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    Plein soleil
    Note moyenne
    4,0
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    165 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    Le tournage du film en 1959 montrait un homme bourré de talent. Un homme en confiance, qui avalait le métier d'une seule bouchée. Amoureux d'une actrice déjà populaire à l'époque, ils parviendront ensuite à éclairer le 7ème art de la plus belle des manières. Delon&Romy, le commencement au soleil, à Mongibello, pour finir avec une piscine non loin de Saint-Tropez. Pour l'heure, "Plein Soleil" défie les capacités humaines, la dualité du plus fort. Question mental donc, sur le bateau, Alain Delon et Maurice Ronet en confrontation directe avec la mort dans l'âme (on notera la même ambiance dans le film de Roman Polanski : Le couteau dans l'eau - 1962). L'ennemi dépossède le bien de l'autre, la femme. Un jeu de séduction pointu, où le jeu de regard s'impose. Cette femme, pris pour un objet désirable pour sa beauté inoffensive. A l'opposé, Delon, cruel à chaque instant du film. Lui qui n'avait pas une tête comique (contrairement à Bebel), on lui a mis des rôles sur mesure, reflétant son côté provoc'. Une telle violence par de simples gestes met le spectateur mal à l'aise et nous emmène vers une possible réalité des choses dans un monde plus descriptif. Du grand art. Merci monsieur Clément.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 octobre 2013
    J'ai mis deux étoiles à ce film uniquement pour le semblant de suspense qu'il semble contenir.
    En effet on attend impatiemment l'assassinat de Philippe par Tom, puis une fois cette étape passée, Delon est à une ou deux reprises à deux doigts de se faire pincer (étonnement et interrogation de Marge devant l'absence soudaine de son petit-ami et surtout la scène de l'hôtel où Delon est contraint de tuer l'ami américain de Philippe sur le point de le démasquer).
    Sinon le reste est très mauvais car lent, ennuyeux, friqué et énervant (Delon à peine sorti de l'adolescence a plus une tête à claques qu'autre chose et surtout cette Marie LAFORET à peine reconnaissable et plus énervante que jamais tant elle peut sembler bête et molle).
    De plus le film ressemble étrangement au cultissimme navet qu'est LA PISCINE de DERAY.
    Même milieu social des protagonistes, même décor (quartiers chics italiens pour l'un, côte d'azur pour l'autre, la mer pour l'un et la piscine pour l'autre, quasiment les mêmes acteurs excepté LAFORET remplacée par BIRKIN dans le rôle de la nuche qui exhibe ses fesses. DELON déjà inquiétant dans Plein Soleil le sera autant dans la Piscine, idem pour Ronet qui campe à chaque fois un personnage friqué qui profite au maximum de son argent et qui surtout se fait assassiner par son copain ainsi que Romy Schneider).
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2013
    Perso, ce film ne me semble pas inoubliable...

    Milieu richards, play boys, yachts, nanas pomponnées...
    Film sans rythme, lent, ennuyeux.
    Univers aussi friqué que vide.

    Maurice Ronet est admirable comme dans tous ses rôles.
    Delon, tout jeune qu'il est, a déjà les tics de Delon...
    Évidemment Delon est beau. Comme une médaille.
    Romy entrevue est magnifique! Comme une Venus.
    Est-ce suffisant?

    Cette HISTOIRE glauque qui se déroule sur la Riviera est, à mon avis, INSIGNIFIANTE...
    Si ce n'est politiquement...
    Ces parasites mondains friqués sont vraiment la plaie de notre société!
    Je préfère, de loin, ceux qui se tordent les doigts pour faire correctement ce qui sert à tous (ouvriers, artisans, fonctionnaires....).
    Les humbles!
    MrFernand
    MrFernand

    5 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Tellement culte, quelle esthétique… quel scénario, quels acteurs, quelle fin...
    Ceux qui ont apprécié le duo Delon/Ronay de "La Piscine" seront comblés ici.
    Et ne vous hasardez pas à voir le remake US, il est raté. C'est bien cette version qui s'impose.
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2013
    Plein Soleil nous plonge en Italie dans une histoire simpliste mais captivante de bout en bout au allure d'un grand Hitchcock, on découvre Tom Ripley engagé pour ramener Philippe Greenleaf a son père a San Francisco pour une somme de 5000 Dollars .
    Tom est prit pour le larbin de service et n'a que peu de reconnaissance, peu a peu la jalousie envers Philippe va augmenter, jaloux de son argent, de sa compagne , Tom va donc se montrer froid et machiavélique pour avoir ce qu'il veut .

