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lhomme-grenouille
3 142 abonnés
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2,0
Publiée le 3 janvier 2014
Un peu grossier et simpliste cette comédie, mais bon, le charme bien potache des comédies à l’ancienne qui résonnent aux sons désormais cultes de Vladimir Cosma arrive toujours à me prendre. Pas très élaboré, mais ça peut encore passer si on oublie le côté franchouillard un peu ringard.
La rencontre De Funés/Coluche ne fait pas vraiment d'étincelles,car je ne les trouve pas très complémentaires dans cette comédie somme toute moyenne.A consommer à petites doses!
Un film très réussi qui est prémonitoire de ce que la cuisine industrielle est devenue. Un tandem unique et une vraie bonne idée de réunir ces deux générations d'acteurs. Il y a une foule de scènes qui sont cultes et qui donnent du cachet à cette comédie.
Un grand classique de la bonne comédie à la française . Zidi réalise là un de ses meilleurs films. Un scénario très bien construit autour de ce critique gastronomique , très réputé ,pourfendeur de la mal bouffe, et de son fils passionné par le cirque . Le duo De Funès - Coluche fonctionne à merveille, on y croit . Une succession de sketches tous plus cultes les uns que les autres . Un rythme très soutenu, sans faille. Un film qui n'a pas vieillit et se revoit toujours avec le même plaisir.
L'aile ou la cuisse est une comédie avec du fond puisqu'elle évoque la filiation mais surtout alerte sur l'industrialisation et la mal bouffe, s'opposant à la cuisine de tradition et de qualité. Ainsi en 1976, Zidi signe le grand retour de de Funès, toujours inspiré et facétieux mais plus posé, après un retrait forcé. Avec le désistement de P. Richard pour camper son fils, l'autre vedette d'affiche, alors en début de carrière, est Coluche. Le duo propose de jolis moments comiques et également d'émotions. Un classique.
Un des classiques parmi les films comiques français, et ce même si L'aile ou la cuisse date du milieu des années 1970. Evolution des technologies et dans une moindre mesure apparence des gens mises de côté - plus de quarante années se sont passées entre sa sortie et le moment où j'écris -, l'humour de Louis de Funès et de Coluche fait toujours mouche aujourd'hui. Le sujet du nivellement par le bas de la cuisine française est également toujours d'actualité et l'idée de combat entre la bonne gastronomie et la médiocre reste identique, même si, pour le moment, ce n'est pas la faute d'une grosse entreprise de restauration, mais de la "restauration rapide".
Ce n'est pas le meilleur film de Louis de Funès en terme d'humour et de scénario mais il n'empêche qu'il est drôle. Le film s'inspire du guide Michelin et des étoiles qu'il attribue aux meilleurs restaurants par le biais de critiques qui viennent anonymement dans les restaurants pour les tester. De quoi nous donner quelques scènes drôles avec Louis de Funès déguisé pour tester les restaurants. Le film parle aussi de la bouffe industrielle (la mal bouffe), dont l'entreprise qui la fabrique veut la répandre partout. Le duo Louis de Funès / Coluche fonctionne bien. On a droit à de bons gags. Le film rempli la tache de nous faire rire mais il ne fait pas partie des films marquants de Louis de Funès. Si on s'en souvient, c'est surtout parce que c'est le seul film à réunir Louis de Funès et Coluche.
J'ai beau l'avoir vu une bonne vingtaine de fois, je le revois à chaque fois avec plaisir. Déjà en 1975 (il y a 45 ans !), Claude Zidi dénonçait la malbouffe et défendait la cuisine française. En 2020 fort heureusement la nourriture industrielle recule, le bio prend des parts de marché, les chefs ont leurs émissions de télé, les livres de cuisine cartonnent et on redécouvre le plaisir de préparer ses repas en mélangeant les saveurs du monde entier. Louis De Funès aurait sûrement apprécié cette évolution, lui qui formait ici un duo efficace avec Coluche. A revoir sans modération.
