Avis : Cours privé - Page 2

On ne peut reprocher à Pierre Granier-Deferre que le ton de ses films ètait juste, sans cesse plus proche de la vèritè que jamais! Le slogan et l'affiche de "Cours privè" sont sans appel et sont plus connus que le film en lui-même! Elizabeth Bourgine (excellente au passage dans "La couleur du vent"), la rèvèlation de Granier-Deferre a toute l'insolence d'Antigone! Eh oui, on se souvient avant tout de sa nuditè que de sa prestation! La gente masculine ne s'est d'ailleurs pas plaint de ce charmant spectacle! On l'avait dèjà vu dans "Vive la sociale !" et "La 7eme cible" où elle reçut deux nominations aux Cèsars! Ici, on la trouve le cheveu court, en prof d'histoire attrayante dans un cours privè mixte dont le directeur de l'ècole est interprètè par Michel Aumont! Bien que très mineur, le film se laisse voir avant tout pour son actrice principale et pour la formidable chanson de Faithfull, « The Ballad of Lucy Jordan » , sur un bon vieux 33 Tours! On notera les dèbuts de Emmanuelle Seigner et Sandrine Kiberlain, quasi figurante...

Pierre Granier Deferre signe un film interessant mais aussi maladroit. Les dialogues sont la faiblesse de ce film humain et troublant. Ils paraissent trop écrits, trop sérieux. Pourtant, le film sait s'imposer par son mystère diffus, son intelligence, en développant la psychologie des personnages, en évoquant la condition féminine avec de la délicatesse de la part de ce réalisateur, pas assez considéré. Le film est aussi très révélateur de son époque, de son romantisme et de son esprit, cela le rend intéressant et le limite également. Il y a notamment toute cette nudité pas toujours indispensable qu'on retrouvait dans tous les productions francaises des années 80, époque insouciante quand on la compare à aujourd'hui, et auquel Granier Deferre cède ici. Élisabeth Bourgine tenait son plus grand rôle, et Michel Aumont fait une belle composition

Cours privé est un film terriblement lent qui malgré un érotisme bien dosé nous ennui assez rapidement.

Une jeune enseignante désorganise une école privée. Le film est particulièrement bien écrit et interprété. On accède peu à peu à l'envers d'un décor bourgeois qui rassure. La progression de l'intrigue est un modèle du genre. Elisabeth Bourgine et Michel Aumont sont prodigieux de délicatesse et de contradictions. C'est rare de voir un film comme celui là.

Beaucoup de plans de nudité sur Elisabeth Bourgine qui n'apportent absolument rien au film. Comme s'il fallait combler une mise en scène désespérément vide. Le problème de la forme quand il n'y a pas de fond. On s'ennuie ferme. A éviter absolument sinon à oublier.