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    Jurassic World
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    3,5
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    2 023 critiques spectateurs

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    Dargor-
    Dargor-

    19 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2015
    Qu'est ce que Jurassik World ?
    Imaginez un nanar des production Asylum avec un peu d'argent pour faire des effets spéciaux pas trop mauvais et vous aurez la réponse. Tout comme dans le scénario ou les responsables du parc exigent un dinosaure avec plus de dents pour faire plus spectaculaire, ce film se sent obliger d'incruster un dinosaure génétiquement modifié pour satisfaire un public de plus en plus demandeur de bestioles improbable. Donc premier constat de ce Jurassic World : Les dinosaures, c'est nul. Étonnant constat pour un film qui se targue d'être la suite de Jurassic Park. Et puis, quand on a un dinosaure plus agressif qu'un T-rex, en liberté, ça ne sert à rien de faire évacuer le parc. Et on n'envoie pas non plus des mecs en hélico, non on préfère envoyer 4 ou 5 gars avec des armes de poing... Non franchement, ce film est au moins aussi nul que Jurassik Park 3 qui était pourtant un pur navet. Et peut être encore plus nul, difficile a dire.

    Il n'y a rien a garder de ce film qui est une insulte au Jurassic Park d'origine !
    tony-76
    tony-76

    1 011 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2018
    « Bienvenue à Jurassic World ! » Les dinosaures de Spielberg avaient fait un tabac dans les années 1990. Alors pourquoi ne pas les faire renaître et les adapter à notre époque ? L'équipe de production a plutôt choisi de commémorer certaines scènes et des éléments de l'oeuvre originale. spoiler: Les vieux Jeeps, l’œil du dinosaure en gros plan, l'ancien logo du Parc...
    De nombreux clins d’œils sont au rendez-vous. Comme Jurassic World est un blockbuster, on ne s'attendait pas à un grand scénario, à des personnages à la psychologie complexe. De même, il n'y a aucune longueur au sein du récit. Le film est esthétiquement et visuellement brillant en tout point de vue. Des effets spéciaux admirables, les dinosaures et les raptors procurent suffisamment d'angoisses et de frissons envers le spectateur. Le nouveau Parc fait rêver ! La mythologie s'avère assez bien respectée. Forcément, on y retrouve quelques clichés, mais certains d'entre eux étaient inévitables pour assurer des rappels nécessaires avec les opus précédents. Niveau casting, il est très agréable. Chris Pratt (le nouveau chouchou d'Hollywood) fait du bon boulot. Il est crédible et vraiment Bad ass pour incarner l'antihéros par excellence. De plus, il rappelle Indiana Jones... Bryce Dallas Howard livre aussi une performance à la hauteur, tout comme Omar Sy et Jake Johnson (Let's Be Cops) qui restent discrets mais font preuve d'une bonne efficacité. spoiler: Et, je dois dire : OUF !! Omar Sy ne meurt pas dans une production américaine.
    Même les deux jeunes comédiens sont attachants. La réalisation de Colin Trevorrow, est à la fois rythmée et nerveuse. Une tension omniprésente pendant tout le long du film. Des plans bien maîtrisés, avec une bande son honorable et des décors nostalgiques. En somme, Jurassic World est définitivement l'un des bons blockbusters de l'été 2015. La nostalgie a encore frappé et s'avère payante. Une suite envisageable...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 juin 2015
    Mauvais, très mauvais, très très mauvais...
    Scénario vu et revu, bourré de tous les clichés américains plus blasant les uns que les autres... une catastrophe ce film!
    très loin de l'esprit de jurassic park!
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Après "Jurassic Park III", le projet d'un quatrième volet a avorté plusieurs fois dans les années 2000. Il a fini par se concrétiser pour que sorte en 2015 ce "Jurassic World". Cette fois, le parc a ouvert, et accueille des milliers de touristes qui en demande davantage. C'est alors qu'un nouveau dinosaure s'échappe pour semer la panique. Très clairement, cette suite ne fera pas date. La mise en scène est très générique (intro ratée, conclusion artificielle, aucune scène marquante), et le scénario comporte des grosses ficelles et des personnages lisses ou peu intéressants. Sans compter l'avalanche de dinosaures et paysages en CGI, alors que le mélange habile d'effets numériques et d'animatronique avait fait le succès du premier film (auquel une palette de clins d'oeil forcés est d'ailleurs réalisée). Toutefois, on est loin du navet, avec quelques nouvelles pistes que le scénario explore (on est loin du copié collé), des scènes d'action lisibles et nombreuses, et des péripéties qui n'ennuient pas. Si vous cherchez un divertissement formaté bourré de dinosaure, vous serez satisfait, sinon passez votre chemin.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    229 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2015
    Quatrième opus de la populaire saga Jurassic Park et rebaptisé pour l’occasion Jurassic World afin de marquer le renouveau de cette mythique franchise hollywoodienne, le film de Colin Trevorrow était l’un des plus attendu de l’année et surtout l’un des blockbusters évènements de cette saison estival 2015. Gros divertissement destiné à remplir les salles obscures et à vendre des tonnes de pop-corn, Jurassic World remplie en effet très bien son cahier des charges de film à grand spectacle mais souffre tout de même de certains défauts qui vont venir limiter sa réussite de gros divertissement d’été. L’Indominus Rex, une nouvelle espèce de dinosaure génétiquement modifiée, pure création des chercheurs de Jurassic World supervisés par la scientifique Claire Dearing, réussit à échapper au contrôle de ses créateurs et sème la terreur dans le nouveau parc d’attraction, ouvert il y a vingt ans grâce à son rachat par l’héritier spirituel de John Hammond, le milliardaire indien Simon Masrani. Les espoirs de mettre fin à cette terrible menace qu’est l’Indominus Rex se portent alors sur le dresseur de Velociraptors Owen Grady, un ancien militaire reconvertit avec succès dans le dressage de dinosaures. Cela faisait quatorze ans que les célèbres dinosaures de la franchise Jurassic Park n’étaient pas revenu ravager les salles de cinéma après le décevant troisième épisode sorti en 2001 sous la direction de Joe Johnston qui fut à la fois un échec critique et commercial faisant de lui l’épisode le moins lucratif de la saga. Et surtout, Jurassic Park III fait figure de vilain petit canard dans cette saga car étant l’épisode le plus mal aimé et décrié des fans notamment à cause de cette défaite du T-Rex face à un Spinosaure redoutable. Ce quatrième opus se devait donc de surpasser le troisième film, moins bon que les précédents tout en ayant un sympathique côté divertissant, mais surtout, Jurassic World devait avant tout relancer cette franchise populaire tout