Avis : Vendredi 13 - Page 8

Depuis mes dix ans, je suis fan de film d'horreur. Je me rappelle quand j'étais chez mon amie, on prenait toute les vieilles VHS et on se faisait les sagas entières des Griffes de la nuit, de Chucky et bien évidemment de Vendredi 13.
Il faut bien l'avouer, les films d'horreur de maintenant ne surpasserons jamais les grands classiques. Et ce film en est un. Un chef d'oeuvre de film d'horreur !

Un classique indispensable que je découvre. Il y a des films qui fixent les codes que les autres suivront. C'est le cas de celui-ci. S'il y a une étrange impression de déjà vu, c'est que l'on a déjà tout vu ailleurs. Il s'agit ici de l’archétype du slasher, sous-genre du film d'épouvante. La réalisation est nerveuse et il règne dans le film une certaine candeur (ces jeunes gens qui ne se doutent de rien) matinée d'un brin de polissonnerie (le sexe est en fait omniprésent). La diversité des modes de mise à mort est tout à fait réjouissante et à vrai dire plutôt drôle. L'usage du point de vue subjectif est très bien dosé et la dimension psychologique bien rendue. Un chouette moment donc. Au fond, c'est un peu remonter aux sources et l'on comprend d'autant mieux l'analyse que le film Scream faisait du slasher et sa manière de le déconstruire. Avec La Nuit des Masques, Vendredi 13 est une borne dans l'histoire du cinéma. A noter que le film a de nombreuses suites mais il semblerait qu'elle brillent toutes par leur médiocrité …

C'est faible, très faible. Des moniteurs qui se baladent et "pouf", les uns après les autres ils meurent. Y'a pas d'histoire, pas de relief chez personnages. Même pour l'époque, c'est du vue et revue. La seul chose qui fait peur, c'est le nombre de minutes qui restent avant la fin tellement on s'ennuie.

95 minutes... C'est tout ce qu'avait Sean S. Cunningham pour réaliser le premier slasher vraiment commercial, surfant sur le succès d'Halloween. A l'époque, on ne riait pas sur un slasher, et Sean Cunningham y a inséré un peu de comédie, et beaucoup plus de débauche avec les personnages de Laurie Bartram, Mark Nelson et surtout le jeune et plutôt bon Kevin Bacon.

C'est donc très sympathique, plutôt intéressant mais malheureusement trop oubliable. Avec des meurtres divers et variés mais malheureusement par manque de budget, assez hors-champs, Sean Cunningham invente aussi la diversité des meurtres. Ce n'est plus un tueur fou avec un couteau qui ne tue qu'avec son couteau mais une menace permanente qui tue avec ce qu'il a sous la main (Michael Myers le fera quelques fois dont une binette). C'est la principale innovation qui résume à elle-même le film après coup : cela pose les bases de la saga et même allons plus loin, du slasher moderne.

La musique d'Harry Manfredini est plutôt bien et crée une belle atmosphère...

Un classique du genre par son sénarios devenu une référence : la vengance dans un lieu maudit , 50 ans après.
Sinon le massacre des personnages est bien géré même si certains sont réalisé avec facilité et parfois manque d'imagination.

A l’image de son tueur psychopathe, Jason Voorhees, voici le premier épisode d’une série increvable (dix films : un record !). En 1980, « Vendredi 13 » a remis au goût du jour le slasher en surfant sur le succès du « Halloween : La nuit des masques » de John Carpenter. Par rapport à ses ancêtres (notamment italiens) ou plus récemment aux « Scream » de Wes Craven qui allient humour et suspense ; la saga du tueur de Crystal Lake n’apporte rien de neuf. Pourtant, s’il ne fallait en voir qu’un seul ; je conseillerais sans hésitation ce premier volet. Contrairement aux films ultérieurs, les scènes gore ne sont pas coupées. On peut ainsi admirer le travail de maquillage de Tom Savini. En effet, les armes blanches (couteau, machette, flèche, hache…) causent beaucoup de dégâts dans le film (égorgement, éventration, décapitation…). La musique quasi-omniprésente est vraiment angoissante. L’utilisation de la caméra subjective qui épouse la vision du meurtrier apporte également beaucoup au film. Mais, c’est surtout la révélation finale concernant l’identité du tueur qui distingue ce film des suivants. Hélas, les protagonistes manquent d’épaisseur. Ce sont de simples pantins qui vont à l'abattoir. Le film s'avère répétitif et parfois ennuyant (la niaiserie des moniteurs, le temps passé à la recherche des disparus…). A noter l’un des premiers rôles au cinéma de Kevin Bacon qui connaît ici une mort affreuse. Enfin, j’ai sursauté avec le plan final au milieu du lac. Il y a beaucoup mieux dans le genre. Cependant, je conseille ce film aux amateurs ne serait-ce que pour gagner du temps, les suites étant un copier/coller de l’original.

