Avis sur Mister Majestyk

L'aventure peut prendre le visage d'un agriculteur bien tranquille qui devient violent lorsque ses intèrêts et ceux des siens sont en jeu! C'est le cas de Charles Bronson, dans l'excellent film de Richard Fleischer, "Mister Majestyk", dont la carrière fût malheureusement trop brève sur les ècrans français! Majestyk est un violent, certes, mais il cultive des pastèques (qui dirait que la pastèque deviendrait un objet de film ?) sur des dizaines d'hectares, et il a besoin d'èquipes d'ouvriers ètrangers! Mais les gens du pays, menès par un recruteur raciste, vont tenter de le brimer! L'histoire est un peu compliquèe, mais Majestyk-Bronson va triompher quand même, à la fois des tueurs, des racistes, de la police empêtrèe dans ses contradictions! L'aventure ici reste limitèe aux petites frontières d'une propriètè et d'une ville, mais elle confirme Bronson dans le rôle qui lui est dèvolu au cinèma: cynique, peu souriant, mais gènèreux, dèbrouillard, mèchant quand il y est contraint et seulement dans ce cas! Une pastèque pour le grand Charles car ce "Mister Majestyk" est un fort bon film avec une mise en scène ultra-efficace de Fleischer et des scènes d'action qui atteignent ici une intensitè remarquable...

Une sorte de western moderne où les voitures remplacent les chevaux et où il est question d'une vengeance et d'un règlement de compte. Moyennement palpipant autour d'un Bronson relativement stoïque. On dirait du Giovanni qui a voulu faire du Tati qui a voulu faire du policier.....

Richard Fleischer qui vient de nous quitter était un bon faiseur qui a œuvré dans tous les genres. Ici il s’essaye au film d’aventures en vogue dans les années 70 qui ont fait le bonheur des Eastwood, Reynolds, Hackman, Bronson et consorts. Bronson négociant en pastèques (sic !) se voie tout au long du film empêché de mener à bien sa récolte par une bande de malfrats qui entendent bien prendre en main son négoce. Charles fera bien sûr face à l’adversité comme il se doit. On retrouve donc tous les poncifs du polar à l’américaine, poursuites, retournements de situation, emprisonnement y compris la mort du meilleur ami du héros et pourtant ça ne fonctionne pas. Il faut dire que Bronson n’est pas Eastwood ou Reynolds et qu’il lui manque cette pointe d’humour qui faisait le charme de « Ca va cogner » ou de « Dur, doux et dingue ».

Un bon film avec un Charles Bronson charismatique! Son personnage parle peu, parle bien, et ne se laisse pas faire, pour notre plus grand plaisir. Mais c'est dommage, ça manque un peu de rythme.

Mister Majestyk ou le justicier de la pastèque..... le scénario est franchement grotesque, on y croit pas un instant, un fermier (ancien soldat bien sûr) va tout faire pour récolter ses pastèques, malheur aux méchants qui vont l'en empêcher. Charles Bronson dans un mauvais rôle alimentaire ou de commande.......

De l'action avec un brin d'humour. Même si ce film manque un peu de suspense, on ne s'ennuie pas un instant. Charles Bronson avec son air de félin malicieux en producteur de pastèque qui ne s'en laisse pas compter, il fallait y penser. Il offre une superbe prestation grâce à son excellent jeu d'acteur. Sa ténacité, sa débrouillardise et sa ruse le feront triompher de l'adversité. Richard Fleischer nous livre, une fois de plus, une mise en scène efficace pour notre plus grand plaisir. À voir et à revoir.

Du Bronson basique qui n'essaye même plus de jouer la comédie. Résumé: Charlie veut ramasser ses pastèques mais des méchants l'en empêchent donc ça va ch*** dans les pales du ventilateur.