Ce n'est pas la meilleure des grandes comédies avec Louis de Funès mais assurément l'une des meilleures. Il prend certainement trop de place face à un Coluche dont le personnage est en plus des plus timides (sauf dans sa double vie...), mais on rit beaucoup de ses facéties. Parmi les seconds rôles, on préfèrera largement l'excellent Julien Guiomar à la jeune secrétaire au jeu poussif. Autrement, le scénario est divertissant et n'oublie pas de passer un message, déjà à cette époque désormais lointaine, contre la malbouffe. Mention spéciale également à l'excellente bande originale de Vladimir Cosma, avec un générique qu'on n'oublie pas.
Un tandem culte, incroyable et qui fonctionne parfaitement avec leur gestes et leurs gimmick cultes qui se collent parfaitement au scénario de Claude Zidi. La BO est aussi mémorable
L’ancienne garde du cinéma comique fait bon ménage avec une étoile montante, De Funès et Coluche, dans une comédie de Claude Zidi sur le sujet de la malbouffe. 1976, les supermarchés ont pris le pouvoir et les produits préparés et semi préparés arrivent dans les cantines et dans les placards de la ménagère. A travers l’opposition entre le patron du guide Michelin (oups Duchemin…) garant de la gastronomie à la française et un industriel de l’agro-alimentaire, mais aussi à travers un conflit générationnel ; Zidi déploie une cascade de gags tels une succession de sketchs. Zidi sortant des très franchouillards films des Charlots hausse son niveau même si à part quelques gags entrés dans l’histoire le tout manque de rythme, de créativité et de finesse. Un grand classique de la comédie populaire française des 70’s et à ce titre elle est incontournable même si elle a subit les ravages du temps… sa thématique reste d’actualité et ses acteurs cabotinent gentiment. tout-un-cinema.blogspot.com
Revoir un film de notre enfance est une expérience toujours intéressante. Quelques fois décevante due au vieillissement, de temps en temps ravi que ce dernier nous plaise autant, ils proposent des émotions diverses et variées selon le style, l'époque et le souvenir du spectateur. Critiquer un de ces films est donc difficile. Comportant peu d'effets spéciaux vieillissant mal, les comédies sont plus simples à juger que les films d'action.
L'aile ou la cuisse est intéressant sur le fond, délivrant un message , un signal d'alarme sur la gastronomie française , mais décevante sur la forme, avec un Louis de Funes affaibli ( un infarctus lui coûtant 3 ans d'absence au cinéma ), moins dynamique ni burlesque, un Coluche assez effacé, et des gags pas assez travaillés.
Pourtant, l'idée de dénoncer la malbouffe industrielle est intéressante. Avant-gardiste et effroyable à l'époque, certaines scènes d'hier rappellent pourtant certains scandales d'aujourd'hui.
Film de Claude Zidi, L'Aile Ou La Cuisse est une comédie de qualité. L'histoire traite d'un thème pas commun qui est en réalité une contrefaçon de quelque chose de bien connu. En effet on suit Charles et Gérard Duchemin, un père et son fils qui dirigent un guide gastronomique. Ils se rendent donc dans des restaurants afin de goûter les différents plats pour les noter. Le film ouvre l'appétit devant ce déluge de nourriture jusqu’à nous mener à l'overdose. C'est plaisant à suivre et l'humour fait sourire. On retrouve en tête d'affiche Louis De Funès dans un rôle qui lui sied à merveille. Celui d'un homme à tout faire ce qui lui donne l'opportunité de montrer tout son talent d'acteur. A ses côtés Coluche fait du Coluche. Son personnage lui ressemble. Les deux font la paire et sont entourés par d'autres acteurs à la hauteur qui interprètent des protagonistes qui trouvent leur place, dont l'antagoniste en la personne de Jacques Tricastel. Petite mention à Ann Zacharias qui illumine l'écran de son jolie visage. Les relations entre les différents personnages sont une réussite et les dialogues qu'ils s’échangent sont bons. J'ai particulièrement aimé la scène spoiler: ou Gérard et son père se retrouvent face à face au cirque et qu'ils se disent leurs vérités . Ce moment est particulièrement touchant et marquant. Le film prend une certaine tournure dans sa dernière partie ce qui n'est pas désagréable même si je préfère la première. Pour ce qui est de la réalisation, elle se veut de qualité et les différents décors sont sympas. Reste une b.o. moyenne même si son thème principal enjoué colle très bien à l'action. La fin pour sa part est correcte mais n'est pas plus emballante que ça. Au final, L'Aile Ou La Cuisse est une bonne comédie qui vous fera passer un bon moment dans cet univers gastronomique parfois difficile à digérer.