en la modernisant et effectuant une réinvention de l’histoire sans faire oublier le mythique premier volet mis en scène par Steven Spielberg et qui fit un carton lors de sa sortie en 1993. Le film de Colin Trevorrow n’est donc ni un reboot ni un remake du classique de 1993 car il lui fait hautement référence à travers des clins d’œil savoureux et c’est surtout que l’histoire se situe vingt ans après la catastrophe du premier parc qui tourna au massacre. Jurassic World est donc une suite directe du premier film tout en étant une réinterprétation moderne de cet univers cinématographique qui permettra de lancer une nouvelle trilogie avec de nouveaux enjeux et personnages à condition que le film soit un succès au box-office mondial. Et aux vues de ses premiers chiffres de démarrage aux Etats-Unis c’est fort probable, plus de 204 millions de dollars de recettes pour son premier week-end d’exploitation, Jurassic World réalise ainsi le meilleur démarrage de la saga et le deuxième plus gros démarrage de tous les temps juste derrière Avengers, de quoi officialiser la mise en chantier d’une suite et même d’une troisième. Et donc une fois l’avoir vu je peux dire que oui, Jurassic World est en effet plus réussi que Jurassic Park III sans malheureusement égaler en termes de scénario et de charme le premier film, décidément inégalable, et même le deuxième opus intitulé Le Monde Perdu : Jurassic Park également mis en scène par Steven Spielberg. En fait Jurassic World est un film assez inégal puisqu’il remplit d’un côté parfaitement son quota de scènes spectaculaires, de dinosaures terrifiants et d’effets spéciaux impressionnants pour faire de lui le bon divertissement à voir pour se changer les idées et en prendre plein la vue mais d’un autre côté il déçois sur certains éléments et inquiète (légèrement bien sûr) pour l’avenir de la franchise. Le film est donc d’abord ce divertissement codifié du XXIème siècle auquel je m’attendais, à savoir une grosse machine gonflée aux effets spéciaux destiné à cartonner et à rapporter des sommes astronomiques dans les box-offices du monde entier. Et même en percevant de plus en plus les limites de ces blockbusters que je continue encore d’adorer, Jurassic World possède d’abord des qualités qui m’ont permis de l’apprécier pour ce qu’il est et ce qu’il veut être. Ce film n’est ni un grand film d’auteur ni un chef-d’œuvre qui marquera l’Histoire du Septième Art, il est tout simplement ce qu’il montre aux visiteurs du parc : une attraction. Nous avons donc pendant deux heures un gros divertissement moderne plein d’action et d’effets visuels superbes le tout empreint d’une belle nostalgie de son aîné sorti en 1993 auquel Colin Trevorrow, tel un enfant rêveur de dinosaures et fasciné par le chef-d’œuvre de Spielberg, fait référence à travers différents clins d’œil savoureux et n’essais jamais de faire mieux que Jurassic Park premier du nom et heureusement. Accompagné d’une mise en scène dynamique et puissante, Jurassic World est un film qui prend d’abord le temps de s’installer pour présenter le parc, les nouveaux personnages et l’orientation que va prendre l’histoire. Et grâce à la réalisation de Colin Trevorrow et au travail de toutes ses équipes, le rêve de nombreux fans est enfin devenu réalité avec ce film. Le parc est ouvert ! Dans la trilogie originale jamais le parc n’a réussi à ouvrir car tenu en échec par ses attractions et donc désormais c’est chose faite avec Jurassic World : des hôtels, des restaurants, des boutiques de souvenirs, des milliers de touristes, des attractions démentes avec Tyrannosaure-Rex, Mosasaure, Brachiosaures ou encore des mini-Tricératops trop mignons. Le parc en lui-même est juste génial et rien que pour ça je dis merci ! Ensuite ce qui permet aux spectateurs de ne pas s’ennuyer pendant le film c’est bien grâce aux impressionnants morceaux de bravoures shootés avec intensité par Colin Trevorrow qui nous met au centre d’affrontements intenses entre dinosaures, à l’image du combat final, et les diverses attaques sur les touristes notamment avec les Ptéranodons échappés de la volière. Mais ce qui restera comme la meilleure scène du film selon moi c’est tout simplement celle où Chris Pratt, chevauchant sa moto au milieu des Raptors lancés sur les traces de l’Indominus Rex, traverse la jungle tel un chasseur de monstres avec ses « chiens de chasse ». Franchement il n’y a pas plus cool que cette scène-là. Et c’est ce qui me permet d’en arriver aux acteurs, car si j’ai trouvé le film divertissant ce n’est pas seulement grâce à son sens du spectaculaire dans sa mise en scène et le fait de retourner dans l’univers mythique de la saga Jurassic Park. Car si le film a réussi à me convaincre malgré ses défauts c’est bien grâce à ses acteurs et notamment ses deux stars principales que sont Chris Pratt et Bryce Dalles Howard. D’abord je trouve que le duo fonctionne parfaitement bien et même si leur histoire sentimentale est ultra-clichée et qu’on la voit venir dès le début, ça marche plutôt bien car les deux acteurs dégagent un capital sympathique très agréable qui fait qu’on s’attache très vite à leur personnage. Chris Pratt confirme ainsi son statut d’acteur le plus cool d’Hollywood avec son rôle d’Owen Grady, dresseur de Raptors et ex-militaire qui dégage un tel charisme dans ce film qu’il m’a tout de suite convaincu. Armé d’un fusil de chasseur, d’une tenue d’aventurier digne d’un Indiana Jones des temps modernes, d’une moustache telle les héros des vieux films américains des années 1950/1960 dans la veine d’un Clark Gable dans Mogambo de John Ford, mais en plus badass et cool bien sûr, Chris Pratt est d’une classe et d’une coolitude géniale, apportant au passage un peu d’humour au film. Quant à Bryce Dallas Howard, la jeune actrice qui campe ici la scientifique Claire Dearing est tout simplement parfaite elle-aussi dans son personnage. Plein de charisme et tout simplement très séduisante, l’actrice est la touche glamour du film et convainc totalement avec son personnage qui s’impose petit à petit comme une aventurière courageuse qui fait face aux maîtres de l’île : les dinosaures, et en talons en plus ! Et d’ailleurs les héros du film qui sont sans aucun doute ces fameux dinosaures, ils sont toujours aussi impressionnants, notamment le T-Rex qui est définitivement LE roi des dinos, les Raptors sont eux, encore plus aboutis que dans les précédents films et enfin le fameux Indominus Rex impressionne car plus gros, plus grand, plus de dents et d’écailles, plus intelligent et donc forcément plus terrifiant, cette créature hybrides va semer la terreur comme jamais dans le parc d’attraction qui avait pourtant l’air de bien se porter jusqu’à ce que les scientifiques ne deviennent trop ambitieux. Jurassic World est donc un film très sympathique à regarder, surtout au cinéma pour le grand écran, le son et l’image plus impressionnante que d’habitude, mais comme je le disais plus haut, le film n’est pas absent de défauts et c’est ce qui fait qu’il ne se