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    Cinq pièces faciles
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    54 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Je mets trois étoiles parce-que c'est un film touchant , intelligent et que Jack Nicholson y est comme à chaque fois très impressionnant , mais il est extrêmement blazant personne ne pourra le nier ; Il y a des moments forts ( le piano dans l'embouteillage , le discours philosophique dans le salon , le face à face de Jack N avec son père ) et une vraie réflexion sur les choix de vie en général ( en tout cas c'est ce que moi ça m'a évoqué ) , l'aspect remise en question de l'american dream aussi éventuellement , mais moi j'ai quand même eu du mal à le regarder
    Der Metzgermeister
    Der Metzgermeister

    32 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2014
    Après Easy Rider, Jack Nicholson se lance dans u film où il incarne un anti-héros bagarreur, égoïste, infidèle et désagréable au possible. Nous comprenons que l'homme a renoncer à un destin prometteur de pianiste pour devenir foreur pétrolier. Robert Dupea est l'exemple parfait de l'homme excentrique ( La scène du piano sur la route, ou son duel avec un chien furieux, ou encore sa commande de l'omelette ), en quête de liberté et d'une vie facile. Un joyeux luron, qui ne se plie à aucune règle et qui entretient avec la société un rapport assez complexe. Sa solitude, son ennui, son inssociabilité, et sa quête de nouvelle vie se font rapidement ressentir et pourtant Robert ne semble pas convaincu par les solutions qu'il a de changer de vie. Certes il quitte son job avec dédain, mais la démarche n'est pas immédiate alors qu'il y a belle lurette qu'il a réaliser qu'il pédalait dans la choucroute. Il n'est pas non-plus aider avec sa gourde de femme ( joliment jouée par Karen Black ) qui ne pense qu'à elle et qui ne possède pas une onde de réflexion. Bref, un joli couple de bras-cassés. Après un énième soucis, Robert décide de rendre visite à son père, malade, afin de se réconcilier avec lui. la séquence entre le père et le fils est d'un réalisme touchant. Nicholson est confronter à un jugement silencieux, dont seul le regard est synonyme de compassion. Cette scène résume la prestation de Jack Nicholson, qui demeure irréprochable. Rafelson achève un film horriblement dépressif qui possède le mérite d'être adorer ou bien détester ( D'un certain point de vue, le film est ennuyeux à en crever ou bien la dur réalité vous touchera profondément ) Mais une réaction se fera obligatoirement vis-à-vis de ce drame.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Avec "Five Easy Pieces", c'est l'un des symboles du nouvel Hollywood que nous livre Bob Rafelson. Sur un rythme plutôt lent (mais parfait, adéquat à l'histoire raconté), on suit le parcours de cet anti-héro (magistralement interprété par Jack Nicholson) Robert Dupea, un foreur pétrolier vivant dans une caravane et décidé à se rendre chez son père alors mourant. A la fois charismatique, musicien raté, violent ou encore vulnérable l'étude de ce personnage est intéréssante et bien écrite, tout en étant un portrait d'une Amérique désenchanté alors en proie à des doutes après l'affaire JFK et pendant l'enlisement au Vietnam. Cette étude s'avère assez profonde et méticuleuse et finalement émouvante. L'écriture est de grande qualité, que ce soit le scénario, étudiant bien les relations du personnage principal avec les différents protagonistes ou les dialogues. La mise en scène, assez simple et élégante est impeccable, tout comme la belle photographie et les belles images que contiennent ce film, porté par un fabuleux acteur principal, qui rend certaines scènes mémorables à l'image de Jack Nicholson qui se voit refuser un toast puis viré d'un petit restaurant. Les autres interprétations sont impeccable à l'image de Karen Black. Un beau portrait, reflet d'une société alors désenchanté après les belles et fortes années d'après guerre, intelligent, bien écrit et émouvant.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2015
    “Five easy Pieces” est la première collaboration de Jack Nicholson avec Bob Rafelson. A l’entame des années 70, les deux hommes végètent sur le plan de leurs carrières artistiques même s’ils viennent d’être associés en qualité de producteurs et d’acteur au succès phénoménal d’ « Easy Rider » davantage reconnu comme le porte-drapeau symbolique d’une génération que comme un réel chef d’œuvre du cinéma d’auteur. Nicholson est dans le métier depuis une dizaine d’années, cornaqué par le roublard Roger Corman qui l’a initié à la mise en scène. Mais sans emploi déterminé il n’arrive pas à imposer son jeu et son physique si particuliers. S’il est nommé pour l’Oscar du second rôle pour « Easy Rider », ce sont bien Peter Fonda et Dennis Hopper les deux bikers hippies qui retiennent l’attention du public. Bob Rafelson à bientôt quarante ans n’a qu’un film à son actif, « Head » (1968) produit et écrit par Nicholson. Par