Avis : Le Château ambulant - Page 9

Petit Miyazaki cette année... Le scénario n'est pas (totalement) en cause, ni les dessins, ni le découpage ou l'onirisme. Non ce qui pêche, c'est la fin ! On se serait cru dans un téléfilm américain avec un coup de théatre totalement invraissemblable et très mal amené ! Décevant...

Il faut aimer l'univers de Miyazaki. Ici, j'ai eu un peu de mal à accrocher à l'histoire et en dehors de la petite flamme, je n'ai pas aimé Sophie version grand-mère ni la sorcière en surpoids, surtout lors de la montée des escaliers, c'est vraiment exagéré ! Une histoire pas trop mal mais il faut s'accrocher à l'univers ET à l'histoire. travail à demi accompli pour moi, je n'ai pas apprécié plus que cela l'univers et encore moins la plupart des personnages.

Une très belle réalisation encore de Miyazaki. Un scénario très subtil , très émouvant, mais aussi qui frise avec le fantastique , avec cette petite fille touchée par une malédiction. Beaucoup de poésie, dans la mise en scène et des dessins très apurés ,Un graphisme colorés mais qui reste très classique, très envoutant .Un vrai moment de charme.

Hayao Miyazaki et moi c'est pas franchement une histoire d'amour. Mais bon, le film m'intéressait car ça avait l'air pas mal, même si le titre me faisait penser au chateau dans le ciel, le film d'Hayao Miyazaki que je trouve vraiment le plus insupportable de tous.
Et puis le château ambulant a été une bonne surprise. Il y a une vraie histoire, c'est pas un gros n'importe quoi, c'est pas juste des allégories à n'en plus finir, il y a un côté magique mais pas que, bref ce film peut plaire aux fans d'Hayao Miyazaki et aux autres (la preuve). En plus, le film est vraiment très grattifiant visuellement. Avec Le voyage de Chihiro, je pense que le château ambulant est l'autre film de Hayao Miyazaki que j'aime vraiment bien (même si y en a d'autres que je trouve pas mal, mais ces deux sortent du lot dans le bon sens pour moi).

Comme pour « Le voyage de Chihiro », ce film de Miyazaki va exactement là où on ne l'attend pas. C’est parfois complexe, torturé, incompréhensible car trop onirique mais aussi ultra référentiel (cf. les clins d’œil à « Le magicien d’Oz » ou à certains métrages de Walt Disney) et très bien rythmé car on ne s’ennuie jamais ! Que ce soit les personnages qui changent de physique au gré de leurs émotions, le château ambulant aux multiples facettes, les protagonistes secondaires rigolos (comme Calcifer, le chien ou la sorcière des Landes) ou les décors féériques et ceux plus steam punk comme dans la série animée « Sherlock Holmes » du même Miyazaki, tout est fait pour enchanter et divertir. Malgré une certaine confusion apparente, tout est maîtrisé et même s’il n’est pas le plus accessible des films de son réalisateur, il n’en demeure pas moins une belle œuvre à (re)découvrir !

Un film qui joue beaucoup (probablement trop) sur le côté émotionnel. Et encore une fois avec les Miyazaki, je reste un peu sur ma faim à me demander quel est le but du film, qu’est-ce qu’il veut vraiment montrer. Je trouve toujours ces films beaux mais trop flou, pas assez précis, sans but … et Le château ambulant n’y échappe pas. L’histoire est belle, le film agréable mais après ?

Indéniablement un des meilleurs Miyazaki, magique et poétique... A voir d'urgence si ce n'est pas encore fait !

Comme souvent avec Miyazaki, un film bien animé avec une histoire et des personnages surprenants, rafraîchissants, charmants, baignant dans un certain sentiment de nostalgie ambiante!

Unique ! J'ai adoré !!
Des persos attachants, une histoire super belle et un univers toujours aussi magique !
Biensur il faut aimer le style de Miyazaki, ce qui ont des a priori sur ce film ben allez le voir et vous ressortirez enchantés !

Peut-être le meilleur Miyazaki. Encore plus soigné que "La Princesse Mononoké", encore plus éblouissant que "Le Voyage de Chihiro". Avec "Le Château ambulant" sorti en 2004, le magicien japonais signe sans doute son œuvre la plus aboutie, surpassant de loin bon nombre de productions hollywoodiennes animées. Jamais le cinéaste n’avait en effet poussé aussi loin les futiles et chaleureux confins de son inventivité. Pourvu d'une histoire rocambolesque et étonnante de bout en bout, "Le Château ambulant" représente ainsi tout ce que les studios Ghibli peuvent produire de plus créatif, de plus beau et de plus profond aussi. Par le passé, on a souvent reproché au maître son énergie créatrice, souvent débordante et instable. Ici au contraire, cette instabilité si souvent décriée se mue cette fois en grande force, enveloppant au final l’oeuvre dans un étourdissant effluve de couleurs et de poésie. De son côté, embarqué dans ce même tourbillon de grâce, le spectateur redevient dès lors cet enfant avide de magie qu’il chérit tant, explorant sans relâche les moindres recoins de cet extraordinaire et inoubliable château sur pattes. Et même si malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin, il finira par en ressortir comblé, et littéralement envouté.