démarque pas plus que ça du reste des productions hollywoodiennes. En somme, le film souffre du même problème qu’Avengers : L’Ere d’Ultron : un scénario trop simpliste et banal. Quand on regarde Jurassic World on ne peut qu’être accablé devant la simplicité abyssale du scénario face à tous les superbes effets spéciaux, décors et moments d’humour bienvenue du film. Et voilà le problème principal des blockbusters d’aujourd’hui, les histoires ne sont plus assez fouillées et originales, elles sont même quasiment identiques pour certains films. Ce genre de cinéma est uniquement fait pour rapporter de l’argent et divertir, et le pire c’est qu’il y arrive avec une histoire très simple grâce à tous ses moyens techniques et son casting de stars. Le problème c’est qu’un film qui possède une histoire d’une banalité comme celle de Jurassic World risque de lasser les spectateurs au point qu’on ne soit plus surpris par certains rebondissements et dénouements de l’histoire. Le film ne possédant donc pas un scénario plus approfondis qu’une grosse chasse au dinosaure dans un parc d’attraction, le suspense et l’angoisse ne sont plus au rendez-vous, jamais on ne craint pour la vie des héros puisqu’on se dit qu’ils vont forcément s’en sortir et qu’ils ne se feront jamais dévorer par un Raptor ou un T-Rex car on est dans un film destiné à lancer une franchise et que les codes, on commence à les connaître. En y repensant c’est tellement énervant de se dire qu’aujourd’hui les scénaristes ne sont même pas foutus de pondre des histoires plus originales que ça quand on voit tous les moyens technologique qu’on possède pour faire des films encore plus impressionnants visuellement. La clef pour la survie de ces films résidera dans la capacité aux scénaristes à trouver de nouvelles idées pour intéresser encore plus de spectateurs mais vu qu’actuellement des films avec des histoires très simples cartonnent au box-office ce n’est pas près de s’arrêter. Finalement des films comme Jurassic World ou Avengers : L’Ere d’Ultron sont plus intéressants lorsqu’on nous les vend avec des trailers géniaux que quand on est devant le film et qu’on découvre que l’histoire ne peut se résumer qu’en seulement quelques lignes. Là où ces films sont parfaitement réussis, et c’est ce qui expliquera leur immense succès, c’est dans leur promotion et leur longue attente des spectateurs. Après je ne dis pas que Jurassic World n’essaie pas de développer de nouvelles orientations scénaristiques. Au contraire, le film le fait mais d’une manière qui n’est pas assez poussée, ce qui fait donc intervenir la nécessité d’une suite, encore une stratégie marketing. Mais donc là où le film développe des sujets intéressants c’est d’abord sur les dérives technologiques avec des créations qui échappent toujours à notre contrôle comme c’est le cas ici, d’ailleurs Jurassic Park abordait déjà ce thème mais de manière plus subtile avec le personnage de Ian Malcolm qui critiquait le projet d’Hammond et faisait intervenir des réflexions sur le rôle qu’exerçait la nature dans l’évolution de la vie et que l’Homme ne devait pas s’approprier ce rôle en choisissant de redonner la vie au dinosaures qui avaient eu leur chance par le passé, qu’il fallait aller de l’avant, laisser la vie évoluer et pas retourner dans un passé qui n’a plus sa place dans notre monde. Mais le sujet qui est à la fois le plus intéressant mais le plus improbable c’est celui spoiler: d’utiliser les Velociraptors comme arme de guerre, d’en faire des sortes de « soldats » capable de traquer l’ennemi et de l’éliminer
    . Ce sujet est fort intéressant mais un peu nanardesque dans le fond, imaginez ne serait-ce qu’une seconde spoiler: une scène d’action où l’on ferait sauter d’un avion militaire un commando de Raptors en parachute pour qu’ils éliminent des sentinelles
    , cool et badass oui mais un peu bizarre sur les bords. En espérant que les suites du film utilisent et justifient encore plus cette idée et surtout par pitié que les scénaristes fassent l’effort de trouver une histoire plus originale pour y ajouter un vrai suspense pour qu’on soit pris aux tripes car clairement dans Jurassic World même en étant captivé par le spectacle qu’on a sous les yeux et la nostalgie de la saga, le spectateur n’est jamais pris aux tripes, sauf s’il découvre pour la première fois un film de cette saga et qu’il ne connaît pas du tout les histoires des précédents films. Car si les suites de cette nouvelle trilogie s’orientent sur une invasion de dinosaures dans New York ou Los Angeles et que Chris Pratt est obligé de mettre fin à cette invasion avec spoiler: des Raptors dressés et entraînés par l’armée à combattre sur le terrain et s’infiltrer partout
    , j’espère que cet éventuel « Jurassic Invasion » sera bien réalisé car j’irais quand même le voir même si l’histoire est banale, c’est plus fort que moi mais le film pourrait certainement se planter au box-office si le public commence lui aussi à se plaindre de ces histoires toujours minimalistes et identiques quand on compare les blockbusters entre eux. Donc s’il fallait faire la liste des défauts de Jurassic World, cela serait la suivante : scénario simpliste qui semble similaire au premier Jurassic Park, le film met du temps à démarrer quand même, il y a un manque de suspense et d’angoisse, quelques dialogues lourds, des situations et personnages clichés, des idées qui manquent de développement,… bref de quoi faire de lui un ratage total mais ce n’est heureusement pas le cas grâce au réalisateur Colin Trevorrow qui fait de ce Jurassic World un divertissement très sympathique à regarder où l’on retrouve de multiples références au Jurassic Park de Steven Spielberg, il y a de l’humour, des effets spéciaux impressionnants, des scènes de rythme puissantes grâce à une bonne réalisation, une bande-originale de qualité, des acteurs charismatiques et un casting globalement réussis avec des acteurs appliqués comme Vincent d’Onofrio, Nick Robinson, Ty Simpkins, Irfan Khan et notre Omar Sy national qui s’en sort assez bien en dresseur de Raptors même si j’ai toujours du mal avec des acteurs français dans les grosses productions américaines comme celle-ci car étant trop habitué à les voir dans des films français et pas dans des longs-métrages d’une ampleur comme celle de Jurassic World. Voilà, ce quatrième opus de la mythique saga la plus jurassique du cinéma est un divertissement de qualité où l’on voit que les studios ont, à l’image de John Hammond, dépensés sans compter dans les moyens techniques mais peut-être pas assez dans le scénario et l’originalité, malheureusement, pour y privilégier le grand spectacle et le fan service.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 juin 2015
    que dire... long, inutile, acteurs grotesques, des effets speciaux trop abondants... bref une suite à tres vite oublier !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Ce nouvel opus n’est pas un reboot, mais bien une suite et se veut le digne héritier de la saga.