    Un Alain Delon qui dévoile sous son jeune physique angélique un excellent jeu d'acteur au personnage calculateur, froid, manipulateur et sans répit, un personnage aussi élégant qu’effrayant, aussi beau que troublant, jusqu’où est il prêt a aller pour assouvir sa cupidité et ses désirs ?

    Mais derrière ce récit assez froid le tout se masque dans des couleurs chaleureuse, dans la chaleur de l'Italie . Une photographie vraiment belle qui nous baigne dans le soleil de Rome saupoudré d'une mise en scène parfois astucieuse ou une tension monte petit a petit .

    Un Thriller psychologique très Hitchcockien sur les bords au interprétations remarquable et a l'ambiance soignée, presque un indispensable dans son genre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 août 2013
    J'ai attentivement vu ce film en DVD. Je ne l'avait jamais regardé avant.
    D'abord voir Alain Delon si jeune si "juvénile" quel bonheur, vous ne m'en voudrez pas de rajoutez ma vision romantique.
    Quelle deuxième partie de film à couper le souffle, AD devient brutalement meurtrier, faussaire menteur odieux.
    Heuresement , bien mal acquis ne profite jamais et la fin laisse entendre qu'il va être arrété par la police vu qu'il est trahi par un détail qui fait tout capoter.
    Ca ressemble à la Piscine de Jacques Deray, mais en plus consistant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 août 2013
    Musique stridente, présentation qui sent le formica, dialogues populistes, l'introduction de cette adaptation d'un roman de Patricia Highsmith méritait mieux. Version remasterisée, concentré des sixties... Hélas, les ficelles sont tellement épaisses que seul importe qui des faux frères va être le plus malin. L'occasion de retrouver Alain Delon jeune, ses pupilles bleues, son allure crâne. Sans doute pas le meilleur rôle pour Maurice Ronet dont le sourire trop carnassier vient buter sur Marge (Marie Laforêt et son regard légendaire plusieurs fois en très gros plan). A bord d'un voilier, une jeune femme tiraillée et deux mâles à l'âge où on se croit sans limites. L'intérêt croît avec le couteau et le saucisson. Après c'est une escalade meurtrière qui lasserait sans les éléments anecdotiques souvent amenés en de grands mouvements de caméra. De brefs arrêts sur les autochtones, de savoureuses apparitions d'Elvire Popesco permettent de rester éveillé. Gadgets et manies propres aux années soixante font sourire. Les mocassins blancs à semelle ultra-fine, les 45 tours vinyle étalés pêle-mêle près du pick-up dont "le bras" s'arrêtait tout seul..., on sortait en laissant son poulet rôtir tranquillement au four... L'Italie ne manque pas de charme, mais la forme peut commencer à peser en dernière partie. Plein Soleil, pleins feux aussi, surexposition du jeune premier... Ripley accroche d'abord, peut fasciner au moment de sa volte-face. Ensuite, tel que filmé, ça frôle le défilé de mode, les influences étasuniennes (ce tape-à-l'oeil teinté de cynisme qui reprend du service en ce début de 21ème siècle). Delon sous toutes les coutures fait penser aux mannequins contemporains utilisés pour les produits de luxe. Heureusement nous avons eu "Le Samouraï" sept ans plus tard !
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    19 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2013
    C'est le genre de thriller dont on ne se lasse pas, même s'il a pris quelques rides dans la façon d'interpréter (pas la pellicule qui, elle, a été remastérisée). Cette version je l'ai déjà vue 3 fois et 2 pour la version américaine. C'est le sujet qui est surtout intéressant, car le fantasme de l'usurpation d'identité est universelle.... La toile de fond l'Italie des années 50 est aussi un point d'intérêt.
    Curiosité en supplément: Romy Schneider fait de la figuration, avec une apparition de quelques secondes et juste une petite phrase.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2013
    Alain Delon dans toute sa splendeur. quel talent ! nous offre un excellent film avec un suspense épatant.
    horasOscar
    horasOscar

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 août 2013
    Ecriture du scénario et personnages totalement inconsistants.

