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Tiger V.
76 abonnés
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3,5
Publiée le 23 février 2014
Un film français qui nous fait bien prendre l'appétit. Scénario comme on peut voir dans les autres films français sans surprises. On reconnaît bien notre Louis de Funes pour ses grimaces et son talent de nous bien faire rire, avec en plus un Coluche qui bien ajouté, le reste du casting est convenable. Le film nous montre une belle concurrence entre deux sociétés qui veulent conquérir les restaurants, remplit des scènes à nous faire mourir de rire comme au moment ou Louis de Funes est déguisé en une vieille femme ou quand il est dans la peau d'un anglais avec l'accent. Ce film ne nous laisse aucun répit car il se passe toujours quelque chose. Les décors sont pas mal dans l'ensemble, particulièrement ceux de l'usine. Des costumes très bien choisis. Une belle musique qui met bien en valeur le film. Un film français comme on aime.
"L'Aile ou la cuisse" est un film qui a fait beaucoup de bruit à sa sortie, car il réunissait deux comiques assez différents. L'un était au sommet de sa carrière, son apogée était même en train de se terminer, et l'autre était un espoir important en France. Donc, même si le sort de ce malheureux Coluche n'a pas donner raison à ce que nous attendions de lui à la base, reste que ce genre de proposition est assez intéressante à visionner. On voit que Coluche était encore jeune et il n'était pas aussi bien représenté que Louis de Funès, ce dernier étant clairement au centre de l'œuvre. Tout tourne autour de lui, certains gags semblent même avoir été rajoutés uniquement pour lui, cela se ressent vraiment beaucoup. Mais, pour le coup, c'est assez efficace, et ces parties m'ont fait bien rigoler. J'aime beaucoup la séquence où il visite ce restaurant malfamé ou celle où il sera forcé de manger. Pourtant, cela met Coluche un peu au second plan par moments, même si j'apprécie son jeu et son personnage. Mais cela va faire que ce rapport entre le père et son fils, qui était censé être le cœur du film, tombe un peu à plat. Cependant, on comprend quand même quel est l'intérêt du film et quel est son fond. C'est un long-métrage sur la gastronomie française, qui sert à vanter ces mérites, mais aussi à la mettre en parallèle à une cuisine plus industrielle et peu naturelle. Nous étions à une époque où ce genre de thématiques étaient toutes nouvelles, mais ce film faisait déjà un joli pas en avant dans la manière d'aborder tout cela. Le tout est donc assez appréciable, se regarde bien et est une comédie assez sympathique. Si j'aurais aimé que le duo soit plus équitable, j'apprécie le visionnage et je retournerai volontiers m'en resservir si l'envie m'en prend. Pour conclure, un bon petit film.
Pour moi, le dernier film intéressant dans la filmographie de Louis De Funès. Pour des raisons très subjectives, évidemment. (quoi que...) On peut le voir très affaiblit par la maladie dans les suivant - déjà un peu ici - et j'ai horreur de cette image de ce comédien que j'affectionne particulièrement. Mais les films suivants me semblent également assez ridicule, tout particulièrement les deux derniers "Le gendarme..." ; Les collaborations Jean Girault/Louis De Funès n'ont jamais donné de grand films - à l'exception de "Faites sautez la banque" qui est beaucoup plus sobre... Un duo improbable et pourtant assumé que celui de L. De Funès et Coluche !
