Avis sur Le Monstre des temps perdus

Plus light au niveau de la profondeur de scénario, le français Eugène Lourié nous offre ici un film qui fera écho avec Godzilla sorti un an après au Japon. Un monstre disparu, réveillé par une bombe, qui sort de l'eau et envahit une grande ville (ici New-York) qui sera finalement affrontée et battue par des militaires. On retrouve vraiment la même trame que le célèbre monstre japonais. Ray Harryhausen aux commandes du montre nous donne une très belle séquence avec le phare, très criant de vérité avec un monstre hurlant. Un superbe scène. Pour le reste, il vaut mieux l'oublier car c'est vieux et vraiment mou.

Certes l'histoire ( qui parle d'un dinosaure qui suite à une expérience nucléaire revient à la vie et menace de detruire Manhattan ) accumule les clichés, mais cela n'empêche pas que l'on prenne un certain plaisir à visionner ce film. Car d'une part la mise en scène de Eugène Lourié n'est jamais ennuyeuse et est bien agréable à suivre et d'autre part, il y a le monstre ( le rhédosaurus ) que l'on doit au mythique Ray Harryhausen et qui se trouve être bien conçu pour l'époque. Précisons également que dans ce long métrage apparaissait un certain Lee Van Cleef qui était agé de 28 ans. Il s'agit donc d'une petite curiosité des années 50 dans la lignée de Godzilla ( que Ishiro Honda réalisera peu de temps après d'ailleurs ) et qui est à découvrir.

Un pitch de départ sympa, une bonne réalisation, de superbe animation créee par le géniale Ray Harryhausen...Bref, tout pour divertir ! et en bon fan des vieux films de dinosaures et péplum mythologique (bref, ceux dont les effects spéciaux sont crées par Mr Harryhausen !) je met un bon 16/20 !...le tout plagié par les nippons avec godzilla !

LE MONSTRE DES TEMPS PERDUS (1953): Dans le froid glacial de l'Article, une expérience scientifique délivrera malencontreusement un gigantesque dinosaure prisonnier des glaces depuis de nombreuses années. Attiré par la lueur d'un phare, celui-ci se retrouvera à l'intérieur de la ville de Manhattan pour semer le chaos. Un film de science-fiction à l'ancienne, en noir et blanc. Des décors polaires très studio, mais tellement sympa à regarder, on en grelotterait. Un scénario simple: face au danger, des hommes de science associés à l'autorité militaire. Un film fantastique qui se regardera surtout pour la qualité de ses trucages en stop-motion réalisés par le futur grand spécialiste de effets spéciaux, Ray Harryhausen. Un Rhédosaure, un impressionnant dinosaure géant, et pourtant ce sera qu'une simple marionette articulée image par image qui par la suite sera insérée dans plusieurs scènes réelles. Des techniques qui me surprendront toujours, un savoir-faire d'une autre époque, des effets visuels d'une grande qualité. 1h20 de film, rien de saoulant, rien de gavant, tout simplement du très bon cinéma des années 50.

Tout le charme des anciens films de genre des années '50. Après un essaie d'une expérience nucléaire, un dinosaure refait surface. Encore un film qui faut voir afin d'éviter ou de se rendre compte définitivement que la version Godzilla d'Emmerich est pas loin daubesque. Et Emmerich s'inspira grandement du Monstre des Temps Perdus. Une fois le début commencer qui se passe au Cercle Arctique, la bête débarque en plein Manhattan (d'ou les énormes similitudes). Un peu de trop de blablatage mais bon je vais pas chipoté sur ce coup là, des effets spéciaux du magicien Ray Harryhausen. Et on termine par une anecdote, la première bête nucléaire si je puis dire n'est pas Gozilla (version jap), mais bel et bien ce long-métrage.

