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    Quatre étranges cavaliers
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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 116 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2011
    Dans "Silver Lode", Allan Dwan montre admirablement que l'irruption de l'arbitraire et de la justice expèditive dans la vie sociale est une grave atteinte à l'esprit de la dèmocratie amèricaine selon Abraham Lincoln! On comprend que seuls des metteurs en scène douès d'un minimum d'esprit critique aient osès aborder le thème de cette ambition politique! L'un des meilleurs film de Dwan où le mèchant de service s'appelle (Dan Duryea) McCarthy! Accusateur d'un innocent (John Payne, remarquable), une balle qui rebondit sur une cloche cèlera son destin dans une scène d'anthologie du western! Sur le plan formel et dramatique, c'est un grand film enrichi de plans sèquences fabuleux avec la prèsence de Dolores Moran et de Lizabeth Scott, deux superbes comèdiennes qui apportent une note d'espoir à leurs personnages! A rèhabiliter de toute urgence...
    Plume231
    Plume231

    3 511 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2013
    En voilà un petit western de budget mais un grand artistiquement qu'on compare souvent au "Train sifflera trois fois" ; il y a quelques points communs mais "Quatre étranges cavaliers" est volontiers plus cruel, plus amer, plus tendu (pas une seconde d'esbroufe à ce niveau-là !!!) et j'ajouterais même plus réussi. Mais si le film est resté c'est surtout pour son fond férocement anti-maccarthyste jouant à fond sur le symbolisme pour ça : les tables avec les nappes qui représentent le drapeau américain qui protègent le héros (belle scène au passage !!!), la balle qui ricoche sur la cloche de la Liberté et le méchant qui s'appelle McCarthy. L'hypocrisie, la lâcheté et le puritanisme des "bons citoyens" sont épinglés comme jamais, difficile de ne pas faire un parallèle avec l'époque de la sortie du film ; le protagoniste ne trouvant que l'aide d'un pasteur, de sa fiancée et surtout d'une prostituée. Il faut ajouter à tout ça une séquence d'ouverture avec l'arrivée des méchants, dont Dan Duryea qu'on déteste au bout d'une seconde, à travers les yeux de gamins qui rappellent fortement celle future de "La Horde sauvage" ainsi qu'un très beau travelling, qui prouve la maîtrise technique de ce vieux briscard d'Allan Dwan, sur tout un pâté de maisons ; et on pardonne volontiers deux ou trois facilités scénaristiques pour se laisser embarquer dans cette petite perle du genre.
    Estonius
    Estonius

    2 537 abonnés 5 248 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2018
    Quelques facilités de scénario, notamment les atermoiement du début et l'interprétation monolithique de John Payne (qui se rattrapera à la fin) empêche de hisser cette excellente série B au niveau d'un chef d'œuvre. On peut s'amuser à contextualiser puisque la référence au sénateur anticommuniste McCarthy est évidente, mais cela ne date pas pour autant le film dont le propos n'a pas vieilli d'un poil, la démonstration de la versatilité (et de l'imbécilité) de la foule est éclatante. Le rôle des femmes est également bien vu, dans une communauté dominée par les ligues de vertus (on voit au début du film un stand des "femmes pour la tempérance"), la fiancée du suspect affiche une femme forte et déterminée, mais les meilleures répliques seront celles formulées par Dolly (joué par Dolores Moran, la femme du producteur) qui interprète une jolie et pétulante prostituée qui n'a pas froid aux yeux, ancienne maitresse du suspect et qui trouvera le moyen spoiler: de le sauver plusieurs fois… y compris à la fin en compagnie… de sa fiancée…
    En plein maccarthysme et en plein Code Hays, fallait le faire ! Chapeau.
    Caine78
    Caine78

    6 069 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2010
    Les films sachant monter en puissance jusqu'à atteindre de très hauts niveaux d'intensité ne sont pas si courants : "Quatre étranges cavaliers" en fait assurément partie. Car si la première partie peut apparaître quelque peu étonnante dans la mesure ou nombre de scènes font habituellement plutôt partie de la conclusion d'un western, c'est bel et bien la seconde qui retient tout notre attention, qui sait mettre régulièrement le doigt là ou ça fait mal, notamment pour dénoncer l'hypocrisie et la lâcheté des gens, et qui n'est pas sans rappeler "Le Train sifflera trois fois", réalisé deux ans auparavant. Bien entendu le parallèle avec la dénonciation du MacCarthysme n'en est que plus aisé (le personnage négatif s'appelle lui-même MacCarthy), mais c'est en définitif le combat d'un homme que l'on retient avant tout, obligé de prouver son innocence à des gens qui s'avéreront donc particulièrement médiocres et qui sera sans doute obligé de quitter la ville... Dommage néanmoins que quelques raccourcis et maladresses de scénario empêchent le film d'être un chef d'oeuvre du genre, mais le film brille toutefois suffisamment à bien des égards pour être recommandé au plus haut point. Une réussite.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 018 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    Allan Dawn est un des réalisateurs les plus prolifiques du cinéma américain. Sa caractéristique comme le souligne fort bien Boganovich dans les bonus, est que sa carrière s’étend des débuts du muets jusqu’à la fin du système des studios que Bogdanovich date en 1962. Ce western est un de ses plus célèbres. Ici pas de grands espaces comme chez Ford ou Walsh mais une astucieuse combinaison avec le suspense propre aux films noirs donc forcément des personnages qui évoluent dans un monde plus clos. Le héros joué par un John Payne plus hiératique que jamais doit prouver sa bonne foi au moment où se mariant il tourne définitivement la page avec son passé de renégat. Dwann nous montre les retournements de la foule qui on le sait est très versatile. Comme Dwann est un optimiste à tout crin le film aura le droit à son happy end et c’est tant mieux. Atypique dans le genre ce qui constitue le principal intérêt du film.
    this is my movies
    this is my movies