Ce film est juste excellent! Le duo De funes-coluche fonctionne à la perfection. On se régale du début à la fin et on aperçoit même de jeunes acteurs comme Martin Lamotte, Gérard Lanvin et Marie Anne Chazel
ENCORE BIEN PLUS QU'UN CHEF-D'ŒUVRE ABSOLU ET ESSENTIEL Ce joyau du patrimoine artistique français et une œuvre cinématographique concoctée avec amour et passion, qui dénonçait ce qui se mettait en place il y a plus de quarante ans déjà. Et qui anticipait le cauchemar empoisonné actuel. Un enfer toxique qui est la somme de l'hypocrisie, de l’idiocratie, de la kakistocratie, de la médiocratie et du politiquement correct qui ont corrompu les trois dernières générations, jusqu’aux plus hautes sphères de ce qui fut un des plus grands patrimoines gastronomiques et œnologiques au monde. Trésors somptueux et inestimables, détruits de manière éhontée. Et sans réaction de la part des Français, trop occupés, comme à leur habitude, à chercher des boucs émissaires étrangers. Les repas de fêtes bordelais et gascons de ma jeunesse furent encore des merveilles, tant pour les yeux que le palais. Et des festivals des sens qui faisaient honneur à un savoir-faire ancestral qui s’était transmis de génération en génération des siècles durant. Cependant, la dernière fois que mon épouse et moi-même avons mangé dans un restaurant parisien renommé, il y a bientôt une décennie avant de venir nous établir en Extrême-Orient, ce que nous avions dans nos assiettes était chimique, insipide et surfait afin de justicier une addition mafieuse et honteuse. Comme pour tous les domaines dans lesquels la France a pu exceller avec un talent extraordinaire transmis de « pères » en « fils » et de « mères » en « filles », sa cuisine ne fait actuellement même plus partie des dix premières places mondiales. Une honte incommensurable pour l’ancien premier de classe, qui n'a même pas l'air d'émouvoir grand monde au pays devenu champion d'Europe de distributions de dividendes aux actionnaires, et champion du monde de taux de pesticides dans le sang de la population. Au point de faire la guerre aux maires qui veulent respecter et préserver la vie des êtres et de la terre, en interdisant ces poisons infernaux sur le territoire de leur commune. Aujourd'hui, la France est devenue « Tricatel » à quasiment tous les niveaux. Et il en sera ainsi tant et aussi longtemps qu'il n’y aura pas une prise de conscience majeure, qui provoque au moins une révolution des mœurs d’ampleur, à défaut d’autre chose. Des « Assassins » ! Oui, Claude Zidi, Louis de Funès et Coluche l'avaient bien dit ; merci ! Comme pour « Duchemin », c’est du 5 étoiles sur 5 ! PS Revoir au générique de fin qui était le premier assistant réalisateur m'a fait bien plaisir, car il est devenu par la suite un des très grands auteurs du septième art hexagonal.
Une comédie restée dans les annales et réunissant deux grands comiques français : l'un confirmé à l'époque, l'autre en devenir. Deux styles d'humour et caractères très différents qui s'associent très bien. Ma fille de 8 ans qui découvre actuellement De Funès a adoré, et j'ai passé également un bon moment à revoir ce film.
« L'Aile ou la cuisse » ne fait pas dans la dentelle: ni équivoques, ni calembours, mais des gags brefs et percutants. Une jambe cassée est remise tout bonnement en place, un séjour à l'hôpital tourne à la tarte à la crème. Mais le long-métrage a aussi ses moments de calme retenue; ainsi lorsque Duchemin découvre que son fils est clown et que sa véritable passion est le cirque. Sous le coup de la colère, il lui lance un sceau de mousse au visage, mais la scène est d'un comique si aigre-doux qu'aucun sourire ne vient aux lèvres. Voilà donc un film divertissant que l'on peut consommer avec plaisir, et qui vaut pour le duo De Funès – Coluche avant tout.
Très bonne comédie avec un Louis de funès toujours aussi exceptionnel ! Ce film nous montre avec humour comment certaines entreprises de restauration commercialise de véritables poison mais qui est caché au goût grâce aux produits chimiques un très bon message. Scènes culte les blagues sont très bonne et encore aujourd'hui L'aile ou la cuisse reste un film à voir et à revoir.
Quatre ans après le génial "Rabbi Jacob", Louis de Funès victime d'un infarctus en 1975, revient l'année suivante devant les écrans pour son dernier "grand" film .. "L'aile ou la cuisse". L'acteur se confronte à un autre monstre du rire qui monte qui monte... il s'agit de Coluche. Les deux acteurs appartenant à un groupe social totalement différents, s'entendent à merveille et reste un des duos comiques les plus célèbres des années 70. Zidi dénonce avec raison et férocité les problèmes de la malbouffe, qui faisait des ravages déjà à cette époque et qui est d'ailleurs encore aujourd'hui plus que jamais d'actualité.. le tout avec un humour vraiment hilarant et burlesque. La complémentarité du duo ont fait de cette pochade culte un gros succès commercial et un classique des comédies française qu'on se lasse pas de voir et de revoir avec toujours le même plaisir. Le concerto de Vladimir Cosma ajoute encore plus de plaisir à ce très sympathique long métrage, l'un de mes De Funès préférés. Immanquable !
