Avis sur La Main qui venge

rien d'inoubliable ici, on n'est dans le ventre mou de la paramount pour un petit lancement d'un Charlton Heston déjà raide.

Partant sur des bases efficaces mais peu originales, « La Main qui venge » va se révéler un Film noir nettement plus inattendu par la suite. Au-delà du fait que le héros soit très modérément sympathique, cette dimension presque fantastique apportée par ce personnage insaisissable, dangereux, spoiler: invisible
presque jusqu'à la dernière minute donne une dimension presque fantastique à l'œuvre, assurément inquiétante. L'impuissance, la peur qui touche les protagonistes s'avèrent assez saisissantes par moments, la belle maîtrise et surtout l'excellente atmosphère, notamment à travers les décors, créée par William Dieterle étant également à saluer. Il prend également soin des deux rôles féminins, interprétés avec sensibilité par Lizabeth Scott et Viveca Lindfors, aux côtés d'un Charlton Heston presque débutant et en imposant déjà sacrément physiquement (ce qui ne l'empêchera pas de se montrer presque vulnérable, notamment dans les dernières minutes, encore une idée judicieuse). Sans être une réussite majeure du genre, voilà un titre sachant mener sa barque avec suspense et habileté, jamais totalement là où on l'attend, malgré un dénouement gentillet sur lequel l'historien du cinéma Patrick Brion a une explication pour le moins inattendue mais plutôt intéressante : si vous avez l'occasion de l'entendre, elle devrait vous faire sourire. Une « main » à découvrir.

Dans les annèes 40 et 50, les mots « Street » (rue) et « City » (ville) figurent très souvent dans les titres des films amèricains, un peu comme s'ils suffisaient à indiquer l'appartenance des oeuvres au genre policier! Citons par exemple le trop mèconnu "Dark City" de William Dieterle où tous les ingrèdients du film noir sont dèjà-là: descente de police, partie de poker truquèe, cabaret bon chic bon genre, jolie pèpèe...mais aussi meurtres par strangulation, tueur psychopathe / vengeur et histoire d'amour teintèe de fatalisme! Ajoutez à cela le dèbutant Charlton Heston qui mène l'enquête (dans l'un de ses premiers rôles) et qui s'amourache d'une superbe Lizabeth Scott (et le mot n'est pas trop faible) chantant « Darling » au Sammy's Cafe, sans oublier dans les seconds plans, Ed Begley, avec son ulcère qui lui joue des sales tours, et vous obtenez un fort bon film noir de la Paramount! On oublie à quel point le cinèma de cette èpoque pouvait être aussi èlègant via les robes ètincelantes que porte à merveille Lizabeth Scott...

Un film noir très honorable dont le scénario assez conventionnel est compensé par la présence de Charlton Heston, d'excellents seconds rôles et une superbe photo. Sans doute est-ce au final très moraliste, sur le thème de la rédemption, mais ce courant dominait alors dans le film noir d'Outre Atlantique. Encore une fois il faut déplorer que la chaîne Paramount diffuse uniquement en VF. Une version française qui, comble de l'horreur, fait doubler une chanteuse jazzy par Irène Hilda qui, bien que franco-américaine, chante dans un style complètement différent. Notons aussi la débilité du titre français, bien que le titre américain, Dark city, ne soit guère original.

Voilà un bon film noir qui offre un de ses premiers grands rôles à Charlton Heston du moins il joue le personnage principal, un faux bad boy.
Suite à un suicide, un homme perd de l'argent ne lui appartenant pas lors d'une partie de poker, les hommes qui ont joué contre lui sont tués d'une mort violente parmi eux Danny Haley interprété par Heston, un homme tourmenté qui est devenu un voyou sans ambition toutefois il va mener son enquête pour ne pas finir pendu comme ses partenaires.
Ce polar n'est pas mauvais grâce à une intrigue prenante qui maintient notre intérêt jusqu'au final, on peut regretter que ce film ne soit pas si sombre que cela, avec parfois une certaine moralisation dans les propos.
Au début le personnage joué par Heston ne semble pas une personne respectable mais de suite qu'il devient une victime il est un personnage qui soudain devient moins "méchant" moins "malhonnête".
C'est un film qui marche mais qui aurait gagné à davantage jouer sur l’ambiguïté de l'histoire et de son personnage principal.
Le titre original est Dark City, le titre français se reporte au tueur car avant de découvrir son visage (on connaît par contre rapidement son identité) est seulement montré sa main en gros plan.

