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Roub E.
747 abonnés
4 825 critiques
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5,0
Publiée le 15 avril 2022
Premier volet de la trilogie de la vengeance par Chan Wook Park et déjà un petit bijou. Sympathy For Mister Vengeance est un film qui sous sa simplicité apparente multiplie les personnages, les retournements ou tout parait crédible, ou les événements sont d’une bêtise et en même temps d’une implacabilité déconcertante. Variation sur le battement d’aile du papillon qui va engendrer une multitude d’effets c’est aussi un film sur la violence, physique, psychologique et sociale, souvent dissimulée mais qui finit par exploser à la figure de tout le monde. Mélangeant une nouvelle fois tous les genres ne manière extrêmement naturelle, il est du coup atypique mais sans être farfelu. Bourré en plus d’idées de mise en scène qui renforcent le récit et qui ne sont pas là juste pour le tape à l’œil; c’est une des grandes réussite d’un réalisateur au talent incontestable.
"Sympathy for Mister vengeance" fait partie de la trilogie sur la vengeance de Park Wan Chook avec les films "Old Boy" et "Lady vengeance".
Ryu est un ouvrier sourd et muet, dont la soeur est en attente d'une opération chirurgicale. Son patron, Dongjin, est divorcé et père d'une petite fille. Young-Mi, la fiancée de Ryu, est une activiste gauchiste. Ryu qui avait initialement pensé faire le don d'un rein à sa soeur n'est pas compatible. Il prend contact avec des trafiquants d'organe peu scrupuleux. Lorsque Ryu perd son emploi et voit s'envoler les chances d'opération de sa soeur, Ryu lui propose de kidnapper la fille de Dongjin. La rançon somme versée permettrait de soigner la soeur de Ryu. Mais l'opération tourne au fiasco....
"Sympathy for Mister Vengeance" est un film dramatique qui réserve pourtant quelques moments drôles et originaux en dépit d'un scénario "noir charbon". Le film est parsemé de petits détails "drôlatiques" qui aboutissent souvent à des drames (l'handicapé près de la rivière, Ryu l'activiste qui distribue ses tracts, même la scène de "boucherie "dans l'atelier de trafics d'organe quand Ryu débarque peut faire rire alors qu'elle est ultra violente....).
Sur le fond, Park WC renvoie ses deux protagonistes dos à dos, montrant que ces 2 hommes , Ryu et le père de la fillette, animés pourtant de sentiments nobles au début du film et capables de tendresse avec les êtres aimés jusqu'au dénouement, en arrivent à commettre des monstruosités élaborés machiavéliquement et avec une détermination effrayante.
Le casting est bon. Y figure notamment Donna Bae ("a girl at my door", "the host"..), Song Kang Ho ("Snowpiercer", "Thirst", "Le bon la brute et le cinglé"," Memories of murder"...) et Shyn Ha-yun ("Thirst"...).
Ce film est assez représentatif du genre thriller coréen et de l'oeuvre de son réalisateur.
Le cinéma de Park Chan-Wook est comme une peinture sur toile marquante dès le premier coup d'œil grâce à sa forme, à sa couleur et à son fond. Une toile qui nous inspire naturellement des superlatifs tout en nous laissant sans voix, un paradoxe qui nous donne envie de sourire béatement autant que de pleurer de tristesse. Sympathy for Mr. Vengeance, premier film de sa célèbre trilogie sur le sujet, illustre très bien le propos que je viens d'évoquer. Il s'agit selon moi d'une œuvre à la beauté aussi froide que captivante. Une envolée lyrique qui chute inexorablement à cause du poids d'un pessimisme (ou nihilisme) omniprésent qui étouffe la moindre lueur d'espoir.
Pour faire simple, c'est beau mais ça te brise le cœur autant que la mâchoire ! Park Chan-Wook fait parler ses plans hyper léchés plus encore que ses personnages (un héros sourd et muet ça aide). Il donne autant de personnalité aux protagonistes qui se définissent par leurs actes maladroits et désespérés qu'à l'environnement et à la morale de l'œuvre. Pratiquement chaque plan apparaît comme une œuvre d'art, chaque personnages, même antagonistes, sont attachants et honorables (qui plus est campés à merveille par des acteurs irréprochables), chaque musique et ambiance sonore nous transporte à leurs côtés tout en gardant une distance tristement omnisciente, rien n'est à jeter.
