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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 avril 2008
Un vieil homme, projectionniste dans un village sicilien qui sans doute ambitionnait une autre carrière se laisse conquérir par l'espiègle Toto, gamin avec qui se noue une relation pleine tendre complice. Cette trame, Giuseppe Tornatore l'utilise pour nous conter une petite tranche d'histoire, pas si lointaine, où le cinéma était encore pionnier.Un lent mouvement de respiration nous permet de nous remplir les poumons d'une fraîche bouffée d'oxygène d'une atmosphère pourtant si proche, encore presque palpable, mais que le "progrès" éloigne vitesse-lumière et renvoie cet épisode au sentiment qu'il appartient aux calendes grecques.Giuseppe Tornatore nous partage au travers ce scénario qui doit avoir quelques résonances autobiographiques, son amour du cinéma ou peut-être d'un certain cinéma. S'il est empreint d'une certaine nostalgie, la comédie, présente donne au film cet équilibre qui lui permet de ne jamais bascule dans le larmoyant!
30 ans après sa sortie et en bénéficiant d'une restauration magnifique, "Cinema Paradiso" reste un chef d'oeuvre absolu, véritable étude pleine de vie de la salle de cinéma et de son public. Une plongée merveilleuse dans l'italie d'après guerre, déclaration d'amour aux petits cinémas populaires qui faisait la vie sociale des villages.
L'envie de hurler de joie, de pleurer de sourire est constante, et les bons sentiments n'affectent jamais les qualités propres du film. Il est rare de voir une expression de ce qui fait notre humanité et notre amour du cinéma aussi généreuse, filmé avec tant de respect et d'amour. La nostalgie des premiers instants laissant place progressivement à un regard plus grave mais jamais sombre qui culmine avec merveille et recul dans son splendide troisième acte.
Il est d'ailleurs intéressant de noter que cette version restaurée et approuvée par le réalisateur et son directeur de la photographie n'est pas la director's cut du réalisateur Guiseppe Tornatore mais bien la version cinéma plus courte de 25 minutes. Certains crieraient à l'hérésie sans peut être savoir que parmi les fans de "Cinéma Paradiso" dont je parti, le débat existe toujours sur quelle est la meilleure version, la director's cut n'étant pas si souvent que cela privilégié, la faute à de gros rajouts dans le troisième acte qui de l'avis de certains (dont moi) rendent le film bien trop long et amenuisent la portée émotionnelle de son final. A chacun de se faire son propre avis, mais pour cette version restaurée en tout cas ce sera la version cinéma de 2h.
Foncez sur ce film si vous ne l'avez jamais vu, ne vous privez pas d'une formidable expérience de cinéma sur l'expérience du cinéma, sa beauté et ce qui l'a rend aussi unifiante.
Je n’ai point les mots pour décrire cette œuvre, je viens de découvrir une perle rare qui a totalement impacté ma propre personne, une lettre d’amour à ce qu’on appelle le 7ème art, une réalisation sublimée par des acteurs incroyables, couplés par la BO de Morricone qui m’a fait frissonner tout le long et m’a donné une émotion comme j’ai rarement eu durant la séquence finale, un grand merci pour ce film Giuseppe Tornatore.
Avec les films italiens c'est toujours les mêmes conneries de faciès exagérées indigestes à la mise en scene lourde et personnage tete à claque et le pire la Vf oh putain le doublage typé les bidasses en folies
C'est simple: le nombre de fois où j'ai pleuré pendant ce film pendant le 1er visionnage dépasse l'entendement... Film fleuve d'amour sur le cinéma et sur l'envers du décor, tous les cinéphiles seront touchés par cette histoire magnifique et par le petit Toto. Philippe Noiret y est magnifique, très touchant !
Un très bon film à la fois humouristique et émotif. Un superbe hommage au cinéma. Un film du genre amarcord de Fellini. Un Noiret très très bon. Des scènes émouventes tel la scène ou le héros revient dans sa ville d'enfance et qu'il voit le cinéma détruit, les personnages qu'il connaissait et sa mère qui lui dit qu'elle n'a jamais senti l'amour dans une voix quand elle téléphonait chez lui.
