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    Les Mille et une nuits
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2023
    Les adaptations au cinéma et à la télévision, partielles ou totales, du conte oriental éponyme sont nombreuses (dès 1926 dans un film d’animation), au moins 8 avant celle de Pasolini. On y retrouve l’emboitement de nombreux récits, ce qui explique un film trop long (2h35). Certes, il y a de superbes images d’Orient (tournage en Arabie Saoudite, au Yémen, en Iran, au Népal et en Inde) mais certaines scènes, sans intérêt, auraient pu être écourtées voire supprimées (celles au Népal, qui font très « Connaissance du monde »). Enfin, les scènes de sexe ne sont pas très érotiques (un comble !) et relève du frotti-frotta ! Etonnant qu’il ait obtenu le grand prix spécial du jury au festival de Cannes en 1974.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    En découvrant Les Mille et une nuits presque cinquante ans après sa sortie, j'ai l'impression qu'une partie de son sens s'est déjà évanouie avec le temps, qu'on ne peut le comprendre et comprendre sa place dans la filmographie de Pasolini et le cinéma mondial qu'en l'ayant vu dans les années 70. En d'autres termes, ce film a un peu vieilli, d'autant plus que sa réalisation n'a rien de remarquable. Quant à son érotisme un peu désuet, s'il prête parfois à sourire, il reste dénué de tout cynisme, ce qui donne tout de même à ce conte une fraîcheur aussi communicative que réjouissante. Il y a aussi quelques beaux mots sur l'amour. Je préfère le Pasolini inquiet des années 60, mais je reconnais donc quelques mérites à ce dernier volet de la trilogie de la vie.
    Charlotte28
    Charlotte28

    92 abonnés 1 738 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juillet 2022
    Un enchaînement peu passionnant de saynètes prétextes à des scènes de sexe ou de nu qui ne semblent porter aucun autre symbole que l'envie du réalisateur de prôner le plaisir des corps. D'autant plus mince que les acteurs jouent piètrement, que le rythme manque de dynamisme et que les personnages ne font guère naître d'intérêt en nous! Une maîtrise certaine de la mise en scène ne saurait évidemment suffire...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 juin 2020
    Voila celui qui m'a déçu. Je trouve la morphologie des orientaux plus africains.

    A part de bonnes séquences et un univers assez beau^^ je trouve ce film a peine moins bon.
    Estonius
    Estonius

    2 504 abonnés 5 236 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Le début est très bien, excellent même avec une narration aussi décontractée qu'érotique, des femmes très mignonnes et très coquines et des jeunes hommes bien pourvus. Malheureusement Pasolini a voulu faire trop long et la longue dernière partie du film sombre dans la répétition, dans le désintérêt et dans l'ennui. Dommage.
    cinono1
    cinono1