Le choc frontal vient d'une cassure nette entre les deux différentes parties du film. La première heure nous borde dans un climat plutôt doux et agréablement naïf alors que la seconde dépeint une descente aux enfers sans retour dans un déluge de violence, de désespoir et de vengeance, sans jamais être gratuit pour autant. Tout ceci se conclue dans un final tout bonnement percutant. Choquant, lyrique, mais aussi logique et lourd de sens, c'est une sacrée claque qui clôt le film en beauté. Les longueurs de l’œuvre ont une présence significative, et pourtant on ne s'ennuie pas pendant deux heures purement intenses. Sympathy for Mr. Vengeance évite tous les pièges du genre et a l'intelligence de ne jamais prendre parti, mais nous montre une monstruosité bien réelle qui ne naît pas forcément des mains des personnages du film. Ça ne vaut pas encore Old Boy mais ça s'en approche, dommage que Lady Vengeance soit un poil en dessous...
Premier volet consacré à sa "trilogie sur la vengeance", avec Sympathy for Mister Vengeance (2002), le cinéaste Coréen Park Chan-Wook nous livre sa vision de l'ultra violence à travers un récit qui ne laisse rien présager. Un sourd et muet kidnappe la fille de son ex-patron dans l'espoir d'avoir une rançon qui puisse lui permettre de payer les frais d'hospitalisation de sa soeur gravement malade. L'opération en apparence sans faille va pourtant virer au cauchemar, quoi qu'il fasse, la situation va lui échapper à maintes reprises, transformant ce fait divers en une sanglante vengeance sans foi ni loi. Scénario intelligent et riche en surprises, mise en scène et acteurs épatants sont au programme de cette édifiante perle cinématographique. A découvrir au sein de sa trilogie, le superbe Old Boy (2003) et l'épatant Sympathy for Lady Vengeance (2005).
poursuivant mon cycle "cinéma sud-coréen", encore une belle leçon qui prouve toute la vitalité du cinéma de cette partie du Monde. La stylistique et l'esthétisme sont des marques de fabrique fortes et assumées, et même si ici la vengeance se situe plus dans un univers de misère sociale et de ressentiment politique, plus lent mais toujours aussi violent, "sympathy" for Mr Vengeance" prend le spectateur à la gorge avec son personnage sourd-muet à la chevelure verte. Constat cruel des différences de classe, les codes sud-coréens de la violence paroxystiques atteignent des degrés pour lesquels il est nécessaire d'avoir le cœur bien accroché. Aussi troublant que fascinant...
Premier opus de sa trilogie sur la vengeance, Park Chan-wook signe avec Sympathy for Mr. Vengeance, un film sombre et violent où chaque protagoniste sera détruit par ce moteur qu'est la vengeance. Comme souvent dans les films de Park Chan-wook, il n'y a pas de gentils ni de méchants, seulement des personnes qui doivent assumer leurs actes aussi difficile que cela puisse être. Ce film montre bien à quel point une vengeance peut en entraîner une autre jusqu'au un point de non-retour. Sympathy for Mr. Vengeance est un très bon film que tous les fans de Park Chan-wook doivent voir. Et même les autres.
Difficile à cerner par moment, ce drame sud-coréen est une réussite dans pas mal de domaines. Le scénario n'est pas forcément original par son fond mais beaucoup par sa forme, on est perd même parfois le cours. Les acteurs sont très convaincants et attachants. La bande son est sympathique et même les effets spéciaux sont au rendez-vous. Ayant déjà vu "Old Boy", cela m'avait donné envie de voir "Sympathy for Mr.Vengeance", il représente avec "Lady Vengeance", non pas une trilogie mais un lot de trois films avec comme seul lien, la vengeance. Il me manque ce dernier pour parfaire la série. A voir, si ce n'est pas encore déjà fait. 14/20.
Moins de violence, moins de sadisme, moins d'immoralité et surtout moins de virtuosité que dans le Old Boy de son même réalisateur. Cependant le film à une véritable identité et un véritable message sur la vengeance. Une mise en scène des plus intéressantes (le personnage sourd muet n'a pas de voix off mais des cartons pour s'exprimer) c'est au niveau du scénario qu'on peut regretter quelques incohérences (un sourd muet doux comme un agneaux se transforme en tueur sanguinaire!), et c'est ce qui l'empêche d'être le chef d'oeuvre de perfection qu'atteint Old Boy!
Le plus violent de la trilogie appelée vengeance, il y a un message divulgué dans cette intrigue de kidnapping contre une rançon, le prix de la vie qui vire au drame. Dans l’ampleur de la bêtise, la mélancolie profonde submerge constamment les personnages torturés au bout du troisième scénario, perdre un être cher est une grâce touchante. Une réalisation si particulière, des références sur l’histoire de la Corée d’après guerre, la dualité politique entre nord et sud, le chant patriotique anti-communiste fait sortir l'anarchiste de nulle part, pour dérouter et prendre tout le monde de court, le stade de la colère dépassé, la conclusion ne satisfait personne.