Ce n’est que la première collaboration entre Zidi, pape de l’humour potache et familial cher aux français depuis les seventies, et De Funès, roi de ce même comique burlesque et pas toujours fin, et dont on approche doucement un peu de la fin de règne. Visiblement fatigué, Louis XX semble repu des grimaces et gestuelles foldingues, des mesquineries mielleuses et accès de colère incontrôlables qu’il nous offre depuis trois décennies. Mais sa rencontre avec Coluche et surtout Guiomar, cet abominable Tricatel, vaut son pesant de cacahuètes en gelée durcie dans un moule plastique. La nausée monte vite devant ce maelström de restaus abjects, de bouges innommables, où les pièces flasques et visqueuses se succèdent dans votre assiette, où la pâte à tarte sert de cendrier, où le poulet n’est plus que gélatine soufflée au four. L’aile ou la cuisse n’est certes pas un chef d’œuvre, tant il baigne dans une recette quelconque et sans grande saveur ; mais il a ces passages, hilarants, insensés, qui nous font oublier le reste. Et où se cache, sous l’épaisse couche de farce grasse, une inattendue charge contre la malbouffe qui reste toute d’actualité. Vous en reprendrez bien un peu ?
Ce film, réalisé par Claude Zidi et sorti en 1976, n'est pas mal mais sans plus, j'en avais effectivement de bien meilleurs souvenirs ! Le film raconte l'histoire de Charles Duchemin, grand critique culinaire, qui s'oppose à Jacques Tricatel, le "Napoléon du prêt-à-manger". Bon voilà, annoncé comme ça, ça n'a pas l'air dingue mais il faut aussi replacer le film dans son contexte. Aujourd'hui, la mal-bouffe est présente partout, elle fait un peu partie intégrante de nos vies, que ce soit à la fois dans les magasins ou dans les fast-food mais dans les années 70, toute cette bouffe industrielle est loin d'être légion et les français, étant très portés sur la "bonne bouffe", voient plutôt mal cette arrivée. D'ailleurs, le premier McDonald's ouvrira ses portes en France en 1979, soit trois ans après la sortie du film (Qui serait alors quelque part précurseur ? Peut-être...). Enfin en tout cas, au-delà de la comédie, le film est réellement sujet à débat et parle d'un réel sujet de société, très important à ce moment-là en France. Le film est donc en tout cas intéressant sur ce point mais uniquement au point de vue scénaristique, il déçoit un peu. L'histoire n'est en effet pas bien passionnante et les bons gags se font rares ! D'ailleurs, on sent bien que De Funès est affaiblit et qu'il ne peut plus assumer son rôle de petit coléreux, le film essaye donc de justifier cela et on peut également y voir le passage de flambeau entre De Funès et Coluche, qui prend de plus en plus de place au fil du film. De Funès s'affaiblit et Coluche s'affirme (malheureusement, pas pour longtemps, étant donné qu'il décédera dix ans après la sortie du film). Enfin bref, après je ne suis pas fan du personnage de Coluche et j'ai eu plus de peine qu'autre chose à voir De Funès aussi affaiblit, c'est donc peut-être pour ça que je n'ai pas autant adhéré au film. "L'Aile ou la Cuisse" n'est donc pas le meilleur de Louis de Funès mais est tout de même loin d'être le plus mauvais !