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    Forbidden Hollywood : La Belle de Saïgon
    Note moyenne
    3,0
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    10 critiques spectateurs

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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2015
    L'exotisme vu par les américains en 1932. Plus inexact et plus artificiel c'est impossible. Ce film pourrait être le début un genre à lui tout seul tant il est 100% cinéma, il ne tient compte d'aucune réalité en dehors de lui. Bien que traitant d'un sujet rebattu, Il est plus proche des Tarzan avec Johnny Weismuller que des mélodrames amoureux de cette époque. Il demeure néanmoins agréable grâce à Jean Harlow qui illumine l'écran comme le fera plus tard Marilyn. Quoique son scénario soit identique, la belle de Saïgon n'a pas grand chose à voir avec Mogambo et la comparaison est tout à fait édifiante pour les cinéphiles tant les décors naturels d'une part et la force intérieure des personnages d'autre part sont à l'opposé. Red dust est un des films encore les plus connu parmi ceux du début du parlant de Victor Fleming mais il doit cette célébrité aux acteurs et à l'intérêt porté à son œuvre après ses célébrissimes réussites que sont ''Le magicien d'Oz'' et ''Autant en emporte le vent''.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2011
    Vous prenez "Mogambo". Vous remplacez John Ford par Victor Fleming derrière la caméra, un Clark Gable cheveux poivre et sel par un Clark Gable avec vingt balais et une moustache en moins, la blonde Grace Kelly par la brune Mary Astor, la brune Ava Gardner par la blonde Jean Harlow et un véritable Kenya par une Indochine de studio. Résultat, vous avez "La Belle de Saïgon". Vous ajoutez à cela des dialogues piquants bourrés de sous-entendus dits par une Jean Harlow qui n'est pas avare de son talent pour bien les allonger au bon moment, et qui parvient sans mal à écraser au niveau vedette Mary Astor et même un peu Clark Gable. L'ensemble s'apparente plus à une sorte de huis-clos qu'à un film d'aventures et on peut déplorer la vision très colonialiste typique des années 30 sur les asiatiques. Mais à côté de ce film, le "Mogambo" apparaît comme beaucoup trop sage et manquant singulièrement de rythme. Ca ne sera pas la première fois que je dis (ni la dernière, je pense!) que l'original est meilleur que le remake.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2023
    Jean Harlow aura été l’une des plus grandes stars hollywoodiennes des années 1930 au sein de la MGM . En seulement neuf ans de carrière, elle aura tourné 41 films. « La Belle de Saïgon » de Victor Fleming avec « La Blonde platine » (Frank Capra en 1931), « Scarface » (Howard Hawks en 1932), « La Malle de Singapour » (Tay Garnett en 1935) et « Saratoga » (Jack Conway en 1937) fait partie des plus hauts faits d’arme de cette étoile filante qui aura scintillé de mille feux avant de s’éteindre brutalement à 27 ans d’une crise d’urémie. Cette romance prenant pour décor une plantation de caoutchouc située en Indonésie Française, dégage un parfum d’exotisme très en vogue à l’époque alors que « Tarzan l’homme singe » (W.S. van Dyke en 1932) produit aussi par la MGM vient de faire sensation quelques mois plus tôt. A ses côtés, Clark Gable la vedette montante du studio. Avec Mary Astor actrice plus confirmée se constitue un trio amoureux qui voit le très viril Clark Gable chef à poigne de la plantation familiale, passer successivement dans les bras des deux femmes aux tempéraments et aux parcours diamétralement opposés. Une prostituée incarnée par Jean Harlow dont la gouaille fait merveille opposée à Mary Astor parfaite en femme plutôt guindée de l’ingénieur venu prêter main forte. Les retournements de situations amoureuses sont nombreuses finalement arbitrées par la morale comme souvent à Hollywood et plus particulièrement à la MGM qui se veut le studio glamour par excellence. Le film qui n’omet rien du traitement réservé aux populations locales à peine plus enviable que celui des anciens esclaves est plutôt rythmé grâce à la complémentarité des quatre acteurs et notamment à l’abattage de Clark Gable alors au sommet de son pouvoir de séduction un peu rustre. On notera enfin les tenues très suggestives de Jean Harlow une des reines de cette période pré-code.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2019
    Un petit drame romantique sur fond de comédie exotique.
    Ça commençait fort avec la discussion sur le roquefort puis l'intrigue s'épaissit avec l'arrivée de la "duchesse".
    Au final l'atmosphère trouble et pesant va s'apaiser avec celle qu'on pensait vraiment pour lui!!
    Sympathique !!
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2024
    Un triangle amoureux exotique au charme désuet, où le séducteur Clark Gable est tiraillé entre la femme mariée BCBG et la prostituée exubérante interprétée par Jean Harlow au top de sa légende.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2020
