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    Le Corps et le Fouet
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    AMCHI
    AMCHI

    5 034 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 février 2011
    Il y a une certaine atmosphère gothique dans ce film et la mise en scène de Bava a une certaine beauté pourtant Le Corps et le Fouet dans son genre n'est pas un grand film ; rapidement ennuyeux j'ai eu du mal à me passionner pour cette histoire de vengeance teintée de sadomasochisme même Chistopher Lee et peu convaincant ici.
    Julien D
    Julien D

    1 101 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 février 2014
    S’il s’est révélé être un expert unanimement reconnu dans le domaine du cinéma horrifique, on ne peut constater, à la vue du Corps et du fouet, qu’en 1963 Mario Bava ne maitrisait pas encore à la perfection les ficelles pour faire d’un décor gothique une source inexhaustible de peurs et de cauchemars. Même si le scénario, directement inspiré du romantisme noir, avait de quoi provoqué des scènes dérangeantes, à base de perversions sadomasochistes voire même nécrophiles, et que les jeux de lumières ténébreuses sont soignés, la langueur avec laquelle le récit s’étire sans offrir d’explosion de violence marquante et le manque de conviction avec lequel Christopher Lee donne vie à son personnage font perdre beaucoup du caractère réellement horrifique à cette histoire de vengeance et de mœurs inavouables. On n’en retiendra au final que la beauté glaçante de Dahlia Lavi.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 février 2011
    Mario Bava (Une hache pour la lune de miel - 1970) comme à son habitude, a mis en scène un film d'épouvante qui hélas, bien qu'il ne dure que 90 minutes, nous laisse la désagréable impression qu'il en dure le double, tant la mise en scène est d'une lenteur et d'une contemplation assommante. Il faut tout de même reconnaître que Le Corps et le Fouet (1963) a le mérite d'avoir à la fois de magnifiques cadrages, de très beaux jeux de lumière et une B.O envoûtante (mais trop répétitive à la longue). Ajoutez à cela un Christopher Lee dans le rôle principal, ce qui n'est pas plus mal si ce dernier n'était pas aussi stoïque face caméra. Ajoutez à cela un scénario simpliste et donc aisément prévisible, bref à réserver aux aficionados du cinéaste.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2009
    Au dix-neuvième siècle, Kurt (Christopher Lee), le fils maudit, rentre au château est n’y est pas le bienvenu. Il y laissera sa vie, mais son fantôme hantera les songes de Nevenka (Dahlia Lavi), mariée à son frère, mais toujours éprise de lui.
    Mario Brava réalise à la fois un film à suspens (qui est coupable des meurtres ?) et un film d’atmosphère, autour d’un château médiéval sis en bord de mer. L’intrigue est assez habilement menée, mais on sent bien que c’est le second aspect qui intéresse l’auteur. La prise de vue, les décors, les costumes, le choix des couleurs, et la bande sonore sont soignés, de manière à produire une saga gothique de toute beauté, avec néanmoins tous ses passages obligés (chevauchée sur la plage, coucher de soleil sur l’océan, recherches dans la nuit, cimetière sous la lune, portes qui grincent, orage, fenêtres s’ouvrant violemment, passages secrets, etc.). S’ajoute à l’ensemble un érotisme à base sadomasochiste et fétichiste, traité sans détour mais sans vulgarité, qui renforce l’atmosphère trouble de l’ensemble et en constitue l’aspect le plus original. Les deux acteurs principaux habitent vraiment leurs personnages.
    Avec de tels atouts, le spectateur devrait être comblé, et pourtant il ne l’est guère, pour deux raisons : d’abord parce que la mécanique tourne à vide, car on a trop vu ces fameux passages obligés pour en être ébranlé, puis parce que Brava fait fi non seulement de la vraisemblance, mais aussi de la cohérence, mélangeant sans discernement la réalité et les fantasmes de Nevenka. Le spectacle ne devient alors que démonstration esthétique, certes réussie, mais une forme doit venir appuyer un fond crédible.
    Un film culte incontournable pour les passionnés du genre fantastique, à connaître pour l’influence qu’il a eu sur les réalisateurs de son époque pour les autres.
    Estonius
    Estonius

    2 473 abonnés 5 225 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 février 2013
    Rarement un film n'aura autant distillé l'ennui, d'autant que le scénario n'offre aucun intérêt. Le titre (ridicule) laissait supposer un peu d'érotisme teinté de SM (il n'y en a pas !). Christopher Lee n'est pas bon, et seul serait à sauver la présence de deux belles et jeunes actrices (Daliah Lavi et Ida Galli)
    selenie
    selenie