    On y multiplie les références aux films précédents : dans les plans, le même thème de John Williams à fond, les répliques (le “RUN!” prononcés deux fois), les accessoires (T- shirts vintage et les jeeps des 1er films). Est-ce pour amadouer ou forcer les spectateurs à faire le lien avec les films précédents qu’il y a cette démultiplication de références ? Toujours est-il que ce n’est pas très subtil.

    On retrouve dans ce film les mêmes archétypes : un anti-héros charmeur au look d’aventurier, qui voit d’un oeil méfiant ce qui se passe dans le parc (Chris Pratt), la nana super parfaite-corporate qui surprend le héros par son audace (Bryce Dallas Howard) (Tiens, mais ne seraient-ce pas les mêmes personnages que dans “Indiana Jones et le temple maudit”!? - Spielberg est d’ailleurs producteur du film!), le type drôle (Jake Johnson), le trickster qui va foutre la merde (Vincent d’Onofrio), l’assistant-meilleur pote (Omar Sy), et surtout une histoire vue à travers les yeux de deux enfants (toujours comme un bon vieux Spielberg).

    La différence entre les films précédents et le blockbuster lambda à la Michael Bay, c’est qu’on a heureusement droit à un certain second degré. Avoir casté Chris Pratt était déjà bon signe en ce qui concerne le potentiel humoristique du film.(lire la suite sur la blog)
    RRossi
    RRossi