    628 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2018
    Plutôt un bon western, nanti d'un sous-texte que l'on pourra trouver assez évident, jouant habilement avec les codes du genre mais aussi le contexte de l'époque, même si le réalisateur A. Dwan s'est toujours défendu d'avoir voulu coller à ce dernier. Les acteurs sont bons, les personnages plutôt bien dessinés, la volonté de représenter la foule sous son aspect le plus déplaisant est particulièrement efficace, appuyé par une narration solide, même si le déroulement des événements est parfois un peu forcé et grossier. Visuellement, Dwan n'avait pas à sa disposition un budget ébouriffant, mais il compense par un découpage solide, certains plans fabuleux (travellings latéral, cascades spectaculaires, montage énergique) et une bonne intensité dramatique. Un classique du genre qui vaut encore largement le coup d’œil aujourd'hui, et pas seulement à cause de son sous-texte. Abouti visuellement et raconté avec soin. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2017
    Plusieurs réalisateurs hollywoodiens chevronnés, tel Alan Dwan, incommodés par l’ambiance nauséabonde des procès pour anti américanisme orchestré par le sinistre sénateur McCarthy qui voyait un communiste sommeiller en chacun, décidèrent de dénoncer cette chasse aux sorcières. Dans SILVER LODE, Dwan se lâche carrément. Le méchant s’appelle McCarty (subtilement il manque une lettre, mais la phonétique est identique) et à les traits de Dan Dureya, acteur qui excelle dans les rôles de crapule. Il se sert d’un document pour tordre la loi, puis manipuler la ville entière. Cette transposition de l’hystérie MacCarthyste dans un western est habilement servie par un scénario qui fait la part belle aux rôles féminins avec une mention pour Dolores Moran qui interprète Dolly, une prostituée amoureuse et rusée, mais fidèle à l’homme qu’elle aime sans espoir, mais aussi sans rancune. A la fin elle apporte un faux télégramme, une manipulation chassant l’autre, véritable idée à tiroir, inédite dans un western. Au crédit également les travellings fluides de John Alton et un casting bien choisi. Au débit des dialogues bavards (surtout au début), mauvaise habitude des années trente dont le réalisateur n’a pas su se défaire. Egalement des scènes lourdement récursives qui ont permis à certains critiques US de comparer ce film au RASHOMON de Kurosawa (TV Guide), mais ils ont du abuser d’un produit à effets secondaires certains. Et enfin la musique de Louis Forbes, aussi pesante qu’un compactage de voiture à la casse. Tout cela bien sur atténue largement l’aura dont bénéficie ce film, le jugement semblant plus lié au fond qu’à la forme proprement dite. Quelque peu surestimé.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    526 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Ce western est assurément le meilleur des dix de Dwan, tant par sa mise en scène que par son scénario. Un peu d’humour et de tendresse complètent utilement ce constant désespérant sur le genre humain. Les plans séquences de la fin ne s’oublient pas tant ils sont remarquables, cette terrible chasse à l’homme est menée de main de ‘’maître cinéaste’’, les travelling latéraux donnent l’impression de ne jamais finir et cette fin est autant anthologique que symbolique dans son ultime final . Dan Duryea tient une fois de plus le rôle du méchant, il le fait presque trop bien puisque il est censé représenter la loi. Une femme, Dolly tient un rôle essentiel , sans elle Dan Ballard serait mort dix fois, c’est une actrice d’origine suédoise peu connue qui l'interprète; elle est magnifique de naturel. John Payne a belle allure et malgré son mutisme excessif, il crédibilise son rôle par sa sobriété et son respect à se fondre dans un personnage difficile à jouer. Par son originalité, non par les idées mais par la façon de filmer, notamment les villageois en furie, ce western mérite sa place dans l’estime général portée à son égard.
    Freaks101
    Freaks101