    5 431 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    Le début du film plongé dans la nuit, avec un manoir perché en haut d'une falaise, noyé dans l'obscurité qui renvoie à tout un imaginaire autour de Dracula et sa mythologie, appuyé d'ailleurs par l'arrivée de Kurt incarné par l'acteur qui a incarné, incarne et incarnera encore de nombreuse fois le plus célèbre des vampires. Les décors gothiques sont magnifiques, remplissant le cahier des charges du genre avec un travail remarquable sur la lumière et les ombres. Le premier rebondissement dévoile la relation perverse sadomasochiste et saupoudrée d'un érotisme suranné que les gémissements de Nevenka/Lavi accentue à la fois victime désirable et désireuse. Le second rebondissement forcément macabre relance le récit vers l'histoire de fantôme où le tout sera de savoir si Kurt est vraiment revenu d'entre les morts pour hanter le manoir ou si c'est une manipulation machiavélique d'un fils maudit mais ambitieux. La dernière partie du film est malicieusement écrite d'abord, mêlant réalité et vision de Nevenka troublant autant cette dernière que le spectateur avant de comprendre si sa folie est légitime. En prime un Christopher Lee aussi distingué qu'inquiétant et la beauté fatale de Daliah Lavi.
    Site : Selenie.fr
    Redzing
    Redzing

    919 abonnés 4 295 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2023
    Pour une fois, le titre est racoleur, mais véridique ! "La frusta e il corpo" démarre dans un sinistre château gothique, où revient le fils aîné, jadis chassé pour mauvaise conduite. Celui-ci aura tôt fait de séduire son ex-conquête, la femme de son frère, à l'aide d'une relation sado-maso où il lui fouette le corps !
    Honnêtement le premier acte est séduisant. Déjà, on a Christopher Lee qui joue une pourriture dans une ambiance horrifique gothique. Puis le début du récit est enflammé, avec ce sado-masochisme osé pour l'époque ! La censure italienne n'apprécia d'ailleurs que très peu la chose...
    Enfin, il y a cette ambiance visuelle assez classe. Le château glauque aux sombres recoins, et les couleurs qui alignent les éclairages bleus et violets cauchemardesques.
    Le souci, c'est que l'illusion ne tient pas très longtemps. L'histoire a tendance à tourner en rond dans les décors, sans vrai suspense. Tandis que certains plans sont beaucoup trop sombres pour être totalement lisibles (et pourtant j'ai vu une copie en qualité HD !). Et question acteurs, à part Christopher Lee qui a toujours de la prestance, on ne peut pas dire que les autres soient des plus expressifs...
    Le scénario contient néanmoins des idées intéressantes, qui louchent vers le thriller psychologique.
    spoiler: Nevenka est-elle folle, ou réellement possédée par le fantôme de Kurt, dans une extension surnaturelle de leur relation S&M ?

    Mais il faut bien dire que ça ressemble pas mal à "The Pit and the Pendulum", en moins bien. Et pour cause, Ernesto Gastaldi, le principal scénariste, avait reçu pour mission de faire un film dans l'esprit de celui de Roger Corman.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    210 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2023
    Probablement le meilleur film de Bava (qui a signé le film sous un pseudo américanisant, il me semble, à l'époque), avec un Christopher Lee excellent dans le rôle de ce baron sadique aimant fouetter sa promise spoiler: (ou sa soeur, je ne sais plus trop)
    qui aime se faire fouetter. Le baron va mourir, mais les séances de fouettage SM nocturnes vont continuer, serait-il revenu d'entre les morts ?
    Ambiance gothique, photographie sublime, scénario aussi simple que diabolique, "Le Corps Et Le Fouet" est un régal du genre.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 911 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    « Le cops et le fouet » mérite le détour pour deux raisons. La première est l’évidente qualité technique du film. Mise en scène élégante pour un film d’horreur, musique pertinente de Carlo Rustichelli, costumes et décors très soignés. Le fond psychologique, grâce à un script plus finement travaillé qu’il peut paraître à la première vision, s’accorde à la forme par l’utilisation de couleurs primaires exprimées sur le visage de Christopher Lee, décrivant tout les états intérieurs successifs. La seconde est offerte dans la prestation du couple central. La belle et troublante Daliah Lavi déborde d’un érotisme torride (malgré trois minutes coupées par la censure), dans cette relation sadomasochiste qu’elle entretient avec Kurt auquel Sir Christopher Lee apporte prestance et violence. Mais pas sa voix, car, tous les acteurs sont doublés (fréquent dans le cinéma italien), et redoublés dans la version anglaise (il est doublé par Dan Sturkie, la voix habituelle de Terence Hill dans les « Trinita » !). Dans les déceptions également, à part Tony Kendall et Harriet Medin, le reste du casting est soit insignifiant (Evelyn Stewart, Jacques Herlin) soit ridicule (Gustavo De Nardo, Luciano Pigozzi). Après « Le masque du démon », ce nouvel opus horrifique de Bava offre une remarquable intrusion dans la couleur et la psychologie. Sous les apparences et les codes d’un film d’horreur de la Hammer (au générique, à part Daliah Lavi, tous les noms sont anglais) , sont décrits les névroses intérieures d’une nymphomane schizophrène. Du très grand Bava.
    Ricco92
    Ricco92