La première fois que j'ai vu ce film, j'ai été extrêmement déçu, ne voyant que ses défauts : une occidentalisation forcenée, voire parodique malgré elle, une certaine mièvrerie (le héros principal est passablement agaçant) et surtout un rendu consensuel au possible. Où était donc passé Miyazaki me demandais-je ? Après un second visionnage, je révise mon jugement, tant j'ai pris plaisir à revoir ce long métrage. En fait, je sais aujourd'hui ce qui m'avait déplu dans « Le Château ambulant » : c'est son côté composite. C'est un amalgame de cultures anglo-saxonne et japonaise, d'histoires d'amour et de guerre, de magie et de réalisme, et le tout, saupoudré de rose bonbon et autres couleurs criardes, m'était apparu fort indigeste. En n'attendant plus rien de cette seconde chance laissée à ce film, ses qualités sont tout à coup ressorties, peu discutables. Tout d'abord la poésie de certains passages est extraordinaire. Rien que ces moments privilégiés confèrent toute sa force au « Château ambulant », en en faisant un dessin animé de grande qualité. De plus, les personnages secondaires (l'épouvantail et le démon du feu notamment) sont savoureux : c'est tout simplement le sel qui donne son goût si particulier à ce long métrage. Et si l'héroïne n'arrive pas à la hauteur des autres personnages principaux des meilleurs Ghibli, elle marque par son abnégation et son courage typiquement « miyazakiens ». « Le Château ambulant » est tout de même un film du maître à part et légèrement en deçà des autres, car on peine à s'identifier totalement au couple principal (vu l'âge plus qu'avancé de l'héroïne et le maniérisme adolescent du héros). Toutefois l'histoire tient la route, et j'ai apprécié l'arrière plan martial, qui une fois de plus donne l'occasion au cinéaste japonais de dénoncer la folie des hommes. L'animation, quant à elle, est toujours irréprochable, même si ce n'est pas le long métrage le plus exemplaire du studio Ghibli à ce sujet. En somme, il faut prendre « Le Château ambulant » pour ce qu'il est : un pur divertissement, dans le meilleur sens du terme. Ce n'est pas le film le plus profond, ni le plus réussi ou le plus émouvant de Miyazaki. Mais l'un des plus réjouissants, et à ce titre, il mérite largement le coup d’œil.

Même sans connaître le roman dont il est l'adaptation, Le château ambulant reste une déception dans la filmographie de Miyazaki. Comme toujours, le réalisateur raconte une magnifique histoire, cette fois-ci principalement tournée vers une histoire d'amour au-delà des apparences et offrant une belle réflexion sur ce thème. Cependant, malgré un univers fantastique riche et fascinant, des personnages sympathiques et attachants (coup de coeur pour Navet, Calcifer et Marko), de très belles images et quelques scènes poétiques, la narration est assez déroutante. Le film lance des fils qui ne sont pas toujours exploités par la suite, au point qu'on peut avoir du mal à voir où Miyazaki veut nous amener. Entre des personnages changeants aussi bien physiquement que mentalement et des intrigues qui sont à peine lancées pour ne pas être réellement traitées, ou alors de façon pas très claire, on se trompe sur la tournure que va prendre le film et on peut avoir l'impression que Miyazaki lui-même était dépassé par l'histoire. Il est également dommage que le message anti-guerre ne soit pas très développé, que le film recourt à des raccourcis scénaristiques pour amener le dénouement et que certaines explications concernant les personnages et le contexte soient vite expédiées. Cela dit, malgré tous ces défauts, l'histoire d'amour et de malédiction prend une grande ampleur et est vraiment passionnante. Au final, Le château ambulant est tout de même un beau film mais il reste pour moi le plus faible du réalisateur.

Cette œuvre de Miyazaki est encore une fois remarquable par la qualité de son animation mais pêche par un scénario quelque peu difficile à suivre et par une histoire qui connaît trop de longueurs.

Ce n'est pas le meilleur film d'Hayao Miyazaki mais la très grande qualité de l'animation, la richesse de l'univers, la magie de certains instants et les personnages attachants rendent l'ensemble féérique et captivant. A voir absolument.

Un chef d'oeuvre, magnifique, engagé, poétique, profond, subtil, drôle, tragique...