Mon compte
    Cinema Paradiso
    Note moyenne
    4,2
    8583 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Cinema Paradiso ?

    203 critiques spectateurs

    5
    106 critiques
    4
    58 critiques
    3
    19 critiques
    2
    11 critiques
    1
    6 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2019
    C’est dans l’ouverture du cinéma de sa bourgade sicilienne natale, quelques années après la fin de la guerre, et dans sa rencontre avec Alfredo le projectionniste, que toute la vie de Salvatore Di Vita, devenu un grand réalisateur italien, trouve son origine et sa justification. Signe que ‘Cinema Paradiso’ est l’oeuvre d’un passionné qui veut faire oeuvre de pédagogie, on apprends pas mal de petites choses tout au long des deux heures trente de ce qui est à la fois une saga villageoise, un mélodrame poignant et une étude sur l’histoire du cinéma en Italie, qui approche le métier et les conditions de diffusion et de distribution des films à cette époque héroïque : la chaleur qui se dégageait des projecteurs, les bordereaux de prêt des bobines punaisés au mur, l’inflammabilité extrême de ces dernières, qui faisait du métier de projectionniste une profession à haut-risque,...mais on découvre surtout ce que représentait à cette époque le cinéma, loisir populaire par excellence capable de rassembler tout un village. Le spectacle se déroulait autant sur l’écran que dans la salle : on y chahutait, on y pleurait, on s’y indignait ensemble, on y répétait religieusement avec quelques secondes d’avance des dialogues connus sur le bout des doigts, les jeunes adultes y faisaient des rencontres et y flirtaient discrètement, tandis que les ados découvraient les choses de la vie avec Sophia Loren ou Brigitte Bardot. A l’ère du numérique et de la saturation des contenus, ponctué comme il l’est d’extraits de classiques italiens et internationaux, comédies slapstick, mélodrames muets et péplums Cinecitta, ‘Cinema Paradiso’ est une pure déclaration d’amour au 7ème Art, celui dont certaines images vous poursuivent une vie durant et parviennent à ce que vous puissiez, à des années d’écart, vous rappeler l’endroit, les personnes avec qui vous étiez et même ce que vous avez mangé le jour où vous avez découvert l’une des scènes immortelles en question. De manière plus littérale, l’ultime scène de ‘Cinéma Paradiso’, particulièrement émouvante, affirme haut et fort que sa plus grande force, son plus puissant marqueur d’immortalité, est justement sa capacité à survivre à ceux qui le rêvent, à ceux qui le façonnent et à ceux qui l’aiment. Si le cinéma, dans toutes ses dimensions, enserre le film de part en part, ce biais n’est pas exclusif puisque ‘Cinema Paradiso’ survole une enfance, puis une jeunesse italienne revisitées par le prisme d’un village méditerranéen typique, dont ses habitants les plus archétypaux font un personnage à part entière du récit : le curé qui veille à la moralité de ses ouailles en caviardant les scènes répréhensibles sur chaque pellicule, l’idiot du village qui erre sur la place en beuglant, le gagnant à la loterie qui s’improvise gérant de salle, Alfredo, le projectionniste bourru, qui incarne une figure paternelle pour le petit Salvatore, dont le père a disparu sur le front de l’est et, bien sûr, parce qu’on est tout de même dans un mélodrame (ou en tout cas dans quelque chose de très sentimental), il y a la femme, forcément inaccessible, parce qu’il est pauvre et qu’elle est riche, parce qu’on est en Italie dans les années 50 et parce que le destin s’en mêle, tout simplement. Ainsi ‘Cinema Paradiso’ parle de l’enfance, il parle de l’amour, il parle du cinéma et même du cas particulier du cinéma italien puisqu’à l’époque de la sortie de ‘Cinema Paradiso’, ce dernier, autrefois principal moteur de cinéma populaire européen, était à l’agonie, laminé par la concurrence de la télévision, un constat et un cri d’alarme implicite sur lequel Tornatore ne pouvait pas faire l’impasse. En fait, en contrepoint de l’immortalité présumée du 7ème art, le film parle de la Vie, de la manière dont elle s’accélère au moment même où on souhaiterait qu’elle ralentisse, alors qu’elle prenait tout son temps quand on brûlait de l’impatience des jeunes années. Lorsque Salvatore revient, à l’âge mûr, pour assister à l’enterrement d’Alfredo, dans ce village qu’il a fui 30 ans plus tôt, le film se mue en méditation sur le temps qui passe, le poids des souvenirs, les rêves qui se sont fanés, les choix existentiels dont, a posteriori, on n’est plus vraiment certain qu’ils étaient les bons, et ce retour aux sources se teinte d’une puissante mélancolie nostalgique. Peut-être que ces thèmes touchent une corde sensible chez moi mais alors que je n’avais absolument jamais entendu parler de ce film, pas plus que je ne l’avais classé dans ma catégorie mentale des choses que je devais voir absolument, ‘Cinema Paradiso’ fait partie de ces oeuvres dont on sait, instinctivement, qu’elles sont de véritables classiques du cinéma mondial.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 avril 2012