cercles concentriques les deux hommes ont fini par évoluer dans la même mouvance. C’est Nicholson qui fera connaître à Rafelson, Carole Eastman à qui il avait précédemment demandé de rédiger le scénario de « The shooting » (1968), un western de son ami Monte Hellman. « Easy Rider » montrait le rêve hippie se fracasser contre le conservatisme poussé en sous-main par les capitaines d’industrie, inquiets de voir leur modèle de société basé sur la consommation remis en question par des jeunes gens chevelus fumant des pétards. Le cinéma du nouvel Hollywood dont Rafelson au même titre que les Ashby, Altman, Coppola, Penn, Schatzberg ou Scorsese, est un des initiateurs, va durant une petite dizaine d’années scruter les soubresauts qui agitent la société américaine, désorientée par la fin de l‘utopie du flower power et l’enlisement du conflit vietnamien auxquels s’ajoute le refus de reproduire le modèle tant décrié de l’american way of life qui ne semble être dès lors que la seule issue offerte à la jeunesse par un corps social à bout de souffle. « Five easy pieces » et son héros Robert « Eroica » Dupea (Jack Nicholson) reflètent parfaitement ce tiraillement entre deux conceptions de la société. Pianiste virtuose, issu d’une famille bourgeoise, Robert refuse le chemin qui lui est tracé plus par refus du conformisme que mu par un projet de vie réellement motivant. Comme les anciens de la beat generation, Robert a pris la route sans but précis, évoluant un temps dans le milieu ouvrier des plateformes pétrolières. Mais ici comme chez lui, Robert ne trouve pas sa place, n’étant capable que de mettre le doigt sur ce qui le dérange sans d’autre alternative à proposer que sa révolte qui prend souvent le ton du mépris. Un mépris qui s’exprime particulièrement à l’encontre de sa petite amie, Rayette (Karen Black), jeune femme simple et souvent pleine de bon sens qui n’a que son amour à offrir. Le partage des valeurs ouvrières n’amuse plus Robert qui profite de son surplus d’éducation pour en tourner en dérision les comportements sociaux comme dans cette scène particulièrement cruelle au bowling où il ridiculise deux jeunes écervelées venues naïvement le séduire. Robert est en réalité un bourgeois qui découvre amèrement que l’on n’échappe pas à son milieu d’origine si facilement et qui saisit la première occasion (la maladie de son père) pour tenter de s’y intégrer à nouveau. Mais là encore les vieux démons ressurgissent et lui font adopter cette attitude de censeur un peu hautaine qui ne l’a pas quitté depuis le début du film. Ce refus de se plier à tous les codes lui sert de prétexte pour justifier tous ses débordements comme au bowling, au snack ou de retour chez son père quand il séduit la compagne de son frère. Dans ce portrait d’un jeune homme au fond assez égocentrique et abject, Rafelson a sans doute mis un peu de lui-même, ayant quitté sa famille bourgeoise à l’âge de quinze ans pour faire un tour du monde dont par la suite il fantasmera les péripéties. Il trouve en Jack Nicholson qui n’a pas son pareil pour exprimer la lassitude et la colère rentrée, un alter ego de premier choix qui lui permet d’exorciser un peu de ses tourments sur l’écran. Par-delà le douloureux portrait de Robert qui lui sert de passerelle, Rafelson montre de la plus belle des manières comment les différentes strates de la société sont quasi génétiquement irréconciliables. Si tout au long des saynètes qui se succèdent, Rafelson égratigne un peu tout le monde, souvent de manière assez comique, des hippies aux réunions intellectuelles dans les salons cosy de la société wasp en passant par les soirées prolétaires trop arrosées après la journée d'usine, il montre malgré tout une certaine tendresse pour les classes laborieuses symbolisées par Rayette avec son franc-parler et son cœur de midinette, interprétée par une Karen Black confondante de sincérité qui était déjà de l'aventure d' "Easy Rider". Confronté à ses propres contradictions par Catherine, la compagne de son frère qui lui montre l'inanité de sa démarche, Robert n'a plus qu'à reprendre la route seul non sans avoir montré une dernière fois sa lâcheté abandonnant Rayette dans une station service. Le propos du film, expression désabusée du malaise d'une certaine génération se suffit à lui-même mais il n'aurait pas toute sa force sans la présence d'un Jack Nicholson qui trouve enfin à 33 ans un rôle à sa mesure où il fait montre d'un jeu alternant à bonne dose la retenue et la colère sans toutes les mimiques qui bientôt l'amèneront souvent à la limite de la boursouflure. Si vous voulez voir Jack Nicholson à son meilleur, courez le voir à ses débuts chez Rafelson vous ne serez jamais déçu.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Un classique du cinéma indépendant américain des années 70 qui présente peu d'intérêts aujourd'hui. Le rythme est assez lent et les personnages ne suscitent pas spécialement d'attraits positifs ou négatifs. Un film assez ennuyeux malgré des interprètes d'une grande justesse.
