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    Le Chat noir
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    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    661 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2011
    Très librement adapté de la fameuse nouvelle d'Allan Edgar Poe, ce film d'épouvante de la société Universal à le mérite de posséder une histoire bien intriguante ainsi qu'une mise en scène d'Edgar G. Ulmer qui ne manque pas de charme et de style.
    Au niveau du casting, je retiendrais évidemment les performances des deux icônes du cinéma fantastique que sont Bela Lugosi ( excellent dans le rôle d'un bien étrange psychiatre ) et surtout du grand Boris Karloff, qui est bien flippant à travers son inquiétant personnage qui pratique des messes noires.
    Mais l'une des plus grosses qualité du film est à mettre du côté de la superbe photographie en noir et blanc qui nous propose un jeu d'ombre et de lumière qui va tout a fait avec le style et l'ambiance du récit.
    Une très belle réussite donc, même si certains comédiens - comme David Manners et la belle Julie Bishop - ne m'ont pas paru totalement inspirés.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 juillet 2010
    Encore un fort grand moment de cinéma qui m'a permis de découvrir Bela Lugosi dans ses oeuvres, ainsi que Boris Karloff une nouvelle fois, mais ici plus jeune. Ce chat noir de 1934 se voulait certainement très sombre. Il l'est... Mais que dans les images.

    On est obligé d'être très sceptique sur la crédibilité des personnages... Ce jeune couple, tout marié, tout mignon, qui vient se perdre en Transylvanie pour attérir (suite à un accident) dans un bunker réaménagé façon moderne, auprès d'un cimetière militaire où s'est déroulé un vrai massacre... Mais non, tout va bien, la vie est belle... wouhou...

    Mais l'invraisemblance du scénario se poursuit durant tout le film, dans l'enchainement des scènes, des quiproquos et des non-dits. Tout le monde se ment, tout le monde connait la vérité et on comprends pas vraiment où on veut en venir, ni pourquoi on doit y venir.

    Des scènes complètements inutiles, comme celle de policiers vantant les charmes de leur villes natales respectives.. ok... On s'en fout... Un chat noir dont on se demande pourquoi le film porte le titre... Je ne suis pas connaisseur d'Edgar Alan Poe, mais là... euh... bon...

    Bref, c'est un méli-mélo plutôt bordélique qui ne laisse pas un grand souvenir. Si Bela Lugosi bénéficie d'un personnage et d'un jeu correct, ce n'est pas le cas pour Boris Karloff qui doit faire avec un personnage insipide. A moins que ce soit lui même qui l'ai rendu ainsi... Je sais pas...

