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    La Dame de Shanghai
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    120 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    La dame de Shanghaï est encore un trés bon film du grand Orson Welles, certe ce n'est pas son meilleur film mais il est trés bon. La mise en scéne de Welles est comme toujours quasi parfaite, on voit qu'il prend soin de chaque plan, et la scéne des miroirs à la fin est pour moi culte dans sa construction. Rita Hayworth est sublime dans ce film comme souvent d'ailleurs. Un film à voir car il est super et en plus c'est un Orson Welles donc à la réalisation parfaite.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2010
    Le marin irlandais Michael (Orson Welles), rencontre par hasard Elsa (Rita Hayworth) la tire d’un mauvais pas, et en tombe amoureux. Son mari l’embauche pour une croisière sur un yacht ; l’associé de ce mari propose à Michael de le tuer pour 5000 dollars.
    Virtuosité et atmosphère sont les deux qualités essentielles de ce film. Virtuosité dans les séquences, les enchaînements, la prise de vue (scène de l’aquarium, de la fête foraine, etc.) et la photo elle-même, souvent splendide : un régal. L’atmosphère est sous-tendue par la voix off d’Orson Welles, amplifiée par une musique souvent dramatique, et soutenue par d’intéressants dialogues. Les personnages sortent tous de l’ordinaire, sont tous attachants, et très bien interprétés. Elsa, en femme fatale, apparaît plus complexe qu’elle n’en a l’air, son cynisme s’émoussant au contact du marin. Welles joue une partition de looser, rôle qu’il affectionne particulièrement et dans lequel il excelle. S’ajoute à ce quasi huis-clos entre quatre personnages quelques coups de pattes au mode de vie américain, bien senties (séquence du procès par exemple).
    On peut regretter une relative confusion de l’intrigue, façon « le grand sommeil » (plus on y réfléchit, moins cela paraît cohérent), être agacé par l’emphase de la musique, en fait quasi générale pour les productions de cette époque, mais reste l’impression d’avoir regardé un film majeur, presque mythique, du grand cinéma.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    514 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 septembre 2009
    Deux étoiles pour un tel chef d'œuvre visuel cela peut paraitre peu.Mais pour moi le cinéma;c'est de l'art certes, mais associé en permanence à la vie,aux sentiments et à la conscience.Ce film est complètement déshumanisé ,tout juste assimilable à un rêve sorti de notre inconscient et que personne ne maitrise.Alors les magnifiques éclairages,les mouvements de camera inédits,les gros plans signifiant de l'instant,tout cela ne m'intéresse pas puisque je ne retrouve aucune humanité fut elle abjecte dans les personnages qui gesticulent comme ceux du théâtre chinois. Welles est un immense artiste mais ses cotés paranoïaques qui ressortent constamment de son cinéma me gênent énormément.C'est quand même un peu trop facile pour un visionnaire de filmer ce qu'il a dans la tête sans jamais s'occuper de l'histoire...Welles est sincère,c'est un auteur mais il ne nous aime guère.Il y a lui et les autres.Tant mieux pour ceux qui aiment,tant pis pour ceux qui n'accrochent pas.En cela, il est amèricain jusqu'au bout des ongles et il n'a pas subi les deux guerres mondiales européennes qui ont marqué à jamais les autres grands auteurs qui se sont réfugiés aux USA.Coté acteurs,Rita hayworth qui n'est pas une bonne comédienne peine a tenir son rôle de femme fatale et Welles lui même semble un peu perdu.Seul Everett Sloane est remarquable.Ce film considéré comme film noir n'en est pas un,ce n'est qu'un film d'auteur mais comme cet auteur à des cotés géniaux,on peut regretter ses insuffisances...Il admirait John Ford parait-il ...Je ne connais pas un cinéaste de sa qualité qui, en vérité ,lui soit plus éloigné.Personnellement,je donnerais ses 15 films (achevés)contre le simple court métrage "the Rising of the Moon".
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 800 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2009
    Grand chef d'oeuvre d'orson welles, ce film n'a pas un aussi bon scénario que le procès, n'est pas aussi innovant que Citizen Kane, n'a pas une aussi bonne mise en scène que touch of evil et j'ai juste envie de dire : et alors ?