    46 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2015
    Excellent divertissement qui n'a rien à envier à l'original si ce n'est son côté novateur pour l'époque. Ici, en 2015, rien de très révolutionnaire en matière d'effets spéciaux mais cela reste quand même très impressionnant. Les morceaux de bravoure sont nombreux et le rythme est effréné de bout en bout, impossible de s'ennuyer devant ce déluge d'action très bien réalisés et rondement mené par le talentueux Colin Trevorrow. Les acteurs sont convaincants, Chris Pratt très charismatique et mention spéciale au jeune Ty Simpkins qui n'a pas à rougir face au jeu de ses aînés. Le scénario n'a rien de révolutionnaire, mais je n'y suis pas allé pour cela, je voulait avant tout en prendre plein les yeux et jubiler comme un enfant devant les affreux dinosaures revenus une fois de plus à la vie, pour mon plus grand plaisir. Le parc est bluffant de réalisme et franchement très beau, on n'a une envie folle d'y entrer, en omettant bien sûr tous les événements indésirables qui se produisent dans le film. En tous cas nettement supérieur aux deux précédents opus et plus impressionnant que l'original de Steven Spielberg, Jurassic World est une très bonne surprise et une excellente suite à voir et à revoir.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2015
    Jurasick Word : Film assez attendu pour les fans et les amateurs du genre. Ce nouvel opus ce vaut être un bon divertissent pour ceux qui connaisse pas la série. Mais moi qui est aimée l’original réalisé de main de maitre par Spielberg. Je trouve cette nouvelle air plutôt décevant car je n’ai pas était surprit plus que ça, il y a peu de nouveauté majeur et le coté nostalgique est pas accentué comme je l’espéré. On se retrouve avec une pale copie de premier opus, c’est le même schéma et donc, on a le droit plutôt a un semi remake plutôt qu’une véritable suite digne de ce nom. En plus, j’ai trouvé que le film est long a ce mettre en place, même a la découverte du parc, je n’ai pas fait ouaaaa, la nouvelle technologie est peu utilisé alors qu’il aurait pu donner un coté futuriste qui aurait donné un nouveau souffle. Après, le coté nostalgique est en deçà, a part la musique et encore, je n’ai pas frissonné, il y a juste le combat final qui est vraiment de rigueur et qui m’a fortement plus. Bon après, coté scénario, c’est la même chose donc le coté survit est sympa mais la maitrise de l’horreur et du sang est moins efficace que celle de Spielberg. Mais la réalisation reste de bonne facture avec des effets spéciaux très propres et efficaces mais encore une fois, Spielberg faisait la même chose avec ses robots. Après, revenons aux personnages que j’ai trouvé assez clichés avec des rebections un peu bébêtes, ça vaut pas les personnages du premier avec le charisme des acteurs. Donc voila, globalement, ça se laisse voir mais je m’attendais a mieux pour un nouvelle opus du série culte.
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    283 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2018
    On savait que l'année 2015 allait faire du bruit côté box-office mondial. Plusieurs blockbusters très attendus sortent cette année-là. "Jurassic World" est l'un d'eux et il n'est pas passé inaperçu. En 13 jours, il a atteint le milliard de dollars de recettes, ce qui est un record. Le film rencontre donc un gros succès populaire et cela peut en parti être expliqué par le fait que "Jurassic World" joue beaucoup sur la nostalgie suscitée par la saga "Jurassic Park". Les fans, notamment ceux du tout premier opus réalisé par Steven Spielberg, reconnaitront plusieurs clins d'œil, voire carrément références à ce film. C'est plaisant à regarder mais cela implique aussi que *Jurassic World* ne parvient pas à trouver sa propre identité. Il recycle ce qui avait fonctionné il y a 20 ans de cela pour les remettre aujourd'hui. Il n'y a fondamentalement rien d'original dans ce quatrième opus. Tout ce qui est montré avait déjà été vu dans au moins l'un des trois précédents opus. Seul le parc en lui-même est nouveau mais son importance est très limitée dans le récit. Parmi les références de "Jurassic World" aux précédents film, il y a notamment les deux enfants, deux frères que l'on suivra tout au long de l'histoire. Dans les 3 premiers volets de la saga, il y a toujours eu au moins un enfant dans le casting, les scénaristes Rick Jaffa et Amanda Silver ont donc eu l'idée de faire pareil pour cette suite. Sauf qu'ils auraient mieux fait de s'abstenir. En effet, ces deux enfants sont complètement inutiles. En plus d'être agaçant à suivre, tout le background construit autour d'eux n'est pas développé et n'apporte par conséquent rien au récit. Ces deux enfants sont là uniquement car il y avait des enfants dans les autres opus, c'est tout. Ils auraient mieux fait de concentrer le récit sur Owen Crady joué par Chris Pratt, qui est un personnage déjà bien plus intéressant à suivre. En parlant des personnages, on remarquera que plusieurs font très clichés. On pense surtout aux personnages de Irfan Khan et de Vincent D'Onofrio, dont le sort réservé est tout à fait prévisible. Néanmoins, le personnage de Bryce Dallas Howard est quant à lui un peu moins simpliste. Ce n'est pas la pauvre jeune femme en détresse qu'il faut sauver, mais une femme forte. Sa romance avec l'un des personnages reste cependant prévisible et inutile. Pour le reste, "Jurassic World" n'est pas si terrible que ça. Même si Michael Giacchino déçoit sur la bande originale, le mythique thème principal composé par John Williams fait toujours son petit effet. Et bien que Colin Trevorrow n'ait pas le talent de Steven Spielberg pour réaliser des scènes aussi cultes que celles du premier opus, il parvient tout de même à nous offrir un affrontement final vraiment cool. De plus, lui et les autres scénaristes ont inclus au récit une critique du public (autant celui du parc que ceux au cinéma) qui en demande toujours et qui ne sait plus se contenter de ce qu'il a. Une critique très appropriée à notre époque où les blockbusters américains essayent toujours d'être le plus spectaculaire possible.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 juin 2015
    En soi, et avec un peu recul, il n'était pas si immonde Jurassic Park III. Une honorable série B, certes insipide mais correctement mise en scène et surtout très humble vis à vis de ses aînés.