    Bref, contrairement au corbeau, vu dans le même cycle au Forum des images, si la réalisation est cette fois légèrement mieux soignée, le résultat final n'est pas à la hauteur ! Ce n'est qu'une petite demie-étoile.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 893 abonnés 12 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2015
    « Beware ! This cat's yowl...is Fatal as a death rattle ! » C'est un classique au caractère fantomatique et mystèrieux, d'après Edgar Allan Poe, qu'on peut (re)dècouvrir aujourd'hui et qui marqua la production des studios Universal des annèes 30! A savoir "The Black Cat" de Edgar G. Ulmer avec deux immenses stars de l'èpoque : Boris Karloff et Bela Lugosi! Invisible depuis longtemps avant qu'il ne repasse un soir au cinèma de minuit, ce bon film fantastique (un architecte et un mèdecin fou se lancent dans une aventure atroce) est d'une jeunesse èternelle, même si parfois son style apparaît 80 ans après un peu dèsuet! Depuis, il est vrai, il y a eu la pèriode « Hammer » et le tandem Christopher Lee-Peter Cushing! Mais qu'importe, il faut avoir vu cette oeuvre qui, a fait ècole! L'âge d'or d'Universal comme si vous y ètiez avec deux acteurs prestigieux, dans un classicisme immortel! Horror-fying ???
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2019
    En 1934, alors que Boris Karloff ("Frankenstein" et "Une étrange soirée" de James Whale , "La momie " de Karl Freund) et Bela Lugosi ("Dracula" de Tod Browning, " Le fantôme de la rue Morgue" de Robert Florey) sont au zénith de leur gloire au sein de la Universal pendant cette période enchantée que fut celle des "monster's movies", Carl Leammle Jr. entend réunir les deux hommes sur un même plateau (ils le seront sept autres fois par la suite) pour satisfaire l'attente des spectateurs et aussi faire une bonne opération commerciale. C'est une nouvelle d'Edgar Poe, "le chat noir" qui est confiée à Edgar G Ulmer. L'ancien assistant de Murnau sur "l'Aurore" qui démarre sa carrière de réalisateur concocte avec l'écrivain Peter Ruric un scénario qui n'a quasiment rien à voir avec la nouvelle de Poe. Carl Leammle, le fondateur de la Universal demande que celui-ci soit retravaillé afin d'en gommer les aspects qu'il juge trop subversifs. Ulmer parvient tout de même à un résultat très surprenant grâce à un savant travail sur les décors qui dénotent avec l'ambiance gothique habituelle des classiques du studio pour lorgner sur l'esthétique Bauhaus mais aussi grâce à un parfait jeu de duettistes entre Karloff et Lugosi où le cabotinage de chacun parfaitement dosé permet d'alterner humour sous cape et véritable angoisse. L'intrigue est sans doute un peu brouillonne et les acteurs de complément font pâle figure à côté des deux monstres sacrés qui se jaugent en permanence, mais leur affrontement particulièrement jouissif suffit à notre bonheur. Le film sera un réel succès , permettant à Ulmer de démontrer pour l'occasion sa capacité à faire beaucoup avec peu (le budget était réduit de près de deux tiers par rapport à la production des classiques cités plus haut). Malheureusement, le jeune réalisateur qui continuera à tourner jusqu'en 1964, n'aura qu'une carrière confidentielle dans le domaine de la série B.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2018
    L'entame du film est assez excellente, notamment avec l'entrée en scène tout en mystère de Lugosi, puis son face à face avec Karloff et ses obscures motivations, seulement la seconde partie s'embourbe dans une mécanique au sentiment d'inachevé, accompagnée d'une direction et d'un montage assez approximatifs par moment. Décevant mais passable malgré tout.
    dougray
    dougray

