Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
titusdu59
59 abonnés
696 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 4 juillet 2011
Dans la plus pire tradition du western, "L'homme de la plaine" tire son épingle du jeu grâce à la mise en scène aussi inspirée que moderne d'Anthony Mann, qui offre également un rôle doré pour James Stewart, dans lequel il montre toute l'étendue de son talent! On a donc affaire à un film sérieux, bien fait, qui a peu vieilli, et assez efficace. Ce qui cloche? Disons que ça ne sort pas suffisamment des codes des westerns classiques... Alors oui, on a les paysages, les chevaux, le fabuleux Technicolor, la belle musique, mais au fond, tout ça c'est presque du déjà vu, d'autant que l'histoire manque vraiment d'originalité. À prendre comme un divertissement pur et simple, car c'est comme ça que l'on dégustera le mieux "L'homme de la plaine".
Dernier du cycle des cinq westerns d’Anthony Mann, avec scénario revu à la baisse par les producteurs. Très classique, aride, avec un fils à papa très méchant, un grand justicier très courageux, pas d’humour, et des indiens pas bien loin. Pas mal d’invraisemblances mais globalement bien ficelé. Du solide.
Un autre western qui a mal vieilli. Scénario prévisible, mort de l'attaquant au couteau inexpliquée, erreurs de montage (poursuite nocturne qui passe plein soleil), longueurs initiales puis fin expédiée. Un Anthont Mann surfait. Ne vaut que pour James Stewart.
Le couple mann stewart fonctionne de nouveau à plein régime dans ce classique. Le western type de mann le réalisateur de l'appat, winchester73, l'homme de l'ouest , la charge des tuniques bleues.
Vous êtes vous demandé quelle est l'origine du mal ? Anthony Mann y répond via ce grand western. Il désigne la bêtise, la mauvaise conscience, la lâcheté, le hasard, l'idée de vengeance, le manque de chance … en fin de compte même les mauvais ne le sont pas tout à fait. Et que dire des paysages tourmentés du Nouveau Mexique, à l'image des personnages et de cette mine de sel à ciel ouvert qui s'embrase dès le début du film. A l'image aussi d'un père et de son fils fou à lié, d'un homme recherchant l'affection d'un père, d'un autre homme (formidable James Stewart) recherchant la vérité sur l'assassinat de son frère, et malgré cela de l'espoir aussi incarné par l'amour et la volonté de rendre justice. Que dire de plus ? Heureux ceux qui vont découvrir ce chef-d'œuvre, le plus beau western à mes yeux et qui n'a pas pris une ride. Si Hollywood veut se réinventer (et le cinéma américain en a actuellement bien besoin), qu'il s'inspire du scénario de L'homme de la plaine.
Anthony Mann a réussi un certain nombre de grands films au cours de sa carrière, dont quelques westerns qui ont marqué leur époque. "L'homme de la plaine" fait partie de ces chefs-d'œuvre appartenant au panthéon des westerns. James Stewart a tourné plusieurs westerns phares avec Mann, où il incarne le plus souvent, un homme juste, sociable et soucieux de la justice. Dans ce film, Will Lockhart (James Stewart) poursuit un dessein de vengeance pendant que le propriétaire du ranch, Alec Waggoman (Donald Crisp) poursuit une chimère qui le hante : qui viendra tuer son fils ? Tout le film repose sur ces deux hommes, avec un Arthur Kennedy au milieu dans le rôle complexe et ambigu du contremaître Vic Hansbro, auprès de Waggoman. Tous les seconds rôles sont excellents. Un bémol, cependant, pour le petit rôle et la courte apparition de Jack Elam qui n'apporte pas grand-chose, pour une fois, dans ce superbe western. A voir et à revoir.
Dernier film d'Anthony Mann mettant en vedette son acteur fétiche, "L'homme de la plaine" est un western très classique avec de magnifiques paysages filmés en Cinémascope. Bien que les motivations des différents personnages restent relativement mystérieuses, on se doute dès le début spoiler: qu'il s'agit d'une histoire de vengeance en rapport avec la colonne de cavalerie décimée par les indiens et également de qui peuvent être les trafiquants d'armes . James Stewart interprète un Will Lockhart tout en bravoure et en humilité (même si pour moi il est loin d'être l'acteur le plus charismatique de l'époque, on peut au moins lui accorder cette qualité), contrastant avec les personnages interprétés par Arthur Kennedy (Vic Hansbro) et Alex Nicol (Dave Waggoman), cupides et avides de violence. D'une manière générale, on a un divertissement pas forcément épique mais qui respecte les fondamentaux des westerns des années 50.