    Jurassic World, à priori, était parti pour suivre la même voie du divertissement sans prétention (sans intérêt ?). En ce sens, il pourrait être très satisfaisant : impeccablement rythmé, solidement mis en scène et plutôt bien interprété dans l'ensemble, le film – pour peu qu'on ne se pose pas trop de questions sur ce qu'on regarde – est assez plaisant.

    Le souci, c'est que Colin Trevorrow ne marche pas dans les pas de son direct prédécesseur, mais dans ceux de l'opus original. Il en reprend la structure narrative, fait souvent frontalement référence à son illustre ancêtre, et pourtant n'arrive jamais à ressusciter la sidération, l'émerveillement, la terreur – la fascination en somme – qu'inspiraient Jurassic Park.

    Car c'est un fait, l'animal en lui-même ne fascine plus dans le film de Trevorrow. Il épate, il impressionne. Ou plutôt : son show, ses mouvements hystériques et gigantiques impressionnent. Lorsqu'un immense mosasaure émerge de l'eau pour gober un appât, ce n'est pas l'apparition sauvage en elle même qui extirpera un adolescent de son téléphone, mais l'énorme vague et le vacarme qui l'accompagnent. Le message est clair : les gens ne veulent plus rêver la beauté simple de la nature. Ils veulent du mouvement, des abominations avec le plus de dents et des griffes possible. Et c'est exactement ce que le cinéaste leur donne : des bestioles spectaculaires.
    C'est pour cela que la traditionnelle scène de chasse exécutée par les raptors n'a plus rien de saisissant. Le mystère d'un prédateur camouflé et patient a laissé sa place à un festival de bidules bondissants, qui surgissent de part et d'autre de l'écran à toute vitesse et en hurlant.

    Le numérique a rendu ces animaux hyperactifs, survoltés, et leur donne paradoxalement un aspect fiévreux : un T-rex pâlot qui fait peine à voir, un ptérodactyle battant laborieusement des ailes se faisant froidement abattre par un militaire (A noter dans cette scène que la caméra, placée dans l'hélicoptère du côté des hommes, adopte leur point de vue, choix d'autant plus indéfendable qu'il fait écho au très beau raccord final du premier film), les exemples ne manquent pas.

    C'est d'ailleurs là que le parallèle avec Jurassic Park n'est absolument plus possible : là ou le film de Spielberg mettait en scène de manière presque naturaliste la vie sauvage en dehors des contraintes humaines, en investissant le film d'une superbe réflexion sur le regard et la fascination, Jurassic World abandonne toute idée d'émerveillement et de fascination, et enlève à la nature son indépendance. La nature obéit, dans Jurassic World, et pas seulement en ce qui concerne les raptors.
    Lorsqu'on lui tendait une chèvre, le T-rex du film d'origine ne se montrait pas. Libres et capricieux, les dinosaures de Jurassic Park ne se montrent qu'en dehors de leurs clôtures, tandis que le Tyrannosaure comme le mosasaure ne perdent pas de temps chez Trevorrow à se dévoiler pour dévorer les appâts qu'on pose dans leurs enclos.
    Et c'est lors de ce genre de scènes le point de vue de Trevorrow diffère de celui de Spielberg : ici la caméra est omnisciente. Elle n'est pas placée au même niveau que les personnages – comme dans Jurassic Park – pour observer humblement le spectacle d'une nature libre, mais en retrait. Ce ne sont pas les dinosaures le centre d'intérêt, mais les hommes qui exposent leur domination (la première apparition du T-rex est masquée par la foule).

    Pour autant, tout ne se passe pas comme prévu dans le film de Trevorrow, et la nature trouve quand même un début d'échappatoire, un moyen de se rebeller face à son agresseur.
    Jurassic World est d'ailleurs beaucoup plus radical que son aîné dans la démonstration d'une puissance libératrice fondamentalement naturelle : l'Indominus Rex est une matérialisation littérale et bâtarde de l'énergie libératrice et destructrice dont peut faire preuve la nature. Fabriqué par l'être humain comme le « monstre absolu » (après tout, c'est lui qui a le plus de dents...), il agit tel une véritable machine à tuer, comme pour se trouver une place dans la chaîne alimentaire, ou plus simplement pour détruire l'abomination qu'est ce parc.
    Métaphoriser l’énergie libératrice de la nature, en soi, était un projet assez louable. Faire sortir cette créature des éprouvettes de l'homme est évidemment très anthropocentriste, mais ça reste en soi une très belle idée : la nature fait sortir sa rage et sa toute puissance directement de ce que les hommes pensaient maîtriser.

    Là ou le bât blesse, c'est évidemment dans le traitement réservé à cet espèce de négatif du xénomorphe d'Alien (qui tirait sa volonté destructrice d'une pulsion de mort, là ou l'Indominus tire son énergie d'un désir de liberté, et donc de vie) : il sera annihilé. Annihilé non pas par l'homme, et c'est sans doute le choix le plus ignoble du film, mais par une partie de la nature elle même.

    spoiler: Plus précisément, par un raptor domestiqué et un T-rex manipulé
    . Encore une fois, le discours de Trevorrow est limpide ici : la nature, dans Jurassic World, est maîtrisée par l'homme ou annihilée.

    Plus clairement : la nature perd dans Jurassic World.

    Ainsi, lorsque survient la dernière image du film, ce n'est que de l'amertume que ressent le spectateur.
    spoiler: En d'autres circonstances, on aurait vu en ce Tyrannosaure rugissant un animal libéré de toute contrainte, poussant son cri de puissance au dessus des ruines d'une domination anthropologique instable. Le visionnage d'un tel film nous pousse à voir plus loin, à observer les collines qui entourent lesdites ruines. Ce n'est plus les hommes et ses infrastructures fragiles que le T-rex défie. Celui-ci fait désormais partie intégrante des vestiges laissés par l'homme (après tout, il n'est pour le spectateur de Jurassic World qu'une icône culturelle), et c'est la nature et sa liberté qu'il remet en cause.

