Avis : Domino - Page 4

Pas trop mal mais ne sort pas du lot, il manque un petit quelque chose...

Moi ce qui m'a plu dans ce film c'est l'envers des personnages de la team, qui derrière leurs muscles, la violence et le méprit et la crainte que les gens ont envers eux, il savent bien cachés un côté très différents. Et tout se joue sur les trois plans :"Les gens sont riches, pauvres ou entre les deux"

Pas mal du tout, mais parfois un peu confus. Par contre un grand bravo pour l’interprétation de Keira Knightley.

J'ai bien aimé l'esthétique qui réussit à faire (presque) oublier un scénario sans queue ni tête, bourré de cliché et au final nulissime.
Donc très beau film à regarder avec le son coupé

"Domino" revient sur le parcours étonnant de Domino Harvey, jeune mannequin issue d'un milieu aisé qui décide de devenir chasseuse de primes. La présence de Tony Scott pour traiter le sujet s'avérait prometteuse ; néanmoins le résultat final se situe en décalage avec ses productions habituelles. Le long-métrage est loin d'être désagréable. Le trio d'acteurs est sympathique tout comme les seconds rôles tels Christopher Walken. Mais c'est surtout au niveau visuel que la bât blesse. Scott est sur ce coupe plus ambitieux et emballe son histoire dans une espèce de trip clippesque et granuleuse, assez laid esthétiquement et aux mouvement de caméra faussement nerveux. Cette surenchère est d'ailleurs présente partout, engendrant souvent de la violence gratuite, purement provocatrice. "Domino" veut être vif et donner des coups mais se révèle souvent assommant. Un sentiment mitigé.

Excellent ! Je connais un peu Tony Scott pour avoir vu certains de ces films, souvent de bons divertissements sans prétention, mais là, je dois avouer qu'il m'a cloué à mon siège pendant deux heures. Ultra-nerveux, rapide et efficace, "Domino" s'inspire très vaguement de la vie de la chasseuse de prime du même nom. Keira Knightley campe remarquablement cette tête brûlée, alliant charme et furie, toujours avec une présence imposante voire impressionnante. Aux côtés de ses deux acolytes, Mickey Rourke (toujours très charismatique) et Edgard Ramirez (s'en sortant très bien), c'est une véritable chasse à l'homme sans pitié qui se déclare. Racontée en flashs-backs, utilisant quelques interventions du face-à-face avec Lucy Liu, l'intrigue générale ne souffre d'aucun temps mort. Solide, avec des personnages consistants et intéressants, le scénario montre également du doigt la présence de la télé-réalité dans notre société, par le biais de séquences chocs. Les seconds rôles assurent, Christopher Walken en tête, mais aussi Mena Suvari (la blonde d' "American Beauty") et toute la troupe se permet de rehausser un peu plus encore le niveau général. Concernant la réalisation et son montage, je ne pense pas qu'elle sombre dans le clip pour la simple et bonne raison que l'hystérie reprochée par certains est à mon avis justifiée à la fois par le sujet, mais aussi par les nombreux jeux de couleurs, de caméra et de mise en scène plus générale absolument remarquables dans leur inventivité. D'accord, c'est très rapide, mais jamais énervant. Et puis, les adjectifs de "tension" et "style sec" me paraissent plus appropriés. Pas d'overdose d'action, malgré quelques grosses scènes qui en mettent plein la vue. Une certaine ironie dans les répliques et situations venant servir une éventuelle baisse de régime (encore lointaine) qui pourrait survenir. Survitaminé, un film de genre moins bête qu'il en l'air et probablement déjà culte pour les amateurs. A voir absolument.

Comment faire un biopic sur une icone, en la personne de Domino Harvey, inconnu en France et en faire un film sur vitaminé et complétement fou. Et bien prenez un Tony Scott halluciné et il vous fera un film hallucinant. La photo, presque sépia, toujours saturé, la musique, le rythme saccadé, nerveux, tout est un Scott puissance maximum.
Le point de départ de raconter une vie, la vie de ces chasseurs de prime, incluant l'icone, fille à maman, et déconstruire le film et son héroïne pour en faire un clip de luxe, c'est déjà quelque chose, mais on dirait que l'œuvre échappe à son créateur, un peu comme Frankenstein et sa bête.
Le film est assez inégal dans son traitement, mais le rythme est là, et même si tout cela est bien trop exagéré pour refléter un semblant de vérité, on se laisse porté par ce style déchiré et percutant.