Pas évident de tout comprendre dans cette histoire de vengeance reciproque par ailleurs bien joué et réalisé ,ce qui demontre encore une fois la force d'un cinéma Coréen en pleine forme.On retrouve la violence des images d'Old boy du même réalisateur (un peu sa marque de fabrique) dans la dernière demi heure ce qui tranche radicalement avec le reste beaucoup plus calme et posé notamment au niveau des dialogues assez rares.Le souci principal reste donc ce scénario assez simple au début mais qui s'emballe la 1 heure passé lorsque la petite fille kidnappé meure accidentellement et comme les sous titres étaient en mandarin ca ne m'a pas aidé a l’éclaircir,ca reste quand meme un film bien maitrisé qui se regarde sans problème.
Premier film de la trilogie de Chan Wook Park, ce "Mr Vengeance" est différent en beaucoup de points des deux opus qui suivront,que ce soit au niveau du casting, de l'esthétique ou plus généralement au niveau de l'ambiance. Si dans "Old boy" et "Lady Vengeance" nombre d'acteurs et d'actrices sont les mêmes c'est moins le cas pour ce film malgré la présence sous forme d'apparition d'Oh Kwang-rok. On sent chez le réalisateur l'envie de nous faire plonger dans l'abime de la réalité aussi sombre soit elle, pour cela il choisit une esthétique se rapprochant du réel et par conséquent repousse l'utilisation de la beauté plastique léchée qu'on admirera par la suite. Ici, le caractère de la vengeance est plus difficile a identifier que dans les deux suivants, Chan Wook semble nous parler d'une vengeance viscérale échappant a tout raisonnement censé, une vengeance mêlée de folie et de tourment. Drôle d'ambiance donc, mêlant l'ultra violence et des scènes grotesques à l'humour noir et cinglant, des personnages principaux peu étudiés subissant des fins tragiques ainsi qu'une caméra distante nous enfermant dans notre rôle de spectateur subissant l'action de loin sans pouvoir y pénétrer. Tout est mit en oeuvre pour mettre à mal le spectateur, le poussant à regarder mais sans vraiment pouvoir s'immiscer, la souffrance est parfois plus dure à encaisser dans ce genre de situation surtout quand une ambiance glauque, austère et dramatique s'installe. Malgré la dureté du film et parfois l'ultra violence de quelques séquences, on sent que le réalisateur a une idée, un chemin qu'il nous demande d'emprunter laissant derrière nous l'idée de "propre civilisation" que nos sociétés semblent penser être. Un ton en dessous malgré tout des deux films qui feront suite, le réalisateur laisse, par ses choix esthétiques et scénaristiques, le spectateur parfois en dehors de son "sympathy for mr vengeance".
Sympathy for Mr Vengeance est le premier film de la trilogie sur la vengeance de Park Chan-wook ( ensuite il y aura Old Boy et Lady Vengeance). Le thème de la vengeance est ici abordé, mêlé tantôt à de l'horreur, tantôt à du drame, ....
On a plusieurs niveaux de vengeance et on ne peut pas vraiment en vouloir à aucun des personnages, c'est impossible. Le réalisateur joue sur tout les tableaux.
Première partie : la vengeance côté drame. Un homme sourd et muet qui veut trouver de l'argent pour sauver sa soeur. Il kidnappe la fille de son patron (qui l'avait viré), malheureusement celle-ci meurt. Deuxième partie : la vengeance côté horreur. Le patron en question, qui auparavant passait pour un riche dirigeant sans coeur, reçoit une photo de sa petite fille en pleurs. Il va complètement perdre pied, va tout faire pour la retrouver puis venger sa mort. Troisième partie : la vengeance "neutre" ou "professionnelle". La vengeance finale d'une organisation mafieuse : tu as tué un des notre, tu meurs.
Le premier film de la trilogie de la vengeance dont suivra le légendaire "Old Boy" est un film étrange et inhabituel. Si l'histoire paraît simple bien qu'insolite, notamment du fait que l'on suive une bonne partie du film un sourd-muet, le résultat est finalement plus expérimental que ça.
Ce film distille une atmosphère malsaine et étrange dûe à la distance pris auprès des personnages ainsi qu'à une narration morcelée qui ne restitue pas toutes les informations dans l'ordre et au contraire qui ajoute des détails parfois absurde. Je me suis très souvent retrouvé face au film dans un état d'incompréhension, de perte de repères et bien que tout finisse par faire sens, c'est tout de même très déroutant.
Malgré plus d'1h d'un puzzle qui se met en place tant bien que mal, j'ai trouvé ce "Sympathy for Mr.Vengeance" fascinant voire satisfaisant dans sa résolution qui finit par boucler de façon limite poétique une intrigue baignant dans sa propre logique étrange.
C'est un film de vengeance unique et bizarre qui déconcerte beaucoup mais qui possède notamment les qualités de mise en scène du réalisateur d'Old Boy.
Sans doute le filme le plus nul que je n'ai jamais vu. Les images se suivent sans vraient de cohérance ..l'action est inexistante ..les scènes sans interets ...le vide absolue ...beurk