"Charles Bronson incarne ici un cultivateur de pastèques (ovales et non rondes) et ça tombe bien car j'aime ce fruit. Réalisé par Richard Fleischer qu'on a connu beaucoup plus inspiré mais il faut reconnaître qu'il n'est pas aidé pas la légèreté du scénario. Mr Majestyk s'avère un film d'action assez moyen de plus Charles Bronson semble peu pris par son personnage et nous offre une prestation assez nonchalante. A signaler néanmoins une scène d'une violence inouïe ou les méchants mitraillent sauvagement des centaines de pauvres pastèques innocentes. Ames sensibles abstenez-vous de voir ce film."
Voilà ma première critique écrite sur ce film et je ne lui avais pas mis la moyenne cependant je l'ai mal pris car normalement j'adore ce type de films des années 70 (polar nerveux et un brin violent) puis je suis un fan de Charles Bronson et j'apprécie beaucoup Fleischer comme cinéaste malheureusement en le revoyant et bien que je l'ai revu à la hausse je dois me rentre compte que **Mister Majestyk** n'est pas un film qui me plaît des masses.
Certains passages sont bons comme le final et *Al Lettieri* est parfait dans la peau du méchant de service mais je remarque que la sauce ne prend pas sur moi pour ce film.

Polar signé par un R. Fleischer en forme avec un C. Bronson encore une fois dans un rôle de badass à qui il ne faut pas trop chercher des noises. Ici, il est donc un cultivateur de pastèques qui veut absolument faire sa récolte à temps. Oui, il y tient vraiment, et il n'est pas question de laisser qui que ce soit l'en empêcher. Pourtant, ce ne sont pas les pénibles du dimanche qui vont manquer. Bronson se fait visiblement plaisir, surtout que le film n'est pas vraiment un vigilante movie, plus un bon gros polar hard boiled écrit par E. Leonard. Autour de Bronson, on retrouve cette masse de A. Lettieri, qui fait le bad guy à qui on ne la fait pas avec un bonheur communicatif. Le tout forme donc une série B pas désagréable, au contexte social assez fort et mené tambour battant. Fleischer fait encore la démonstration de son excellence en terme de montage et de découpage des scènes d'action, avec notamment une embuscade qui vrille en fusillade urbaine plutôt intense. Il conclut le tout avec une course-poursuite qui fait la part belle aux plans dynamiques, avec un bon sens du rythme. Très bon film, excellent divertissement à l'ancienne, même si certains ressorts du scénario sont un peu trop faiblards. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com

Un très bon polar d'action signé du très bon faiseur Richard Fleischer, à l'époque presque en état de grâce (c'est fou le nombre de films de qualité, certains aujourd'hui totalement oubliés, qu'il a signés entre les années 50 et la fin des années 70), et interprété par un Bronson en forme, qui croise le fer contre Al Lettieri, gangster de cinéma bien connu des fans du "Parrain" (il y campe Solozzo) et du "Guet-Apens" de Peckinpah.
Ce n'est pas une oeuvre impérissable, mais c'est très efficace et culte, même Tarantino lui rendra hommage à quelques reprises, dans ses films (notamment via une affiche du film dans "Kill Bill 2"). Un des meilleurs Bronson, clairement. Peut-être même son meilleur parmi les productions construites sur son nom.

L'histoire est on ne peut plus simple,mais pour mener à bien une telle histoire il faut avoir un véritable savoir faire chose dont est pourvu Richard Fleischer. Charles Bronson a comme à son habitude un visage impassible,il ne ressort aucune émotion de son visage,il a une seule est unique expression. Mais c'est une façon de jouer. Ce film est vraiment bon,tout est bien exploité,l'action est bonne,les dialogues sont typiques à ce genre de personnages,et il a une bonne dose d'humour,qui vient prendre les personnages à contre pied.

Toujours aussi charismatique, Charles Bronson joue un vétéran du Vietnam devenu producteur de pastèques. Il va devoir affronter des adversaires coriaces et violents.

Oeuvre mineure dans la carrière éclectique de Richard Fleischer. Le cinéaste s'est mis au service de l'impassible Charles Bronson, qui, oeil plissé et visage buriné, tient à nous prouver Majestyk, l'honnête fermier en cavale, condamné pour violence, n'est pas un cave. Sur un tel sujet, la part de création artistique est limitée. Mais les personnages ont une réelle épaisseur psychologique. Et les scènes d'action atteignent de l'intensité. Tout cela finit par rendre le film plutôt sympa et il est rare de nos jours, de voir du bon. Le point fort : l'acteur Al Lettieri.