    mac guffin
    mac guffin

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2013
    Film phare du ciné américain des seventies, Cinq pièces faciles est en même temps typique de l'influence du cinéma européen sur l'Hollywood de ces années-là, notamment dans la finesse de l'approche psychologique, la lenteur du rythme, d'une grande liberté.
    Jack Nicholson, convaincant malgré ses inévitables moments de cabotinage, y incarne un personnage en rupture d'avec son milieu et qui traverse une profonde crise d'identité. Un héros plutôt antipathique, ce qui constitue l'une des grandes forces du film.
    L'utilisation de la musique et la beauté de l'image participent aussi au charme de cette œuvre, qui réserve de véritables moments de grâce cinématographique.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    C'est l'histoire d'un jeune homme de "bonne famille" (famille bourgeoise de mélomanes) qui était promis à une belle carrière de pianiste, mais qui a tout plaqué. Un jeune homme en errance dans un monde où il ne trouve pas sa place : ni chez les riches, ni chez les pauvres, ni chez les intellos, ni chez les "beaufs" de l'Amérique profonde. Les difficultés pour communiquer avec sa famille, les insatisfactions amoureuses, le désarroi existentiel le poussent à prendre sans cesse la fuite, vers un ailleurs indéterminé.
    Avec ce personnage paumé (et en filigrane le tableau d'une jeunesse perdue), mais aussi avec cette contestation de l'american way of life (culte de la réussite sociale, matérialisme...), le film s'inscrit complètement dans le courant du Nouvel Hollywood qui témoigne de l'émergence d'une contre-culture. Liberté de ton, faible dramatisation... on est loin des canons hollywoodiens classiques. Dans le sillage de Dennis Hopper, qui avait signé un an auparavant l'oeuvre phare de ce mouvement, Easy Rider, Bob Rafelson (dont c'est le deuxième film) exprime lui aussi un mal-être générationnel, un sentiment de révolte contre un système (social ou cinématographique) plutôt rigide et conservateur. Et il le fait bien, dans un style brut, modeste et touchant. Il y a bien quelques faiblesses dans le scénario (on pouvait espérer plus de développements sur les noeuds familiaux) et quelques soucis de montage (à cause, peut-être, d'un tournage rapide et d'un faible budget), mais l'ensemble sonne juste.
    Et puis il y a Jack Nicholson (33 ans à l'époque). Sa carrière prenait alors son envol. Il avait été lancé par Roger Corman puis remarqué pour son rôle dans Easy Rider. Le rôle de Robert, ici, a été écrit sur mesure pour lui. L'acteur affirme son talent dans un registre qui lui sied à merveille, celui des personnages borderline, marginaux. Entre ironie et désenchantement, fougue et lassitude, il varie les rythmes et les intensités, en imposant une présence unique.
    On note, par ailleurs, que Bob Rafelson s'est un peu inspiré de son parcours pour nourrir son film, lui qui a quitté une voie universitaire toute tracée pour partir à l'aventure et exercer mille et un métiers avant d'arriver au cinéma. Il a participé à des rodéos, travaillé à bord d'un cargo, joué dans un orchestre de jazz au Mexique, étudié la philo, fait le DJ pour une radio, écrit des scénarios pour la télé, oeuvré pour le théâtre d'avant-garde new-yorkais... Paradoxalement, en tant que cinéaste, il est aujourd'hui moins connu pour ses premiers films estampillés "Nouvel Hollywood" que pour ses films ultérieurs, plus classiques : Le Facteur sonne toujours deux fois, La Veuve noire, Aux sources du Nil.
    Noahdu77
    Noahdu77

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2013
    " 5 pièces faciles", est un film, passionnant, puissant. On retrouve un grand Jack Nicholson, attachant. ce film raconte une histoire simple.