    Le film comporte 2 qualités : une plongée documentaire dans l'Italie des années 50, et la découverte de Delon très jeune. Ça ne suffit pas a faire un film.
    Misoramengasuki
    Misoramengasuki

    54 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2013
    A star was born. Les débuts fracassants d’Alain Delon comme acteur de premier plan, sous la caméra d’un réalisateur de haut vol qu’il retrouvera par la suite à plusieurs reprises. Delon incendie littéralement l’écran par son physique extraordinaire, le magnétisme de son regard et l’ambiguïté géniale qu’il parvient à instiller à son personnage. Mais il le doit aussi à René Clément, qui lui offre un rôle d’une grande richesse en même temps qu’un écrin inoubliable. Ah, la lumière du sud de l’Italie, formidablement captée par Henri Decae ! Les décors marins d’Ischia (où furent tournées les scènes de Montebello), les appartements imprégnés d’âme italienne, la mer d’un bleu aussi mortel que les yeux de Delon, les rues de Rome,et de Naples ornées d’une touche fellinienne (la partition de Nino Rota)… Clément ne se contente évidemment pas de produire de belles images : souvent inspiré (on passera sur quelques maladresses, comme la caméra qui s’arrête sur le Bouddha vert quelques instants avant qu’il ne serve au deuxième meurtre, genre : « ce truc là, vous allez le revoir dans pas longtemps »), il signe quelques magnifiques moments : le meurtre à bord du yacht, sorte de tempête de soleil balayée par les vents marins, la visite par Delon du marché aux poissons… De quoi faire taire définitivement les porte-flingues de la Nouvelle Vague qui l’avaient pris pour cible. Au côté de Delon, Maurice Ronet signe également une prestation remarquable, ange déchu à mi-chemin du Claude Rich des « Tontons flingueurs » (le mélange de légèreté et d’arrogance) et du Henry Fonda de « Il était une fois dans l’ouest » (le sourire et le côté inquiétant). Marie Laforêt est un ton en dessous, en dépit de ses grands yeux dorés : elle a du mal avec les dialogues, il est vrai souvent empesés, qui constituent la seule vraie faiblesse du film. Cela s’oublie vite : cinquante ans après, « Plein soleil » reste une référence incontestable - d'autant, on oublierait presque de le signaler, que son intrigue est palpitante de bout en bout.
    cinema76
    cinema76

    6 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2013
    Vu et revu Plein soleil, magnifique film, pour l'Italie des années 60 et un Alain Delon à ses débuts plus que prometteurs, là je l'aimais....
    NicoChau
    NicoChau

