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    La Maison des otages
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    3,3
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2012
    S'il fallait une référence au film noir américain ou au polar français, c'est bien de "La maison des otages" qu'il s'agit. William Wyler signe une œuvre monumentale tout à fait exceptionnelle avec la collaboration d'acteurs chevronnés. Il représente l'un des tout meilleurs films policiers jamais réalisés et reste complètement d'actualité, vu l'accroissement de la violence dans notre monde. Tous les acteurs, sans exception, sonnent juste et concourent à l'intensité de la situation dramatique.
    Bien sûr, certains argueront, à juste raison, que certaines scènes peuvent paraître irréalistes : le gamin qui répond effrontément à Griffin, le mari qui tient résolument tête au même Griffin et les différentes sorties autorisées du mari pour aller au boulot ou de la jeune fille qui va retrouver son fiancé. Évidemment, ils n'ont aucun intérêt à parler de peur que les leurs restant en otages ne soient liquidés. Toutefois, dans la réalité, il en serait certainement autrement. Humphrey Bogart et Fredric March dominent le film de bout en bout. Leur confrontation sublime le spectacle, le suspense et l'angoisse montant crescendo jusqu'à l'épilogue. La psychologie des personnages est ciselée au couteau. Même le gros lourdaud joué par Robert Middleton ajoute au climat ambiant. Enfin, la majeure partie de l'intrigue se déroule dans un huis clos, comme au théâtre, contribuant à accentuer la gravité de chaque instant. Un chef-d'œuvre à voir et à revoir.
    Benjamin A
    Benjamin A

    646 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Alors qu'ils viennent de s'évader de prison, trois dangereux criminels se cachent dans une maison où loge et vit un couple avec ses deux enfants, en attendant de recevoir de l'aide venant d'un complice extérieur...

    William Wyler part d'une idée intéressante en mettant en scène la cohabitation entre d'honnêtes citoyens américains et un trio de malfrats, dont deux frères. Alors, si le film est plutôt plaisant à suivre, il laisse tout de même quelques regrets face aux possibilités qu'offre ce point de départ. On se rend assez vite compte que les personnages sont un peu trop enfermés dans une certaine caricature (la brute, le gangster plutôt sympa, le père de famille voulant jouer aux héros, etc) alors qu'au contraire, leur évolution est plutôt bien foutue, tant dans les relations que la façon dont ils vont réagir face au danger, quelque soit le camp.

    En plus de quelques points d'écriture, La Maison des otages déçoit par sa mise en scène et l'absence, du moins partiellement, d'une atmosphère vraiment claustrophobe et sombre. L'intensité n'est pas toujours présente et l'affrontement psychologique manque clairement de puissance et d'une quelconque dimension. C'est dommage car à côté de ça, c'est plutôt sympathique à suivre, il y a du rythme, la réalisation est un minimum maîtrisée et Wyler exploite bien le mode de vie dans les quartiers de banlieues américaine des années 1950, tout comme le côté huis-clos.

    Et puis l'autre petite déception vient d'Humphrey Bogart, lui qui est surement mon acteur fétiche. Il ne fera plus qu'un film après celui-là avant de malheureusement décéder d'un cancer et ici, il retrouve le genre de rôles qu'il avait dans les années 1930, avant de devenir l'une des plus grandes stars d'Hollywood avec Le Faucon Maltais, à savoir celui d'un gangster froid. Sans être honteux, il est loin de livrer une grande prestation et ne transcende jamais vraiment son personnage, même s'il n'est pas aidé par l'écriture. Par contre, Frederic March est très bon dans celui du père de famille, retranscrivant bien ses dilemmes, toujours axé sur la bonne santé de sa famille.

    J'attendais surement trop de cette réunion entre William Wyler et Humphrey Bogart, La maison des otages manque notamment de tensions et de noirceur pour pleinement convaincre et ce, malgré quelques bonnes idées.
    SYNEPHIL
    SYNEPHIL

    39 abonnés 1 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Avec ce petit film du niveau d'un telefim, on sent bien que Bogart n'est plus tres loin de la fin de sa vie tellement il semble marqué physiquement,il n'a pourtant que 55 ans !!!!.C'est tres long ,mal joué ,les dialogues sont d'une banalité rare et la realisation n'a rien de transcendante ,bref on attend venir avec impatience une fin que l'on devine des le debut.Pour l'angoisse et le suspense ,faudra repasser car les soit disant otages se retrouvent a vacquer a leurs occupations quotidiennes ,du moins pour le pere et la fille ainé, bon ils ont du mal a cacher leur secret et la police finit par decouvrir la planque des mechants mais la tension qui aurait pu naitre de ce huis clos est aux abonnés absents.Dans l'ultime scene ,le pere refile a Bogy un pistolet vide que ce dernier ne prend meme pas la peine de verifié ,pas tres credible pour un type censé etre le cerveau de la bande.Tout ca ne donne pas envie de voir la version de 90 de Cimino qui pour beaucoup est une bouse.
    Estonius
    Estonius

