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real-disciple
67 abonnés
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2,0
Publiée le 16 août 2012
L'idée de revisiter les films de la Blaxploitation est intéressant et il y a un espèce de fourre tout pas désagréable mais au contraire d'un Tarantino il n'y a aucun travail cinématographique. Il aurait déjà fallu un scénario travaillé pour voir un bon film. Dommage.
Comme souvent, l'illusion n'aura duré que quelques minutes (voire quelques secondes), le temps de sourire deux ou trois fois devant les facéties de Michael Youn et de son inséparable compagnon Vincent Desagnat. Mais bon, quand on a pas ni talent ni idées, cela devient rapidement compliqué. Car franchement, cette histoire de drogue nazie, si ce n'est pas pathétique, qu'est-ce que c'est? Rarement j'ai eu l'occasion de voir autant de répliques au rabais, d'idées de mise en scène foireuses et risibles de la part d'un tortionnaire cinématographique ne semblant jamais avoir entendu une seule fois dans sa vie le mot « caméra », les nombreux (et habituellement talentueux) seconds rôles ne faisant finalement que mettre en avant l'indescriptible vacuité de l'entreprise. Et dire que l'aspect policier est aussi navrant que le comique... Bref, ce n'est pas drôle, c'est mal joué, il n'y a pas d'histoire et le rythme est inexistant : pas de doute, nous sommes bien en train de parler d'une comédie française, et en plus d'une très mauvaise : (presque) de quoi nous faire réévaluer le talent de Fabien Onteniente...
Je préviens tout de suite, je m'attendais à une grosse daube des familles, à la limite, pire que Old School (oui, je me suis mis aux films français).
Et quelle fut ma surprise, agréable évidemment, de voir que c'est une bonne comédie (ouais faut quand même pas trop pousser) menée de main de maître par Michaël Youn et Vincent Desagnat, plutôt bons, voire excellents toutes proportions gardées. Zoe Felix est fade, Lionel Abelanski en fait des caisses, tout comme Jorge Cabezas mais Alex Descas et Jean-Francois Gaillotte sont au niveau. Jamais les acteurs ne se prennent au sérieux (évidemment, Ben Stiller et ses amis, eux, jouent des comédies débiles très sérieusement et c'est mieux mais un bon petit film complètement débile, c'est pas mal aussi), c'est reposant, complètement idiot, réalisé avec les pieds (la séquence où Michaël Youn et Vincent Desagnat se battent est un exemple du genre) mais avec une certaine bonne humeur qui finit franchement par être communicative.
On se surprend à sourire bêtement à des gags qui ne nous auraient pas fait rire devant une autre comédie...
Bien que faible dans le fond et en perdition dans le déroulement de son récit, la Beuze tient à peu près debout. M.Youn, quelques bons gags et l'esprit suffisent.
Je ne m'attendais à rien de bon, mais finalement j'ai bien rigolé. Chapeau à Michael Youn ! Contrairement aux apparences ce film a le mérite d'avoir un scénario correct pour un film comique.
Pour son premier grand rôle au cinéma, Michaël Youn partage en quasi-permanence l'écran avec son acolyte Vincent Desagnat. Le résultat n'était pas garanti, tout comique télé ne franchissant pas avec un bonheur égal le pas qui le sépare du grand écran. J'ai craint le pire durant les dix premières minutes car le démarrage n'est pas spécialement amusant, tout juste aie-je fait un parallèle avec l'intro des "Blues Brothers" (un type sort de prison et il découvre que son véhicule fétiche a été changé - si les Blues repartent dans une bagnole de flic, eux repartent en corbillard). Le film se lance réellement dès lors qu'ils se sauvent du Havre après une poursuite mémorable avec la bande de Shaft :p ! Une fois embarqués vers Paris, ça part complètement en sucette(s) et c'est franchement drôle. J'ai été très agréablement surpris par "La beuze", la foireuse carrière musicale d'Alphonse Brown n'étant finalement qu'un prétexte pour délirer autour de la fameuse beuze. L'histoire est en effet farfelue au possible : un gars persuadé d'être le fils caché de James Brown cherche à revendre une pleine caisse de super-herbe nazie afin d'auto-produire son album. Con ? Oui, mais déconnant surtout ! Epaulés par un Lionel Abelanski en grande forme, Youn et Desagnat insufflent un rythme important et constant à cette comédie bidonnante. Leur bonne humeur est d'ailleurs communicative (leur arrivée à Paris sur fond de "99 Luftballons" de Nena donne même envie de chanter avec eux !). Alors "La beuze" ? C'est d'la bonne, vous pouvez y aller ;-) ! Bon j'vous laisse, faut qu' j'aille faire l'amour avec les vagues :p !!!
Je dois dire que j'ai pasé un excellent moment. C'est du très bon, de l'excellent même quand il se mettent à parodier Wayne's World ou le Aka des All Blacks. Alors bien sûr, il y a des problèmes de rythme, des passages un peu mous, mais le duo est aussi hilarant qu'à ses débuts à la télé, avant qu'il ne tombe dans le scato dégueu pas drôle. J'ajoute que la BO est d'enfer, elle rappelle furieusement GTA Vice City, pour les connaisseurs. J'ai passé un très bon moment, je l'avoue... Ca c'est du coming out
L'exécrable et cynique Michael Youn exploîte la bêtise des gens pour se faire des ronds. Et ça marche. "Les héros fument des pétards, ça plaira aux djeuns" voilà ce qui semble avoir été son crédo. C'est d'une nullité, d'une pauvreté, d'un crétinisme absolu, ça rase les paquerettes au bas de la tige... Affligeant. Une bouse comme on en chie rarement.
Je n'avais encore jamais vu de film avec Michael Youn, qui est un personnage que j'aime bien pourtant, mais je n'ai pas du tout accroché. Hormis quelques gags qui marchent bien, le film ne tient pas debout et n'a aucun intérêt à suivre selon moi. Je n'ai pas du tout aimé.