"Le Monstre des temps perdus" est un film vraiment sympathique, l'un des meilleurs que j'ai pu voir dans le genre. Honnêtement, je me suis vraiment régalé. D'habitude, je m'ennuie toujours un peu, ne serait-ce que quelques secondes. Pour vous dire, je n'avais pas trouvé grand chose à faire devant certaines scènes de "The Thing" l'original, alors quand un film dénué de longueurs comme celui ci arrive, imaginez à quel point je peux être content, voir même très satisfait ! Non seulement il est très court, mais en plus il est vraiment très énergique, et particulièrement spectaculaire pour l'époque. Bon, au départ, cela partait très mal, avec une intro terriblement molle et une voix off qui racontait ce qui se passait à l'écran, comme si l'on n'était pas assez développés dans notre tête pour ne pas tout comprendre. Mais il faut savoir se montrer patient, et je dois bien vous avouer que j'ai bien fait d'attendre, parce que le résultat final n'avait rien de décevant. Une fois l'intro passée, il ne perdra heureusement pas son temps, et se révèlera vraiment passionnant, que ce soit durant les scènes d'attaque ou celles d'explication, vraiment très intéressante. L'action arrive très vite, à notre plus grand bonheur. Etonnement, la mise en scène est excellente, rythmée, bien pensée et apporte une certaine ambiance au film, une ambiance assez palpable, pour ne pas dire qu'elle y ajoute une grande tension. Dès lors que les choses seront lancées, il sera dur de s'ennuyer, tant l'action sera intéressante et les dialogues suffisamment bien écrits pour que l'on s'y intéresse un minimum. Certaines tentatives d'humour font mouche, et je dois avouer qu'il m'a bien amusé. Comme d'habitude dans les productions de la Universal ( si je ne me trompe pas, bien entendu ), la bande sonore est vraiment excellente, pour ne pas dire qu'elle apporte énormément au résultat final. Elle est tantôt angoissante, tantôt passionnante, et aurait vraiment manqué si elle n'avait pas été présente. Elle ajoute énormément à chaque apparition du GRAND monstre du film, qui est d'ailleurs vraiment très bien fait, pour ne pas dire réellement impressionnant. J'ai bien aimé son design assez balaise, qui rappelle beaucoup les dinosaures spoiler: ( il est dit qu'il en est un, est-ce vrai? Je n'en ai pas la moindre idée les amis )
, et se veut crédible et monstrueux. Logique. Franchement, quand j'ai vu le titre du film et son affiche, par pure appréhension, je me suis directement attendu à un navet, un nanar, le type de film que les nanars ne cessent de reproduire aujourd'hui, et il faut d'ailleurs préciser que celui-ci en a inspiré un bon nombre, dont certains films de dinosaures franchement peu reluisants. Voilà donc un concept pris et repris. Et dans son idée de base, il m'a notamment beaucoup rappelé le "King Kong" des années 30, en vraiment très spectaculaire. Ray Harryhausen, contrairement à son boulot dans "Les soucoupes volantes attaquent" a fait un travail phénoménal, un travail remarquable. Il est spectaculaire sans ne jamais paraître faux : on y croit, et c'est tout ce que l'on demandait. J'ai particulièrement apprécié la fin, avec un tout jeune Lee Van Cleef. A voir, un film vraiment très bon. Une excellente surprise, et un film de genre que je ne peux que vous recommander.

Suite à un essai nucléaire, une créature préhistorique se réveille, semant la destruction sur son passage. Malgré un pitch identique, il ne s'agit pas du "Godzilla" de 1954, mais de "The Beast from 20,000 Fathoms", sorti un an avant. Au contraire de son confrère japonais, ce film ne s’embarrasse pas trop sur des aspects politiques (pas de critique des essais nucléaires, et la science est plutôt mise en valeur), et se veut une simple série B. Il faut attendre un moment avant de voir le monstre en action, mais une fois qu'il débarque à New York, on a le droit à de nombreuses scènes sympathiques, de bonnes idées, et surtout des effets visuels à la pointe de l'époque, signés Ray Harryausen. On notera également des similitudes avec le "Godzilla" de 1998, qui reprend plusieurs éléments du film. Par ailleurs, les acteurs sont souvent rigides, mais on a la plaisir de retrouver Lee Van Cleef dans un petit rôle.

