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Ti Nou
403 abonnés
3 351 critiques
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4,0
Publiée le 17 juillet 2008
Citations philosophiques à l'appui, Mamoru Oshii continue sa réflexion sur l'identité dans un univers de plus en plus déshumanisé. C'est à nouveau une claque visuelle, mais cet épisode est moins équilibré que le premier.
Avec ce second opus, Mamoru Oshii continue son exploration de l'âme humaine. Vaste programme pour un film aussi ambitieux thématiquement que visuellement. Au fil des nombreuses répliques philosophiques parsemées de citations, l'auteur tente de percer les secrets de l'humanité dans une société où la frontière entre l'homme et la machine tend à disparaître. L'amateur de cyberpunk en aura pour son compte, les autres auront peut-être plus de mal et se pencheront sur le graphisme raffiné mêlant sans gène 2D et 3D. Un film assurément classieux, mais qui n'apporte pas forcément beaucoup plus au premier épisode.
"Innocence" est une vraie oeuvre d'art du japanime. Se fesant parfois passer pour des peintures en mouvements où s'entrechoquent couleurs et poésie hautement spirituelle, le film se range dans la veine de la critique de l'éthique à propos l'Inteligence Artificielle. Ponctué par des citations, qui à la longue donne au film une forme trop conventionnelle, trop "dissertation", le film réfléchit sur la condition de la machine et son droit de s'apparenter ou pas à l'homme. Sur fond d'une enquête policiére aux retournements bien troubles, en effet je me suis perdu complétement dans l'histoire, ce japanime propose une forme qui méle 3D et 2D, un choix tout sauf gratuit puisqu'il marque le carrefour entre le passé ( apparement l'homme ) et le futur ( la machine ). En conclusion, cette suite de "Ghost in the shell" pousse la réflexion ( entamé notamment par "Matrix" ) à ses limites, en s'emmélant parfois les pinceaux à trop vouloir démontrer les bornes de la machine.
Ce second opus est moins bon que le 1er mais reste 1 référence du genre... La B.O. est superbe, il faut impérativement avoir vu le 1er sinon vous êtes perdus.
Autant j'ai adoré le 1er, autant j'ai détesté celui là. Ca s'égare complètement dans le blabla inutile, et ca devient vite chiant et pompeux. A oublier très vite.
Quel plaisir que cette suite d'une des oeuvres majeures de la Japanimation. Mieux que le premier dans la construction mais perd un peu du charme japonais.
Alors c'est beau, c'est très très beau, d'un esthétisme irréprochable et d'un réalisme rarement vu dans un film d'animation. Bref, techniquement fabuleux. Mais alors, qu'es-ce que c'est chiant! C'est de bout en bout de la philosophie plombante de niaiseries et omniprésente. Des monologues sur l'homme, la machine et le monde qui n'en finissent plus et parsemés (même en pleine action !) par des citations de grands auteurs et philosophes en veux-tu en voilà...
On retrouve ici l'équipier cyborg du major Motoko Kusunagi spoiler: qu'on ne voit qu'une petite dizaine de minutes à la fin , Batou, avec toujours comme voix française celle d'Arnold Schwarzenegger. Son propre équipier a cette fois-ci la voix de Henry Cavill (le Superman de 2013 et de la Ligue de la justice) et plus celle de Laurence Fishburne. Il est esthétiquement plus beau que le premier Ghost in the shell grâce aux effets 3D et son histoire va plus loin dans la prise de conscience des robots. Plutôt distrayant, même si je ne suis finalement pas aussi fan que je le pensais de ce genre d'histoire.
Quelques années après le premier volet, on retrouve Batou, cyber-policier expéditif, et marqué par la disparition du Major Kusanagi. Il va alors se retrouvé mêlé à une enquête autour de robots meurtriers et de yakuzas. Alors que le premier film, sorti en 1995, exploitait des thématiques cyberpunk très pertinentes et très en avance sur leur temps (hyper-connectivité, dilution de l'identité dans des réseaux...), cette suite de 2004 se veut davantage métaphysique. Mamoru Oshii conserve par ailleurs son style de narration : l'intrigue, assez simple au demeurant, passe au second plan, devant une série de réflexions philosophiques très directes, portant sur la différence entre un humain et sa copie, ou la projection que l'on peut faire de l'âme. Un choix qui ne plaira pas à tous, mais qui est toujours aussi singulier. Visuellement, le film propose de bonnes séquences d'action, toutefois on regrette l'utilisation abusive d'images de synthèse, qui ont mal vieilli et qui nuisent à la fluidité des images 2D classiques. En somme, malgré ce point, cette suite est fidèle dans l'esprit à son prédécesseur, et plaira à ceux qui y ont adhéré.