    Orson Welles montre encore une fois qu'il est le meilleur, qu'il est une espèce de Dieu, un grand acteur, un grand réalisateur. La dame de shangai est un film qui touche à la romance, au polar et qui n'est pas dénué d'humour, on a droit à un magnifique monologue de Welles, on a droit à un final éblouissant, un très grand film.
    jfharo
    jfharo

    48 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2009
    Un momnument du cinéma ,pour ma part le meilleur O.WELLES ,des scènes hallucinantes et cultissimes etsublime Rita Hayworth au summun de sa beauté ,la classe .
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2009
    Comme elle semble loin, l’inspiration de Citizen Kane, qui soutenait encore la maître dans La Splendeur des Amberson ! Ici, tout est éculé, déjà dit, faussement génial, prétentieux et plat... incroyablement plat. En fait, en dehors des deux films déjà cités, Welles ne se reprendra que pour faire passer Shakespeare dans l’œil de sa caméra. Tout le reste est alimentaire et sans intérêt !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2009
    magique et envoutant,la plupart des films de et ,ou avec le grand orson,ont quelque chose,un je ne sais
    quoi,surement du cinema,en tout c'est du regal pour les yeux,et que dire de la plantureuse rita!
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2009
    Orson Welles est un génie du cinéma, non pas selon le sens laudatif mais dans l’idée qu’il aspire, à travers son Œuvre cinématographique, à réinitialiser les codes du genre. «The Lady from Shanghai» (USA, 1947), comme le présage l’exotisme du titre, s’apparente à un film d’aventure. Un quidam, Michael (interprété avec prestance par Welles), sauve Eva, une femme somptueuse (Rita Hayworth), d’une bande de malfrats. De ce geste hardi s’ensuit une vertigineuse aventure. Invité par le mari de cette femme, Michael ne sait s’il peut, en toute impunité, la désirer. Le double régime des images, qui confond sfumato classique (les gros-plans du visage d’Hayworth) et art baroque (les scènes hallucinantes dans la salle aux miroirs), du à un conflit d’intérêts entre Harry Cohn, producteur et protecteur de l’actrice qui voulait un film plus consensuel, et Welles, qui aspirait au bouleversement des coutumes cinématographiques, permet à l’œuvre d’être hybride et d’exalter une force étrange. De la carnation de l’actrice à la monstruosité de certains personnages, le film balance entre deux esthétiques, deux cultures du Beau. En cela, Welles est un génie, exauçant l’union de deux corps étrangers, de deux visions distinctes du monde. Le pouvoir que Cohn a exercé sur le film, et que regrette amèrement Welles, est en cause dans ce génie. Il faut croire que sans l’intervention des corps nimbés, le film ne serait pas si trouble, ne vacillerait pas avec un tel vertige entre le pompier et l’étrange. La force de Welles est de réussir à élever cette hybridité au rang du spirituel, en rendant absurde la quête de Vérité. Car les effets de perdition, figurés par les miroirs et les complots, relativisent la Vérité et la dispersent pour mieux en évincer la conviction. Chacun des personnages a sa propre version de la Vérité, de même que chacune des forces en fonction dans la conception du film (Welles, Hayworth, Cohn) porte une vision partiale sur l’œuvre.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 071 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Encore un chef d'oeuvre signé orson welles. Une mise en scène incroyablement et constamment inventive, la voix off d'Orson Welles nous accaparant avec un scénario pourtant confus, voire obscure, et une superbe Rita Hayworth, démunie de sa belle chevelure rousse, qui se révèle plus belle que jamais, a la fois fatale et fragile. Superbe et quel final inoubliable !