    255 abonnés 1 987 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2012
    Un film magique et cruel. Dans des lieux d'une beauté presque irréelle auquel il rend hommage par des plans fixes et panoramiques, Pier Paolo Pasolini signe un ensemble de contes orientaux, dont le fil conducteur est la recherche de la compagne d'un jeune esclave, qui prète à la métaphore sur le désir, les malédictions, les sacrifices, les croyances. Chacun pourra interpréter les contes à sa façon. Le film semble aussi dessiner une fine ligne entre l'érotisme et la pornographie et montre les corps dans leurs expression et leurs dépendances. Même si les saynètes ne sont pas toutes au même niveau, c'est un résultat des plus poétique et envoutant.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Chapitre final de la trilogie Pasolinienne, mon préféré des trois. Une relecture de textes millénaristes, très irrévérencieuse, peu respectueuse, très personnelle, en tout cas iconoclaste. Les gens choisis ne jouent pas, ou jouent mal, ils ne sont pas acteurs, et ça rend au conte sa dimension originelle de fable, d’invention, de tissu de mensonge fait pour rire. D’ailleurs on rit beaucoup dans et hors du film. La moralité, si il y en a une est toute doit issu d’un planning familial érotique. Le sexe est un élément perturbateur, fondateur, unificateur, comme d'hab chez lui. Et dans la partie finale, le conte se change en mythe teinté de magie, j’ai même crû voir une version orientale d’Œdipe. Décors grandioses de dépaysement, et les effets spéciaux ont vieillis, ça rajoute une patine conservatrice. La parole est au premier plan, le texte est mit en avant. C’est souvent un homme qui cherche une femme pour s’accoupler, et ça rejoint souvent le sacré et la pulsion de mort. Il y a toujours cette humanité qui transpire à chaque plan, cette innocence dans les regards, cette absence de complexe vis-à-vis du corps vu ou nu. Montage qui mélange plusieurs histoire en une seule trame simplissime: Nur-El-Din recherche sa compagne Zumurrud. Et comme d’hab un découpage savamment caché qui joue à nous perdre dans les dédales de l’imagination du maître.
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2011
    Cette splendide série de contes (un peu décousus-recousus), malgré des effets spéciaux calamiteux (mais on pardonne le manque de moyen) met un peu de temps à installer l'intérêt du spectateur, du fait d'un rythme très posé. La relative lenteur des histoires exige une certaine attention pour en savourer la portée philosophique et métaphorique, diversement appréciable. Une certaine lecture mysogine se trouve contre-balancée par un manifeste à l'encontre de la stupide vanité des hommes. LES MILLE ET UNE NUITS (Arabian nights) offre au regard de splendides décors naturels et architecturaux, sans qu'on sache exactement où l'on est ; il impose à l'esprit une poésie crue mais fine, cruelle mais inévitable, malmenant la naïveté des corps et l'image du phallus, tout en adoucissant l'ensemble d'une dimension érotique lumineuse, finalement victorieuse. La réalisation de Pasolini vibre de magie déconcertante.
    ygor parizel
    ygor parizel

    201 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Sans aucun doute le meilleur des trois films de La Trilogie de la vie de Pasolini. Moins sale et vulgaire plus poétique (normal car les contes sont remplit d'éléments fantastiques). Plus sobre et sexuelle, le tout est pourtant encore fort décousu dans sa narration, ce volet est le plus agréable à regarder.
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2011
    Le meilleur film de la trilogie de la vie du Pasolini. Un peu du même niveau que les deux précédents épisodes, "Le Decameron" et "Les Contes De Canterbury", mais avec tout de même des contes encore plus intéressants ! Des histoires tres agréables a entendre et très bien mises en scènes. Un bon film, agréable a voir.
    jamesluctor
    jamesluctor