    Disons-le sans ambages : "Cinéma Paradiso" est un film magnifique sans pour autant être à 100% un film de Lover. C’est un film nostalgique sans être passéiste, émouvant sans être pleurnichard, touchant, sensible, bref un vrai film romantique comme toi, ami(e) Lover, tu les aimes sans doute aussi.
    Un célèbre réalisateur de cinéma, Salvatore (Jacques Perrin), apprend le décès du vieil Alfredo (joué par Philippe Noiret dans l’un de ses plus beaux rôles), l’ancien projectionniste du cinéma de son enfance, et il revoit sa vie dans ce petit village de la Sicile d’après guerre, quand on l’appelait Toto (Salvatore Cascio espiègle et d’un grand naturel), depuis la cabine de cinéma où il adorait passer des heures, jusqu’au moment où il quitte ce village, sur les conseils d’Alfredo, pour chercher ailleurs un avenir meilleur.
    Ce film est d’abord un vrai film d’amour, pour cet enfant qui découvre l’amour au cinéma, puis l’amour du cinéma et enfin, devenu grand, l’amour, mais qui ne dévie jamais de son rêve d’en faire son métier. Mais c'est aussi l’amour d’un vieil homme pour ce gamin qui grandit à ses côtés, qui lui sauve la vie, et à qui il apprendra tout de l’existence, y compris à voler de ses propres ailes. C’est enfin l’histoire d’amour entre Salvatore et Eléna, la jolie fille du banquier, où le réalisateur, en quelques scènes superbes, fait passer plus d’émotion que bien d’autres réalisateurs en un film entier.
    C’est du vrai cinéma comme on l’aime, un conte où l’on passe du rire aux larmes, d’une grande sensibilité. L’excellente musique d’Ennio Morricone escorte la vie de Toto à travers les années, accompagné de la tendresse et de la complicité qui l’unit ce vieil homme à travers leur passion commune. C’est aussi une vision nostalgique du cinéma d’autrefois, de ces salles de village d’avant la télévision, où tout le monde se retrouvait pour admirer un péplum ou un grand film hollywoodien.
    Un cinéma qui vivait, malgré la censure religieuse, où les gens applaudissaient, huaient, se passaient le mouchoir pour les scènes larmoyantes… Mais la scène de la destruction du cinéma, loin de vouloir nous signifier que « c’était mieux avant » est juste une référence au progrès qui passe et efface parfois ce que l’on a adoré.
    Il est difficile de passer sous silence la fin, poignante, de ce film. Petit Lovenaute, quand toi et l’élue de ton cœur verrez Salvatore (Jacques Perrin) découvrir le cadeau que le vieil Alfredo réservait à son élève, vous serez pris aux tripes et il ne te restera plus qu’à essuyer les larmes qui perleront sur son joli minois. Alors, elle te remerciera de lui avoir fait découvrir ce film de 1988, maintes fois récompensé, et qui n’a pas vieilli, et elle en redemandera.
    En somme, c’est vraiment un film idéal pour passer une bonne soirée en tête-à-tête, quand le chaud soleil de la Sicile nous attend. Certes, c’est avant tout une ode au cinéma et à l’amitié qu'une histoire de Lover. Mais c'est aussi un de ces films qui marquent des générations de spectateurs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2011
    Une œuvre merveilleuse, pleine de poésie et d'humanité fleurant bon la nostalgie des cinémas d'antan. Un chef d'œuvre!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 août 2011
    Un film chargé d'émotions; avec un mélange d'amour, de tristesse et d'allégresse. L'histoire est touchante. On n'en fais plus des films comme ça de nos jours. Tout est raconté de façon exceptionnelle. Les images, la musique et les décors sont de grande beauté. La réalisation est très riche d'un point de vue artistique. On remarque que le réalisateur joue beaucoup la carte de la nostalgie. Et au final le spectateur se retrouve blasé. Et n'a qu'une seule envie, c'est de retourner à la bonne vieille époque.
    Kestion
    Kestion