    Un homme qui aurait pu être musicien, à tout abandonner pour travailler sur des puits de pétrole à cause de son ami. Il a un boulot de merde, n'est plus amoureux vraiment de sa petite amie, et quand il apprend que son père est malade, il décide d'aller le rejoindre. Il aura une brève hydille avec la femme de son frère et spoiler: décidera de tout quitté.
    C'est une histoire très basique, mais il n'y a pas besoin de faire compliquer pour faire un bon film. le tout c'est de bien la raconter.
    SUPERBE !!!
    Gabriel B
    Gabriel B

    4 abonnés 358 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2013
    Le seul intérêt du film est la présence de Jack Nicholson. L'histoire racontée est sans grand intérêt...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Ce film est à marquer d'une pierre blanche dans la carrière de J. NICHOLSON tant l'acteur irradie en tant que citoyen lambda odieux car en rébellion. Ce rôle important lui a permis de décrocher sa première nomination aux Oscars et c'est amplement mérité.
    Il se dégage de ce film un refus des conventions très marqué : la famille est mise à mal, le travail est perçu comme abrutissant. La monogamie et l'amitié virile entre mâles en prennent aussi pour leur grade. ''5 pièces faciles'', assez pertinemment, célèbre la fuite en avant et en même temps souligne le désarroi de son héros, désolant : refuser la société mais pour quoi ? Un film juste donc sur son époque, qui interroge et dont la fin marquera à coup sûr la mémoire de ses spectateurs.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    Un film un peu lent, malgré un Jack Nicholson en grande forme.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Deuxième film de la collaboration Bob Rafelson / Jack Nicholson, ce road movie du début des années 70 est très pessimiste et le film se révèle parfois un peu trop plombant. Qu'importe, le jeu de Nicholson, à la fois cynique et profondément humain, est le grand intérêt de ce film qui a compté dans le renouveau du cinéma américain des années 60/70.
    kinophil
    kinophil

    19 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Symbole de la jeune génération américaine désenchantée de la fin des années 60’, le héros est en rupture. Il refuse la voie pré-tracée du modèle familial, veut changer, être ailleurs mais ne sait pas ce qu'il cherche, et ne trouve pas de réponse dans aucune de ses rencontres, femme, copain de chantier, famille. Alors il fuit, laisse tout derrière lui pour oublier son passé. Superbe Nicholson, charismatique qui porte le film en exprimant remarquablement les doutes et les questionnements...sans tic ni grimace.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2012
    "Cinq pièces faciles" doit être perçu comme le cri de désespoir de la jeunesse américaine du début des années 70, une jeunesse décontenancée face à la crise qui ébranle pays à cette époque. Une crise causée par les conflits au Viet-Nâm, les mouvements de contestation de la communauté afro-américaine et par les graves problèmes économiques. Dans le film de Bob Rafelson, nous suivons le parcours d'un jeune homme issu d'une bonne famille, ayant reçu une excellente éducation et qui était destiné à devenir un musicien de talent. Seulement Robert (Jack Nicholson) a décidé de tout plaquer. Il est devenu un modeste ouvrier et vit avec une serveuse. Une violente sortie de chemin, un chemin royal qui lui était tout tracé... Jack Nicholson incarne à lui seul l'appel au secours d'une génération qui se sent perdue et qui recherche un monde meilleur... Nicholson parvient à donner à son personnage plusieurs traits de caractère: impulsif, lunatique, nonchalant. Un film méconnu mais qui fait passer un message qui est encore d'actualité...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 août 2012
    Ce film, bien qu'imparfait, est un concentré de road movie et de peinture d'une amérique désenchantée qui refuse les valeurs conservatrices et puritaines et se cherche dans la liberté où elle se perd. Nicholson et excellent dans ce rôle de jeune bourgeois en rupture qui ne se trouve nulle part, ne veut pas s'engager dans le couple, l'amour, par crainte de reproduire ce qu'il a fui, condamné à l'errance dans cette quête .... Ce thème, cher aux réalisateurs américains, traduit bien la fin du rêve, du mythe, de l'american way of live qui se fissure !!! Les puits de pétrole se tarissent, la guerre du Viet Nam sert de détonateur à la déflagration contestataire qui bouleversera les fondations ...
    Le film ne dit pas tout et laisse à chacun la possibilité d'imaginer ce qui a conduit le protagoniste à fuir.
    Très belles interprétations dans l'ensemble ..
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