    Un film mauvais avec des interprètes qui ne sont pas crédibles et des effets qui ne font pas peur. Pour peu, on dirait du Edward Burton.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    664 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2014
    Remake de "La Momie" de Karl Freund datant de 1932, "La malédiction des pharaons" ne marquera pas autant les esprits que son prédécesseur, la faute notamment à un script qui manque d’ambition et à la présence d’un Christopher Lee guère effrayant dans le rôle de cette momie qui assassine, les uns après les autres, des archéologues qui ont violer la sépulture de la princesse Ananka. Reste que ce film d’horreur de Terence Fisher possède une belle mise en scène, des décors fort bien conçus et une interprétation assez satisfaisante de la part du charismatique Peter Cushing. A découvrir donc tout de même pour les fans de la Hammer, même si l’on n’est pas devant l’un des meilleurs films de cette mythique société de production britannique.
    Jean-François S
    Jean-François S

    41 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2013
    Du cinéma de carton pate. Totalement incohérent et sans surprise. Seul les enfants apprécieront encore ce film de nos jours.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 août 2015
    Comme toujours avec Fisher, les décors sont ici particulièrement beaux, tout comme le travail sur la lumière. Le suspens s'installe graduellement pour atteindre son paroxysme avec la séquence finale, magnifique, dans le marais.
    Sans doute pas le meilleur film de son auteur mais ce long-métrage mérite d'être vu par tout amateur du genre, en raison des qualités décrites supra, mais aussi pour l'interprétation des compères Cushing et Lee et, peut-être encore davantage pour la troublante Yvonne Furneaux.
    Yetcha
    Yetcha