Pas etonnant que les critiques soient aussi disparates, il est inclassable ! Des changements de rythmes, des points de vues differents, des flash-back, des effets visuels plutot originaux meme si ca risque d'en enerver beaucoup. Ca fait parfois trop (d'autant que le film dure plus de 2h!) mais çà a le merite de nous remettre dans l'action après des moments de calme.
Eviter de partir avec un à priori (positif ou negatif d'ailleurs), il faut juste se laisser prendre et se faire une place dans le mobilhome !

Tony Scott nous livre un film s'inspirant de la vie de Domino Harvey, ancienne mannequin reconvertie en chasseuse de primes à Los Angeles (et décédée peu après le tournage...). Malgré ce que suggère le titre et le début du long-métrage, "Domino" ne se centre finalement pas tant que ça sur ce personnage électrique, mais plutôt sur une intrigue mêlant mafia, casino, chasseurs de primes pourris, et autres embrouilles. Ce scénario n'est pas inintéressant (tant au niveau des idées que des rebondissements), et les acteurs sont plutôt convaincants. Cependant le gros problème du film est sa forme. Spécialiste des films clipesques, Tony Scott pousse ici son style jusqu'à son paroxysme, avec des images criardes, des plans dans tous les sens, et un montage complètement épileptique qui donne rapidement mal au crâne. Malgré son scénario sympatoche, "Domino" tient plus du trip sous acide que du thriller d'action.

J'aime beaucoup Tony Scott, mais pour le coup il va peut-être trop loin ! La photographie, le montage, l'histoire même tout semble être fait pour nous rendre le visionnage difficile. Reste des comédiens convaincants et le savoir faire du réalisateur pour l'action.

Trop brouillon, sur une personnage pas si intéressant que cela, ce film de Tony Scott déçoit. On connait le style visuel de Tony Scott mais en général cela donne un certain rythme à ses films. Dans cette forme de biopic, il semble que ça brouille les cartes plus que ça ne donne une identité au film, en faisant un film très médiocre et qu'on a pas envie de finir de regarder.

A force de vouloir trop en faire, Domino en devient indigeste. La faute principalement à une mise en scène et un montage des plus absurdes.

Un Tony Scott qui cumule tous les tics qu'on lui reproche jusqu'à l'overdose! Le film a beau revendiquer sa coolitude à grand renfort de ralentis et autres fast cutting, c'est franchement fatigant et quasi caricatural! Scott nous propose une sorte de "Tueurs nés" emphatique et superficiel qui se croit nettement plus malin qu'il n'est vraiment. En prime, la photo est presque aussi épuisante que le montage! Vaut pour une Keira Knightley badass et sexy et le toujours charismatique Mickey Rourke, qui méritaient mieux que ça!

Véritable quintessence de la nouvelle tendance dans le cinéma d’action visant à en amplifier la confusion grâce à une caméra au poing branlante et un montage épileptique (une mouvance initiée par La mort dans la peau sortie un an plus tôt), l’enveloppe formelle de Domino jouit également d’une photographie saturée de couleurs explosives et autres effets de flashs qui lui donnent sa facture si particulière. En plus de cet étalonnage et cette narration aussi violents que ses personnages, le fait de savoir que Tony Scott a confié, pour la réaliser, à Richard Kelly l’écriture d’une fiction autour du véritable et impressionnant parcours de Domino Harvey, qui malheureusement s’est éteinte peu de temps après fait un rapide caméos à la fin du film, donne davantage de crédit à cette série B ultra-testostéronée et le regard mordant qui y est porté sur le rapport entre les médias et la violence urbaine lui apporte une dimension plus profonde. Si cette mise en scène clipesque devient vite abrutissante et rend la plupart des échanges de coups de feu (en particulier la fusillade finale) parfaitement illisibles, l’excellent casting (à commencer par Keira Knightley qui nous offre une de ses prestations les plus intenses mais aussi Brian Austin Green et Ian Ziering qui font preuve d’une autodérision tordante) participe à faire de ce divertissement survitaminé une source de bonnes surprises et donc un bien bon moment à passer.

Personnellement j ai passé un bon moment devant Domino qui est un excellent film d'action mais qui passe totalement à côté du formidable sujet qu'il évoque. Quand on parle de réalité qui dépasse la fiction l'histoire de Domino Harvey en est un parfait exemple car le gros problème de Domino est qu'il n arrive pas à rentrer dans la tête d'un personnage hors du commun. Pour le reste Tony Scott fait le job, a pas mal de bonnes idées de mise en scène et propose un film halluciné et prenant. Keïra Knithley est sexy à souhait, Mickey Rourke s'éclate dans un rôle très proche du Marv qu'il a pu jouer dans Sin City, et mise à part si vous êtes épileptique vous devriez passer un bon moment devant Domino même s'il vous laissera sûrement un goût d inachevé.