Un bon slasher, ça requiert tout d'abord un scénario avec des morts originales, et si possible, un sous-texte (politique, ironique, et de plus en plus souvent de nos jours, parodique) empêchant de rendre le tout un peu trop gratuit. Et ça requiert aussi une bonne mise en scène, le film d'horreur étant par essence un genre très cinématographique. "Vendredi 13" est à peu près dépourvu de bonnes idées dans les deux cas. C'est assez stupide, les morts ne sont pas exceptionnelles sur le papier et sont le plus souvent mal filmées. Sans compter le mauvais jeu des acteurs, les scènes dignes d'un mauvais film érotique, l'identité du tueur et la musique, sorte de pompage sans talent de "Psycho" et de "Jaws". A peu près toutes les 20 minutes, il y a un soupçon de bonne idée, comme la prise en stop de la cuisinière. L'affrontement final entre le tueur et l'unique survivante est tellement grotesque que ça en devient drôle. Le suspense n'est pas terrible, les effets de surprise sont un peu mieux (ah, ce Jason !)... mais le succès public du film laisse songeur. L'avantage, c'est que c'est une mine d'or pour les slashers parodiques, comme on a pu en voir récemment avec "Tucker & Dale vs. Evil". Ou comment faire de bonnes comédies à partir de mauvais films d'horreur.

Un film d'horreur un peu vieillot et qui a pris quand même un bon petit coup de vieux surtout au niveau des "effets spéciaux". Cependant, l'histoire reste quand même très bien ficelé et assez original même si l'intrigue et les rebondissements sont connus désormais de tous les passionnés du cinéma horreur. Mais le film reste quand même assez longuet sans vraiment de grand moment d'action... Il faut quand même le voir car il fait partis d'un des films pionner du genre slasher !

Vendredi 13 est l'un des slashers les plus connus, mais il est aussi le moins bon. Le 1er est correcte et à ses scènes cultes. Sinon on a vu beaucoup mieux en termes de slashers

Une frayeur moyenne, avec surtout un sursaut important dans la dernière ligne droite, sur le lac, et encore il est possible de le voir arriver... Le principal intérêt du film est de chercher et de découvrir qui se cache derrière le masque de hockey le plus célèbre du cinéma... Et quelle surprise à la fin (pour ceux qui n'auraient pas vu Scream avant) ! Car, Scream étant mon premier film d'horreur, et donnant dans les premières minutes le nom de celui ou celle qui est le meurtrier, le suspens était au point mort pour ma part. Dommage car en respectant l'ordre chronologique des films, il y avait une sacrée chute quant à cette identité à la fin. Autrement, le scénario est classique : le groupe de jeunes dans les bois qui se font massacrer un à un, font des "groupes de un" pour "aller voir ce qu'il y a là-bas dans l'ombre"... Les clichés du genre sont bien là, mais cela amuse sans agacer nullement. Le design du tueur est bien pensé, et à de rares occasions il pourra vous faire sursauter ( spoiler: le jeune qui se fait transpercer de par-dessous son lit...
J'ai fait un bond de surprise). Autrement, pour la terreur totale, ce n'est pas le film le plus adapté. On lui préfère sa chute finale sur l'identité du tueur absolument renversante ! (Jeu de mots pour les cinéphiles qui connaissent ou connaitront la scène de la barque sur le lac...)