    17 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2010
    simple léger et lourd à la fois
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2009
    Un très bon film ! Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2010
    Une merveille du cinéma, avec la plus belle scène finale qui existe sur une musique magnifique d'Ennio Morricone. Les personnages sont touchants et attachants et Philippe Noiret, grand acteur, est fabuleux. Ce film nous rend nostalgique des petites salles de cinéma. Un vrai déclaration d'amour au 7ème art!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2010
    Un film magnifique, très émouvant, inoubliable !! Une musique magnifique, un cinéma où on aimerait voir les plus grands acteurs et les plus grands réalisateurs nous offrir les plus grands films !! Philippe Noiret est plus que magistral, Jacques Perrain est excellent, la musique (d'Ennio Morricone !!!) est formidable, jamais je n'oublierai la scène où Philippe Noiret raconte l'histoire du soldat amoureux(à découvrir en même temps que ce fabuleux hommage au cinéma !!!!) ! C'est un film trop triste, mais c'est un trop grand bonheur que de le voir !!!!!!! Bravo à Giuseppe Tornatore !!!
    QBN
    QBN

    23 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juillet 2009
    Magnifico!
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2023
    Un bon film dans la tradition du cinéma italien pour nous décrire son agonie. Touchant et juste. C’est la version longue – trop – que je viens de voir avec toujours le même plaisir: un hymne au Cinéma, à l’impact qu’il a pu avoir sur les foules. Tout y est expliqué, de la technique de projection, son évolution, ses dangers, à la passion populaire pour les grands films - hollywoodiens ou non -, la tenue et la non-retenue des spectateurs (comme dans le Roma de Fellini), les entractes avec passage des paniers à friandises, les resquilleurs, les baisers mémorables comme au Cinéma de Minuit, les grands acteurs, le communisme avec don Camillo… Là-dessus se greffe une belle histoire d’amitié entre un gamin et le vieux projectionniste puis une histoire d’amour au mélo-dramatisme appuyé, le tout dans des sites pittoresques de Sicile… et la musique d’Ennio Moriconne ! Avec un montage plus rigoureux, on serait proche du chef-d’œuvre. A voir absolument.
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2007
    Très beau film, porté par le regretté Philippe Noiret, et surtout accompagné d'une composition magistrale d'Ennio Morricone. Un film sur l'amitié, la transmission du savoir, la nostalgie. Le rythme est un peu trop lent à mon goût (d'où 3 étoiles et pas 4), mais Cinema Paradiso m'a laissé un excellent souvenir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 janvier 2010
    Un bon casting. Un sujet pour réalisateur amoureux fou du Cinema et de l'histoire ancestrale de ses salles de projections. Mais à l'arrivée, un film de "vieux", saupoudrée de quelques trop rares bons moments saisis au vol dans les attitudes de ces néo-spectateurs, irrévérencieux ou au contraire en pleine dévotion... Mais bien trop peu pour en faire la référence, primée à Cannes 1989 de surcrôît. J'imagine sans peine le bijou qu'en aurait tiré un Claude BERRI dans la veine de ses comédies familiales (Sex Shop, le Pistoné...)
    thamnophile
    thamnophile

    12 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2008
    J'étais allé le voir lors de sa sortie et j'avais alors été enthousiasmé par l'histoire, les personnages et les somptueuses images de Sicile. Ce film m'a tant plu, qu'il a été le premier que j'ai repiqué d'une VHS en DVD. C'est pour dire que je le vois et revois continuellement avec toujouts autant de plaisir. Les acteurs sont remarquables notamment Philippe NOIRET très émouvant dans le rôle d'Alfredo. Jacques PERRIN joue là aussi une belle prestation mais celui qui a crevé l'écran, c'est Salvatore CASCIO dans le rôle de Toto. On craque et on pleure quand on le voit avec sa gentille petite bouille ronde et brune. Il a été le moteur du grand succès de ce film même si ensuite, malheureusement, il a relativement peu tourné. D'ailleurs, c'est bien dommage compte tenu de son immense talent contrastant avec sa petite taille mais on ne refait pas l'histoire du cinéma. Quoi qu'il en soit, il nous donne dans ce film comme dans les autres qu'il a tourné après beacoup de plaisir et d'émotion et je crois que beaucoup de gens auraient voulu l'avoir comme enfant. Si vous n'avez pas le DVD, qu'attendez-vous pour l'acheter ? Vous êtes sûrs de passer un grand moment de cinéma, d'émotion et de plaisir à l'état pur. Ensuite, sincèrement, vous n'arrêterez pas ! Vous passerez vôtre temps à le revoir et à le montrer à vôtre famille et à vos amis.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film est tout simplement "Magnifique". Les acteurs jouent merveilleusement bien leur rôle, et les musiques sont en parfaite harmonie avec l'histoire dès plus romantique.PS : La version originale est bien meilleur que la 2ieme version francaise avec Brigitte Fossey à la fin.
    Conclusion: J ai adoré ce film.
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    11 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2007
    1988, de Giuseppe Tornatore, avec Jacques Perrin et Philippe Noiret. Délicieux et émouvant voyage au pays de la nostalgie, en suivant l’itinéraire mélancolique et drôle de l’histoire du cinéma. De bout en bout, l’émotion est au rendez-vous dans ce petit village du sud de l’Italie qui ne dispose, comme loisir, que du petit cinéma paroissial, le Paradiso avec son projectionniste Alfredo, qui manipule des films encore inflammables, soigneusement censurés (les baisers !) par le curé. Son charmant petit collaborateur, également enfant de chœur,Toto, fera toute sa formation professionnelle, et surtout humaine à partir des phrases citations des films cultes, américains, français, italiens, mais aussi grâce à la tendre amitié qui le lie au projectionniste pour la vie. Musique de Morricone.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top