    113 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    Une adaptation intéressante des contes des mille et une nuits, mais je n'aurais peut être pas dû commencer par ce film pour me faire mon idée sur la trilogie de Pasolini. Il y a un réel vent d'exotisme dans ce film (les lieux et l'action se déplacent souvent), et les niveaux de narration sont nombreux (on passe d'une histoire à l'autre sans vraiment s'y attendre, ce qui donne vraiment un ton d'histoire contée). Oeuvre plutôt bien construite donc, qui livre divers tableaux et caractères plutôt frais, et plus matures que le ton naïf auquel on est habitué. Particulier, mais ce sont deux heures de contemplations qui devraient vous rester dans un coin de la tête pendant longtemps.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juillet 2010
    Comment ne pourrait-on pas s’étonner que les Milles et une nuit ne commencent comme un conte de fée pour ce jeune homme qui voit tomber dans ses bras une esclave forte intelligente vendu par un propriétaire débonnaire sur un marché où l’on ne trouve pas que des légumes vous l’aurez compris… De la découverte de l’amour à l’intrusion des déconvenues qu’il suscite, celui-ci s’emplit de poésie entre quelques arbres… « Le pubis caché entre les mains qui pourtant débordait… Poètes de Bakour, voyons si il est vrai que les poètes savent parler aussi de ce qu’ils n’ont point vu… »
    Entre Alep la cité des milles péchés et la quiétude d’un petit village, le jouir se demande sous l’ombrelle ou dans la simple formulation d’une demande d’accompagnement pour vieillards surpris par la gaillardise en joie de s’adonner au voyeurisme en accouplant des jouvenceaux où Pasolini plonge sa caméra entre le rêve d’une caravane, la gaîté du plaisir charnel pris à sa plus simple découverte qu’expriment, à chaque fois qu’il apparaît dans la fraîcheur de sa nudité, des rires débridés et enfin libérés. « Sumurun » en extase et clin d’œil de ladite en passant par Pasolini à Ernst Lubitsch probablement…
    Avec la lune galopante dans le ciel, d’une nuit à l’autre, Pasolini joue avec le cinéma car à la position de l’astre sévèrement modifiée ou rallongée par la nuit étendue d‘un jour à l‘autre, il aurait pu - et dû, tout au moins pour le savant astéroïde - se passer un bon mois ! Mais Pasolini s’en fout,. Si cela fait bien dans le tableau dépeint tantôt avec douceur, toujours sans excès ni le moindre effleurement des vices qui dénaturent essentiellement le pouvoir des dominations. Cette sincérité extrême, dans ce que pourrait constituer la caresse du rêve d’amour réalisé, bafoué, parfois résolu dans la torture allant même jusqu’à donner l’impression de provoquer la caméra dans son indiscrétion, comble de bonheur et de ravissement…
    Magicien hors du temps Pasolini agence ses scénettes avec magnificence, teinte comme il veut les jeux de l’amour roi ou déconfit selon le situations qu’il aborde. Fresque tirant parfois jusqu’à la satyre - peut-être comme antithèse au lyrisme habituel de Pasolini -, ici au moins l’amour n’apparaît pas comme un tyran mais comme l’ombre des âmes qui règlent leurs contes aux joies des pulsions.
    Enfin, Pasolini atteint la mesure d’un Vinci lorsqu’il cadre en un alignement pyramidal quatre jeunes garçons. Netteté de l’image, perfection du grain, tout est posé méthodiquement comme si chaque image seconde devait porter en elle un nombre d’or qui n’a rien du hasard…
    Au bout du compte, ce qui pouvait sembler être une fantaisie fantasmagorique expurgée des rêves d’un fou concerne finalement chacune de nos relations amoureuses. Du liant à la rupture, des séparations violentes ajournées par la quête dynamique de nouvelles conquêtes, de sa comptine Pasolini nous confronte au réel sans le redouter…
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2010
    L’art cinématographique de Pasolini est pauvre, mais il est suffisamment érudit et poète pour qu’on soit captivé par le film, malgré le manque de rythme, une direction d’acteurs et une mise en scène bien plates. Il sait en fait surtout combiner les récits et choisir les paysages les plus pertinents. La délicatesse de sons érotisme éclate dans sa manière de suggérer les actes sexuels. Et il magnifie la beauté masculine comme personne…
    stebbins
    stebbins

    459 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2010
    Indescriptible. Les Mille et une Nuits constituent le meilleur segment de la trilogie pasolinienne, et de loin ! C'est celui qui se démarque le plus du ton quelque peu rabelaisien des deux premiers volets... C'est également celui à travers lequel le concept de mise en abîme est le plus abouti. Sommet architectural, L'oeuvre compte plus d'une dizaine de niveaux de narration, chacun des récits étant emboîté dans le précédent. Ainsi la fable importe moins que la manière dont elle est racontée : l'enchaînement des séquences, vertigineux, confère à l'ensemble un sentiment intellectuel tout à fait stimulant. L'image, quant à elle, est somptueuse, loin des couleurs rutilantes du délicieux Decameron. Mélange de rêves et d'expériences douloureuses, les récits de ces Mille et une Nuits sont bien moins cocasses que ceux des deux premiers opus. Le film n'en demeure pas moins un chef d'oeuvre de narration, d'un pouvoir de fascination proprement hypnotique. L'un des plus grands films de feu Pier Paolo Pasolini.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2010
    Peut-être un peu moins bien que le Décaméron et les Contes de Canterbury, parce que répétitif, ce film est aussi celui des trois ou l'absurde est le plus présent, peut-être pour la même raison : la répétition qui vire à la monomanie. Pour cela, je pense que c'est un film un peu réservé aux fans de Pasolini, ou, dumoins ce n'est pas avec les 1001 nuits que les gens qui n'aiment pas sa filmographie vont se convertir. Les décors sont splendides, parfois un peu déconcertants : on passe de l'Iran au Népal en passant par le Yémenen. La narration fait de même, on ne sait jamais trop à quel niveau de mise en abîme et dans quel histoire on est.
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