Avis sur Bandido caballero

Ce western se déroulant pendant la révolution mexicaine est un peu poussif. Reste Robert Mitchum en mec (très, trop ?) sûr de lui...

Un western en pleine révolution mexicaine dans lequel Mitchum cherche l'aventure et les profits. Le début est correct mais le scénario manque de reliefs et au final il n'y a pas grand chose à retenir du film.

Quinze minutes de bagarre fastidieuse entre l'armée mexicaine et les révolutionnaires pour commencer, des dialogues sans intérêt, des acteurs moyens, un scénario sans consistance, bref, au demeurant, un western très moyen et sans génie. D'ailleurs, le rôle de Mitchum est très mal défini et plutôt ambigu. L'enchaînement des scènes est assez invraisemblable et il faut attendre une heure pour que cela devienne intéressant. Seule la dernière demi-heure permet d'accrocher. J'ai vu beaucoup mieux de la part de Richard Fleischer ou bien avec Robert Mitchum.

Un western sans relief aussi bien du coté de la réalisation que du côté du scénario. Robert Mitchum est égal à lui-même mais le réalisateur n'arrive pas à intéresser le spectateur. L'intrigue se déroule sans que les rebondissements attendus et que les scènes d'action plutôt mal filmées ne parviennent à réveiller l'auditoire déjà endormie par des dialogues sans saveur.

On ressent le talent de Richard Fleischer en particulier dans les séquences d'action mais elles ne sont jamais réellement exploitées mais c'est surtout un scénario mal écrit qui gâche ce qui aurait pu être un fabuleux western. Robert Mitchum bon acteur, apporte de la saveur au film mais Bandido caballero reste cependant décevant au vue de son potentiel. A signaler que l'ambiance du film n'a nullement vieilli.

Un western jubilatoire tout à la gloire de Robert Mitchum qui ne se départi jamais de son charme flegmatique. Pas de 6 coups mais toujours une grenade dans ses poches pour provoquer le destin ou se sortir d’un mauvais pas. Le scénario est très particulier, il semble improviser au fur et à mesure et peut indisposer par sa légèreté car il ne s’encombre jamais de rien. Comme la mise en scène est superbe, on l’admire en permanence ce qui suffit pour que la réussite soit au bout. Évidemment comme il est impossible de s’inquiéter pour Mitchum, ‘’Bandido’’ capte mal l’intérêt émotionnel des spectateurs ce qui donne encore plus de rareté à ce pur divertissement visuel. Lorsque Wilson rencontre par le plus grand des hasards Lisa Kennedy dans la vielle église mexicaine vide, il s’entend quelques rires dans la salle mais c’est oublier que Fleischer ne s’impose rien et fait absolument ce qui lui plait, ce qui est son droit. L’action se passe en 1916 durant la guerre civile et l’ouverture du film est réputée pour sa beauté et sa grande originalité.’’Bandidos’ est aussi l’occasion de découvrir Ursula Thiess, la deuxième épouse de Robert Taylor qui demeura prés de lui jusqu’à son décès, sa vie difficile et exemplaire mérite d’être connue.

Autant le dire tout de suite, pas le meilleur film de Richard Fleischer qui réalisa deux ans plus tard "Viking", puis l'inoubliable "Barrabas" et "Soleil vert". Une fois encore, Richard Fleischer fait ici preuve de tout son talent pour bâtir une histoire solide et débarrassée des scories héroïques des films des années 1950... Pour parvenir à ses fins, il s'appuie sur un Robert Mitchum impeccable dans ce rôle de mercenaire américain plongé au cœur de la révolution mexicaine. Dommage que le reste du casting ne soit pas vraiment à la hauteur...

Le film commence très fort avec Mitchum se faisant conduire directement dans un village où la guérilla affronte les soldats du gouvernement. Mitchum semble comme un poisson dans l’eau et déambule au milieu des coups de feu avec sa légendaire nonchalance. Arrivé dans sa chambre d’hôtel une rafale éclate sa bouteille de gin, aussitôt il se précipite pour récupérer le fond afin de ne pas trop perdre du précieux liquide qu’il prend soin au passage de ramasser sur le bord de la commode. Ainsi parti on croit que l’on va assister à une parodie de western ; mais on est en 1956 et l’heure n’a pas encore sonné des Leone et autre Mankiewicz. Fleischer garde donc un récit traditionnel tout en parsemant son récit des bons mots du grand Robert. Poussant le bouchon beaucoup plus loin avec Douglas douze ans plus tard Mankiewicz nous livrait « Le Reptile ». Leone sur le même thème de la révolution mexicaine déjouait tous les clichés avec « Il était une fois la révolution ». Les personnages restent un peu manichéens et la structure traditionnelle du western avec les bons et les méchants empêche le film de réellement décoller. Malgré tout on peut voir dans ce petit opus l’avant-garde du western contestataire. Vraiment Richard Fleischer aura touché à tous les genres avec succès ou originalité.

Un film d'aventures dont l'action a lieu pendant la révolution Mexicaine ou un trafiquant d'armes Américain fait son business tout en tombant sous le charme de la femme d'un haut gradé, tels sont les deux enjeux qui se répètent à longueurs de ce long métrage qui manque d'intensité au niveau du scénario et du personnage principal pourtant incarné par Robert Mitchum qui s'en sort souvent bien, mème quand ça tire partout ou le héros arrive tranquille dans une guerre nationale sans ètre touché, je veux bien que ce soit un film Américain mais quand mème, surtout en 1953, date de sa sortie. C'est dommage car il y avait ce qu'ils faut au point de vue technique, une belle photographie, musique virevoltante de Max Steiner entre autres. Le cinéaste Richard Fleischer rate son oeuvre qui ne manquait pas d'ambition mais heureusement, dans sa filmographie, il a fait beaucoup mieux.

Un film confus, bruyant, avec de grosses ficelles en, guise de ressort qui se veut western sur bases historiques de la guerre du Mexique au début du siècle dernier, mais n'est que succession de batailles surjouées, de courses au train, d'enlèvements, de fausses pistes, de vrais durs, de faux durs;.. tout cela est bien artificiel, a mal vieilli et suscite l'ennui à tel point que je ne suis pas allé au bout de l aprojection

Rien d'extraordinaire dans ce western autour de la guerre mexicaine de 1916. Si Fleisher a fait de superbes films, ici, Il n'y a rien de très attractif même s'il y a pas mal d'actions. Certes les paysages mexicains sont très beaux mais le scénario reste trop superficiel. En plus, difficile de croire au charme ravageur d'un Mitchum vieillissant

Bon petit film de western, agréable et prenant!
Robert Mitchum égal à lui-même c'est à dire excellent!

Navajopurple

un western à la sauce Rambo qui n'a ni queue ni tête, on a du mal à comprendre comment les relations évoluent entre le chef des rebelles et le mercenaire car les tractations entre les différents protagonistes ne sont pas claires.
heureusement les balles qui sifflent autour des têtes épargnent les héros donc le film peut continuer et se terminer avec une image digne de lucky lucke