Cette comédie burlesque de Claude Zidi fit et fait encore les beaux jours des rediffusions télés. Tout lem onde l'a connaît donc par coeur,ce qui ne l'empêche pas de rester savoureuse,par moments du moins. Duchemin,fameux critique gastronomique met la main finale à son Guide annuel(fortement inspiré par le Gault et Millau),en parcourant les restaurants du pays sous divers déguisements. Il va à la fois devoir affronter le narcissique Tricatel,à la tête d'un empire de l'agro-alimentaire et convaincre son fils rêveur et clown à ses heures de prendre la relève familiale. "L'Aile ou la cuisse"(1976)marque la première et seule rencontre entre Louis de Funès et Coluche. Le premier,à peine remis de son terrible infarctus,impressionne toujours par son abattage et son inventivité,et on devine même une pointe nouvell d'émotion dans son regard. Le second fait l'idiot au coeur tendre,ce qui deviendra sa marque de fabrique par la suite. Julien Guiomar excelle en patron peu scrupuleux,et tout un tas de scènes sont fort drôles,comme le vaudeville entre les chambres ou l'usine comme transforme du papier en salade! Ca n'a aucune ambitieux,mais ca passe tout seul.
Un film très moyen pour un retour en demi teinte de Louis de Funès après son infarctus pour un premier film avec Claude Zidi, le suivant La zizanie, sera un désastre artistique. C'est aussi une rencontre improbable avec Coluche. Ce qui sauve le film d'une totale insignifiance est probablement ses interprètes masculins. Si De Funès joue de façon "en dessous" par rapport à ses rôles antérieurs de surexcités, le couple qu'il forme avec Coluche est plutôt réussi mais une sensation reste à l'esprit : celle que les deux vedettes semblent sous jouer. Leur relation père fils a quelque chose de touchant. Julien Guiomar, sous exploité ici aussi, a une très bonne présence très chiraquienne. Malheureusement, la mise en scène n'est constituée que de gags éculés, lourds et souvent étirés, comme c'est souvent le cas dans les comédies franchouillardes. Exceptés le moment du restaurant dégueulasse qui parvient à donner quelques éléments de drôlerie, très glauque et le début de l'agression revancharde subie par Duchemin, L'aile ou la cuisse est à peine drôle. La malbouffe est ici à l'honneur. Un gag enfin court et drôle : quand Duchemin prend la roulette du dentiste pour un stylo et aussi quand le fils Duchemin découvre son père au cirque, une des rares scènes bien écrites. Au final, L'aile ou la cuisse s'étire paresseusement et n'est qu'une très modeste comédie de Claude Zidi et de De Funès, qui ont aussi fait bien pire.
Revisionné une nouvelle fois hier, ce film est toujours aussi hilarant et culte, ce duo de comique marche à merveille. Un classique du cinéma français.
Claude Zidi dénonçait déjà avant l'heure les ravages de la malbouffe et de la restauration rapide (plus que jamais d'actualité aujourd'hui !) dans ce classique de la comédie française porté par l'excellent duo formé par De Funès-Coluche. La complémentarité de ces deux grands acteurs ont fait de cette pochade burlesque un triomphe populaire lors de sa sortie en salle et demeure encore plus de 35 ans après un indémodable divertissement populaire que l'on revoit indéfiniment avec le même plaisir, d'autant que les scènes cultes sont légions (le restau crado, l'usine Tricatel, la séquence du cirque..), Julien Guiomar incarne avec excellence l'ignoble Tricatel (indiscutablement son meilleur rôle au cinéma), Ann Zacharias incarne elle la ravissante secrétaire intérimaire, l'attachant Raymond Buissière celui du chauffeur de Duchemin... et d'autres très bons seconds rôle qui ne font que renforcer le plaisir que procure le film de Zidi, sans préciser évidemment que l'histoire autour de la gastronomie et de la restauration est relativement bien trouvé, la relation père-fils de l'histoire amuse beaucoup, aucune once de vulgarité, des situations comiques franchement hilarantes et un concerto de Vladimir Cosma aussi culte que le film en lui même. Bref tous les ingrédients concoctés pour faire de "L'aile ou la cuisse", un film incontournable, particulièrement sympathique et drôle, peut être le tout meilleur film de Claude Zidi, son réalisateur.