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Nyns
188 abonnés
749 critiques
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2,5
Publiée le 14 mars 2018
Cher Clint, je n'irais pas voir ton dernier film qui ne me parle mais alors, pas du tout. J'avais déjà ressenti ça avec Au-delà que je n'ai toujours pas vu d'ailleurs. J'imagine que c'est encore une gloire aux héros de l'ombre comme tu en as fais ta spécialité, mais tant qu'à faire, je préfère le regarder en version western avec ce Pale Rider. On est dans du classicisme pur ici et je trouve que c'est l'erreur principale. Faire du western à l'ancienne juste après la grande période des westerns. Sans suprise, Clint interprète donc un justicier solitaire, le rôle qui lui va comme un gant. Il place ses pionts pour faire monter en puissance le duel final inévitable qui s'annonce mémorable, dans les codes les plus fidèles du genre. On sait à quelle sauce on va être mangé, et doubler le rôle principal à celui de réalisateur n'est pas une première et ne sera pas une dernière non plus, mais ça perd beaucoup de son intensité car c'est une image que l'on connait déjà, sans pour autant avoir déjà vu le film. Les personnages secondaires sont comme souvent, assez inutiles. On retrouve l'intérêt du côté adversaire qui est dépeint avec la sauvagerie qui ne fera qu'alimenter le désir de revers de médaille par le spectateur. La portée écologique est la donnée la plus concrète ici qui fera de ce film finalement un plaidoyer en l'honneur de la nature. Prévisible.
Si Clint Eastwood n'a pas son pareil pour rayonner dans son role classique de justicier taiseux, ici auprès d'une communauté de chercheurs d'or en conflit avec un magnat local, son Pale Rider semble hésiter sur le ton à tenir, et pâtit d'une réalisation bien terne, malgré un final attendu et vraiment réussi. L'inévitable comparaison avec les westerns de Sergio Leone le relègue clairement au rang de second couteau du genre.
C’est un bien pâle film que ce « Pale rider ». La mise en scène se révèle chaotique dès la première séquence ; elle manquera tant d’ampleur que de précision tout au long du film. Alors, quand le scénario et les dialogues sont faibles et chargés de clichés, quand les comportements des personnages sont simplistes et dénués de toute justification psychologique, tout cela ne peut déboucher que sur de l’ennui. Cette pathétique tentative de Eastwood de créer un mythe à son image est déplaisante.
Clint Eastwood m'avait émerveillé avec son histoire autour du personnage de Josey Wales Hors la loi. 10 ans plus tard, il se retrouve aux manettes de Pale Rider, le cavalier solitaire. Un western crépusculaire où une correspondance entre la Bible et le genre cinématographique se créer. En prime, Pale Rider ressemble à un ersatz de tous les westerns : une troupe de bandit qui souhaite mettre la main sur une concession minière qui recèle plusieurs filons d'or. Ce groupe est alors malmené jusqu'à l'arrivée triomphante et divine de Clint Eastwood en pasteur solitaire qui a un penchant pour la violence et les armes. Son personnage est en tout point une réussite : sublimement interprété par le survivant Clint Eastwood, ce héros tourmenté entre la mort et la vie, parvient au film de faire une liaison avec le genre du fantastique. Ce qui n'est pas pour me déplaire tant ce lien est totalement inédit dans l'histoire du cinéma. Du côté de la technique, la réalisation est sympathique mais loin d'être mirobolante. On ne retiendra de la mise en scène, quelques plans iconiques (surtout lorsque Pale Rider est présent) et la beauté scripturale des paysages vierges de toute trace humaine à l'exception des conceptions (nous sommes en plein dans la ruée vers l'or - années 1880-1890). Cela donne au récit et à l'ambiance, un tout religieux et presque hors-du-temps (notamment le village perdu au fin fond d'un paysage désolé). Et si le récit se plaçait tout simplement dans un purgatoire ? Ne serait-ce pas une piste à exploré ? Malgré toutes les qualités décrites plus haut, Pale Rider conserve de nombreux défauts : un récit au rythme lent et sans surprise malgré certains aspects. Un côté irrévérencieux qui reste superficiel alors que le film fut tourné en 1985. Tout est encore trop sage. Un récit linéaire, une destinée connue avant même le début du film, Pale Rider reste un film mineur dans la filmographie du grand Clint Eastwood. Beaucoup trop de remplissage, de personnages qui nuisent à l'efficacité du film. Quel dommage !
C.Eastwood toujours impeccable dans son rôle de prédilection pour un bon western presque austère qui toutefois ne sort pas vraiment des sentiers battus.
Dix ans avant "Impitoyable", Clint Eastwood avait déjà réalisé un monument avec ce sublime "Pale rider", déjà cavalier et justicier solitaire surgi de nulle part pour porter la mort et la justice. Crépusculaire, violent, quasi mystique, "Pale Rider" demeure l'un des monuments du western moderne, éloigné des clichés du genre et dominé par une idée directrice...