    Avec « Red Dust » (La belle de Saigon) Victor Fleming est égal à lui même. Porté par le cinéma ultra bavard des premières années du parlant, il réalise convenablement et sans génie, un film parfois pesant, parfois agréable, parfois amusant, grâce à des répliques bien senties de Vantin (Jean Harlow au mieux de sa forme). A partir du scénario de John Lee Mahin adapté d’une pièce de théâtre de Wilson Collison, le réalisateur essaie de faire le moins statique possible tout en évitant le désordre et le flot assommant des mots, tout en gardant un racisme très prononcé quant aux asiatiques. Mais la photographie, inhabituellement peu inspirée, d’Harold Rosson n’aide guère la mise en scène et la jungle indochinoise entièrement fabriquée en studio réduit toute toute tentative d’envolée visuelle. De plus, face à la prestation de la sexy Jean Harlow, l’inégalité de l’interprétation ressort dadvantage. Reste un film très osé pour l’époque les deux actrices sont nues sous leur déshabillé, Mary Astor comme Jean Harlow (qui ne portrait jamais de sous vêtement, comme des années plus tard Marylin Monroe). Et il y a la fameuse scène du bain mais sans le brusque lever de Jean Harlow qui offrit un nu intégral sur le plateau. Fleming fit couper et détruire toutes les images pour éviter que la presse à scandale puisse publier des images embarrassantes pour la star. Ces audaces disparaîtront pendant des décennies du cinéma américain avec le sinistre et ultra puritain code Hayes. En 1953, avec un Clark Gable vieillissant, la MGM produira un remake transposé en Afrique, « Mogambo », réalisé par John Ford. Malgré des qualités de cinéaste évidentes, une absence complète de racisme (la marque de John Ford) et des extérieurs filmés sur place, le remake perd nettement en sensualité, malgré la superbe Ava Gardner.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 958 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    On sait que le metteur en scène Victor Fleming ètait un consciencieux technicien et avant de diriger de très grands spectacles, il rèalisa en 1932 un beau mèlodrame exotique avec cerise sur le gâteau, deux lègendes hollywoodiennes qui firent jadis rêver un public avide de stars! Ce n'est pas rien que d'avoir rèuni le charismatique Clark Gable (sans la moustache) et la blonde platine Jean Harlow dans "Red Dust". Comble de l'audace pour l'èpoque, dans le film de Fleming, vêtue d'un dèshabillè vaporeux, la provocante Harlow enlève les bottes de Gable, torse nu, dans sa chambre à coucher! C'est grâce à ce genre de scène que "Red Dust" ne se laisse pas facilement oublier dont le remake "Mogambo" (toujours avec Gable) rèalisè par John Ford tient plutôt bien la distance, notamment pour ses paysages magnifiques filmès au Kenya et en Ouganda...
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2018
    Un marivaudage sous fond d'exotisme colonial qui est avant tout un film d'acteurs. Jean Harlow en prostituée exubérante crève l'écran, Mary Astor commence timidement mais monte en puissance en même temps que nait sa liaison avec un Gable bourru mais charmeur. Le dénouement est très théâtral, mais le dernier plan où Gable se fait chouchouter par Harlow est savoureux. En 1953 John Ford réalisera un remake, quelque peu édulcoré (code Hayes oblige) mais sauvé par la présence d'Ava Gardner. L'original est mieux.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Cela se passe dans une plantation d'hévéas (en Indochine). Le patron de la plantation doit à la fois gérer une première femme venue là pour échapper à la police (une prostituée ?), et la femme d'un nouveau cadre dont il tombe amoureux. spoiler: A la fin, il choisira la première femme et ne brisera donc pas un couple.

    Film très sympathique dans un milieu très original (jungle indochinoise) même si tout se déroule en studio, avec d'excellents acteurs (surout Jean Harlow). C'est le trio classique, deux femmes pour un homme. Les dialogues sont de qualité, il y a de l'humour et la réalisation est assez limitée puisque tout se passe en studio. C'est plus une romance qu'un film d'action. C'est surtout un film d'acteurs.
    Orno13
    Orno13

    5 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 octobre 2023
    Un bon vieux film des années 30 avec des stars hollywoodiennes qu on aime voir, assez moderne sur le ton, un peu irrévérencieux.
    L histoire d un homme joue clark gable qui dirige une exploitation au Vietnam voit arriver une fille aux petites vertus joie par jean harlow dont il va avoir une relation qui va s interrompre a l arrivee d un collaborateur et sa femme dont gable va s amouraché.
    Un scénario original pour l epoque je regrette les conditions de l amérique des années notamment au niveau des femmes et surtout l acteur chinois qui joue le domestique et rabaisse au plus haut point .
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