    127 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2011
    Astucieux western de série B qui dénonce sans en avoir l’air la chasse aux communistes présumés qui sévissait à Hollywood à l’époque (le méchant s’appelle d’ailleurs McCarthy). Avec peut de moyen, Allan Dwan dynamise au maximum sa mise en scène par l’inventivité, comme en témoigne cet excellent plan séquence où le héros traverse la ville sous les coups de feu avant de se refugier en haut d’un cloché.
    Pascal
    Pascal

    124 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2022
    A. Dwan cinéaste qui participa à la naissance du cinéma est alors à la fin de sa carrière ( il approche les 70 ans) lorsqu'il met en scène ce western aujourd'hui mythique dans les rangs de la cinéphilie.

    Le sujet a été traité et le sera de nouveau après ces " 4 étranges..." ; il s'agit de l'histoire d'un homme seul, accusé à tort, face à une communauté qui ne lui vient pas en aide et se tourne vers celui quelle croie le plus fort par peur, manque de courage ou bêtise.

    Les westerns qui ont abordé le sujet, ont laissé quelques chefs d'œuvre, tels " le train sifflera trois fois" de Zinneman ou "Rio Bravo " de Hawks.

    Il est tentant d'y associer " les 4 étranges..." qui s'inscrit dans cette veine inspiratrice, que ne renierait pas Gustave Le bon et sa " psychologie des foules".

    Pourtant, si l'opus de Dwan trouve des ressorts scénaristiques comparables aux références précitées, il faut reconnaître que malgré toute la bienveillance qu'on accorde au réalisateur de " deux rousses dans la bagarre" (excellent), " quatre étranges..." souffre de plusieurs défauts.

    Ces derniers ne me permettent pas de le situer au même niveau de perfection que les références citées plus haut.

    Les manquements scénaristiques sont beaucoup trop grossiers et font défaut à un film qui manque de fluidité et beaucoup trop de vraisemblance.

    Le casting n'est pas formidable, même si D.Durya dans son rôle de méchant est particulièrement convaincant et que la distribution féminine est loin d'être inintéressante.

    La photo pourtant signée John Alton, laisse à voir un western urbain, en couleurs, presque exclusivement filmé en intérieur, au milieu de décors pas exceptionnels.

    La première partie est sans doute la plus intéressante, avant que le basculement s'opère de façon discutable.

    Cependant, malgré ces réserves, les amateurs du genre ne le manqueront pas, sans en attendre toutefois un film d'un standard aussi extraordinaire que celui qu'on lui prête le plus souvent.
    baboul
    baboul

    6 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2007
    Un western de grande facture au scénario robuste réalisé par le très prolifique Allan Dwan.
    Il est impressionnant de constater comment une foule peut être manipulée et devenir un véritable mouton de Panurge. De la belle ouvrage.
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2011
    Dans ce que le cinéma hollywoodien a fait de mieux sur le fond et dans la forme. La mise scène de Dwan est un modèle de sobriété et d’efficacité et le scénario est dramatiquement très bien construit. C’est en même temps une illustration pertinente de la manipulation du droit et de l’opinion publique, de la délation, un manifeste à clé contre la chasse aux sorcières du sénateur Mac Carthy, homonyme du « méchant » de l’histoire. Un film de genre hollywoodien courageux et intelligent qui n’est pas simplement un divertissement réussi.
    Romain Z
    Romain Z

    10 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Le fait de gloire d'un réal. de seconde zone , après la maestria d'un Walsh fait bien pale figure.Et la distribution porte une grande part de responsabilité en la matière, tant les acteurs principaux , à l'image de Lisabeth Scott, avatar bas de gamme d'une Lauren Bacall, sont inconsistants.
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 984 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2023
    « Quatre étranges cavaliers », un titre étrange pour un western atypique qui débute par l'arrivée en ville de quatre officiers de police menés par un marshal en chef assez inquiétant qui adopte davantage des comportements de mauvais garçon que de représentant de la loi. Ce marshal est interprété de manière épatante par Dan Duryea, qui excelle dans le mensonge et la manipulation. En opposition, un accusé plutôt passif et apathique dans sa défense (John Payne) se retrouve acculé à cause d'une série de circonstances fortuites et décide donc de riposter. Le véritable intérêt de ce film réside dans l'opposition manichéenne entre le mensonge et la sincérité, qui se règle dans un bain de sang généralisé et une population manipulable er hystérique, prête à lyncher l'un de ses concitoyens. La morale est sauve et la justice triomphe. Le méchant est si méchant et le gentil si gentil qu'on en vient à penser que l'opinion publique est véritablement stupide. Une mention spéciale à Dolores Moran, le personnage féminin qui apporte une touche de sympathie rare dans cette histoire. Une bonne série B, guère ambitieuse, mais bien rythmée. Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
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