Comment ne pas mettre 5 étoiles à un tel film ? Il y en a pour tous les goûts : aventure, police, romance, humour, violence, voitures, plus une jeep déchainée, décors naturels exceptionnels et Bronson. Pour une fois la belle mise en scène saute aux yeux dans les vingt dernières minutes et cette partie de chasse aux hommes n’est pas s’en faire penser à celles du comte Zaroff, tout sadisme ou toute vengeance exclus. Je suis très admiratif devant Mister Majestyk qui sous une apparence d’aventures contient les germes de nombreux futurs thèmes cinématographiques. Il décrit fort bien aussi la campagne et les massifs montagneux du Colorado, ce qui nous fait voyager en prime. Coté acteurs Al Lettieri ne s’oublie jamais, c’est vraiment étonnant que d’autres réalisateurs n’aient pas tiré profit de son physique que Fleischer a su rendre si inquiétant. Ce film est l’occasion de constater comment avec une histoire toute simple, puisqu’elle tourne autour d’une histoire de ramassage de pastèques, un brillant metteur en scène peut tout rendre passionnant à condition cependant de ne pas se contenter de ce qu’on voit à l’écran. Il est tellement plus jouissif de s’intégrer à l’histoire et de s’identifier à Bronson ou à Linda Cristal qui était si jolie dans ‘’les deux cavaliers’’.

Richard Fleischer fût longtemps considéré par la critique hexagonale comme un bon artisan, dont le travail ne méritait pas d'avoir un couvert mis à la table des grands auteurs du septième art.

Redécouvert notamment grâce au DVD, l'aura de Fleischer est aujourd'hui toute autre et il faut bien dire, à juste titre.

Les opus de premier ordre (" soleil vert", " l'étrangleur de Boston", " les flics ne dorment pas la nuit", " les inconnus dans la ville", pour ne citer que quelques références) qu'il signa ont peu à peu fini par convaincre les spécialistes les plus réticents.

Certes Fleischer fût parfois moins inspiré, mais il est toujours intéressant de visionner des opus moins accomplis de cinéastes importants pour évaluer justement leur œuvre entière.

C'est ainsi l'exemple de "Mr Majestick" ( le titre porte le nom du personnage principal incarné par Charles Bronson). La carrière de l'acteur venait de prendre son envol après ses prestations remarquées sur le sol européen (" le passager de la pluie" de R. Clement et " il était une fois dans l'ouest" étaient passés par là).

Sorti juste avant " un justicier dans la ville" qui vaudra à l'acteur son statut de star du cinéma américain des années 70, " Mr Majestick" est un polar rural qui annonce la typologie du personnage que Bronson reprendra de nombreuses fois ( personnage de faux calme, au physique musclé qui ne s'en laisse pas compter).

Le scénario brosse le portrait d'un vétéran de la guerre du Viet-nam qui de retour aux usa est devenu gentleman farmer et cultive des pastèques en employant des mexicains.

Les circonstances le conduisent à devoir affronter un gangster psychopathe.

Le scénario est loin d'être accompli, comporte plusieurs incohérences et constituent, avec la photo les défauts majeurs de cet opus de Fleischer.

Pourtant, on ne va pas bouder son plaisir, ce film de distraction et d'actions est souvent attrayant et se suit avec plaisir.

Bronson est parfaitement secondé par l'actrice d'origine Argentine, Linda Cristal ( dont la carrière ne sera pourtant pas exceptionnelle) qui possède beaucoup de charme et par Al Littieri ( il mourut prématurément deux ans après le tournage ) dont ( selon la documentation) la qualité et la justesse de son interprétation de méchant était peut-être inspirée par ses fréquentations douteuses dans la sphère privée.

On n'oubliera pas de relever plusieurs thèmes qui sont abordés indirectement dans le film : l' emploi et l'exploitation des travailleurs mexicains, la guerre du Viet-nam et l'envoi de jeunes américains au front, comme étant à l'origine d'individus encore plus impitoyables qu'un tueur de la pègre.