    207 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2014
    Des carrières de Bela Lugosi et Boris Karloff, on retient trop souvent leur seule interprétation respective de Dracula et Frankenstein. C’est une erreur, surtout au vu du reste de leur filmographie qui recèle de petits bijoux de films d’épouvante à l’ancienne et qui ont permis aux deux acteurs de développer leur jeu. C’est le cas de ce "Chat Noir", très librement adaptée de la nouvelle d’Edgar Allan Poe… dont il ne reprend, au final que le titre. En effet, le scénario ne traite pas, ici, de chat noir venant hanter son maître fou ici mais de l’affrontement entre deux vieux ennemis (Lugosi et Karloff) sur fond de rites sataniques et de phobie des chats (il fallait bien justifier le titre et c’est peu dire que cette justification est artificielle). Et, disons-le tout de suite, le principal intérêt de ce film est incontestablement la confrontation entre les deux monstres sacrés. D’un côté, Bela Lugosi fait montre de tout son talent et de son charme inquiétant en énigmatique docteur aux intentions mystérieuses. On est loin de l’interprétation statique (mais hypnotisante) du Comte Dracula qui a fait sa légende. De l’autre, Boris Karloff prête son inquiétante silhouette longiligne au grand méchant et arbore, une nouvelle fois, un look incroyable. Au-delà de l’interprétation des acteurs, c’est également la façon dont le réalisateur Edgar G. Ulmer a traité leur relation qui ne manquera pas de surprendre. En effet, les ennemis joue davantage au jeu du chat et de la souris (en inversant régulièrement les rôles) dans un climat d’accusations graves et de suspicions, alourdis par la promesse d’un sort funeste, sans jamais s’affronter physiquement… jusqu’à l’implacable final où le bourreau devient la victime de l’homme qu’il a tant fait souffrir. Cette conclusion est, d’ailleurs, une réussite puisqu’elle met définitivement les deux hommes sur un pied d’égalité quant à leur folie intérieure et leur violence, même si le réalisateur prend bien soin de laisser le rôle du méchant à Karloff (qui mérite de mourir) et celui du gentil à Lugosi (qui sauve la vie de tout le monde avant de subir une dernière injustice, achevant d’en faire une victime incomprise). La subtilité avec laquelle Ulmer dépeint ce face-à-face est, malheureusement, le seul point à mettre au crédit du réalisateur. Car, pour le reste, on comprend que son nom ne soit pas resté dans la mémoire collective tant son talent de metteur en scène n’est pas à la hauteur d’un James Whale. Ainsi, "Le Chat Noir" souffre d’un rythme inégal (des longueurs sont à déplorer) et de choix musicaux discutables pour ce genre de production. Ulmer aurait, également, gagné à davantage renforcer le côté lugubre de son intrigue. Il faut dire que la maison du méchant, épatante de modernité pour l’époque (le film date de 1934) s’éloigne considérablement des repères habituels des productions d’horreur Universal, qui nous ont davantage habitué aux châteaux sinistres et au vieux moulin abandonné. Heureusement, ces carences formelles sont compensées par l’évolution de l’intrigue, au point de faire de ce "Chat Noir", l’un des films les plus macabres des studios Universal (voir les cadavres de femmes conservés par le méchant ou encore le sort réservé à la fille de ce pauvre Vitus). "Le Chat Noir" est, donc, une réussite, certes imparfaite mais qui donnent l’occasion d’admirer ces deux extraordinaires acteurs qu’étaient Bela Lugosi et Boris Karloff qui, sans surprise, éclipsent totalement l’autre couple du film formé par les falots David Manners (l’éternel jeune premier des productions Universal qui n’aura jamais réussi à attirer l’attention du spectateur) et Julie Bishop. Les amateurs de ce cinéma d’antan ne pourront, donc, que se jeter sur ce film… même s’il reste inférieur aux classiques tels que "Dracula", "Frankenstein", "The Wolf Man" et autre "Homme Invisible".
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 717 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2022
    Renforcée par l'imagerie transmise par la carrure des charismatiques Bela Lugosi (quelque peu théâtral) et Boris Karloff dont l'affrontement mental et langagier fait le sel de l'intrigue, l'atmosphère morbide, entre fantastique et horreur, se voit redoublée par une mise en scène habile jouant des ombres, des lumières et des regards. A l'aspect thriller sataniste s'ajoute une histoire d'amour et de trahison dont les enjeux se superposent avec ceux du traumatisme carcéral torturant. Une oeuvre dense!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 avril 2012
    Deuxième film le plus connu d'Edgar G. Ulmer, un des rois de la série B, une dizaine d'année avant son excellent "Detour", "Le Chat noir" est un bon petit film "d'épouvante" (à replacer dans son époque...) des années 1930, dont l'argument de vente principal est la rencontre entre les deux acteurs les plus emblématiques du genre : Bela Lugosi et Boris Karloff, qui sont ici tous les deux parfaits. Essentiellement un huis clos dans l'étrange maison de Karloff, c'est la séquence d'ouverture dans le train, où le jeune couple fait la rencontre du docteur hongrois incarné par Lugosi, qui est la plus intéressante, la plus mystérieuse. Bien que très agréable à regarder, il faut reconnaître que le film devient de plus en plus improbable. Heureusement il ne dure qu'une heure et le ridicule est évité... de justesse. A noter que le film a la caractéristique étonnante d'intégrer dans son intrigue, même si ce n'est que furtivement, la question des conséquences de la guerre de 14-18. Un classique du genre et un plaisir pour les adeptes de ce genre de films de série B.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2012
    D'Edgar Poe il ne reste pas grand chose : la trame n'est qu'un prétexte pour servir la rencontre des deux grands du cinéma d'épouvante des années trente : Dracula contre la créature de Frankenstein, soit Bela Lugosi contre Boris Karloff. Mais l'ambiance feutrée de la nouvelle, les morts-vivants, les portes qui grincent et les ombres mystérieuses restent presque aussi convaincantes que dans la nouvelle. Presque, car si l'ambiance est lugubre, nous restons malgré tout devant un film hollywoodien : à la simplicité d'Edgar Poe, son pessimisme morbide et au cadre solitaire, reculé de ses nouvelles, on oppose un couple de jeunes gens typiquement sorti d'un scénario de l'époque, un final qui n'épargne pas les méchants, au profit des gentils (contrairement à Poe, chez qui le seul fait d'être prisonniers de songes terribles nous condamne inéluctablement), une mise en scène convenue d'Edgar G.Ulmer, qui donne un film noir plus qu'un conte de Poe (mises à part les scènes mystiques du sacrifice, la partie troublante partie d'échecs, le personnage ambigu de Lugosi). Mais la tension est constante, et Le Chat noir peut se regarder uniquement pour le plaisir de voir s'affronter deux légendes du Cinéma.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2011
    Les studios Universal ont été les initiateurs du genre fantastique aux Etats-Unis dans les années 30. « Le chat noir » était pour eux un beau pari commercial, avec la réunion des deux grandes vedettes du genre, Bela Lugosi et Boris Karloff, sur une histoire inspirée d’Edgar Poe. Le résultat est d’un insolite inattendu, par la grâce du réalisateur choisi, E. G. Ulmer. D’origine autrichienne, celui-ci a débuté dans la cinéma berlinois avant de s’exiler aux Etats-Unis. Au lieu d’être un film classiquement, ou banalement, gothique, « Black cat » semble curieusement descendre du cinéma d’avant-garde allemand des années 20, de l’expressionnisme. Pas de châteaux baroques poussiéreux, mais une architecture inspirée du Bauhaus, des lignes brisées, de superbes contrastes d’ombres et de lumières, une action ralentie et très stylisée. D’Edgar Poe il ne reste que la nécrophilie et les tendances incestueuses sous jacentes. Le chat noir est réduit à un accessoire presque inutile et le scénario ajoute des éléments satanistes. Une belle production fantastique Universal, mais avec une esthétique très particulière. C’est l’une des rares réalisation d’Ulmer avec les standards des grands studios hollywoodiens. Par la suite il sera cantonné dans les films de genre ou ethniques à très petit budget.
    Plume231
    Plume231