    2 448 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 mai 2018
    La scène du repas de famille au début donne le ton, avec le gosse tête à claques qui quitte la table en débitant des âneries et en serrant la main de son père alors que le repas n'est pas fini. On est chez qui là ? L'arrivé de Bogart (qui joue bien) va remonter le niveau pendant un court moment avant que le film ne se mette à tourner en rond et à perdre le peu d'intérêt qu'il avait, tous les personnages sont stéréotypés à l'extrême, mention spéciale au bellâtre amoureux de la fille de la maison. Arrivée à la moitié du film les invraisemblances et les facilités de scénario nous tombent dessus comme s'il en pleuvait à ce point que ça en devient ridicule, on distribue des bons de sortie, le gosse est de plus détestable. Il n'y a aucune tension, même là où il devrait en avoir, aucun rythme, tout est téléphoné, prévisible, et même ennuyeux, à la fin on a hâte que ça finisse…
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Trois gangsters déchus tout justes échappés de prison prennent en otage une famille. C'est téléphoné à chaque instant et très long par moments. Wyler filme tout ça sans convictions ni grandeurs particulières, il offre juste un duel d'acteurs. On s'ennuie ferme dans cette maison des otages où tout tourne en rond autour d'un récit ultra simpliste. Autant être franc, rien à retenir de ce long métrage où même les acteurs semblent patauger à chaque minute. Même Humphrey Bogart, considérablement vieilli et fatigué ,totalement risible dans le rôle titre, ne sauve pas ce long métrage oublié à la seconde où son générique final débute.
    Plume231
    Plume231

    3 464 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2013
    Pas le meilleur Wyler qui fait bien son boulot mais ne donne pas le meilleur de soi-même (il suffit de voir un de ses chefs d'oeuvre "L'Obsédé" pour voir la différence !!!) et Humphrey Bogart n'est pas très inspiré dans un registre qu'il a pourtant beaucoup joué et avec énormément de talent avant d'accéder au rang de star. Mais le thriller parvient à être prenant et intense surtout au fur et à mesure que le dénouement approche, et si Bogart est en mode mineur Fredric March en père de famille qui va s'avérer redoutable face au danger est excellent et pique la vedette à son partenaire. Un peu déçu par Wyler mais on reste dans la moyenne d'un bon film du genre.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2022
    Trois criminels en fuite trouvent refuge dans une riche demeure, prenant par la même occasion, toute la petite famille en otage…

    La Maison des otages (1954) est l’adaptation du roman homonyme de Joseph Hayes (qu’il avait lui-même adapté au théâtre un an plus tard). A la réalisation, on retrouve William Wyler (Vacances romaines - 1953), avec Humphrey Bogart dans l’un des rôles principaux (incarné par Paul Newman à Broadway), avec à ses côtés Fredric March.

    D’entrée de jeu, le film nous entraîne dans le quotidien de cette famille aisée, digne de l’american way of life. Femme au foyer et mari ayant une situation financière plutôt confortable, l’aînée qui fréquente un jeune homme (ce qui ne plait pas au patriarche) et le benjamin qui commence à montrer des signes d’indépendance. Et très rapidement, les trois fuyards font leur entrée et viennent semer le chaos dans cette famille bien sous tout rapport. Laissant alors apparaître un magnifique duel entre deux grands noms du cinéma, loin d’être le huis clos auquel on aurait pu s’attendre (bien souvent, l’action se déroule en dehors de la demeure familiale).

    Le film est clairement scindé en deux parties, la première nous tient aisément en haleine tandis que la seconde a tendance à prendre trop ses aises (le film aurait gagné à être raccourcit). Sans doute aurait-il été judicieux d’accentuer le côté claustrophobe, quitte à insister sur le huis clos et la famille en captivité. Il s’agit ici de l’avant-dernier film interprété par Humphrey Bogart, ce dernier fait le job mais à titre de comparaison, on lui préfèrera sans la moindre hésitation, la performance de Mickey Rourke dans le remake homonyme (1990) de Michael Cimino.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Thriller académique dans tous les sens, et il rentre parfaitement dans le schéma. Les méchants évadés dont ne sait où, la famille de classe moyenne prise en otage, le père qui fait face. Quelques petits rebondissements pour faire pleurer dans les chaumières, et Wyler tient tout son beau monde d’une main virile, et solide. Pas de surprises à attendre ou de superbe envolée cinématographique, c’est juste une commande, ou ça y ressemble, et doit se voir comme tel. A noter Humphrey Bogart en chef de bande plus vrai que nature, qui est pour beaucoup dans l’impact du film. Juste de quoi satisfaire la famille réunit devant le poste de télé après le dîner du soir, la fin les rassurera.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 avril 2010
    Quand une famille américaine, modèle de puritanisme, ça donne ça, i.e. un film chiant et convenu. Je connaissais le syndrome de Stockholm, qui est de prendre fait et cause pour le preneur d'otage. Mais je ne connaissais pas le syndrome de "La maison des otages", qui consiste à prendre en grippe les victimes. Le père ? Un type rigide et désagréable. Sa femme ? Un pot de fleur, bonne uniquement à hurler et à tomber dans les pommes. Le petit ? Un chiard des plus insolents qui se prend pour un super héros. Bref, pas le genre de famille à qui on a envie de ressembler. L'enquête policière n'est là qu'en arrière-plan, tout est basé sur la façon dont les preneurs d'otages et leurs victimes réagissent les uns par rapport aux autres, du coup c'est vraiment über-désagréable. Humphrey Bogart réalise une prestation correcte sans plus, il retrouve un peu le rôle joué la même année dans "La cuisine des anges". Ce dernier film passe, pour le coup, pour un pur chef d'oeuvre à côté de "La maison des otages".
    lilybelle91
    lilybelle91