Surpris de savoir que c'est le film qui a inspiré Godzilla et non l'inverse, et pour le coup je préfère assez largement la version japonaise qui apportait en plus du spectaculaire un ton réellement mystérieux et mystique vis à vis des légendes nippones, ici on nous dit que c'est un dinosaure réveillé par une explosion nucléaire et on nous balance son apparence dès les premières minutes, moins intéressant. Et bien qu'on comprenne toute la symbolique de la nature se vengeant de l'homme le danger peine un peu à se faire ressentir, surtout quand un monstre menace Manhattan, le film privilégie la démonstration (narrative ou sensationnaliste) à l'ambiance, sans compter qu'aucun personnage n'existe concrètement dans cette histoire, quand bien même ils soient participatifs, c'est terne à ce niveau. On retiendra surtout la créature animée à la perfection et cette mise en scène la mettant en relief dans un décor réel (ou presque), le tout reste divertissant.

Les annèes 50 dèliraient pas mal, surtout lorsque les amèricains s'obstinaient à voir des monstres partout: à l'intèrieur d'eux-mêmes, dans les ètoiles, sous la terre, dans les airs ou surgissant des mers pour attaquer le pauvre monde! Ici, on n'a droit à un bon gros dinosaure qui s'attaque à New York, nècessitant l'emploi de l'arme nuclèaire! Un vaste programme en somme! Et le pire, c'est qu'on se prend au jeu car le film d'Eugène Louriè remplit parfaitement son cahier des charges! Non seulement il divertit mais en plus il ne tombe pas dans le piège trop facile de la discrètion! Comme on le voit ici, c'ètait le bon vieux temps de la sèrie B avec ses effets spèciaux habiles qui en avaient dans la culotte (merci au magicien Ray Harryhausen) et surtout grâce à ses extravagances comme en offraient chaque semaine les salles de cinèma! Un joli moment de dètente avec de bonnes scènes de destruction...

Un très bon film en noir et blanc avec un monstre semblable à Godzilla à cause d'un essai nucléaire.

Le film qui a inspiré le Godzilla de Roland Emmerich. Avant le Godzilla nippon, Harryhausen avait articulé un monstre vieux de millions d'années qui allait s'attaquer à New York après avoir été libéré par un test nucélaire. C'est sympathique car c'est le premier film de monstre où se dernier revient à la vie suite à l'action de l'homme concernant les recherches scientifiques.

Le plaisir de voir le film qui en a directement inspiré beaucoup d'autres. Le plaisir du noir et blanc et de scènes où des personnages en pâte à modeler évoluent dans des maquettes. Le plaisir de l'artisanat des année 50, De la qualité du cinéma de cette époque où l'on fait preuve d'ingéniosité pour réaliser les effets spéciaux. Le Monstre Des Temps Perdus est le film qui inspire le Godzilla de Roland Emmerich. Nous lui devons donc beaucoup.

Merci monsieur Ray Harryhausen pour votre "monstre des temps perdus".
Jamais je n'oublierai sa sortie des eaux sur le port de New York et le pauvre flic qui lui tire dessus avec son colt 38 asthmatique, avant de se faire engloutir.
Vous étiez gonflé et vous ne reculiez devant rien pour faire rêver vos spectateurs ! Quel boulot vous avez dû fournir pour produire de tels mélanges acteurs réels et monstres animés en ce temps-là.
Merci encore pour ce film magique et les prémices de la Dynamation.

Ce film des années 50 est vraiment un régal, sympa et surtout dans la mise en scène il y a une fraîcheur.
Les acteurs sont investis dans leurs rôles.
Le Monstre est vraiment bien réalisé et ferai vraiment peur si ont ne chipote pas trop et celui qui a fait les effets spéciaux est vraiment un maître car image par image demande un travail de titan !!
Bien dommage qu'aujourd'hui malgré la technologie est les effets spéciaux il n'y est plus l'âme car les effets spéciaux sont au service des acteurs et non l'inverse.
J'adore le cinéma avec un grand C, car il peut nous émerveiller, nous surprendre : je ne savais pas que c'est grâce à lui Godzilla !!
En 2023 et plus que jamais, ne pas bouder pas les vieux films car ils ont beaucoup de choses à nous apporter !
Je le recommande pour passer une belle soirée