    JoeyTai
    JoeyTai

    17 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 août 2008
    Un film fascinant mais alambiqué, voilà ce que je retiens. L'intrigue est complexe, difficile à suivre, même si la fin donne quelques explications sur les motivations des personnages (mais pas toutes). Rita Hayworth est tout simplement sublime dans ce film, très mystérieuse. Orson Welles est très correct. L'autre personnage important, peut-être même le vrai "héros" du film, est Everett Sloane, alias Monsieur Bannister : odieux, malsain et impitoyable, bref fascinant. Le film qui date des années 1940 a bien sûr vieilli, mais la mise en scène est de qualité, meilleure que bien des films actuels. Je pense notamment à la scène finale avec les miroirs : époustouflant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2008
    Echec total à sa sortie, La dame de Shanghai est depuis longtemps reconnu comme un chef d'oeuvre, il y a de quoi malgré l'extreme complexité du scénario, ce film baigne dans une atmosphère magique, les scènes sublimes sur le bateau et la fin mémorable, du grand art, quand à Rita on s'habitue vite à son nouveau look, il est meme parfait pour le film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2008
    The beauty and the brain enfin réunis à l'écran, c'est là un point essentiel qu'il nous fallait souligner et qui élève d'emblée ce film au rang des incontournables. Certes les deux époux étaient à l'époque en instance de divorce, mais leur attraction est belle et bien présente à l'écran et le moins que l'on puisse dire ce'est que Rita Hayworth est comme à son habitude à couper le souffle, face à un Orson Welles imposant et plein de ressources dont la voix basse et envoûtante, n'a pas perdu de son pouvoir. Pour le reste soulignons l'aisance de Welles derrière la caméra; qui nous concocte quelques scènes cultes : à l'aquarium, deux ombres chinoises sur fond de profondeurs abyssales inquiétantes, ou encore la fameuse scène finale des miroirs, si souvent reproduite qu'elle n'en apparaît que plus géniale, jeu de reflets, de vérité... Une belle leçon de cinéma ! Atmosphère oppressante sur le bateau, mélange d'humour plutôt noir et subtile, de grotesque et de tragédie, La Dame de Shanghai est la dame de coeur pour Welles, la Dame de pique pour son mari, la dame de carreaux qui se brise au final en milles éclats... Le scénario, assez complexe, recquiert une grande attention du spectateur certes, mais le film tire avec panache son épingle du jeu !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mars 2008
    Le drame par excellence ou les personnages soumis a leurs passions vont jusqu'au bout de leurs destins.Rita Hayworth est LA femme fatale.Comment ne pas succomber a son charme?
    selenie
    selenie

    5 412 abonnés 6 009 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2019
    On peut scinder le film en trois groupes qualitatifs, le premier reste la beauté icônique de Rita Hayworth, le second sont les nombreuses scènes d'anthologie, le troisième est que le film est plus un film qui dénonce les "requins" de Hollywood plutôt que d'être un film de vengeance conjugal. Elsa bannister en bikini noir étendue sur les rochers ou en robe immaculée courant dans la nuit reste en mémoire. On comprend que Welles est d'une intelligence remarquable quand il fait croire à une simple vengeance envers son épouse à la ville alors qu'elle sera jamais aussi uniquement belle, et que on comprend que l'entourage crapuleux de l'avocat Bannister renvoie en fait aux "requins" que sont les producteurs alors tout puissant de Hollywood (qui ne lui pardonneront pas !)...
    Site : Selenie
    Caine78
    Caine78

    5 989 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2016
    Toujours difficile d'écrire une critique d'un classique intemporel, surtout lorsque vous avez quelques réserves... Oui, je lui trouve quelques longueurs et un scénario légèrement confus à cette « Dame de Shanghai », sans oublier une tendance chez Orson Welles à surligner ce qui n'a pas besoin de l'être... N'empêche, revoir ce film au cinéma a été l'occasion d'apprécier son superbe travail de mise en scène, que ce soit à travers plusieurs passages mémorables spoiler: (notamment au début et évidemment la mythique scène des miroirs)
    , une voix-off inégale mais parfois fascinante ou encore une volonté de détourner, voire pervertir subtilement les codes habituels du Film noir. Surtout, si Welles acteur et Everett Sloane sont excellents, Rita Hayworth est éblouissante de beauté, fascinante de bout en bout : c'est simple, elle est l'incarnation absolue de la femme fatale au cinéma : tout simplement sublime. Peut-être pas le chef-d'œuvre absolu que j'avais en tête donc, mais un classique intemporel à voir et à revoir, assurément.
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