Au risque de choquer certains, James Stewart n'est pas un acteur extraordinaire. Son jeu caricatural prête à sourire dans des scènes qui devraient être les moments forts du film. Ceci ajouté au fait qu'il ne se passe absolument rien dans ce western, on est franchement déçu. Le côté psychologique et l'anti-héroïsme du personnage principal sont plutôt bien traités, mais on désespère face au manque d'action. Et quand il y en a un peu, c'est raté. Les effets tombent à plat, en fait. A part ça, le film n'est pas si mauvais, mais on n'en garde pas un souvenir impérissable.
plutôt psychologique que de pure action , mais attachant .... Personnages torturés , décors spectaculaires.... pas de saloon , ni de blonde fatale, une autre vision du western.
Dernier des huit films (dont cinq westerns) réalisés par Anthony Mann avec James Stewart, « L’Homme de la plaine » est souvent considéré comme l’apothéose de leur collaboration. Ce n’est pourtant pas dans ce western ultra-classique (la venue d’un étranger dans une ville pour y exécuter sa vengeance en la délestant du tyran qui y règne en maître) qu’Anthony Mann se montre le plus à l’aise. S’il bénéficie ici du CinemaScope et excelle dans les scènes d’action se déroulant dans de vastes espaces, le scénario ne se prête qu’à peu de scènes de ce genre. On est loin ici des « Affameurs », de « Je suis un aventurier », de « L’Appât » et de « Winchester 73 » où James Stewart sillonne les grands espaces en même temps que l’intrigue se déroule. En conséquence, on ne retrouve pas le souffle épique de ces quatre autres titres dans celui-ci et la qualité du film en pâtit largement. Peu à l’aise avec les portraits psychologiques, Anthony Mann peine à retrouver le rythme échevelé de ses précédentes réalisations. Le classicisme du film semble, en outre, un véritable exercice de style. Tout est convenu, carré, à sa place et l’intrigue se déroule donc sans surprise jusqu’à un duel final plutôt décevant. Le film ne manque cependant pas de qualités. Anthony Mann propose un film net et sans bavure, l’intrigue est bien menée, certaines scènes sont saisissantes et James Stewart est fidèle à lui-même en cow-boy solitaire, honnête, droit et têtu. En somme, cet « Homme de la plaine » est une parfaite illustration du western classique à l’Américaine remplissant le cahier des charges (on a même droit aux Indiens et à une intrigue sentimentale qui a le mérite de prendre peu de place dans l’ensemble). Si ce classicisme est ce qui fait la renommée de ce western, on regrettera, au contraire, son manque de personnalité et, surtout, son trop faible souffle épique. Un film, au final, presque trop propre sur lui pour être aussi passionnant que les précédentes œuvres de Mann qui sacrifiaient parfois la maîtrise du récit à une action qui savait dire beaucoup de choses de ses personnages. Bref, tout ceci manque un peu d’âme même si c’est extrêmement bien fait.
Film qui distrait ... qui occupe ... Rien d'extraordinaire. Ce n'est pas mauvais : il y a une histoire. Cette histoire manque toutefois d'un je ne sais quoi ... d'un souffle épique ? Peut-être ... ?
James Stewart se voit attribuer un personnage juste avec de bonnes valeurs mais moins sûr de lui et un peu plus réaliste qu'un John Wayne. Un rôle qui lui allait en fait à la perfection. Une très bonne histoire de vengeance qui ne refait surface qu'a la fin. L'intrigue est simple et bien pensée, c'est un bon western pour se détendre. Il y règne une bonne ambiance et les scènes d'actions sont parfaitement dosées. Le tout donne un western harmonieux trop peu mis en avant. Seul petit bémol, le film est trop captivant pour prendre fin aussi rapidement.
On parle du grand Anthony Mann, on envoie des couronnes de fleurs à James Stewart... Je suis désolé mais ce pseudo werstern à quatre sous ne mérite pas l'éloge que l'on peut lui faire. Il suffit de voir la scène monumentale de bataille entre les vaches (ouaouh!!!), la charette qui se coince contre l'arbre (ouh!!!!!!!), les fusillades (pam pam!), pour voir que ce film, avec une mise en scène plate et des acteurs naïfs n'est qu'un simple western parmi tant d'autres. A voir pour bien rigoler!