Pour trouver le petit garçon idéal, le réalisateur Giuseppe Tornatore a demandé à son équipe de photographier tous les garçons de 8 à 10 dans dans un petit village d'Italie. C'est ainsi qu'il a trouvé Salvatore Cascio, qui en plus portait le même nom que le personnage du film !
Philippe Noiret, grand adepte du cigare, a fait l'effort de ne pas fumer à la demande du petit Salvatore ! "J'ai tourné avec Catherine Deneuve, Sophia Loren... C'est le seul qui m'a fait arrêter !", a-t-il plaisanté lors de la conférence de presse du film au Festival de Cannes.
Brigitte Fossey a été coupée au montage de la version courte de Cinema Paradiso. Elle apparaît cependant dans la version "Director's cut", rééditée en 2002. Elle interprète l'amour de jeunesse de Salvatore, au moment de leurs retrouvailles à l'âge adulte.
Cinema Paradiso a connu plusieurs versions : la version longue initiale de 170 minutes a été raccourcie pour faire finalement 155 minutes, puis 123 minutes pour la distribution internationale. La version longue ressortira en 2002 sous le nom "director's cut" ou "Cinema Paradiso : The New Version" aux Etats-Unis.
Cinema Paradiso a glané de nombreux prix, parmi lesquels le Prix du Jury au Festival de Cannes en 1989, le Golden Globe et l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1990, et 5 BAFTA (meilleur acteur pour Philippe Noiret; meilleur acteur dans un second rôle pour Salvatore Cascio; meilleur film non anglophone pour Giuseppe Tornatore et Franco Cristaldi; meilleure bande sonore originale pour Ennio Morricone et Andrea Morricone; et meilleur scénario original pour Giuseppe Tornatore).
Philippe Noiret a joué tout son texte dans sa langue maternelle, le français. Plus tard, il a été doublé en italien par Vittorio Di Prima. En revanche, dans la version française, il s’est doublé lui-même.
Dans le film, on peut apercevoir Giuseppe Tornatore, le réalisateur, qui s'offre un petit caméo. Il s'agit de l'homme qui travaille près du projecteur, lorsque Salvatore regarde la compilation de scènes qu'Alfredo lui a préparée.
Giuseppe Tornatore souhaitait que son film illustre la fin des salles de cinéma traditionnelles (comme celle du film) et de l’industrie cinématographique en général. Après que le film ait connu un certain succès, il n’a plus jamais évoqué le sujet.