Il y a un peu de « Halloween » et un peu de « Psychose » dans ce « Vendredi 13 ». Malheureusement il ne fait pas le poids. Le film serait parfait si deux points majeurs n’avaient pas entaché le tout. Premièrement, le jeu des acteurs se laisse parfois a désirer. A certains moments c’est vraiment extrêmement mal joué. Deuxièmement, la psychologie du tueur n’est pas assez développée. On ne sait pas bien pourquoi, il fait cela ! Par vengeance ? Ça me semble assez faible.
Mise a part cela, « Vendredi 13 » possède toutes les qualités du film d’horreur angoissant. Cela est du, dans ce cas ci, surtout a une réalisation et une musique qui permettent au spectateur d’angoisser. Effectivement, j’ai toujours trouvé le système de la caméra subjective pour le tueur (un peu comme dans « Halloween ») très intéressant du point de vue du spectateur. L’ambiance est donc parfaite mais le scénario et les acteurs, un peu faiblards, ternissent, au final, l’ensemble du film. (Ça donne tout de même envie de voir les suivants, même s’ils sont encore moins bon…)

Vendredi 13 est un film culte pour les amateurs de films d'horreur. A découvrir si vous ne l'avez pas encore vu !

Je n'ai jamais été fortement copain avec le genre du slasher mais quelques films comme The Texas Chainsaw massacre et Halloween m'ont aidé à reconsidérer le genre qui reste quand même malgré tout parsemé de navets. Je me suis donc attaqué à Vendredi 13, un film emblématique du genre, un personnage emblématique (qu'on ne verra pas) sans que je m'attende à aimer plus que ça. En fin de compte ce film se révèle juste moyen, et les bonnes idées sont vite rattrapés par les gros défauts.

Bon évidemment j'ai été spoilé de la fin depuis un moment (Merci à Craven) et je connaissais l'identité du tueur. Mine de rien ça ne m'a pas réellement gâché le plaisir, je me suis davantage concentré sur la construction de l'histoire. Ce n'est pas forcément brillant mais ça a le mérite de tenir la route et pourtant ça ne partait vraiment pas bien au vu de l'intro. Bon sang qu'elle est ridicule, l'arrêt sur image le "Friday the 13th" qui vient fracasser l'écran grâce à de mauvais effets spéciaux ça m'a tué, et qu'on ne me dise pas "Olol normale c un vieu filme", rien que l'exemple d'Halloween sorti deux-trois ans avant prouve qu'on peut faire une intro de slasher de grande classe.
Donc la mise en scène n'est pas un point fort, n'est pas Carpenter qui veut. Ca reste cependant relativement honnête, c'est vrai le début qui est naze, il y a quand même quelques meurtres vraiment pas mal faits et ça rend bien. Bon le film aurait gagné à contenir une meilleure tension car hélas l'ensemble est un peu prévisible et ça ne prend pas aux tripes. Les acteurs ne sont pas mauvais, on y aperçoit même Kévin Bacon lors de ses débuts au cinéma.
Le film est quand même assez malin dans sa volonté de nous faire craindre ce qui n'existe pas (encore) mais ça reste maladroit, le film est plein de maladresses malgré de bonnes intentions. C'est divertissant mais en fin de compte c'est moyen, on a connu mieux dans le genre (et pire aussi malheureusement)

Un film qui contient beaucoup de défauts mais qui s'impose comme un slasher à voir, devenu assez culte au fil du temps (on en parle même dans Scream etc). On retrouve le tout jeune Kevin Bacon. Ce qui est intéressant c'est l'effet huis clos du camp et le travail de Savini au maquillage. Mais sinon bien d'autres grands slashers lui sont supérieurs.

Vendredi 13 est l’instauration d’une série culte de films d’horreur. Une franchise horrifique donc extrêmement vénérée par les connaisseurs du genre et par les adolescents. Jason n'est pas présent dans ce premier opus il n'a pas encore affûté la machette qui l’illustre si bien et c'est donc sa maternelle qui charcute son prochain (comme le rappelle si bien Wes Craven dans le premier Scream). Durant toute la première partie du film, le réalisateur prend son temps (le temps est la clé dans les films d’horreur, il ne faut jamais se précipiter !). Il plante son décor, ses protagonistes. Des jeunes qui s’amusent, qui font des blagues, qui s’embrassent, font l’amour et se laissent aller à quelques jeux érotiques, mais plus on avance dans l'histoire, la nuit venue, quand la tempête s’abat sur Cristal Lake, c’est la fureur meurtrière qui se déchaîne . Cunningham devient véritablement maître de l’ambiance.Vendredi 13 est devenu un film incontournable du cinéma horrifique et il n’en reste pas moins un très bon film du samedi soir pour frissoner!