Je croyais l'avoir vu ce Ghost In the Shell 2 et bien non. Il date pourtant d'il y a 15 ans et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il fait son âge ! Malheureusement Oshii choisit d'incorporer des images de synthèse qui, aujourd'hui, paraissent complètement ringardes (le dessin du premier opus a un charme plus intemporel). Pour la musique, Kenji Kawai ne s'est pas trop foulé : c'est du réchauffé. En fait, tout est plus ou moins calqué sur Ghost in the Shell 1 mais en moins bien (et pas en mieux comme on peut lire à droite à gauche). Il y a quelques scènes à sauver et le personnage de Batou est sympathique avec son spleen mais sur la durée du métrage c'est l'ennui qui prévaut avec un culte un peu trop prononcè pour le toutou (« pour moi, le Chien est tout, c'est le monde entier. Je préfère ne rien expliquer de peur que les gens ne comprennent que la moitié de ce que je ressens. Le Chien est mon Dieu. » dit Oshii, tout un programme). En 2008, on aura droit à Ghost in the Shell 2.0, un toilettage du premier opus avec incorporation d'images de synthèse complètement has been à l'aube du XXIIe siècle...
Second opus de la saga Ghost in the Shell avec Innocence (2003), qui n’a rien a voir avec le précédent volet (1995), ce qui n’empêche pas de revoir certains personnages présents dans le précédent chapitre. Toujours réalisé par Mamoru Oshii, ce dernier repousse les limites de l’esthétisme visuel pour nous offrir un nouvel opus encore plus stupéfiant techniquement et visuellement parlant. Le scénario est bien évidemment toujours aussi tiré par les cheveux et risque de déconcerter les novices du manga d’origine. Mais cela n’empêche en aucun cas d’apprécier le travail effectué ici. L’esthétisme visuel a changé depuis le premier essai convainquant. L’image de synthèse a pris le dessus et la qualité s’en ressent grandement. Certes, toujours aussi prise de tête scénaristiquement parlant, mais le résultat mérite le détour !
Le deuxième opus conserve l'esprit (musique, ambiance) et améliore les dessins mais surtout continue avec des dialogues intelligents faisant de belles références philosophiques. Les personnages sont quant à eux toujours aussi bien charismatiques et attachants. Au final une très bonne suite.
Pour une fois, une suite est réalisée par le créateur du 1er opus. Visuellement et narrativement, on retrouve tout l'univers et la singularité du 1er Ghost In The SHell. Mais cette fois-ci, les considérations métaphysiques et philosophiques prennent encore davantage de proportions, pour un scénario policier finalement très simple. C'est d'ailleurs la principale difficulté. Pour bien suivre, il est interdit de louper la moindre seconde de dialogue et de raisonnement sous peine d'être complètement largué. Le propos général se pose là et risque bien de garder toute sa pertinence pour des décennies...
Avec des applaudissements debout et énormément d'encouragements pour déclarer apte ce chef-d'œuvre bien fixé, toujours aussi complexe l'ontologie de réflexion philosophique, c'est l'existentialisme dans ce monde cybernétique punk culte souvenir de 1997. Ne l'ayant pas donné auparavant par perplexité alors qu'il ne l'est pas, je l'accorderais volontiers pour ce second opus, l'innocence du fantôme dans la coquille.
La major fait une courte apparition, donc très certainement disparue de la circulation, son âme reste par transfert du corps des cyborg, dans l'esprit dépositaire de la philosophie toutes ces références de poésie humaine. L'extrême-Orient dépose son exposé sur ses religions syncrétiques, à commencer du côté où le professeur du soleil qui se lève pour nous faire un cours d'histoire des grands philosophes universels, européens et asiatiques.
Descartes, Confucius, Dieu éléphant, ça parle du même constat, les poupées de marionnettes reliées par des fils, coupant les sachant le pertinemment, ceci sont des livres anciens calligraphiés conservation de l'humanité. Police tactique offensive mission coquille, c'est Kokaku Kidotai, aussi Ghost in the shell que ce n'est pas rien, et oui, que c'est profond cette préservation d'une ancienne culture à l'heure de l'ère moderne actuel, la civilisation n'est pas trop dépaysé.
L'humain se distingue sous différentes formes, pointe l'intelligence au-delà de ses limites, c'est normal que celui-là ne comprendra jamais rien cette animation hors du commun des mortels, jugeant les par nous mêmes. Internet cybercriminalité, une section spéciale pour notre protagoniste Robocop en service dans cette suite très animée, un visuel high-tech fantaisie phénoménale.
Le futur miroir reflet dans ces villes technologiques, le passé au présent, Shanghai, Tokyo, Hong Kong, les signes sont apparents et distinctifs, on est hypnotisé jusqu'à la fascination de ce scénario alléchant. Il n'y a pas de quoi, concluant enfin toute l'humilité universaliste des importantes pensées, le regard sceptique est mis de côté, ne soyons ainsi, regardons tout simplement que c'est tout un roman dessiné appelé manga.