    Terrible vision que celle d'une sauvagerie dont la pimpante rébellion vient d'échouer face à une humanité qui n'aura jamais été aussi seule au monde.

    Le parallèle constant que le film entretient avec le modèle d'origine permet en outre de jeter un regard sur comment a évolué Hollywood ces vingt dernières années. La fascinante machine à rêves, l'importance du regard ont laissé place à l'objet de culte, à la paresseuse satisfaction du fan blasé.
    Le raptor et le T-Rex ne sont alors plus des animaux mais les icônes (des motifs ingurgités par la machinerie Hollywoodienne) d'un film auquel on a vidé sa « substantifique moelle », son sens. L'icône, le recyclage, et le cynisme sont les mots d'ordres d'un cinéma Hollywoodien de plus en plus thésaurisant.

    Si Jurassic World est par moment plaisant, c'est sans doute qu'il flatte l'une des plus répugnantes particularités de l'espèce humaine : son destructeur complexe de supériorité. Dans ce contexte écologique et cinématographique, le spectacle Jurassic World ne pouvait pas être plus triste.
    x-worley
    x-worley

    132 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    Bon alors, j'vais être honnête je me suis ennuyé. Pourtant le film commence assez bien, l'arriver dans le parc se passe plutôt bien car c'est plutôt bien fichu, on y croit. De toute façon la première partie est quand même assez sympa, les acteurs pareil je l'ai trouve pas mauvais, dans l'ensemble tout ça se tiens assez. Mais après on embraille sur une deuxième partie vraiment laborieuse pour finalement aboutir a un final, qui a mon sens complétement...., peut-être pas débile mais c'est hyper décevant. La deuxième partie honnêtement...., pour moi ça été dur. J'suis désolé de le dire je trouve que c'est mal rythmé, ça manque d'innovation dans le dénouement, car y a un peut trop de déjà vu. Puis y'a cette fin franchement c'est navrant, surtout quand on sait que les scénaristes de "La Planète des singes : Les Origines" et "L'Affrontement" ont participés a ça. On était en droit d'espérer mieux. Bref la deuxième partie j'adhère pas. Y a des bonnes idées dans ce film c'est sûr, mais elles sont très mal, voir pas du tout exploitées, et bien dommage. Sinon, concernant la 3d, pour moi elle est excellente, et si j'osais je dirai qu'elle est indispensable pour le coup!
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2015
    Un brin de pathos, deux doigts de suspense (avec des actions souvent téléphonées), trois doses d’action et un maximum d’effets spéciaux ; telle est la composition de ce cocktail donnant un bon film d’aventure-catastrophe. Une bonne prestation de Chris Pratt dans le rôle principal et une participation remarquée d’Omar Sy.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 février 2016
    Ah Jurassic World ! On ne m'en avait pas dit que du bien de ce film, et franchement je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi mauvais ! Je ne sais même pas par où commencer !
    Commençons par le plus simple : le film est soi-disant une critique des blockbusters qui cherchent à en faire toujours plus pour épater un public lassé... Alors hum... Désolé de la comparaison, mais là c'est du même niveau que si Bashar El Assad reprochait à un pays voisin d'être une dictature ! Parce que si le film critique soi-disant tout cela, et bien il fait exactement ce qu'il critique : surenchère d'action, émotion totalement nulle, aucune inventivité et jamais, ô grand jamais une once de magie. Le film est à l'image de la vision qu'il se fait de son spectateur : blasé. Et moi, voir un film blasé, ça me blase, ça ne me captive pas, et ce n'est pas cette surenchère d'action vide qui va m'y aider. C'est la même chose au niveau des effets spéciaux : là où Spielberg nous émerveillait car il savait avoir une démarche magique, on ne peut que rester de marbre devant les - certes jolis mais distants - effets spéciaux de Jurassic World, qui jamais n'impressionnent.
    On échappe à aucun cliché dans Jurassic World : le méchant très méchant militaire (c'est écrit méchant sur sa tête), pourtant joué par le très bon Vincenzo D'onofrio, réduit à n'importe quoi le pauvre, la working girl détestable trop absorbée par son travail, les deux gosses tête à claque dont l'un est un copié-collé pathétique de Timmy et l'autre une caricature d'ado avec des hormones au bord de l'explosion, la maman sur protectrice... Aucun personnage n'est attachant dans ce Jurassic World, à la limite Owen, assez cool, et son assistant joué par Omar Sy, qui échappe aux clichés et qui est assez sympathique dans ses (très rares) apparitions. Mais bon, passons à un autre problème de ce Jurassic World : le développement des personnages. C'est simple, tout est couru d'avance, on sait quelle évolution va avoir tel personnage, qui va vivre, qui va mourir, et le pire, c'est que le film, après avoir brièvement présenté les personnages ne les développe pas ! Comme il fait dans la surenchère d'action il ne développe aucun des personnages, aucune de leurs relations, balançant deux ou trois phrases pour faire croire qu'il le fait... Le pire reste sans doute le personnage de la baby-sitter, qui a trois minutes d'apparition spoiler: pour avoir une mort lente et douloureuse presque insoutenable... Je me demande pourquoi avoir montré une mort aussi longue, qui ne sert à rien, vu qu'on ne connait pas le personnage, et que tout ce qu'on sait c'est qu'elle ne méritait pas ça

    Parlons un peu mise en scène : c'est simple, la mise en scène de Trevorrow est extrêmement impersonnelle et n'arrive jamais à iconiser un personnage. C'est juste lisse et très passable à ce niveau. Y a de quoi avoir peur pour Star Wars IX. Et puis il y a bien sûr le ridicule : l'humour ne fonctionne pas et surtout la fin spoiler: qui en plus de trahir totalement la morale de JP premier du nom en disant que ouais, en fait on peut demander à la nature de tuer le méchant dino en mode deus ex machina, mais en plus on a le droit à un ralenti débile sur le deus ex raptor machina suivi au final d'un salut cordial avec le T-Rex... Oui, c'est risible
    .
    Alors il y a deux trois scènes assez cool dans ce Jurassic World, mais c'est loin de sauver le film.