    44 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2013
    Un bon polar noir & classique, dans la grande lignée des thrillers de la grande époque Hollywoodienne !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 décembre 2009
    Un film noir tout ce qu'il y'a de plus classique, qui n'avait d'intérêt que par sa primauté, qui reste sympa à regarder mais qui n'a plus grand chose de transcendant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 730 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2022
    Un film noir assez plaisant à suivre, malgré un scénario pas très crédible et un manque d'intensité, porté par un casting en partie convaincant, avec notamment l'affrontement psychologique séduisante entre Frederic March et
    Humphrey Bogart (rongé par la maladie) dans un rôle de bad guy pour son avant-dernier rôle.
    2,75
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Le quotidien de la famille Hilliard, famille américaine exemplaire, est bouleversé par l'arrivée de Glenn Griffin et ses deux comparses. Évadés de prison, Griffin et ses complices prennent en otage la famille Hilliard et décident d'attendre chez eux l'argent qu'on doit leur parvenir. De ce sujet classique, vu et revu au cinéma, William Wyler en tire un film diablement efficace. Le scénario exploite tous les ressorts dramatiques et psychologiques possibles pour tirer un maximum de tension de cette situation que la mise en scène du cinéaste vient renforcer à chaque instant. Le découpage est précis, la lumière travaillée, le rythme maintenu de bout en bout. C'est vraiment du travail de qualité, confrontant la représentation parfaite de l'american way of life et ceux qui refusent de s'intégrer à la société. Dans un rôle à contre-emploi, Humphrey Bogart utilise une fois de plus son charisme pour livrer une prestation inoubliable dans la peau de Griffin. Face à lui, Fredric March s'avère tout aussi excellent en patriarche courageux pour un affrontement qui ne manque pas de suspense et qui entretient savamment la tension.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2016
    Humphrey Bogart pour son avant-dernier film retrouve William Wyler qu’il avait déjà côtoyé en 1937 alors qu’il n’était pas encore une super star pour « Rue sans issue » déjà une adaptation théâtrale mettant en scène un bad guy comme l’acteur les personnifiés alors en successeur potentiel de George Raft. Il s’agit ici d’un huis clos étouffant tiré d’une pièce de Joseph Hayes faisant s’entrechoquer une famille modèle de « l’american way of life » et un trio de détenus échappés de prison sans doute issus des exclus de la grande crise de 1929 comme le montre le portrait brossé par Hayes qui officie au scénario. A travers cette opposition de style illustré par une démonstration un peu pataude et caricaturale, Wyler nous fait mesurer le chemin parcouru et surtout nous indique le chemin tout tracé par une Amérique pleine de certitudes, devenue première puissance mondiale tant économiquement que militairement. Les années soixante avec l’assassinat du Président Kennedy et l’enlisement du conflit vietnamien viendront détourner de son cours ce long fleuve tranquille. L’aspect théâtral du scénario et la mise en scène par trop statique de Wyler seront vilipendés par Bertrand Tavernier et Jean-Pierre Coursodon dans leur ouvrage de référence « 50 ans de cinéma américain ». Michael Cimino en 1991 proposera un remake un peu plus aéré mais aussi plus sulfureux avec Mickey Rourke nettement plus sexué que le va-nu-pieds interprété par un Bogart dont les forces commencent visiblement à s’amoindrir.
    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2023
    Un excellent polar qui vaut plus pour sa mise en scène que pour son scénario parfois franchement improbable. J’ai bien aimé la caractérisation des personnages s’ils sont tous des archétypes ils sont crédibles et arrivent à créer de la tension. Bien sûr il y a la présence d’Humphrey Bogart impeccable en bandit à bout de course qui n’a plus rien à perdre. Mais c’est bien la mise en scène qui rend ce film très intéressant aujourd’hui, beaucoup de scènes m’ont fait penser à ce que fera deux décennies plus tard John Carpenter dans son Halloween et ceci pour le meilleur.
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