    14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2013
    Quel plaisir de voir les débuts d'acteur d'Alain Delon. On en prends plein les yeux, avec l'Italie comme décor. C'est magnifique ! Un démon dissimulé, sous une gueule d'ange. Une histoire machiavélique et efficace. Pas mal de bo plan rapproché, fo en profiter, y'a du potentiel... . À l'époque les figurants n'étaient pas aussi bien contrôler, bon merci au plan de coupe ! Une brève apparition de Romy Schneider. Il ne faut pas oublié, les autres acteurs : Marie Laforêt sublime, et Maurice Ronnet avec des faux-air de Delon ou inversement. Un film à voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 juillet 2013
    Pour comprendre la différence entre un "acteur" et un "comédien" - La naissance d'un "acteur" de ciné né: Alain Delon. Son 1er rôle: il a 25 ans. Un félin tout en ambiguité et sous-texte… du grand art. Une beauté du diable doté d'un talent hors-norme. Il est ici comme une anguille dans l'eau… est filmé comme Greta Garbo. Une crapule machiavéliquement séduisante. Pour la beauté du soleil italien.. la musique de Nino Rota qui donne à tout ceci un faux-air de "Dolce Vita". La mise en scène est simple..d'une perfection hitchcockienne classique. C'est sa force. L'Estamancolor restauré est rutilant. Romy Schneider fait une brève apparition. Elvire Popesco est géniale. Le trio Delon+Ronet+Laforet fonctionne à merveille. Petite déception tout de même: le jeu des acteurs (Ronet et Laforet surtout) a un peu vieilli. ils ne parlent pas toujours juste. Certaines scènes de suspense tirent inutilement à la ligne. spoiler: La fin choisie par Clément est moins immorale que celle du roman.
    "Le talentueux Mr. Ripley" sera plus fidèle. Je me suis empressé de le voir à la suite. Les deux versions sont complémentaires.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2023
    En 1961 c'est bien un metteur en scène français qui réinvente le film noir tombé en désuétude depuis une dizaine d'années après sa période dorée à Hollywood dans les années 1940. René Clément que l’on n’attendait pas dans cet exercice bouleverse complètement les archétypes picturaux du genre en abandonnant les décors urbains et nocturnes des grands films noirs des Siodmak, Lang ou Preminger directement inspirés de l'expressionnisme allemand. C'est en "plein soleil" comme le dit explicitement le titre du film que l'action va se jouer. Drôle de pari quand on y pense. spoiler: Idem pour l'éternelle femme fatale qui laisse sa place à un mano à mano masculin où la tentation homosexuelle est à peine voilée
    . L'entreprise était donc plutôt périlleuse. René Clément qui comme Hitchcock avant lui (« L’inconnu du Nord Express »1951) adapte Patricia Highsmith s’en sort comme le maître qu’il était à coup sûr. La mise en scène de Clément laisse voir derrière l’intrigue à suspense une peinture au vitriol de l’éternel affrontement des classes sociales. Le choix des acteurs est très révélateur de cette volonté et l'on se dit que Bella Clément a eu une intuition de génie en convaincant son mari de confier à Delon le rôle de Ripley plutôt que celui de Philippe Greenleaf auquel son physique de jeune prince le prédisposait de prime abord. La performance de Maurice Ronet est en tout point remarquable et retranscrit parfaitement spoiler: cette supériorité immanente des gens bien nés
    . La scène où ce dernier en compagnie de Ripley vient au guichet d'une banque chercher l’argent quotidien utile à sa vie de jeune riche héritier en vacances romaines nous dit tout de ce qui va se passer par la suite. Ripley comprend très vite que spoiler: l’égalité affichée lors des scènes de débauche de l'entame du film ne sera jamais que de façade, l’argent et le rang reprenant toujours leur impitoyable droit.
    Une seule issue possible pour celui qui n’a rien et qui aspire à tout, spoiler: prendre la place de celui qui possède
    . C’est vraiment le tour de force réussi par le scénario (Clément s’est adjoint la collaboration de Paul Gégauff) que de réussir à mener conjointement le suspense et le drame intime qui se joue en chacun des deux hommes. Dans cette histoire sordide et pathétique on se demande dans quelle mesure le drame qui se joue ne spoiler: revêt pas une dimension sacrificielle chez Greenleaf après sa confession morbide à Ripley sur le bateau
    . spoiler: Dans quelle mesure Ripley qui croit s’émanciper de son statut n’est-il pas jusqu’au bout le jouet de celui qui est né plusieurs étages au-dessus de lui
    ? Toutes ces questions sont admirablement portées par les regards des acteurs que la caméra de Clément fixe dans de nombreux gros plans. Cette pulsion de mort se retrouvera un peu plus tard dans les films noirs de Jean-Pierre Melville qui comme Clément fera de Delon son Stradivarius. C'est ainsi un pont qui se tend entre deux metteurs en scène aux partis pris esthétiques assez divergents. On admirera au passage la virtuosité technique d’Henri Decaë, directeur de la photographie attitré de Jean-Pierre Melville lors de la scène de tempête ensoleillée qui constitue l’acmé spoiler: de la tension qui règne entre deux hommes qui ne parviennent pas à concrétiser la pulsion charnelle qui les pousse l’un vers l’autre.
    Rarement l’ambiguïté aura été aussi palpable que dans ce film à facettes multiples où la frustration semble être le seul moteur d’action des protagonistes. Un mot enfin sur Marie Laforêt qui pour son premier rôle parvient à se faire une place a spoiler: u milieu de deux géants qui se jouent l’anthropophagie
    .
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