« La main qui venge » de William Dieterle sorti sur les écrans en 1950, voit le jeune Charlton Heston qui a débuté au théâtre dans le répertoire classique faire ses réels débuts à l’écran dans un premier rôle. Dans ce film noir de bonne facture réalisé par l’expérimenté William Dieterle, il incarne un ex-soldat au passé tumultueux s’étant recyclé dans la gestion d’un tripot clandestin. Dans cet environnement précaire qui alterne hauts et bas, lui et ses associés spoiler: plument au poker un père de famille (Don DeFore). Le pauvre bougre qui a misé une grosse somme d’argent qui n’était pas à lui se pend dans sa chambre d’hôtel. Aussitôt l’incident connu, une vengeance semble se mettre en route. Dan Haley (Charlton Heston) remonte la piste afin de trouver le frère aîné du pigeon
. Le canevas de départ plutôt solide sera parfaitement utilisé par William Dieterle à partir d’un scénario sans faille qui n’omet pas de placer Charlton Heston spoiler: au cœur d’un dilemme amoureux qui va voir deux femmes aux tempéraments opposés (Lizabeth Scott et Vivace Lindfors) s’affronter à distance
. Entouré des très solides Ed Begley, Dean Jagger, Don DeFore et Jack Webb, Charlton Heston au-delà de sa prestance physique évidente fait preuve d’une assurance et d’un charisme qui impriment très fortement la pellicule. Deux qualités qui lui permettront de mener la carrière qu’on lui connaît. Une prestation qui démentira les affirmations infondées de ceux qui n’ont jamais vu en lui qu’un acteur sans nuances et se reposant uniquement sur ses qualités physiques largement exploitées par ailleurs dans les péplums et les films d’anticipation qui ont constitué ses plus grands succès. Une sorte d’Arnold Schwarzenegger avant l’heure qui lui aussi verra le recul du temps lui reconnaître un certain sens de l’humour et de l’auto-dérision

Excellent petit film noir qui évoque bien entendu CINQ CARTES A ABATTRE, le western de Henry Hathaway où Bob Mitchum reprend, en pasteur bidon - hommage au passage à LA NUIT DU CHASSEUR - le role tenu ici par Mike Mazurki, et que l'on ne voit qu'à la fin. Le scénar est très très identique dans les deux films. Sauf qu'ici, Charlton Heston, dont le perso est plus où moins évocateur de Dean Martin dans CINQ CARTES, est beaucoup plus ambivalent, moins sympathique, cherchant plus à sauver sa misérable peau qu'autre chose, et ce sous le vernis du héros vertueux. Et l'on peut, nous le public, éprouver de la sympathie pour le terrible justicier mystérieux qui ne cherche qu'à venger la mort de son frère, dont le suicide a pour origine le comportement de Heston et ses comparses.

Un ex-soldat joueur de poker, avec des complices, réussit à extorquer une grosse somme à un naïf. Celui-ci alors se suicide. Mais il a un frère qui veut venger sa mort en assassinant tous les joueurs qui ont participé au jeu qui était d'ailleurs truqué. Le soldat joueur, Haley, réussira à échapper à ce tueur qui était un psychopathe.

Film noir américain. C'est l'histoire d'une vengeance par un inconnu envers des tricheurs. Un scénario un peu original, des dialogues pas trop niais, pas de femmes fatales, au contraire. C'est assez bien filmé, mais sans style particulier. Cela se laisse voir, sans plus. Charlton Heston est bon. Ce n'est pas une grande découverte.

Un film Noir, qui se déroule dans la ville, de nuit, dans les boites, où de mauvais garçons qui arnaquent un honnête homme se retrouvent poursuivis par le frère de l’honnête homme (car il s'est suicidé) qui les tue un à un (la main qui venge, c'est lui). La police suit tout cela. Charlton Heston interprétant le chef des mauvais garçons et se trouve tiraillé entre Lizabeth Scott, un peu fade, amoureuse de lui et qui passe son temps à chanter (3 chansons un peu pénibles) et Viveca Lindfors, la femme de l'honnete homme dont il s'amourache un peu.
Charton Heston porte le film sur ses épaules. Et à l'avantage ou l'inconvénient de rester hermétique sur ses motivations. Nous ne le comprenons pas bien. Nous ne comprenons pas bien ses circonvolutions affectives: se sent-il coupable? Où est-il intéressé par la chair? C'est peut-être la deuxième question qui est vraie. Mais ce n'est pas grave, car il porte le film. Et aussi, l'élément clé du film est cette main, qui tue un à un les voyous, sans que nous voyions la personne, sauf lors de sa dernière tentative pour tuer Charlton Heston lui-même.
Il s'agit d'une bonne histoire.

Un très bon film noir qui contient tous les ingrédients du genre. Charlton Heston impressionne par sa présence physique.

Un conseil, essayer de voir le dernier épisode se la saison 2 D'au de delà du réel "The form of things unknown
Diriger par Gert Oswald, non crédité au générique de " la main qui venge" mais qui a assisté Dieterle. C'est un pur chef-d'œuvre d'expressionisme, avec une partition de Dominique Frontière qui allait plus tard devenir celle des "Envahisseurs"