Avis sur Trois milliards d'un coup

"Roberry" s'inspire très librement du braquage du train Glasgow-Londres en 1963, qui fit très grand bruit à l'époque. On suit ainsi une équipe de criminels, menés par un charismatique Stanley Baker, qui préparent minutieusement et exécutent le fameux casse. L'originalité du film est de s'attacher à la fois aux bandits et aux policiers, chacun étant présenté de manière neutre, et le fonctionnement de leur institution étant évoqué. L'inconvénient étant une absence d'antagoniste, si bien que le scénario manque un peu d'enjeu vu d'aujourd'hui (à l'époque, la fraicheur du sujet faisant certainement son petit effet). Néanmoins, la mise en scène de Peter Yates est très professionnelle, donnant même lieu à une course-poursuite efficace en début de film. Au vu de ceci, il n'est pas étonnant que Yates ait été embauché pour tourner "Bullitt" un an plus tard.

On comprend immédiatement en voyant “Trois milliards d’un coup” ce qui a poussé Steve McQueen à exiger que Peter Yates réalisateur encore inexpérimenté traverse l’Atlantique pour venir le diriger dans “Bullitt” qui reste encore aujourd’hui l’un des films cultes de l’acteur qui affiche tout au long du métrage la fameuse “coolitude” qui fera sa gloire éternelle. La course poursuite dans les rues de San Francisco est aussi restée un modèle du genre. Quand on découvre l’entame de “Trois milliards d’un coup” avec sa poursuite dantesque dans les rues de la banlieue de Londres on comprend que le jeune réalisateur n’a pas froid aux yeux et maîtrise totalement son sujet. Le film est largement inspiré du fameux hold-up du siècle qui a vu le 8 août 1963, une équipe de malfrats dévaliser le train postal reliant Glasgow à Londres. Le butin de plus de 2,5 millions de livres est à l’époque un record et la technicité des auteurs impressionne. Pas étonnant que quelques producteurs avisés cherchent à s’inspirer de l’histoire encore toute fraîche pour attirer le public. C’est Peter Yates qui n’a encore que deux films à son actif qui est choisi par Michael Deeley associé à l’acteur Stanley Baker pour diriger le film. Le scénario qui doit quelque peu s’écarter de la réalité pour qu’aucun des protagonistes ne puisse être reconnu revêt une teneur quasi documentaire, l’accent étant mis sur le professionnalisme des malfrats qui ne sont en rien starifiés par l’intrigue. Seul le cerveau incarné par Stanley Baker dévoile un peu de son intimité. Tous les autres ne sont que les pions d’une minutieuse organisation. Le coup en question est par contre montré dans le détail sur une durée de quinze minutes. Peter Yates qui fait preuve d’un professionnalisme lui aussi exemplaire pouvait dès lors s’envoler vers Hollywood où sa carrière va immédiatement prendre son envol. Ce ne sera que justice.

Un casse à l'ancienne. Un film où l'on prépare avec les gangsters l'attaque du train et le vol.
C'est très calme et méthodique. Peu d'effets sauf peut-être cette course de voiture du début.
Le reste est très taiseux et l'interprétation excellente.
La fin offre son lot de suspense assez prenant.

Un film sec et minimaliste qui s'inspire du "casse du siècle ". Coup de vieux indéniable mais à voir.

L'attaque du train postal Glasgow-Londres une réalisation solide typiquement anglaise.

Réédition en salle de "robbery" (1967) du cinéaste anglais Peter Yates , est un film de casse (hiest movie) réussi qui, s'il n'atteint pas le niveau des chefs-d'oeuvre du genre, tient la route.

Inspiré du cambriolage du siècle ( vol du train postal Glasgow/Londres), on suit avec intérêt le développement du casse en pleine nature, traité de manière distanciée ( aucun personnage n'est vraiment fouillé ni rendu sympathique)

Les décors représentent la partie faible de cet opus de Yates ( il parti ensuite aux usa réaliser " bullit" à la demande de steve Mac Queen spectateur séduit par" robbery") qui permet de revoir cet excellent acteur trot tôt disparu que fût stanley Baker ( ici dans un rôle voisin de celui qu'il tint chez Losey dans "les criminels ".