Clint Eatswood est sûrement avec John Wayne le héros de western le plus connu de l'histoire du cinéma, il a contribué à quelques grands chef-d'oeuvre en temps qu'acteur ("Le bon, la brute et le truand", "Et pour quelques dollars de plus"...) mais aussi en temps que réalisateur ("Impitoyable"...). Ici, il est à la fois acteur principal et réalisateur pour son 11ème long métrage derrière la caméra. Il nous raconte l'histoire d'un cow-boy solitaire qui arrive dans un village pour tenter de sauver celui-ci d'un riche commenditaire qui souhaiterait cette bourgade pour avoir l'ensemble des gisements de la région. Le scénario est simple, sans grand chamboulement avec des scènes et des retournements assez prévisibles. Par contre, il est clair qu'Eastwood est un réalisateur de génie et met en scène ce western de manière parfaite, avec de très beaux décors en prime (comme dans beaucoup de western après tout). Du côté du casting, on retrouve donc Eastwood dans le rôle principal, toujours aussi bon et toujours aussi charismatique dans ce rôle de cow-boy sans peur !
Clint Eastwood signe un western honnête avec ce " Pale Rider ", même si on est loin de son chef d'oeuvre " Impitoyable " . Le scénario ne réserve aucune surprise, ni la mise en scène, mais le film se laisse suivre sans déplaisir. Reste l'interprétation impeccable de Clint en héros divin, et quelques bonnes idées non exploitée comme le personnage du shérif assassin dont l'histoire commune avec le pasteur n'est que suggéré.
Sacrée déception. Un somnifère ... Trop romancé et pompé sur les westerns mythiques (QUE J'ADORE) avec une musique des années 80 gonflante comme pas possible et une mise en scène horriblement plate.
Western de Clint Eastwood assez classique dans son scénario mais vraiment efficace. Ce pasteur altruiste incarné par Eastwood en personne a en fait un double visage et se révèle être un redoutable tireur. La photographie faite de montagnes enneigées sous fond de rivières aurifères atteint parfois des sommets de beauté. Eastwood par son jeu d'acteur et sa classe crève l'écran. Bien qu'assez conventionnel dans son déroulement, ce western est un très agréable moment de cinéma.
Très bon western, avec une bonne histoire et un mystérieux passé sous le masque du fameux pasteur. Des chercheurs d'or sont menacés par un autre chercheur d'or et son groupe d'hommes armés et sans scrupules. Il y a de bons personnages et des scènes de revolvers pas mauvaises. Un excellent divertissement avec l'apparition de quelques acteurs connus à l'époque. Dont Chris Penn et le fameux "Requin" de James Bond.
Le thème du justicier solitaire (qui fait penser à Lucky Luke) est ici un peu emphatique: témoin la prière de la fille du début "envoie-nous un miracle". On flirte pourtant presque avec le fantastique: le héros semble fantomatique et serait une légende que lit encore cette jeune fille. (Le titre original est bien le cavalier pâle). J'y vois même une réminiscence de la "légende du chevalier sans tête" utilisée plus tard par Burton. La situation est grave et la tension monte au fil du récit jusqu'au dénouement qu'on attend évidemment, tel un western de Sergio Leone dont les codes sont ici reproduits avec maestria.
Remake réussi de L'Homme des vallées perdues, Pale Rider déplace quelque peu l'action et change certains aspect de l'original. Le résultat est quelque que chose de beaucoup plus rugueux et violent. La photographie est belle, la réalisation bonne. Bref on a là un Western de trés bonne facture.
S’étant déjà essayé à la réalisation de westerns crépusculaires dans les années 70, Clint Eastwood réitère l’exercice en 1985 alors que, comme le prouva l’échec légendaire du magnifique La porte du paradis, le genre n’attira plus du tout le public. Ce n’est donc qu’en jouant sur sa notoriété qu’Eastwood a pu mettre son projet à bien et convaincre le public d’y jeter un œil curieux. Respectant à la lettre les codes scénaristiques et de mise en scène classiques, Pale Rider est, comme beaucoup de réalisations de son auteur, un film très académique. Son personnage, un justicier anonyme au passé trouble, se voit jouer le protecteur pour une communauté de pauvres mineurs, une trame de départ sans la moindre originalité puisqu’elle est sensiblement identique à celle de L'Homme des hautes plaines qu’Eastwood réalisa douze ans plus tôt. Mais la symbolique religieuse de ce héros se faisant passer pour un pasteur et le rêve américain qu’incarne ces chercheurs participent à faire de ce film plein de noirceur une œuvre symptomatique du conservatisme, tant artistique qu’idéologique, du réalisateur.