    3 459 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2011
    Attention ce film n'a absolument rien à voir avec la nouvelle de Poe contrairement à ce que prétend son générique. En fait, on utilise comme prétexte le fait que le personnage de Boris Karloff a un chat noir et que celui de Bela Lugosi en a la phobie (quelle réflexion, quelle profondeur dans le choix du titre!!!). Reste que sur une trame très mince d'un scénario qui a l'air d'avoir été écrit par un chat noir entre deux ronronnements, Edgar G. Ulmer est loin d'être un amateur et met à contribution sa très forte culture européenne à travers une bande-son qui utilise du Beethoven, du Berlioz, du Bach, du Schubert, etc... et quelques plans expressionnistes bien pensés, utilisant avec intelligence des décors Art-déco mémorables, pour composer une atmosphère intéressante et unique. C'est aussi le duel (le premier!!!) entre les deux grands du cinéma d'horreur de l'Âge d'or, Bela Lugosi, qui évite soigneusement un cabotinage qui lui a nui parfois, et Boris Karloff, qui arrive toujours à trouver le ton juste avec le petit truc en plus qui achève d'emporter l'adhésion. Un petit classique du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 septembre 2014
    Film inspiré d'Allan Poe et d'Aleister Crowley (qui inspire également Rose Mary's Baby de Polanski), il est joué en cabotinage constant, émaille une histoire sataniste de blagues potaches.Un film qui fera sourire pour le charme désuet qu'il possède. A l’époque aussi il y avait des films de genre très clichés.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    247 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2009
    Classique.
    peter W.
    peter W.

    39 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2018
    Le style moderne de la maison est à l'image de la réalisation plutôt recherchée pour l'époque et pour le genre. En plus avec la présence de Boris Karloff et Bela Lugosi on se retrouve avec deux personnages forts inquiétants. La combinaison de l'ensemble donne une première partie de film plutôt efficace. En revanche plus on approche de la fin plus la réalisation devient approximative. A partir de là le film ne se distingue plus vraiment d'un petit film de production d'époque.
    Caine78
    Caine78

    5 986 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film assez impressionnant, qui détient quelques scènes gravés dans la légende.Sinon, l'histoire est assez classique et l'interprétation moyenne excepté bien sur deux très belles prestations signées Bela Lugosi et Boris Karloff, mais la mise en scène d'Ulmer est très soignée et donne à ce film une atmosphère vraiment toute particulière. Pas mal du tout.
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