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    Les Fleurs et les vagues
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    stebbins
    stebbins

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    1,0
    Publiée le 2 novembre 2011
    Je ne doute pas des qualités esthétiques et artistiques du cinéma japonais, conscient de sa précision technique souvent remarquable et de sa noirceur intrinsèque. Cinéma traditionnel que celui de Les Fleurs et les Vagues : tourné en format scope parce que pensé de la sorte, agrémenté de scènes de bataille spectaculaires, interprété avec outrance dans le plus pur style nippon, cadré dans l'assagissement puisque rarement mobile... Personnellement ce cinéma typique me laisse presque toujours de marbre, non pas parce qu'il est mauvais mais en raison de son classicisme rigide trop convenu d'avance, laissant le spectateur que je suis un peu grippé devant tant de traditions, us et autres coutumes locales. Et quand le réalisateur concerné se nomme Seijun Suzuki on est en droit d'attendre autre chose qu'un petit film alimentaire sans dépassement quelconque. En somme rien ne dépasse dans cette yakuza story, les personnages semblant sortir d'un feuilleton impersonnel - du proxénétisme en veux-tu en voilà doublé d'un gangstérisme déjà revu jusqu'à l'usure - la mise en scène s'appréhendant dans l'admiration la plus détachée... Du coup je me demande si j'ai bien tout lu Kant... Bonne soirée !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Années 30, un yakuza en fuite réfugié dans une communauté ouvrière… Si le point de départ le rapproche indéniablement de La vie d’un tatoué (voir critique sur ce site) les ressemblances s’arrêtent là. Véritable film noir incarné par la gueule charismatique d’Akira Kobayashi (à la ressemblance frappante avec Tatsuya Nakadai) qui joue ici un ex-yakuza ni sans peurs ni sans reproches, à la virilité exacerbée, tiraillé entre son soucis d’honnêteté et de justice et entre son désir de rester en dehors des ennuis. Ceci est évidement utopique, surtout après avoir enlevé la future épouse de son ex-boss lors d’une scène d’ouverture magnifique toute en ombre chinoise sur un lever de soleil pourpre aux éclats jaune. A leurs trousses, une sorte de Zorro sans masques, inquiétant et oppressant, véritable terminator sans âme ni conscience, offrant ses services à la communauté ouvrière rivale. L’on retrouve ici la critique froide de Suzuki. Tandis que les ouvriers luttes et s’entretuent pour l’obtention d’un chantier, les patrons, qui sont aussi les fomenteurs de ces rixes violentes à la Gangs of New York, se tiennent à l’écart de ces luttes des classes intestines, sans aucune compassion pour leurs ouvriers qui ne sont que de la matière sacrifiable tant qu’ils leurs apportent les bénéfices attendues. Et à ce jeu personne ne gagne. Les masques tombent et les plus salauds ne sont pas ceux que l’on attendait. Et s’il fallait trouver un point noir à ce film, ce serait sans nul doute le personnage d’Oshige, trop frêle et larmoyante quand on connaît la force et le caractère que Suzuki sait influer à ses personnages féminins, mais elle n’abîme en rien l’intensité de ce film cinglant à la force accusatrice. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)
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