Classique par excellence, avec les défauts inhérents (prévisible, caricatural) mais une sensibilité rare. Au travers de cette vie qui nous est montrée, c'est la joie, la compassion, l'espoir et la nostalgie qui nous frappent en plein coeur. Comédiens et musique vibrent comme nous, en harmonie.
Cinema Paradiso c'est touchant, émouvant, drôle, amoureux, triste et nostalgique. Ça, c'est du cinéma, et du bon croyez moi ! Cinema Paradiso représente à lui seul, au sens propre du terme, ce qu'est le cinéma. Dans sa définition la plus pure.
Cinema Paradiso est un film réalisé par Giuseppe Tornatore et sorti en 1988. Ce film est bouleversant à plus d'un titre. Tout d'abord pour son sujet, l'amour du cinéma et de la salle de cinéma, qui ne peut pas laisser indifférent si l'on aime un peu le grand écran. Ensuite, son binôme d'acteurs principaux: Philippe Noiret et Salvatore Cascio sont émouvants sur toute la durée du long métrage, leur complicité est vraiment belle. La réalisation, assez simple, est également un point fort : elle se fait minimaliste pour laisser les émotions s'exprimer avec justesse. Enfin, la musique composée par Ennio Morricone est grandiose. Le thème principal du film reste gravée à jamais. C'est un chef d’œuvre incontestable qui a fait date à juste titre. A voir et à revoir.
Un ami ma récemment dit que je lui faisais penser au « Toto » de Cinéma Paradiso pour ma curiosité cinéphilique, du coup, jai eu envie de voir le film que je ne connaissais que de nom et par la présence de Philippe Noiret. Linterprétation du petit Salvatore, bien que trop enthousiasmée, est trop émouvante, on a le cur rempli daffection pour lui, et ce jusquà la fin du film, on retrouve le même côté malicieux, pudique et enfantin chez le Toto adolescent puis adulte. Et puis Philippe Noiret est tellement formidable, son jeu naturel et très vieille France euh Italie pardon est impeccable. Ce film, maintes fois cité par les cinéphiles, est lune des rares mises en abyme, on y sent un vrai amour pour le cinéma. La fin ma fait pleurer comme une madeleine, tiens, un petit chocolat chaud ne serait pas de refus :-)
Magnifique film que ce classique dramatique franco italien des années quatre vingt sachant raconter avec justesse et intelligence la vie du personnage principal Salvatore Di Vita. Tout est bien traité et développé, ses relations avec sa famille, sa copine, son grand pote Alfredo, ses passions et envie de métier. Le film jongle avec légèreté avec les drames de la vie et des leçons sur l'amour, le passé, en même temps qu'il nous fait beaucoup de références à de grands films et qu'il nous montre la vie à cette époque là. Pourtant la diversité des intrigues et sujets ne pose aucun problème tant c'est bien construit et lié. Je précise que j'ai vu ce film en version longue, je ne sais donc pas ce que donne la version courte. Au passage on arrive à nous caler toute une série de thèmes variés et intéressants : la censure au cinéma, les guerres mondiales, le communisme, les violences physique sur les enfants par les professeurs et leurs parents à cette époque là. Pour ce qui est des émotions, on rit pas mal, mais le film offre surtout des occasions de pleurer, car l'histoire des personnages est très émouvante, et les acteurs qui les incarnent le font bien ressortir. Mais c'est surtout la BO d'Ennio Moriconne qui est calculée pour nous transformer en tuyau d'arrosage. C'est la plus sublime du compositeur à mes yeux, je serai incapable de dire ce qui est le plus magnifique entre le "cinéma paradiso theme" le "love theme for nata" et le "toto e alfredo". Seuls bémols : la fin un peu trop longue, la mise en scène un peu trop sobre et hachée puis surtout visuellement on va pas se mentir c'est pas très beau. Magnifique, j'ai adoré. C'est riche, très émouvant et très agréable à suivre. A voir.
Ce film est un bijou cinématographique qui emporte le spectateur dans une vague émotionnelle dans la vie de Toto qui croise, dès son enfance, Alfredo le projectionniste d'un petit village sicilien.
Sublime. Ce film me parle. Enfance, rêves, espoirs, regrets, amour, amitié... La vie sous toutes ses facettes. De l'innocence à la nostalgie. Une oeuvre forte en humanité.