    743 abonnés 4 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Un peu vieillit ce cher film. Pourtant j'aime ce style et sans parler de Peter Cushing que j'adore. Mais en fait, ici, le studio fait plus que jamais studio et on n'en sort jamais. A force, on à l'impression de tourner en rond et de ne pas s'évader comme on le voudrait. Les ficelles sont grosses et les personnages grossiers et sans relief, en dehors de Cushing bien entendu.Bref, un classique mais qui a pris du plomb dans l'aile.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2016
    Après Frankenstein et Dracula, la Hammer ressort un nouveau monstre classique du bestiaire d’Universal avec cette "Malédiction des pharaons" (titre français ridicule et surtout incompréhensible au vu du "The Mummy" original !) qui nous offre une vision du mythe de la Momie. Le studio réunit, pour l’occasion, sa Dream Team avec Terence Fisher à la réalisation, Jimmy Sangster au scénario, Peter Cushing en héros pourfendeur et Christopher Lee en monstre… c'est-à-dire l’équipe responsable des réussites de "Frankenstein s’est échappé" et du "Cauchemar de Dracula". Il n’est, dès lors, guère surprenant que "La Malédiction des pharaons" soit du même acabit. On retrouve, en effet, cette ambiance élégante de l’Angleterre du 19e siècle, cette touche d’exotisme (l’Egypte à la place des Carpates), ce monstre étonnement humain et ses attaques impressionnantes (pour l’époque bien évidemment)… Certes, on se retrouve, sur le plan scénaristique, en territoire connu avec une intrigue assez classique de tombeau profané et de "malédiction". Pour autant, le film a le bon goût de multiplier les audaces (relatives) en cassant certains codes habituels. A titre d’exemple, le héros du film (extraordinaire Peter Cushing) n’est pas le chef d’expédition et n’est même pas convaincu, dans un premier temps, de l’existence d’une momie vengeresse. On est loin du héros hautain plein de certitude, courant à la rescousse de la veuve et de l'orphelin. Idem pour le méchant, qui n’est pas tant la Momie Kharis (campé par Christopher Lee qui parvient, une nouvelle fois, à faire ressentir toute la détresse de cette pauvre créature tiré de son sommeil contre sa volonté, avec, pour seules moyens d'expression, son regard et son immense corps désarticulé) mais bien le fanatique égyptien Mehemet Bey (George Pastell) qui parvient à être presque aussi effrayant que son monstre. Les personnages ne sont, donc, pas aussi prévisibles que prévus et ça fait plaisir. La mise en scène est, également, une réussite car, avec peu de moyens (ce qui se ressent parfois, à commencer par les scènes en Egypte qui font terriblement studio) Terence Fisher est parvenu à mettre en place une ambiance délicieusement gothique où la nuit est magnifiée, où les marais recèlent de sombres secrets et où la musique (signée Franz Reizenstein) prend une importance toute particulière. Quant au casting, il est, une fois de plus, très réussi même si la plupart des seconds rôles sont inconnus ou presque (Felix Aylmer en père ayant sombré dans la folie, Raymond Huntley en oncle bienveillant, Yvonne Fourneaux en ravissant pot de fleur ou encore Eddie Byrne en policier suspicieux). On ne dira jamais assez à quel point la Hammer était capable de trouver des gueules de cinéma qui, malheureusement, n’ont pas percé par la suite (à quelques exceptions près). Enfin, un mot sur le costume de la Momie, qui risquait fort de sombrer dans la redite (les bandelettes blanches ne sont pas forcément propice à l’imagination…) et qui s’avère formidablement effrayant par sa noirceur tellement pertinente lors des scènes de nuit. Tout n’est pas parfait dans "La Malédiction des pharaons", à commencer par certaines ficelles scénaristiques un peu grossières ( spoiler: l’égyptien qui s’installe inopinément dans le coin alors que les archéologues commencent à mourir et qui n’est pas vraiment inquiété par la police, la femme du héros qui est la sosie bien opportun de l’amour passé de la Momie…)
    et les défauts inhérents à toutes les productions Hammer qui ne brillent pas toujours par leur grande subtilité. Pour autant, j’ai trouvé que le film avait une vraie valeur ajoutée, due à la qualité de l’équipe réunie et qui nous offre certaines séquences très fortes (les assauts de la Momie qui aime casser les vitres, l’affrontement verbal entre Banning et Mehemet Bey sur l’influence mineur du Dieu vénéré par ce dernier…). Un petit bijou à l’ancienne, donc, pour peu qu’on soit sensible à ce genre de cinéma… "La nuit du loup-garou", sorti l’année suivante, ne sera pas aussi réussi…
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2017
    Le gros point positif de cette Momie sauce Hammer, comme pour le film de 1932, c'est qu'il est bien raconté et bien interprété, il y a une bonne gestion du mystère (malgré le fait qu'on connaisse sans trop de surprise à l'avance les enjeux) et Christopher Lee arrive à faire ressentir une palette d'émotions derrière ses bandelettes, de la terreur à la tristesse. Cependant l'ambiance est assez approximative, mais c'est un problème récurrent que j'ai avec la Hammer, autant certains plans de nuit (avec la brume, les lumières) j'adore, que la pauvreté des décors en studio font tâche, par exemple le tombeau d'Ananka est tellement kitsch qu'on a du mal à être fasciné, cette grande porte d'armoire Ikea, ses bibelots en toc, ses néons verts, etc, aïe. Et puis le personnage féminin qui se pointe comme une fleur après 1h de film c'est aussi plutôt maladroit, bien que Lee, par son jeu, sauve la mise comme dit précédemment, sans oublier le toujours impeccable Peter Cushing qui arrive à sublimer de sa classe un rôle peu développé.
    Bon film.
    konika0
    konika0

    22 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2019
    Walking dead bien emballé.
    Terrence Fisher s’est collé pour la Hammer à tous les monstres possibles ou presque. A chaque fois, il en donne une vision baroque et finalement pleine de tendresse. Ici, c’est au tour de la Momie de passer devant la caméra bis. Des archéologues anglais découvrent un tombeau en Égypte. Il est maudit mais malédiction du matin n‘arrête pas le pèlerin. Rentrés au bercail, ils font face à une momie qui veut les tuer et à un étrange égyptien fraîchement arrivé dans le bourg. Entre exotisme de pacotille et ambiance qui sent bon le temps des colonies, l’intro rappelle ce qu’était le film d’aventure avant l’arrivée d’Indiana Jones. C’est léger, mystérieux, intrigant et ça nous plonge très vite dans le récit. La suite en Angleterre fait la part belle au numéro de Peter Cushing. On aime la confrontation entre le monstre et l’humain et surtout on aime la deuxième lecture sur la culpabilité du colon pilleur de tombes et de mémoire. La Momie y est surtout la victime d’une recherche de renommée qui ne date pas d’instagram. Enfin, ce petit côté la Belle et la Bête qui permet de clore l’aventure est très plaisant. Au final, on tremble (un peu), on rit, on aime.
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