    Pour finir, je dirais que ce film est un peu comme un hamburger : visuellement c'est pas moche, mais on a tellement l'habitude d'en voir qu'on s'en fiche, on le dévore rapidement, sans plaisir tant c'est fade, et le lendemain on ne s'en souvient déjà plus. Hollywood est donc devenu un grand fast-food.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    296 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2015
    Cette année 2015 est l’année des revivals : après le fabuleux "Mad Max Fury Road" et en attendant le "Terminator Genysis", c’est au tour de la saga préhistorique instaurée par Tonton Spielberg de se voir affublée d’un nouvel opus après tant d’années de repos. Je ne vous cache pas que, comme pour "Mad Max Fury Road", j’étais particulièrement anxieux de voir le résultat…mais force est de constater qu’au final, ce "Jurassic World" s’en sort avec les honneurs. Comme tout le monde connaît la saga et ce qu’on va y voir, Colin Trevorrow ne perd pas de temps pour nous rappeler inutilement des choses que l’on sait déjà pour directement rentrer dans le vif du sujet : on nous présente donc le nouveau parc jurassique qui a enfin ouvert ces portes à travers les yeux de deux gosses dont la tante n’est autre que la superviseur en chef du parc. On bascule entre les gosses et la tante, ce qui nous permet de découvrir d’un côté les attractions et les dinos du parc (et sur ce point, les connaisseurs apprécieront de voir spoiler: des diplodocus, des stégosaures, des vélociraptors, des ornithomimosaures, des brachiosaures et même un mosasaure !
    ), et ce qui se passe dans les coulisses de l’autre côté. Et si on peut se sentir un peu frustré de ne pas découvrir un peu plus du parc niveau attraction et découverte de nouveaux reptiles millénaires (une exposition de quelques minutes supplémentaires n’aurait pas été de trop), on ne peut que se délecter des nouvelles surprises qui ponctuent le récit. Attention, le scénario n’a rien d’exceptionnel, mais ce qu’il nous propose est suffisamment intéressant (il y a de bonnes idées dans ce nouvel opus comme spoiler: les créations génétiques de dinos, le concept de dressage de raptors, la volonté du gouvernement de se servir de dinos comme armes de guerre et le formidable retour de la plus grande icône de la saga !
    ) pour nous donner envie de rester jusqu’à la fin…envie renforcée par l’action rondement menée au travers de séquences fortes en sensations (et si, comme moi, vous faites partie des gens ultra frustrés par le combat Spinosaure/Tyrannosaure du 3ème volet qui n’avait duré que 30 secondes….et bien sachez que vous allez être vengé, pour votre plus grand plaisir !!). Malgré quelques références aux premiers films de la saga (et notamment au second et au troisième, ce qui est plutôt surprenant lors du visionnage lorsque l’on sait que Trevorrow a affirmé faire abstraction de ces volets et que son film était une suite directe du premier) il est appréciable de voir que tout a été fait pour se démarquer du film de tonton Spielberg, et cela commence par un casting nouveau à 99% (bin oui : faut toujours un lien pour entretenir la cohérence !) et qui fait très bien son boulot : Chris Pratt incarne un héros nouvelle génération plutôt intéressant dans le sens où il apporte du renouveau par rapport à ceux interprétés par Sam Neill et Jeff Goldblum, Bryce Dallas Howard est assez surprenante en changeant constamment de casquette en ce qui concerne son statut de femme (au début working girl, puis self-made woman, maternelle et enfin amante affirmée). Les deux gamins (Nick Robinson et Ty Simpkins) sont pour une fois plutôt réalistes dans leur façon d’être et leurs réactions. Je fus agréablement surpris par Vincent D'Onofrio qui, une fois n’est pas coutume, joue un sale type réellement désagréable ; et par Irrfan Khan qui, malgré un rôle assez secondaire, apporte une petite touche d’humour non négligeable. Ce fut aussi un plaisir de revoir B.D. Wong dans le rôle du Dr Henry Wu (voilà le petit lien qui assure la cohérence !! ^^)….non, la véritable déception concerne Omar Sy : nous avoir fait tant de chichis sur le fait qu’il jouait dans "Jurassic World" pour au final un second rôle quasi insignifiant avec très peu de temps à l’écran !! Il y a du gâchis là car on aurait pu lui donner un peu plus d’importance à son personnage, d’autant plus que ce dernier est censé être la personne la plus proche du héros (vous le sentez là le coût marketing pour attirer les français dans les salles ??…comme si le film avait besoin de ça pour que tout le monde aille le voir !!). Voilà, après tant d’attente, nous pouvons être content de voir "Jurassic World" qui rempli parfaitement son contrat, et qui réussi même l’improbable, à savoir nous donner envie de voir un autre nouveau volet de cette incroyable saga préhistorique. Faites vous plaisir : les bons blockbusters se font de plus en plus rare dans les salles !
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