Avis sur Le Pistonné

Redecouvert l'an dernier seulement, ce film est une petite comedie gentillette, servie par de bons acteurs.
Divertissant le temps d'une soirée, je trouve malgré tout que l'ensemble vieilli de plus en plus mal. Quelques longueurs, un coté "naif" specifique aux films de cette epoque, une histoire tournant un peu en rond... et pourtant, il y a ce petit quelque chose qui fait qu'on continue de le regarder. Des pointures comme Marielle et Pieplu aident evidement ce film a ne point tomber dans un total anonymat.
Loin d'etre indispensable, ce film merite tout de meme d'y jeter un oeil pour passer somme toute un moment relativement plaisant

Une petite Comédie de Claude Berri de 1970, trés auto-centrée autour de Guy Bedos qui incarne le personnage principale.
Nous retrouvons à la fois les codes burlesque de la comédie militaire qui cohabitent avec des scènes plus sérieuses, notamment autour des "événements d'Algérie" où la qualité photo est magnifique, Nous y voyons le très jeune Coluche.
Une bonne distribution (Yves Robert, Rosy Varte, claude Piéplu, Jean Pierre Marielle), musique de Georges Moustaki. un film qui a un peu vieilli, parfois un peu poussif, mais bien réalisé et avec des personnages attachants.

L'idèe de faire l'armèe durant 18 mois n'enchante guère le jeune appelè Claude Langmann dans "Le pistonnè" (1970). spoiler: Au moins espère-t-il être affectè près de chez lui! il pense que le père d'un de ses amis va pouvoir le pistonner mais il doit dèchanter lorsqu'il reçoit sa feuille de route [...]
Film mèconnu de Claude Berri qui utilise une certaine tradition de la comèdie militaire bien de chez nous! Si ce n'est pas le meilleur film du cinèaste, Guy Bedos (rarement aussi bien servi par le cinèma) au côtè du dèbutant Coluche, y fait un sans faute! En rèsulte une oeuvre drôle et grinçante qui exclut tout effet superflu où l'on nage constamment dans la nostalgie (le service militaire) et la gravitè d'une èpoque (la Guerre d'Algèrie). Et ce qui n'aurait pu être qu'une bidasserie traditionnelle devient ainsi une comèdie touchante et attachante! Musique de Georges Moustaki...

Une comédie légère qui de temps en temps veut dénoncer quelques bêtises mais se cantonnera à divertir. On regrette de ne pas voir plus le reste du casting, Y. Robert ou C. Pieplu... Le film est sympathique mais s'enlise un peu passé l'heure. C'est à dire qu'il a peut-être un peu vieillit...

Si Claude Berri réalisateur est nettement moins important que Claude Berri producteur, il a toutefois su, notamment au début de sa carrière, signer quelques œuvres réussies, dont « Le Pistonné » fait relativement partie. Ce dernier fait preuve d'un peu moins d'académisme que par la suite, privilégiant un style certes classique mais propre, soigné. Ni pro (quoique) ni antimilitariste, le film s'efforce avant tout de décrire le parcours d'un jeune homme peu motivé par son engagement obligatoire, faisant ni plus ni moins le travail qu'on lui demande avec, quand même, une poignée de saillies qui lui vaudront quelques sanctions. On peut préférer la partie française à celle marocaine, un peu longue spoiler: (la parenthèse « médicale » exceptée)
, mais pouvant aussi se justifier par l'attente quasi-interminable vécue par les soldats. Les dialogues ne sont pas mal, parfois assez drôles bien qu'un peu forcés, moins savoureux qu'ils ne voudraient l'être. De façon générale, ce ton doux-amer souhaité par Berri manque de piquant, de mordant, même si, contrairement à ce que je pensais, le but n'était donc pas d'offrir une satire de l'armée, le récit étant, au passage, on ne peut plus autobiographique. Le plus vient sans doute des acteurs : l'occasion rêvée de rendre hommage à Guy Bedos, mais ce sont surtout les seconds rôles qu'on retient : Georges Géret, Claude Melki, Yves Robert ou encore un certain Coluche, et surtout l'inénarrable « duo » Claude Piéplu - Jean-Pierre Marielle, tous deux mémorables dans leur registre si singulier. Une des relatives réussites de son auteur, et l'occasion de saluer une dernière fois l'un des grands humoristes français : adieu, monsieur Bedos.

Le petit garçon de l’homme et l’enfant à 21 ans en 1955, l’âge du service militaire. Totalement centré sur Claude Langmann (excellent Guy Bedos), cette comédie sans véritable fil conducteur, fait souvent sourire mais rarement rire. Bénéficiant d’un casting haut de gamme (Yves Robert, Rosy Varte, Georges Géret, Jean-Pierre Marielle, Claude Piéplu) et de la musique de Georges Moustaki, le film souffre d’une pellicule assez banale malgré les paysages marocains, platement mis en image. Mais surtout de ce scénario dont la seule ambition est de nous faire sentir le désarroi des conscrits face à un service qu’ils jugent inutile. De ce point de vue c’est une réussite. Quelques curiosités, tout de même, avec Zorica Lozic qui interprète Tanya, sa petite amie, tenait le rôle de la mère du petit Claude dans « Le vieil homme et l’enfant » (freudien ?) et le jeune Coluche. Un peu juste tout de même.

Un jeune français se fait pistonner pour éviter de partir trop loin durant son service militaire. Le film est fait de sensations, d'ambiances, c'est savoureux de voir l'esprit de l'époque. Et puis il y a Jean-Pierre Marielle, Georges Geret, Claude Pieplu, et Coluche en contestataire (déjà). C'est souvent très drôle, je n'oublie pas Guy Bedos qui prouve ici qu'il aurait pu faire une plus belle carrière au cinéma. A conseiller aux jeunes, comme aux autres...

Claude Berri aborde ses souvenirs militaires dans ce qui sont, après "le vieil homme et l'enfant", les deuxièmes aventures autobiographiques de Claude Langman.
L'originalié du récit provient moins de son contenu -évocation ordinaire des péripéties du service militaire- que du ton employé par Berri. Car guerre d'Algérie oblige, la comédie est emprunte d'une certaine amertume, sinon de gravité, en dépit que le jeune Claude ne fut pas réellement exposé aux combats. Dans cette comédie distinctement composées de deux parties, une parisienne et une algérienne, Berri évoque à travers son alter ego Guy Bedos son ennui et sa condition d'anti-héros uniquement préoccupé par le retour à la vie civile. Son auto-portrait d'un jeune parisien exilé, d'abord en Seine et Marne puis en Afrique du Nord, n'est pas sans dérision. Ainsi Bedos compose-t-il sur un mode plaintif un jeune homme invariablement depité et timoré.
Cet anecdotisme de caserne constitue tout à la fois l'intérêt du sujet et ses limites. En effet, l'agglomération des souvenirs de Berri s'inscrit dans une mise en scène hachée, sans grande élégance et, surtout, le regard que porte l'auteur sur l'époque et sur l'institution du service militaire, circonscrit à celui de Claude Langman, n'offre pas un point de vue très large.

Gentiment anti militariste et assez réaliste le film propose des bons moments mais la réalisation un peu amateur ne tire pas énormément parti du potentiel des acteurs présents.

Super film que j'ai vu il y a quelques années déjà et que je n'arrive malheureusement pas à trouver .
De plus il ne passe pas à la télé . a croire qu'il est censuré ???