    175 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2018
    Commandé pour surfer sur le succès de La Chambre des tortures et des autres adaptations d’Edgar Allan Poe par Roger Corman, Le Corps et le fouet est la seconde et dernière collaboration entre Mario Bava (crédité sous le nom de John M. Old pour répondre à une mode du cinéma italien d’alors d’angliciser les noms des techniciens et acteurs pour faire croire que le film est américain ou anglais) et Christopher Lee après Hercule contre les vampires. La présence de l’acteur britannique associée à l’ambiance XIXème siècle fait automatiquement penser aux films de la Hammer. Le Corps et le fouet est donc un film s’adressant au public appréciant le travail de la société de production britannique. À travers ce film, Mario Bava fait une nouvelle fois preuve de son talent de cinéaste : photographie superbe avec un gros travail sur les lumières spoiler: (la main de Christopher Lee éclairée en vert afin de la rendre irréelle…)
    , zooms avants-arrières spoiler: pour montrer la déstabilisation de Nevenka
    , utilisation très réfléchie du son pour créer l’angoisse spoiler: (bruit de vent, bruit de fouets…)
    … Malgré ces qualités, Le Corps et le fouet pêche par différents points : aspect mélodramatique (renforcé par la musique de Carlo Rustichelli) trop poussé, dialogues peu crédibles spoiler: , mort de Kurt étrange (il semble être poignardé par le rideau !)
    … Cela fait que Le Corps et le fouet est un film plastiquement très beau mais qui n’est hélas pas effrayant, ce qui est très regrettable pour une œuvre de ce type.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    165 abonnés 1 855 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Un grand classique du film fantastique, parait-il. Certes, les images sont très belles. Mais c'est très ennuyeux. Et aujourd'hui très daté. La présence de Christopher Lee ne sauve pas le film, d'autant qu'il semble lui aussi s'ennuyer.
    Shawn777
    Shawn777

    458 abonnés 3 325 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2020
    Ce film, réalisé par Mario Bava et sorti en 1963, est plutôt décevant, enfin en tout cas pour ma part. C'est ici l'histoire d'une relation sado-masochiste entre un baron et sa belle-sœur mais à la mort du baron, la belle-sœur continue de le voir. Bon voilà, c'est pas bien original mais enfin, l'histoire est malgré tout alléchante. C'est le troisième film du réalisateur que je vois et je dois avouer que c'est jusqu'à présent le moins bon ! J'ai eu en effet beaucoup de mal à accrocher à l'histoire car il ne se passe pas grand chose, malheureusement. Pourtant, le film ne dure qu'une heure vingt mais il en parait le double, ce qui est bien dommage, et d'ailleurs, c'est une critique qui revient assez souvent d'après ce que j'ai pu lire. Alors peut-être que je fais partie de ces spectateurs qui n'ont pas compris le génie du réalisateur ou autre et pourtant j'aime beaucoup ce style, je trouve la photographie magnifique et j'adore l'ambiance qui correspond parfaitement au gothique et au romantisme noir (notion que nous pouvons par ailleurs retrouver sur des plans de la plage, rappelant beaucoup certains tableaux de ce mouvement). Non, ici c'est vraiment, enfin à mon sens en tout cas, l'histoire qui pêche car elle n'est pas assez fournie ! Tout est assez lent et puis surtout prévisible, le film ne nous tient même pas en haleine quoi. En ce qui concerne les acteurs, Daliah Lavi est quelques fois en surjeu mais correspond en même temps à cette période durant laquelle les acteurs de cinéma jouaient beaucoup comme au théâtre, et Christopher Lee qui a certes de la prestance mais qui est mais n'est pas trop dynamique, son jeu se résumant surtout à faire une tête pas très avenante. "Le Corps et le Fouet" est donc un film à l'ambiance très travaillée mais qui souffre d'un scénario qui n'est que trop peu étoffé.
    real-disciple
    real-disciple

    67 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2013
    Le corps et le fouet est le plus représentatif du travail de Bava. Dans une atmosphère angoissante de chateau aux décors à la fois gothique et baroque, un ancien baron revient dans son ancienne demeure où il s'adonnait à des plaisirs sadomasochistes avec ce qui est dorénavant la femme de son frère. Son arrivée va le conduire à sa mort et s'ensuivra des apparitions étranges...Superbe prestation de Christopher Lee et de Dahlia Lavi, le travail de la photographie est somptueux et la musique bien composée. Un classique de l'épouvante italien qui doit être vu pour les fans du film de genre.
    Waka J.
    Waka J.

    24 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2021
    A voir une fois, pour les amateurs du genre.
    Ce n'est certes pas un chef d’œuvre, mais ce n'est pas non plus une purge.
    Ce peut être un agréable film de fin de soirée, si l'on aime le gothique à l'italienne avec une intrigue tissée de très grosses ficelles.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    40 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2020
    Malgré une palette chromatique admirable et une musique magnifique, ce bel exemple d'horreur gothique, teinté d'exploitation érotique SM, pâtit d'une lenteur qui peine à retenir l'attention du spectateur! Sublime et osé mais soporifique, malgré un pouvoir de fascination indéniable à bien des égards.
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